(babylon et margot) - une glace au soleil 

Margot entamait sa deuxième semaine de vacances. Elle se sentait revivre après ces mois de détresse. Depuis l’annonce du bal de la nouvelle année, elle en avait vu de toutes les couleurs. Son mariage à la fin du mois de janvier, ses tentatives pour se sortir la tête de l’eau tout en restant un soutien pour Lovely, l’amertume ressentie par Radost qu’elle partageait. Puis l’explosion du régime en place, les arrestations, les procès. Tous ces rebondissements en plein milieu de la préparation de ses examens. La jeune femme se demandait encore comment elle avait bien pu faire pour finaliser convenablement cette septième année d’étude. Lorsqu'elle avait quitté Durmstrang elle avait pourtant le cœur léger. Elle devait encore attendre que les procès se terminent pour que la justice s’occupe des divorces, mais elle allait pouvoir retrouver son nom. Elle était libre sans avoir été contrainte de consommer son mariage. Maintenant il ne lui restait plus qu’à décider si oui ou non elle retournerait à Durmstrang. Techniquement, selon les règles de Poudlard, elle était allée au bout de son cursus scolaire. Puis, elle n’était plus contrainte de se rendre dans l’école bulgare pour s’acquitter de leur huitième année. Pourtant, elle hésitait à finaliser ce cursus-là. Cette dernière année lui permettrait de profiter de Radost sans épée de Damoclés. Elle s’était également habituée à l’ambiance de l’institut. Surtout, elle ne savait pas vers quelle vie professionnelle se tourner et était toujours désireuse de recevoir d’autres enseignement.

Enfin, elle avait tout un été pour peser le pour et le contre et prendre sa décision. En attendant elle pouvait souffler comme elle n’avait pas pu le faire ces dernières années. Ainsi, elle avait quitté l’orphelinat ce matin-là pour se rendre dans la Grande Ville Marchande. L'organisme géré par sa famille tenait toujours en place malgré la fin des Pozhiratelis. Danger ou non, les enfants restaient seuls. Puis, il pouvait toujours y avoir dans la nature des énergumènes voulant s’en prendre à eux. Les Chamberlain et les Willimson continueraient leur travail de veille aussi longtemps que nécessaire. Il n’y avait pas grand monde ce jour-là dans les rues. Certains sorciers prenaient un grand plaisir à assister aux procès des corbeaux. D'autres mettaient à profit ce temps pour partager des moments en famille. L'ensemble de la communauté des sorciers avait été troublé et il faudrait du temps à tous pour se remettre des années de terreurs et du retour à la normale. Enfin, le calme n’était pas pour déplaire à la jeune femme. Elle préférait cela à se retrouver dans une foule compacte. Elle en profita donc pour flâner et faire du lèche vitrine. Elle avait aussi dans l’idée de trouver un cadeau à Radost et Lovely. Sans elles sa vie aurait été réellement impossible. Comme quoi son passage à Durmstrang n’avait pas eu que du mauvais. Margot se baladait donc entre les boutiques lorsqu’elle aperçut une silhouette qui lui était familière. Une autre belle rencontre faite à l’institut. Elle s’approcha timidement, se racla la gorge et hésita quelques secondes avant de prendre la parole.


Elle lui sourit. Elle n’avait pas croisé le jeune homme depuis un moment puisqu’il avait eu l’autorisation de quitter Durmstrang. Ils étaient pourtant arrivés au sein de l’école bulgare la même année. Margot était contente de constater qu’il se portait bien. Il avait bien meilleure allure que lors de leur première rencontre. En même temps, il n’était pas difficile de faire mieux.

OOTD 5ème année officiellement terminée. Il était temps pour Babylon de profiter pleinement de ses vacances. Que ce soit avec sa future femme - parce que oui il en avait officiellement fait la demande à Allison - ou avec son fils, à qui il apprenait définitivement bien trop de conneries. Et puis, bien évidemment, il prenait un peu de temps pour lui. Pour retrouver ses amis moldus, mais aussi profiter un peu du monde magique et faire un peu de shooping pour son fils.
Puisqu'Allison était une moldue et n'avait pas le droit de venir sur la Grande Ville Marchande - enfin le Stein n'osait pas le tenter par peur de se faire réprimander méchamment - il avait décidé d'aller faire de lui-même des courses pour trouver des jouets pour son fils. Maintenant que la jeune femme se faisait doucement à toutes cette magie et à l'idée que son fils avait 50% de chance de se mettre lui aussi à faire des tours de magie, il souhaitait bien évidemment créer une salle de jeu super magique pour son cher fils. Cachée, fermée à clef, pour éviter qu'un de ses amis moldus ne tombe dessus lorsqu'ils peuvent venir chez eux. Mais... il voulait des jeux. Pour leur future maison d'ailleurs.
Alors qu'il était dans un magasin, à observer quelques jouets qui lui semblaient fort intéressant, il entendit son prénom prononçait pas une voix qu'il n'avait pas entendue depuis bien longtemps.

Margot : (...)

(Anglais) Oh, Margot ! Je suis tellement ravi de te voir.

Et, se laissant déborder par la joie, il tendit ses bras et la serra contre lui. Du Babylon tout craché. Un peu trop tactile et se laissant facilement aller avec ses émotions. Une chance qu'elles soient positives en voyant cette jeune femme. En même temps, ils s'étaient rencontrés lorsqu'ils étaient au fond du trou. Lorsqu'ils étaient arrivés à Durmstrang suite à ces raids pourris. Et on peut dire qu'ils s'étaient bien entendus. Et ils s'étaient soutenus. Alors, la revoir en dehors des murs froids du château, et en plus lorsqu'on sait que ces abrutis de Pozhiratelis sont tombés, ça fait forcément plaisir !

(Anglais) Comment tu vas ? Tu as plutôt bonne mine.

Et en même temps, elle avait surement dû profiter de la chute des Pozhiratelis pour pouvoir profiter pleinement de sa nouvelle vie, libérer de ses lois. Enfin elle pouvait être fière et libre d'être une sang pur.

Croiser Babylon ici était un heureux hasard. Cela faisait un an qu’elle n’avait pas aperçu le jeune homme et bien qu’elle ne soit pas adepte des longues discussions, c’était un plaisir d’avoir cette occasion de converser avec lui. Elle le trouvait drôle mais aussi tranchant. Il était également gentil, si bien qu’il avait toujours pris le temps de lui demander comment elle se portait lorsqu’ils se croisaient au détour d’un couloir de Durmstrang. Margot était bien curieuse de savoir comment s’était déroulée cette dernière année scolaire pour lui. Avait-il pu rester tout du long à Beauxbâtons sans se faire harceler par les Pozhiratelis ? Avait-il pu raccrocher les wagons entre le programme de l’école bulgare et la française ? Se portait-il bien, surtout maintenant qu’ils étaient sortis de ce régime totalitaire ?

Margot se laissa aller avec l’enthousiasme de Babylon et accepta sans difficulté son étreinte. Ils étaient sains et sauves, il y avait de quoi se réjouir. Sans nul doute que cette conversation serait plus réjouissante que la toute première au bord de la mer. Ils se lâchèrent après quelques secondes et elle lui sourit. Il lui posa ensuite la première question et sourit davantage en l’entendant affirmer qu’elle avait bonne mine. En l’espace d’un mois elle avait repris des couleurs et les kilos perdus par le stress. Elle ne vivait plus sous contrainte si bien qu’elle ne pouvait que se sentir heureuse. Même lorsqu’elle passait à l’orphelinat l’ambiance était plus gaie. À côté des terribles mois qu’elle avait traversé, elle se sentait revivre.


Retour habituel de la question. Même pour une personne timide ce n’était pas difficile de poursuivre ainsi.


Margot croisa les doigts pour qu’il ne soit pas pressé par le temps ou même attendu par une personne à l’intérieur des boutiques. Elle avait horreur de prendre trop d’espace. C'était déjà un grand pas en avant qu’elle se sente suffisamment à l’aise pour l’accoster et poursuivre la conversation. Puis, elle avait toutes ses questions à lui poser, trop curieuse de savoir si les derniers mois s’étaient bien passés pour lui. Ce serait dommage qu’ils soient contraints de se quitter après un simple salut.

OOTD Margot : (...)

Retour habituel de question. Il était évidant que lorsque vous demandez à quelqu'un comment il va, vous aurez le "et toi" en retour. Parfois, c'est un simple "salut ça va" "ça va et toi" "ça va". Fin de conversation. Les humains sont programmés pour répondre automatiquement, sans faire attention à la réponse de l'autre ni à l'intonation dans la voix. Mais la conversation serait bien différente avec Margot, ça Babylon le savait parfaitement. Parce qu'elle n'était pas qu'une simple étrangère. Bon, ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde non plus, mais elle faisait partie de ces gens auxquels le Stein pouvait s'intéresser. Parce qu'ils avaient vécus une galère ensemble. Qui laisse des traces, forcément.

(Anglais) Je vais bien, merci. Enfin les vacances !

Et c'était agréable, de pouvoir souffler pendant deux mois. Même s'il faut déjà préparer ses achats de l'année. Quoique, à cette époque ils n'ont pas encore reçu la liste de leurs fournitures pour l'année suivante. Mais quand même, il y a ce stress de ne rien oublier, de savoir comment se déroulera la rentrée, si les Pozhiratelis reviendront pendant l'été... Bref, on est à l'abri de rien ici n'est-ce pas ?

Margot : (...)

(Anglais) Oh non du tout. J'achète quelques jeux magiques pour... pour changer un peu.

Il avait faillit dire "pour mon fils". Mais, même si Margot pouvait faire parti de ces gens à qui il adresse la parole sérieusement, il n'était pas encore prêt à crier sur tous les toits qu'il a un petit garçon. Beaucoup le jugeraient pour son âge. Déjà qu'on le fait parce qu'il étudie avec des gens qui ne sont même pas majeurs... alors imaginez un peu si on apprenait qu'il avait déjà un enfant d'un an ?

(Anglais) Et toi, qu'est-ce qui t'amène sur la Grande Ville Marchande ?

Ce lieu très prisé des sorciers l'été. Il fallait dire, c'était le lieu idéal pour se retrouver, rencontrer de nouvelles personnes, et pouvoir justement être avec les sorciers de toute l'Europe. Alors que dans les villes magiques ou les villages près des écoles, ça réduit forcément le champ des possibles pour les rencontres. Quoique, avec Margot qui est Anglaise de base, la croiser à Pré-au-Lard ou dans le Londres Magique ou même sur le Chemin de Traverse, ça n'aurait pas été si choquant que ça !

Margot sourit à la première réponse de Babylon. Il allait bien puis, enfin les vacances. Sur ce deuxième point, elle ne pouvait le contredire. D'autant que l’année avait été riches et pas seulement dans le bon sens. Heureusement pour elle et ses proches, elle finissait bien. Et dire qu’elle avait été mariée et que cet évènement avait occupé une grande part de son espace mental. Bien que ce soit proche, cela lui paraissait complètement fou. C'était comme si elle s’était réveillée d’un cauchemar, malheureusement celui-ci n’avait été que trop réel.

La jeune galloise sourit davantage lorsque son ancien camarade lui confirma qu’elle ne le dérangeait pas. Il aurait été fâcheux qu’elle se sente de trop et s’il avait été pressé elle n’aurait pas osé s’imposer davantage. Elle se doutait que certains lui auraient proposé de le suivre ou de l’aider mais, ce n’était clairement pas le genre de la jeune fille. Enfin, la question ne se posait plus Babylon était donc ici pour s’acheter des jeux magiques. Margot ne remarqua pas l’hésitation, ou plutôt cela ne la choqua pas. N'étant elle-même pas à l’aise dans le fait de discuter, il lui arrivait souvent de laisser des blancs ou de se rattraper au dernier moment. De plus, elle n’était pas surprise que le jeune homme s’intéresse aux jeux. Elle lui avait toujours trouvé un certain esprit candide et cela ne voulait pas dire qu’il était immature ou même bête. Au contraire, il savait en revanche profiter de ce que la vie lui réservait.


Margot avait grandi dans une famille qui pratiquait la magie depuis des générations. Les jeux ensorcelés, elle ne les connaissait que trop bien. Puis l’orphelinat ne manquait pas de ce type d’objet pour occuper les enfants qui n’avaient pas encore l’âge de se rendre dans une école magique. La jeune Zemlya était donc curieuse des emplettes qu’il avait pu faire. Peut-être même pourrait-elle lui donner un coup de main si Babylon n’avait pas terminé ses achats. Quant à savoir ce qu’elle faisait au sein de la Grande Ville Marchande, pas grand-chose si ce n’est se laisser porter et profiter d’une après-midi de liberté.


Un dernier sourire. À vrai dire, si elle ne trouvait rien aujourd’hui ce n’était pas bien grave. Elle aurait bien d’autres occasions de revenir.

OOTD Margot : (...)

(Anglais) Hum, pas encore. Mais je sais que je vais finir par trouver.

Après tout, Babylon n'avait pour le moment fait qu'une seule boutique. Peut-être qu'il trouverait dans d'autres. Cet endroit était assez grand et il y avait tellement de boutiques qu'il aurait du temps pour trouver un cadeau. Enfin, même s'il ne fallait pas trop traîner non plus. Il voulait profiter de son fils un maximum pendant ces deux mois à venir.

Margot : (...)

(Anglais) Des livres ? Quels genres de livres ? J'espère que ce n'est pas des livres pour prendre de l'avance sur ton année. Dernière c'est ça ?

S'il ne disait pas de bêtises, en effet, Margot rentrerait en dernière année à la rentrée. La huitième. Sauf si elle avait fait le choix de retourner à Poudlard et été donc diplômée ? Ca, il n'en savait rien. Lui, en tout cas, était ravi de pouvoir être à Beauxbatons. Même si maintenant Charlie ne serait plus là. Ca lui laisserait un vide. Il lui faudra trouver un autre camarade pour les bêtises !

Babylon n’avait donc pas trouvé son bonheur dans sa recherche de jeux magiques. S'il tenait à ne pas repartir les mains vides Margot l’aiderait avec joie. Elle n’hésiterait pas non plus à lui envoyer par hibou des jeux qui ne servaient plus chez elle. Après tout, autant qu’ils finissent entre de bonnes mains plutôt qu’à prendre la poussière. Tous n’avaient pas fini à l’Orphelinat, certains ayant une trop grande valeur sentimentale, d’autres étant passés de mode pour de jeunes sorciers habitués à des jouets modernes. Cela dit, ces derniers pouvaient peut-être attirer l’attention de Babylon.


L'Orphelinat était presque devenu une foire d’exposition de jouets en tout genre. Margot en connaissait un rayon dans ce domaine. Durant les vacances elle pouvait voir quels jeux semblaient les plus intéressants et ce en fonction des différentes catégories d’âge. Enfin, ils poursuivirent sur un tout autre sujet de conversation. Les livres. Un autre sujet sur lequel elle tenait des connaissances infinies. Il faut dire qu’elle adorait la lecture, activité par excellence des introvertis.


Elle lui sourit. Margot était une élève plus que sérieuse mais à ce stade de l’été elle ne s’intéressait pas encore à la rentrée prochaine. En revanche, il est probable que si la rencontre avait eu lieu à la fin du mois d’août elle aurait déjà plongé le nez dans quelques ouvrages scolaires.


Et dire que lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois elle aurait tout donné pour passer le moins de temps possible à Durmstrang. Comme quoi, ses capacités d’adaptation n’étaient pas si réduites. Puis, bien qu’elle ne soit pas complètement fan de l’organisation au sein de l’institut, elle ne pouvait pas nier que certains enseignements étaient intéressants. Surtout, cette année allait être moins difficile maintenant que les corbeaux ne s’en prendraient plus à eux.


Margot avait perdu le fil dans les aventures scolaires du jeune homme. D'ailleurs elle n’était même pas certaine que Poudlard soit la bonne école le concernant, elle ne serait pas surprise qu’il la corrige en indiquant Beauxbâtons.

OOTD Margot : (...)

(Anglais) Oh, merci, c'est gentil !

C'est vrai que les parents de Margot tenaient un Orphelinat. Ils devaient donc avoir des jeux. Mais est-ce qu'ils avaient seulement des jeux pour les enfants qui ont un an ? Disons que ce n'était pas une question qu'il allait lui poser. Il pouvait l'apprécier, mais elle n'était pas une amie proche à qui il confirait le secret qu'il garde sur sa situation en tant que papa.

Margot : (...)

Ouf. Elle n'était pas totalement folle ! Elle savait profiter de ses vacances. Bon, lire pour le plaisir, on ne pouvait pas dire que le Stein était capable de faire ce genre d'activités. Même si désormais il lui arrivait de lire à son petit garçon. Floyd aimait ça d'ailleurs. Peut-être qu'il devrait lui trouver des livres magiques si jamais il échouait totalement dans les jeux pour enfants ?

Margot : (...)

(Anglais) Tu as bien du courage, de retourner dans ce trou perdu, froid et rempli de crétins. Enfin, je suppose que maintenant que les Pozhiratelis sont tombés, ces débiles de sang pur seront moins cons ?

Et il fallait l'espérer pour Margot. Sinon elle resignait pour une année en enfer, et elle avait énormément de courage pour le faire !

Margot : (...)

(Anglais) Beauxbatons ! Je ne pense pas que Tiphaine voulait s'encombrer de moi dans son école. Elle me connait trop pour savoir que je peux lui en faire voir de toute les couleurs. Mais à l'école française, je dois avouer que je dois me tenir un peu à carreaux. En tout cas j'ai hâte de terminer mes études. Je vais entrer en sixième année. Encore deux ans et je serais libre de l'école !

Et à son âge, il avait bien hâte de pouvoir se libérer justement de tout ça. Et pouvoir profiter pleinement de son petit garçon, qu'il ne pouvait pas voir grandir. Peut-être que justement en allant à Poudlard il aurait pu avoir la chance de retourner tous les weekends chez lui, en usant de la poudre de cheminette et de la cheminée privée de la Directrice. Mais... oui, non, il risquait de ne pas se faire des amis à cause de ça. Autant rester à Beauxbatons. Et puis parler Français, pour quelqu'un qui est français de base, c'était plus agréable.

Margot hocha la tête lorsque Babylon lui affirma qu’elle avait bien du courage de retourner à Durmstrang. Dans une certaine mesure, c’était le cas avec certains élèves peu fréquentables malgré une absence de lien avec les Pozhiratelis. Puis, certains cours proposés à l’institut restaient nauséabonds. Mais dans l’ensemble, elle avait rencontré de belles personnes et les enseignements plus classiques étaient de bonnes qualités. À côté, les centaures sous testostérones, comme elle avait l’habitude de les qualifier, étaient un moindre mal ou dessus desquels elle passait sans difficulté. Elle s’était faite à l’ambiance de Durmstrang en se disant que sans cette expérience elle n’aurait jamais rencontré Radost ou Lovely.


Margot lui sourit. Une amie, quel euphémisme. D'ailleurs elle avait hésité en prononçant ce mot. Radost n’avait rien d’une amie et maintenant qu’elle n’était plus mariée de force à un autre individu elle pouvait vivre sa relation avec la jeune femme paisiblement. Ce n’est pas comme si ses parents lui en tiendraient rigueur en plus. Enfin, ce n’était pas le sujet. La galloise se concentra sur la réponse de Babylon. Il était retourné à Beauxbâtons et non à Poudlard. Ce n’était pas surprenant puisqu’il s’agissait de sa toute première école. Puis, il allait entrer en sixième année. Cela surprenait toujours Margot de le savoir plus âgé qu’elle mais à un niveau d’étude inférieur. Et pourtant, il n’y avait pas de mal à avoir commencé ses études magiques après l’âge de onze ans. En tout cas deux ans ne représentaient pas grand-chose par rapport au cursus et pourtant cela devait être long pour lui à force. Surtout avec un parcours scolaire fragmenté entre trois écoles.


Elle lui sourit croyant sincèrement à ce qu’elle venait de lui dire. Margot était bien trop peu à l’aise en société pour se permettre de mentir. Si elle n’avait rien à dire elle se taisait, tout simplement. Alors oui, pour une élève sérieuse comme elle, gravir les années une à une était source d’enseignements plus importants les uns que les autres.


Là encore c’était une vaste question. Elle-même aux portes du diplôme était encore pleine de doute. Pour Babylon ce n’était peut-être pas évident non plus. Quoi que son âge plus avancé lui permettait peut-être d’avoir plus de maturité sur la question.