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 Lancement des hostilités (Blondie & Londy) 

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MessageSujet: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 5 Mar - 17:29

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
aimes-moi et je te fuis
♚-------------------------------------------♚


Avant le cours, elle était nerveuse, il faut bien l'avouer. Le revoir après deux longs mois, entendre sa voix, croiser son regard... Elle ne savait pas trop comment ça allait se passer maintenant qu'il était professeur titulaire, si elle oserait toujours lui lancer des piques, le narguer et lui faire tourner la tête. Ne savait pas si, au contraire, elle devrait la fermer pendant les deux heures et ravaler sa frustration de ne pas le voir s'énerver sur elle. Il faut bien l'avouer : il lui avait manqué ; mais jamais elle ne le dirait à voix haute. Leurs joutes verbales, leurs insultes, leur attirance, tout ça lui avait manqué pendant les vacances et, on peut le dire, ça lui manquait même depuis qu'il était devenu professeur adjoint. Elle aimait voir qu'il s'inquiète pour elle, se dire qu'elle ne le laissait probablement pas indifférent. Pourtant, elle n'était pas du genre à jouer aux amours et se tenait loin de toutes ces histoires qui rendaient faibles. Un flirt de temps en temps, passait, mais une relation ? Un baiser ? Plus ? Très peu pour elle, merci. Elle n'avait pas besoin de ça dans sa vie ; n'en avait pas envie. Mais savoir que lui l’appréciait peut-être un peu trop était... grisant.

Lynn s'était faite belle ce matin et avait séché le cours de sport pour prendre le temps de se maquiller. Elle voulait voir la tête de sa Blondie quand il la verrait ainsi pomponnée juste pour lui... Comme d'habitude, elle avait délaissé son uniforme pour une tenue moins conventionnelle : une jupe en cuir rouge sang et un chemisier noir un poil trop ouvert sous son manteau de Pozhar. Avec ses cheveux lâchés, ses lèvres peintes en bordeaux et son bonnet noir de travers, elle était... étonnamment féminine et plutôt jolie. Elle sourit et l'illusion se brisa : son rictus était un pur mélange d'insolence, de cruauté et d'amusement. Elle allait bien s'amuser à tourmenter Pietro lors de leur premier cours ensemble cette année. Attrapant son sac, elle quitta son dortoir en claquant bruyamment ses bottines sur le sol et traversa les couloirs déserts pour arriver dans le parc la première. Elle espérait avoir une minute en tête-à-tête avec Pietro avant le début du cours, mais elle fut déçue de voir qu'une autre étudiante - une fichue Voda - était déjà là, en grande conversation avec Blondie. Son champ de vision rétréci par la colère, Lynn afficha un sourire innocent et passa près du professeur - un peu trop près peut-être. Bonjour, professeur...

Le cours fut ennuyant, ce à quoi Lynn s'était attendue. Elle ne s'était jamais réellement intéressée aux créatures magiques et avait choisi cette option pour le professeur Kovrov, ne s'imaginant pas qu'elle pourrait mourir aussi vite. Finalement, le fait que Pietro ait reprit cette matière confortait Lynn dans l'idée qu'elle avait bien fait de choisir cette option plutôt qu'une autre ; ça lui permettrait d'embêter sa Blondie chérie. Quand cette dernière annonça la fin du cours, Lynn soupira de soulagement et sorti une clope de la poche de son manteau. Elle l'alluma du bout de sa baguette et croisa brièvement le regard de Pietro. Elle n'avait pas ouvert la bouche de tout son cours, n'avait osé lancer aucune pique et avait gardé les yeux baissés sur la pointe de ses bottines pendant les deux heures. Il ne lui avait accordé aucune attention particulière et elle s'était sentie banale, comme si les deux mois précédents avaient brisé leur relation du chat et de la souris, de Blondie et Londy, des Cara Mia du tonnerre. Déçue, souffla la fumée de sa clope et tourna les talons vers le château pour y prendre son repas de midi. Et tant pis pour Pietro, il venait de perdre le respect qu'elle avait pour lui, ainsi qu'une adversaire de joutes verbales. Elle, elle en trouverait un autre, quelqu'un qui ferait plus attention à elle...

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyVen 8 Mar - 23:06

ft. Lynn Londubat

Forêt, classe d'Êtres Inférieurs, extérieur

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Aujourd'hui, je faisais le cours en extérieur. Non pas que j'apprécie le paysage bulgare, mais il s'est avéré que les doxys n'appréciaient pas la température de la salle de classe et de mon bureau ; j'ai passé plusieurs soirées à leur courir après, pour les enfermer dans une boîte, elle-même enfermée dans une des malles qui occupaient un coin caché de mon bureau que j'ai dissimulé pour accueillir Max si Kate me l'apportait en journée.

J'avais ensuite, précautionneusement transféré les doxys dans une cage, dont j'avais retiré la porte pour ne pas avoir de mauvaise surprise, avant de faire lui éviter cette cage jusqu'au parc à chaque fois que je devais les montrer en cours.

Metek était dehors depuis deux jours, il pouvait être tellement agaçant parfois, il croissait sur les doxys dès qu'il les voyait je l'avais donc mis dehors et depuis, il ne revient que pour dormir sur son perchoir. Un véritable capricieux, comme son maître.

J'étais en train d'installer le nécessaire pour le cours lorsqu'une étudiante de la maison Voda vint à ma rencontre. Je finis mes installations et lui accorde mon attention. Cette élève vient souvent me voir pour me parler de dragons, je suppose qu'on a dû lui glisser que j'étais passionné par les dragons, mais après cinq jours à parler d'eux, je commence à être fatigué de parler avec elle, ça ne serait jamais arrivé avec Lynn.

Je voudrais bien me gifler pour avoir pensé à elle alors que je m'interdis de l'approcher de trop près depuis mon retour à l'Institut. Hélas, aujourd'hui, je m'occupe des 8ème années dont elle faisait partie. Je n'attends rien en particulier d'elle à part qu'elle reste calme au moins deux heures sans le provoquer.

Elle commença mal en arrivant habillé avec d'autres vêtements que ceux de l'uniforme, bien qu'elle portait le manteau de sa maison, et passa un peu trop près, ou pas assez, à mon goût de moi et la jeune fille qui me répétait combien elle aimait les sacs à main en cuir de dragon vendu par l'entreprise de mon père. Je me fais violence pour ignorer sa voix dans mon esprit et concentre mon attention à cette plume à papote. Lorsque je suis sûr que Londubat est plus loin, je congédie la demoiselle et accueille les autres étudiantes qui arrivent au compte goutte. Une fois au complet, je commence mon introduction sur les doxys.

Pendant les deux heures, je n'ai pas entendu la voix de Lynn, ni même croisé son regard, je faisais en sorte de ne jamais l'avoir dans mon champ de vision. Je mentirais si je disais qu'il m'a été difficile de l'ignorer. Non, je l'ai mise au même plan que cette étudiante qui me rabâchait les oreilles avec ses dragons : je me garde de montrer mes émotions.

Pourtant, à la fin du cours, le fait de ne pas avoir croisé son regard me piqua un peu... Je n'avais pas l'habitude de rester aussi loin d'elle. Depuis qu'on se connaît, il n'est jamais arrivé un jour à l'Institut où l'on ne s'est pas chamaillé ou au moins un regard de travers ; mais en revenant en tant que professeur adjoint et avec tous les bouleversement que je traversais, j'ai pris mes distances. C'était aussi bien par respect pour nos nouveaux rapports professeur-élève, que pour mes propres sentiments qui semblaient me jouer des tours en sa présence.

Je congédie les étudiants après ma conclusion et commence à ranger mon matériel en continuant de l'éviter. Si elle savait combien c'est dur d'ignorer sa présence tout en ignorant ces émotions anormales que je gardais à son égard. Je ne lui ai jamais ouvertement dit qu'elle me plaisait, mais elle doit bien se douter que je ne suis plus aussi indifférent qu'autrefois.

Je pensais avoir réussi à m'en tenir à mon choix de mettre une distance conséquente entre nous. Or, lorsque je la vis s'éloigner, se fut comme un électrochoc et les mots franchir la barrière de mes lèvres. Mon esprit n'eut même pas le temps de se préparer à lui faire face.

-Mademoiselle Londubat... Revenez ici.

Mes yeux sortir de leurs orbites en réalisant que je venais de lui adresser ses mots alors que ses camarades étaient déjà tous à l'intérieur ou sur le point de rentrer. Il n'y avait que nous... Et les doxys. Pris d'une soudaine panique, je m'efforce de fermer mon visage en serrant les dents avant d'ajouter :

-Nous devons discuter jeune fille.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptySam 9 Mar - 14:11

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
aimes-moi et je te fuis
♚-------------------------------------------♚


L'indifférence était un art de vivre qu'elle aimait à appliquer aux autres. Elle ignorait les gens indignes de son attention, passait devant eux sans leur accorder un regard et ne réagissait pas quand ils lui parlaient ou essayaient tout simplement de passer dans un endroit dont elle bloquait l'accès. Elle aimait voir les gens rager, se demander comment faire pour attirer son attention sans se voir abattre les foudres dessus. Parfois, elle avait même du mal à masquer son amusement. Par contre, quand c'était elle qu'on ignorait, quand on restait indifférent face à elle... c'était tout autre chose. La colère montait, le mépris s'emparait d'elle. Elle était vexée, blessée, déçue. Une femme comme elle était digne d'attention, non ? En général, elle attirait les regards, tout le monde savait qui elle était et guettait ses réactions pour pouvoir se planquer quand l'orage éclatait. Qu'on l'ignore, que lui l'ignore... c'était impensable. Elle prenait ça comme une insulte, comme si elle ne méritait plus d'être sa partenaire de joutes verbales, comme si elle n'était plus assez bien pour lui. Mais ça ne faisait rien ; à partir de ce jour, elle ne ferait plus attention à lui non plus. Et là il s'en mordrait les doigts.

Lynn n'avait pas fait dix pas que la voix de Pietro retentit dans son dos, lui intimant de revenir près de lui. Ses pieds s'arrêtèrent sans qu'elle leur en donne l'ordre, mais elle ne se retourna pas de suite. Des émotions contradictoires se bousculaient dans sa tête. La satisfaction d'entendre son nom lui échapper, la colère qu'il ne l'a remarque que maintenant, l'excitation en prévision de leur dispute, l'irritation de se dire que peut-être c'était simplement pour l'engueuler de ne pas avoir mis son uniforme. Elle soupira et força ses jambes à faire demi-tour quand Pietro reprit la parole. Ils devaient "discuter"... Et depuis quand il l'appelait jeune fille ? Elle n'avait que trois ans de moins que lui et avait été habituée à des noms plus incisifs que ça. Peut-être que Blondie se ramollissait ? Devenir adulte et professeur ne lui convenait visiblement pas aussi bien qu'il l'avait pensé. Le visage neutre de toute expression, Lynn s'approcha jusqu'à une distance raisonnable de Pietro et leva les yeux vers lui. Mains en poche, elle affichait la décontraction alors qu'elle rêvait d'afficher son sourire méprisant et de croiser les bras en guise de défi. Là, elle n'était qu'une élève sous le regard de son professeur.

N'y tenant plus, elle passa une main dans ses cheveux et détourna le regard, posant ses yeux sur les doxys. Dieu qu'elle détestait ces créatures ! De véritables insectes comme ceux qu'elle écrasait tous les jours. Si c'est par rapport à mon uniforme, professeur, sachez que j'en ai parlé avec le directeur et ça ne le dérange pas tant que je porte mon manteau. Un énorme mensonge, évidemment, mais un qu'elle était prête à répéter à tous ceux qui lui feraient la remarque. Aucun n'irait penser qu'elle mentait et ne se risquerait à confronter von Roppelt et à remettre sa "parole" en doute. Après, bien sûr, ça ne passerait pas avec tout le monde, Lynn savait déjà qu'elle avait tout intérêt à porter son uniforme pendant les cours de Métamorphose et de Magie Approfondie, sinon elle serait foutue. Par contre, pour les cours de Blondie, elle s'en fichait pas mal. Il n'était pas titulaire depuis assez longtemps que pour oser discuter du règlement avec ses supérieurs. Puis Lynn brisa le masque, ne supportant plus ces faux-semblants et ce jeu de rôle qui s'était instauré entre eux. Elle releva un coin de sa bouche et fit un pas en avant, vers Pietro, bras croisés sur son ventre. Ton nouveau métier te plait Blondie ? Elle planta son regard droit dans celui de Pietro, attendant de voir sa réaction. Restait-il en lui un peu de l'étudiant qu'il avait été où s'était-il imprégné de son statut de prof ? Allait-il lui répondre sur le même ton ou lui coller une retenue pour insolence ?

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 14 Mai - 0:01

ft. Lynn Londubat

Forêt, classe d'Êtres Inférieurs, extérieur

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Il y avait un tumulte incessant de pensées contradictoires et étranges qui me traversaient : est-ce qu'elle va se retourner ? Comment va-t-elle s'adresser à moi ? Est-ce que je peux encore agir comme avant avec elle ? Que vais-je lui dire ?

En la voyant s'avancer vers moi, une boule se forma dans mon estomac et je choisis croiser mes mains dans mon dos pour cacher la nervosité qui grossissait en moi. Pourquoi suis-je si nerveux ?

Lynn: (...)

Ses premiers mots m'arrachent un sourire amusé. Elle va au-devant des problèmes comme si cela était une banalité. Je ne crois pas du tout à son mensonge, mais je ne m'y attarde pas trop. Qu'elle porte son uniforme ou non ne relève pas de mon autorité et puis je ne dois pas être le seul professeur à qui elle a sorti ce mensonge gros comme un troll.

-Vous m'en direz tant mademoiselle Londubat, mais je suppose que si vous y êtes autorisée vos camarades le seront aussi s'ils en font la demande, n'est-ce pas ?

J'aurais pu lui lancer une pique, la réprimander, demander un document signé par le directeur pour attester de la véracité de sa parole, mais pour le dire crûment : je n'en ai rien à foutre.

Sa tenue me plaît bien. Elle a finalement laissé ses vêtements amorphes et son allure de fausse rebelle aux vestiaires. Après tout, elle est une partisane des corbeaux, elle n'avait plus rien à voir avec l'adolescente en colère que j'ai pu connaître.

Lynn: (...)

Ou peut être que je me suis avancé trop vite. Elle n'a pas tant changé que cela et entendre ce surnom affable dont elle m'avait affublé il y a quelques années ravive des souvenirs d'une période qui m'avait paru idéal. Elle et moi, nos joutes quotidiennes et un avenir idyllique. Qu'il était beau de rêver.

Je ne me laisse pas trop longtemps à rêvasser et fais à mon tour un pas vers elle, ramène mes bras vers l'avant pour les croiser sur mon torse qui était plus large et masculin qu'à notre première rencontre. Dire que je m'étais amusé d'elle en lui faisant croire que j'étais une fille ; si j'avais su ce à quoi je m'attaquais, je n'aurais pas été aussi fier de mon effet et de moi-même.

La tête haute et les yeux baissaient vers elle, je la dominais par ma taille et j'en savourais la satisfaction qui croisait en moi. Je voulais goûter à nouveau au passé en restant tout de même conscient du présent.

-Je vous ferais remarquer, jeune fille, que je suis votre enseignant et non votre camarade, j'attends donc de vous adresser à moi avec la forme.

Je jubilais intérieurement de la priver du plaisir de me voir répondre à sa provocation. Qu'elle était belle lorsqu'elle cherchait à provoquer quelqu'un. Je m'étais surpris avec le temps à trouver ses mimiques de tyran mignonnes et de l'attendre au coin des couloirs pour l'entendre m'insulter en lisant le plaisir dans ses yeux. J'aimerais voir une autre forme de plaisir dans ses grands yeux bruns, un jour.

Qu'est-ce que je raconte ! Ce n'est pas une chose à penser ou même à attendre, surtout venant d'elle ; mais l'envie domine sur ma raison et je m'avance un peu plus d'elle pour soulever un pan de son manteau, afin d'avoir une meilleure vue de sa tenue. Ou peut-être pour simplement avoir un contact indirect avec elle.

-Pour reprendre à votre question, oui, mon nouveau métier me plaît, bien que te rendre folle de rage me plaisait aussi, Londy. Dis-je avant de lâcher son manteau.

Un sourire narquois vient fendre mes lèvres de part et d'autre de mon visage. Je retrouve un petit bout de bonheur en l'appelant ainsi, c'est comme si rien n'avait changé.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 14 Mai - 10:45

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
aimes-moi et je te fuis
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Quand il lui répondit en l'appelant par son nom de famille, elle du forcer son visage à rester neutre. Elle voulait grimacer, lui montrer à quel point elle était déçue de ce nouveau tournant dans leur relation, mais elle n'en fit rien. Elle savait qu'il faisait cela exprès pour la faire réagir, ou peut-être était-il vraiment décidé à n'être pour elle qu'un professeur. La première option promettait d'être amusante à force, quand ils tomberaient tous les deux le masque et reviendraient à la normale. La seconde était nulle. Elle haussa les épaules avec désinvolture. J'en doute ; il faudrait pour ça que d'autres aient le cran d'aller demander cette faveur au directeur. Et personne d'autre qu'elle n'était assez culotté que pour faire ça. Déranger le directeur pour une histoire de chiffons était une très mauvaise idée, du genre qui peut vous valoir un sermon ou un simple regard méprisant. Surtout en cette période... Même elle n'aurait jamais osé cela, mais personne n'était censé le savoir. À l'idée que d'autres s'inspirent d'elle et aillent embêter le directeur, elle faillit éclater de rire, imaginant déjà leurs visages furieux quand ils se rendraient compte qu'elle s'était jouée d'eux.

Lynn ne recula pas quand Pietro fit un pas vers elle. Elle ne savait pas trop si elle voulait qu'il s'éloigne ou, au contraire, qu'il s'approche encore plus. Et cette incertitude lui faisait peur, ça ne lui ressemblait pas. Mais elle ne recula pas pour autant, soutint son regard en faisant de son mieux pour masquer le doute dans ses yeux. Elle haussa les sourcils quand il lui fit une remontrance quant à son langage, mais ne s'excusa nullement. Au contraire, elle élargit son sourire méprisant au second coin de ses lèvres, lui montrant par là qu'il n'avait aucune autorité sur elle. Bien entendu, professeur. L'ironie dans sa voix jurait sévèrement avec les mots qu'elle articula. Elle se fichait pas mal de savoir qu'il était son professeur. Pour elle, ce titre ne changeait rien entre eux et ne l'empêcherait pas de l'insulter et le provoquer à la première occasion. Sauf si, bien sur, Pietro décidait du contraire et s'obstinait à la traiter comme une étudiante. Là, elle finirait par se lasser et serait bien forcée de tourner la page sur le passé, sur lui. Mais elle doutait que ça se passe ainsi. Après tout, n'était-ce pas lui qui, un an plus tôt, s'inquiétait pour elle au point de la coincer dans les toilettes ? Il voulait la protéger d'elle-même, la raisonner pour qu'elle quitte les Pozhiratelis. Il ne pouvait pas avoir tiré un trait sur ça aussi.

Un nouveau pas en avant fit vaciller Lynn. Son esprit, qui voulait s'éloigner, était en contradiction avec son corps qui refusait de bouger. Il était trop près. Si quelqu'un passait par là et les voyait, il se ferait des idées, du genre de celles qui pouvaient faire renvoyer Blondie de son poste de professeur... Mais elle ne bougea pas d'un pouce, le laissa soulever son manteau en soutenant son regard sans rien afficher d'autre que ce sourire narquois qui la caractérisait si bien. Elle tiqua cependant quand il l'appela Londy, comme avant, et fut presque déçue qu'il lâche son manteau. Pourquoi employer l'imparfait Blondie ? Ne me dis pas que ce poste t'a rendu frileux au point de respecter le règlement à la lettre ? Elle pencha la tête sur le côté, le défiant de choisir entre son intégrité professionnelle et elle. Car se disputer avec une élève simplement par pur plaisir n'était pas très éthique, et flirter avec elle l'était encore moins. Provocante, elle s'avança d'un demi-pas, ne laissant entre eux qu'une dizaine de centimètres d'air grésillant d'une tension à laquelle elle ne comprenait rien. Cette sensation lui plaisait-elle ou lui faisait-elle peur ? Avait-elle envie de voir jusqu'où elle pourrait le pousser ou n'attendait-elle que le moment de partir loin de lui afin de dissiper cette brume qui enveloppait son cerveau ? Tu ne vas quand même pas m'oublier, si ?

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyDim 23 Juin - 17:59

ft. Lynn Londubat

Forêt, classe d'Êtres Inférieurs, extérieur

Lancement des hostilités



Lynn(...)

Son comportement était si insolent, narquois et pourtant l'entendre m'appeler professeur, ne me faisait pas sentir comme son supérieur et titillait mon esprit de la plus mauvaise des manières. Je m'étais rapprochait d'elle pour soulevait le pan de son manteau et admirer cette tenue qui me changeait des uniformes féminins que l'on pouvait voir dans tout l'Institut. Je relâchai ma prise à contre-coeur et la fixa sans pour autant la dévisager. Je me concentrais sur les détails de son visage, les plis qui se formaient aux coins de ses lèvres lorsqu'elle souriait ou me répondait avec son ironie et sa hargne incomparable. Oui, elle n'avait finalement pas tant changé que cela.

Lynn(...)

Ses questions m'interpellèrent. Moi être devenu frileux à l'idée de ne pas suivre le règlement ? L'avoir oublié ? Comment aurais-je pu ? Elle avait hanté mes pensées pendant toutes les vacances, et même en apprenant à m'occuper de Max, elle trouvait le moyen de s'immiscer dans mon esprit. Je prie une profonde respiration et expirai bruyamment en serrant les dents, cela rendit mon visage plus dur et effaça l'amusement qui s'y dessinait plus tôt.

Elle pensait aussi que tout pouvait être comme avant, que j'étais toujours un gamin qui rigolais pour un rien ? Elle pensait... Que pensait-elle en vérité ? Que croyait-elle être à mes yeux ?
Il est vrai qu'à son retour à Durmstrang, après l'incident du Tournoi, je l'avais sermonné, et que j'avais laissé des paroles beaucoup trop personnelles, franchir la barrière de mes lèvres. Je tenais à elle, et je tiens encore d'une certaine manière à elle, mais le garçon qui l'avait enfermer dans ces toilettes et l'homme qui était actuellement en face d'elle, n'était plus les même personne.
Soudainement refroidi, je devins plus cassant dans mon ton et mon attitude. Je vins enfoncer mes mains dans mes poches avant en la dévisageant avec mon expression la plus méprisante et hautaine.

-Pourquoi perdrais-je mon temps à me souvenir de toi ? C'était amusant de jouer avec toi quand j'avais 16 ans, mais les goûts changent et tu n'es qu'une gamine, qu'est-ce que j'ai à gagner à jouer avec une enfant ? Les règles ne sont plus les mêmes pour toi et moi, alors nous n'avons plus rien à faire ensemble.Dis-je avec calme et tranchant.

J'aurais aimé qu'elle ressente l'indifférence que je lui exprimais à travers mon regard, qu'elle réalise que personne n'était irremplaçable, même elle. Surtout elle.
Pourtant, je n'avais pas réellement envie de la remplacer, le contact de sa peau m'intriguait, sa personnalité me toucher et son apparence m'attirait ; je mettais cela sur le compte de notre proximité qui ne me laissait pas indifférent et du fait que j'étais un homme qui n'avait plus de très bonne manières lorsqu'il était à proximité d'une personne attirante.
Suivant cette obsession pour son contact et cette excuse façonnée de toutes pièces, je laissai ma main droite quitter ma poche pour venir saisir délicatement et avec poigne la mâchoire de Lynn.
Je ne voulais pas lui faire mal, mais m'assurer qu'elle me regarderait dans les yeux lorsque je lui dirais ses quelques mots et que mon regard lui laisserait entrevoir ses idées déplacées qui se cacher dans ma phrase. J'avais à l'occasion rapproché mon visage du sien pour qu'elle ne rate aucune syllabe :

-Tu étais divertissante, il y a 7 ans, mais tu ne tiendrais même pas dix secondes, si je décidais de jouer avec toi maintenant. Regarde-moi bien : Tu n'as plus le moindre intérêt pour moi, même pour dix secondes.

Je refusais l'idée qu'elle me pense acquis, quitte à lui faire mal, je voulais qu'elle arrêt de me sous-estimer. Je comptais exprimer mes intentions les plus rustres sans forcément avoir des gestes déplacés et j'aimais l'idée d'être celui qui la repousser et non l'inverse. Je voulais voir autre chose que l'insolence et la colère sur son visage... Que voulais-je voir ?

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyDim 23 Juin - 19:37

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
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Alors qu'elle s'attendait à voir un sourire narquois et à s'entendre dire qu'elle était inoubliable, Lynn ne put qu'observer le visage de Pietro se durcir. Tout amusement avait disparu de son regard, tout comme la tendresse qu'il avait eu pour elle semblait s'être envolée suite à son insolence. Avait-elle été trop loin ? Non, elle repoussa cette idée, se souvenant de leurs joutes verbales précédentes où elle avait été beaucoup plus loin que ça. Visiblement, le nouveau travail de Blondie lui était vraiment monté à la tête. Ses paroles, blessantes et cassantes, confirmèrent son intuition, lui donnant l'impression d'une douche froide qui lui remit aussitôt les idées en place. À quoi pensait-elle ? Pourquoi flirtait-elle ainsi avec lui alors qu'elle avait compris depuis longtemps qu'il ne s'intéressait plus à elle ? Refroidie tant par ses paroles que par son attitude, Lynn tourna la tête en vacillant légèrement, comme si elle avait reçu une gifle sur son visage où son sourire avait disparu. Il la voyait comme une enfant, elle qui n'avait que cinq ans de moins que lui et était majeure. Il ne voulait plus perdre son temps avec elle. Ils n'avaient plus rien à faire ensemble... Il avait raison, elle le savait, mais, pour une raison qu'elle ignorait, elle avait espéré.

Alors qu'elle fixait le sol, partagée entre l'envie de partir et celle de lui cracher à son tour du venin au visage, Lynn sentit la main de Pietro se saisir de son menton et faire pivoter sa tête vers lui. Sans résister, concentrée qu'elle était pour cacher sa déception, elle regarda son "professeur" droit dans les yeux, attendant la suite du sermon qui ne tarda pas à arriver. Il continua de la descendre, l'achevant en disant qu'elle n'avait aucun intérêt à ses yeux. Reculant d'un pas, elle arracha son visage à la poigne de Pietro. Blessée, elle du forcer pour inspirer un peu d'air et sentit honteusement la brûlure caractéristique des larmes derrière ses yeux. Pleurer ? Pour un homme ? Que lui arrivait-il ? Se mordant la langue pour forcer ses yeux à rester secs, elle ne répondit pas tout de suite, sentant que sa voix trahirait sa douleur ridicule. Fixant les chaussures de Pietro, elle inspira à plusieurs reprises avant d'oser ouvrir la bouche. Message reçu. Ravalant son arrogance de peur de perdre son sang-froid et de se ridiculiser devant lui, elle fit au plus bref, sans lever les yeux vers Pietro.

Dans un geste de protection, elle resserra autour d'elle les pans de son manteau et croisa les bras dessus, cachant ses vêtements aux yeux glacés de son professeur. À présent, elle se sentait ridicule ainsi vêtue. Avoir eu envie d'être jolie pour lui avait été puéril, une provocation dissimulant un sentiment qu'elle ne parvenait toujours pas à identifier. Pouvait-elle dire qu'elle tenait à lui ? Qu'elle avait pour lui une certaine tendresse ? Clairement, ce n'était pas seulement une question de disputes et d'adrénaline, sinon elle n'aurait pas aussi mal à l'idée de le perdre. À cette idée, elle du retenir un rire amer, réalisant qu'elle ne pouvait perdre ce qu'elle ne possédait pas. Car elle ne l'avait jamais eu, n'est-ce pas ce qu'il venait de lui dire ? Il avait joué avec elle, tout comme elle avait joué avec lui, mais elle s'était perdue dans les règles et s'était attachée. Quelle erreur ! Furieuse contre elle-même, elle serra les dents et ferma les yeux pendant quelques secondes. Quand elle les rouvrit, elle dirigea son regard vers le buste de Pietro, incapable de monter plus haut, de croiser son regard et d'y lire cette indifférence hideuse qui lui avait fait tant de mal. Dans ce cas je ne vais pas vous déranger plus longtemps, professeur. Je vais demander au directeur pour changer d'option, comme ça vous ne serez plus forcé de subir ma présence. Cette fois, pas d'ironie, pas d'amertume, pas d'insolence dans sa voix. Juste une triste lassitude, un aveu de défaite et un au revoir dissimulé dans cette décision déchirante. Rassemblant son courage, Lynn croisa le regard de Pietro un quart de seconde, juste assez pour lui montrer qu'elle ne se moquait pas de lui. Puis elle tourna les talons, prête à s'éloigner de lui et à sécher le prochain cours pour cacher sa douleur dans le confort de son lit.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 25 Juin - 0:58

ft. Lynn Londubat

Forêt, classe d'Êtres Inférieurs, extérieur

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Était-ce ce que je voulais voir ? Je n'avais pas remarqué qu'après ma première remarque elle était soudainement devenue... chancelante. Son regard était tourné vers le sol lorsque je vins lui saisir le menton pour lui asséner le coup de grâce. Je n'avais pas, non plus, fait attention à ses yeux larmoyants, peut-être parce que j'étais trop pris par l'envie de lui prouver que je ne lui appartenais pas.

En la voyant se soustrait à mon contact, j'eu un froncement de sourcils contrarié et surpris ; elle n'avait pas résisté lorsque je l'avais touché et maintenant elle recule devant moi. Je me redressai de toute ma hauteur et observai Lynn. Elle s'était comme refermée sur elle-même, ses bras retenaient son manteau, qu'elle avait refermé comme pour se cacher. De qui ? Moi ?

Je commençais à être confus, ce comportement était totalement nouveau pour moi. Je n'avais jamais vu Lynn aussi, calme, elle ne m'avait pas insulté, elle ne me lançait même pas son sale regard. Non, c'est dire, elle n'osait même pas lever son regard jusqu'à moi, ses yeux étaient rivés vers le sol. Lorsque je crus qu'elle allait enfin s'enflammer, son regard ne croisa pas le mien, il s'arrêta sur mon buste et je contractai plusieurs fois ma mâchoire en la fixant avec colère. À quoi jouait-elle, elle voulait me faire la vierge blessée ?

Lynn(...)

Putain ! Je n'y comprends plus rien là !

L'espace d'une seconde, j'ai pu croiser son regard et j'y ai vu la tristesse. Elle ne se foutait pas de ma gueule. Qu'avais-je donc fait ? Je voulais lui faire peur, mais je ne pensais pas que ces quelques mots pouvaient la toucher. Je suis sûr que j'ai dû faire bien pire dans le passé. Pourquoi cette fois-ci réagissait-elle ainsi ?
Ce n'est pas ce que je voulais ! Bordel ! Pourquoi est-ce que je rate tout avec elle ?

Elle avait déjà commencé à s'éloigner et dans ma réflexion, je n'avais pas réagi. Pourtant, il me suffirait de quelques enjambées pour la rattraper. Alors pourquoi je reste là ?

Un croassement attira mon attention et je reconnus Metek qui me dévisageait depuis l'arbre au pied duquel je me tenais. Je fixais mon familier qui coassait encore et encore, comme s'il voulait me pousser à bout pour que je me décide à la rattraper... ou peut être que c'était moi qui me cherchais encore des excuses.

Un dernier regard pour mon corbeau et je me saisis de ma canne pour aller à la suite de Lynn.

-Je n'en ai pas fini avec vous mademoiselle Londubat, sifflais-je en m'avançant vers elle d'un pas rapide mais sautillant. Tu partiras quand je l'aurais décidé.

Dès que j'eus fini de parler, ma main gauche se retrouva sur son épaule et j'y fis une légère pression, comme pour me rassurer du fait que je pouvais encore la toucher.
D'un coup, tout se bouscula dans ma tête, devais-je m'excuser ? Est-ce qu'elle me croirait ? Avais-je le droit d'être honnête envers elle ? Suis-je honnête ? Je ne savais pas dire si je l'aimais ou si j'étais juste attiré. J'avais créé une situation compromettante. Elle était blessée et je ne voulais pas m'excuser pour mes paroles de peur qu'elle pense avoir le dessus. Non, maintenant, on jouera selon mes règles et je suis égoïste, tellement égoïste.

-Tu n'iras nulle part Lynn.. Et je ne permettrais certainement pas que tu changes d'option sans mon accord.

Pris dans mon élan, je lâchai ma canne qui tomba à terre au lieu de rester debout, comme elle le faisait d'habitude en tant qu'objet ensorcelé, et je saisis Lynn pour l'enlacer par-derrière. Je la tenais tout contre moi en me préparant à l'éventualité qu'elle se débatte. Mon bras droit ceinturait sa taille tandis que mon bras gauche entourait ses épaules. Son dos tout contre moi, même avec la barrière de tissus entre nous, je sentais la chaleur de son corps.

Par Merlin ! J'avais désiré cet instant depuis si longtemps ! J'en ai rêvé plus d'une fois, en me demanda quelles sensations cela me procurerait, de la tenir contre moi, de sentir son odeur dans ses cheveux et de me laisser porter par celle-ci. J'avais idéalisé cet instant plus d'une fois et maintenant que je le détenais, je ne la lâcherais pas de si tôt.

-Pourquoi me fuis-tu ma petite Lynn ? C'est parce que j'ai dit que je ne voulais plus jouer avec toi ? Ne me mens pas.. Je le sais. Dis-je en resserrant mon bras autour de sa taille.

Je laissais mes idées dériver dans ce vaste instant de plaisir et finis par venir blottir mon visage tout contre son cou avant de rapprocher mes lèvres de son oreille.

-Si ça te contrarie autant d'être remplacé, prouve moi que tu es la seule qui me convienne. Min prinsessa. Lui murmurais-je suavement.

Min prinsessa, un mot suédois et pourtant si transparent qu'il pouvait être compris par n'importe qui. C'était elle que je voulais appeler ainsi, ma princesse, min princessa. Je pris une dernière inspiration dans sa douce chevelure brune, je m'écartai pour la tourner face à moi. J'inclinais la tête pour la regarder droit dans les yeux et lui soumettre ma requête. J'avais chaud, mes mains devenaient moites, la possibilité qu'elle refuse ou me frappe rôdait dans mon esprit, alors que cette demande sacrilège franchissait la barrière de mes lèvres :

-Embrasse-moi.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 25 Juin - 7:31

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
aimes-moi et je te fuis
♚-------------------------------------------♚


Lynn n'avait fait que quelques pas quand la voix de Pietro la fit s'immobiliser. Il n'avait pas fini avec elle ? Il voulait l'humilier encore ? Jusqu'où irait-il pour lui montrer qu'elle ne comptait réellement plus pour lui ? S'attendant au pire, elle sursauta quand il la toucha de nouveau, se demandant s'il allait la frapper, se rappelant comment il avait traité ses "amis" l'année précédente. Mais rien ne vint et elle se détendit un peu, sans pour autant se retourner vers lui. Décidée à partir dès qu'il la lâcherait, elle attendit de sentir sa main quitter son épaule. Au lieu de ça, Pietro changea de nouveau de registre, l'appelant avec douceur par son prénom et lui interdisant à demi-mots de changer d'option. Que voulait-il ? Qu'elle soit forcée d'assister à ses cours fort peu intéressants simplement pour qu'il ait la satisfaction de la voir ainsi ? Si tel était le cas, il serait déçu : elle comptait se relever dès le lendemain, mettre derrière elle cette déception et redevenir la femme forte et indépendante qu'elle se forçait de devenir. Elle n'avait pas besoin de lui, n'avait besoin de personne dans sa vie, encore moins d'un homme qui prendrait plaisir à l'humilier et voudrait la tenir en laisse.

Au lieu de retirer sa main de son épaule, Pietro l'enlaça par-derrière, serrant contre lui le corps perplexe de Lynn. Que faisait-il ? Elle tenta de se dégager mais abandonna vite face à la force masculine de son professeur. Que voulait-il ? Il lui demanda pourquoi elle le fuyait, question qui la laissa dans l'incompréhension. N'était-ce pas ce qu'il avait voulu ? Il lui disait qu'elle n'avait plus d'intérêt à ses yeux, qu'il n'en avait plus rien à faire d'elle et, quand elle lui donnait ce qu'il demandait, il la serrait dans ses bras ? Quelle espèce de tordu faisait ça ? Il jouait de nouveau avec elle, la brisait pour pouvoir la réparer après. Il se comportait comme un homme, et ça l'énervait. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle lui courre après, qu'elle le désire pendant que lui la repoussait. Mais il était tombé sur la mauvaise personne, jamais elle ne perdrait son temps à chercher l'approbation d'un homme qui ne voulait que la blesser encore et encore. Non, elle ne se rabaisserait pas à ça, pas pour un homme. Pas pour lui. Pourtant, bien malgré elle, elle sentait son corps réagir à ce calin forcé, sa peau qui s'enflammait aux endroits où les bras de Pietro la serraient, ses membres parcourus de picotements inhabituels. Elle avait envie de se retourner, mais ne savait pas si c'était pour le frapper ou...

Min princessa... Ces mots firent trembler quelque chose en elle, ravivant à la fois sa colère et ce sentiment indéfinissable qu'elle avait envers Pietro. Que faisait-il ? Lynn retint sa respiration quand il la fit se retourner vers lui, craignant qu'il ne l'embrasse. Mais il fit pire : il lui demanda, à elle, de l'embrasser lui. C'était un acte qui pourrait le faire renvoyer, surtout commis ainsi au milieu du parc, au vu et au su de tout le monde. Si elle faisait ça... Minute ! Elle était réellement en train de considérer le fait de répondre à cette demande comme une éventualité ? Elle, qui ne voulait pas d'amour ni d'homme dans sa vie envisageait sérieusement d'embrasser celui-là ? De son entourage, il était le plus énervant et celui qui, comme il venait de le prouver, serait capable de la blesser plus que quiconque. Forte de cette révélation, elle le fusilla du regard et croisa les bras. À quoi tu joues ? Tu penses pouvoir me jeter comme une merde et me demander de t'embrasser dans la foulée ?Tu me dis que je n'ai plus d'intérêt à tes yeux puis tu m'appelles ta princesse ? Tu te prends pour qui ? Elle le dévisagea un instant, se demandant s'il était sain d'esprit, s'il n'était pas atteint d'un trouble qui expliquerait ces retournements de situations. Tu trouves ça drôle, peut-être ? C'est un nouveau jeu pour toi : blesser les gens pour leur passer la pommade après ? Ca ne marchera pas avec moi, Pietro, il est hors de question que je me ridiculise auprès de toi. Reculant d'un pas, elle passa une main dans ses cheveux, retrouvant de sa superbe à mesure qu'elle parlait. Il ne méritait pas qu'elle soit triste à cause de lui, ne méritait pas ses larmes et sa tristesse. Je vaux mieux que ça. Relevant le menton pour cette dernière affirmation, elle affronta son regard avec assurance. Il ne la blesserait plus jamais. Personne n'en serait plus capable. Grâce à lui, elle avait compris que ses barrières n'étaient pas assez hautes et allait en construire de nouvelles. Elle se protégerait.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 25 Juin - 16:10

ft. Lynn Londubat

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-Embrasse-moi.

S'il ne s'agissait pas de la réalité, je me serais giflé pour me réveiller de ce rêve. Je la fixais en attendant sa réponse, car j'avais grillé toutes mes cartes en me laissant aller tout à l'heure. Elle m'a provoqué avec ses questions et je ne supportais pas l'idée qu'elle me prenne pour un idiot en manque.
Pourtant, je ne l' admettrai jamais à haute voix, mais l'année où je me suis blessé et ne suis pas allé à l'Institut, j'avais espéré qu'elle vienne me voir à l'hôpital, ou m'envoie une lettre et j'avais été... contrarié qu'elle n'en fasse rien. Non, je n'étais pas triste ou déçu pour cela, après tout nous n'avions pas de bon rapport.

Or aujourd'hui, j'ai eu l'impression que j'allais enfin avoir ce que j'attendais depuis 5 ans ; mais entre mes paroles blessantes, ses réactions inattendues et son comportement presque défaitiste qui ne lui ressemblait pas.
À présent je comptais bien jouer selon mes règles et non plus les siennes, pourtant j'étais encore confus sur la nature de ce que je voulais voir dans son regard lorsque je lui avais dit ces atrocités. Je ne savais pas nommer cette attente, car elle ne survenait qu'en présence de cette peste. Avoir les autres jeunes femmes c'était tellement plus simple, si bien rôder que je n'avais pas à trop réfléchir. Lynn, étant une véritable peste de naissance, rien ne se passait jamais comme prévu avec elle.

Lynn(...)

Qu'est-ce que je disais ! Je dû me retenir de soupirer en l'écoutant enfin sortir de ses gongs . Je savais que ses réactions plates et sans goût n'étaient pas normales, je voudrais bien savoir ce qui lui a pris autant de temps, mais maintenant qu'elle reprenait confiance en elle, je me sentais vraiment lasse. Elle me dévisageait, mais je me contentais de rester calme. Qu'est-ce que je pouvais lui ? Que je me prenais pour l'homme le plus important de sa vie ? Elle ne semblait pas prendre personnellement le fait que je l'ai appelée princesse, non c'était plutôt l'enchaînement des situations qui ne lui plaisait pas. Soit, je me souviendrais à l'avenir d'être moins odieux sans baisser ma garde moi.

Lynn(...)

Blesser pour passer de la pommade après ? Qu'elle se ridiculise devant moi ? C'est donc à ça qu'elle pensait ? Elle pense encore que je joue. Je sens la frustration et la colère montaient en moi. Je ne sais pas si c'est le fait qu'elle pense que je joue qui m'énerve à ce point, ou qu'elle ne me donnera pas d'elle-même ce que je lui demande.
Je l'avoue, j'ai pris goût depuis que je suis enfant à obtenir ce que je voulais et en devenant professeur, ça ne s 'est pas amélioré. De plus, je ne supporte pas le désordre et la désobéissance. Ce sont d'ailleurs des raisons suffisantes pour moi, pour mettre une retenue à un élève.

Lynn(...)

Un ricanement m'échappa. Elle vaut mieux que ça. Je ne parvenais pas à réprimer mon rire nerveux et ce sourire tordu qui cherchait à naître sur mes lèvres. Elle se pensait donc si extraordinaire que ça ? J'en viens presque à regretter de mettre radoucie, je savais que ça allait finir comme ça. Ça finit toujours comme ça avec elle ; on tente d'être sincère, ça ne lui plait pas et on essaye de la rassurer, mais elle adopte cette attitude hautaine.

Cela fonctionnait avant avec moi aussi, mais maintenant je vois bien qu'elle ne fait que se cacher et j'en ai marre à long de toujours être celui qui lui cours après, elle ne veut pas courir à son tour, alors c'est vraiment qu'elle n'a rien compris.

-J'aurais pu perdre mon travail pour ça.

Mon envie de rire était passée et je ne souriais plus, j'étais déçu. Oui, on peut le dire : je suis déçu.
Déçu de voir que ce que je désirais le plus au monde, m'échappait à nouveau et que cette fois je ne pouvais pas la forcer à le faire. Je ne voulais pas lui prendre ce baiser, je voulais qu'elle me le donne, pour qu'il ait un sens. Le mien en aurait eu un, mais je savais maintenant que je n'avais pas assez de valeur à ses yeux pour qu'elle passe le pas. Elle en disait jamais assez et toujours trop en même temps, mais aujourd'hui elle m'avait donné une raison de me résoudre.

-Pourquoi crois-tu que je jouais ? Tu m'insupportes Lynn... et malgré ça, je me suis inquiété pour toi comme pour personne d'autre, mais tu n'a même pas cherché à comprendre pourquoi. Ça, ça c'était amusant pour toi non, que le travelo que tu insultais à longueur de journée s'inquiète pour toi, hein ?

Je serrais les poings pour garder mon calme et aller jusqu'au bout de ma pensée. J'aurais pu lui crier dessus, l'insulter, la rabaisser à nouveau, l'humilier voire même la frapper si on devait en arriver aux extrêmes, mais ma déception était à un point où je n'avais plus la force de me battre.

-Mes paroles t'ont heurté, tu t'es senti rejetée ? Je ne suis pas désolé, parce que c'est le fond de pensée. J'en ai marre de jouer à ton petit jeu, où il n'y a que toi, toi, toi et encore toi. Si tu ne supportes pas cette idée, vas-y fui, il semblerait que ça aussi tu le maîtrises bien.

Je commençais à sentir un nœud douloureux se former dans ma gorge. Un sourire triste, qui ressemblait plus à un rictus, apparut le temps que je réalise qu'elle avait encore le pouvoir de me blesser. Je m’agenouillai dans une grimace de douleur pour récupérer ma canne et me redressai avec la même difficulté.

-Oui, tu vaux mieux que ça, mais tu es beaucoup aveugle pour voir plus loin. Pourquoi t'aurais-je demandé de m'embrasser, si je n'en avais réellement plus rien à faire de toi, min prinsessa ?

Je lui dis cela sans lui accorder un regard, préférant poser mon regard sur l'horizon. je finis tout de même par lui lancer un regard un coin et entrepris de faire demi-tour pour retourner vers mon matériel et les doxys que j'avais un peu oubliés.

Je pouvais au moins me consoler en me disant que j'avais pu l'appeler ainsi au moins une fois dans ma vie.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 25 Juin - 17:29

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Les bras toujours croisés sur sa poitrine, Lynn haussa un sourcil quand Pietro affirma qu'il autait pu perdre son job à cause de ce baiser. Dans son regard, le message était clair : "à qui la faute?". C'était lui qui lui demandait de l'embrasser et voilà qu'il semblait en reporter la cause sur elle. Finalement, il devait être ravi qu'elle n'ait pas accédé à sa requête, ça lui permettrait au moins de garder son travail. De plus, comme il lui avait bien fait comprendre, elle était remplaçable ; il aurait probablement tôt fait de la remplacer par une personne qui ne serait plus aux études. Quand il lui reprocha leurs disputes de l'année précédentes, durant lesquelles monsieur voulait lui mettre une laisse et qu'elle l'en empêchait, Lynn secoua la tête, désabusée. Elle avait bon dos ! En tant que Pozhirateli qui assumait ses choix, elle passait pour la mauvaise, pour la garce qui se moquait de lui, mais il oubliait aisément sa part de l'histoire ! Oubliait-il qu'il lui avait rendu chacune de ses insultes ? Qu'il avait menacé de la frapper ? Que, à l'instant, il l'avait rabaissée comme une moins que rien ? Oui, elle avait ses torts et oui, elle n'était pas une sainte, mais lui coller tous les maux sur les épaules était injuste. Elle voulu lui répondre sur le même ton, lui rappeler ces événements qui semblaient avoir été filtrés par sa mémoire d'homme, mais Pietro ne lui en laissa pas l'occasion.

Quand de nouvelles accusations fusèrent, Lynn leva les yeux au ciel. Il la traitait d'égoïste, soit ! Elle ne réfuterait pas cette accusation ; par contre, la lâcheté ne faisait pas partie de son caractère et s'il appelait le fait qu'elle ait accédé à sa requête en voulant partir de la fuite... alors elle ne pouvait rien pour lui. Il la trouvait égocentrique mais se fichait de savoir à quel point il l'avait blessée alors qu'elle n'avait rien fait pour mériter ça. Il ne voyait que lui, ses doutes purement masculins et son besoin de contrôler la situation. Elle le regarda récupérer sa canne sans daigner lui accorder son assistance, vexée et blessée par ses accusations injustifiées. Ce répit dans les insultes lui permit de comprendre qu'il était attiré par elle, qu'il l'aimait, même si ce n'était pas d'un amour romantique et tendre comme dans les livres qu'elle détestait. Et elle réalisa que, au fond d'elle, c'était peut-être réciproque... Car quelqu'un qu'elle n'aimait pas ne pouvait la blesser ainsi, n'est-ce pas ? Il ne pourrait éveiller en elle autant de frustration, de colère et de tristesse, si vraiment elle s'en fichait ? Mais elle refusait de céder, de devenir une de ces femmes amoureuses qui s'affaiblissaient pour un homme qui leur passait une corde au cou. Il voudrait la protéger, l'empêcher d'être Pozhirateli, la garder près de lui. Il la priverait de son indépendance et de tout ce qui la caractérisait. Mais ne le méritait-il pas ?.. Pas après ce qu'il venait de lui dire, l'accumulation des horreurs qu'il avait proférées à son égard, l'indifférence dans son regard. Elle ne pouvait tout sacrifier sans certitude.

Vint ensuite la question fatidique. Pourquoi vouloir l'embrasser s'il n'en avait rien à faire d'elle. C'était justement ce qu'elle se demandait, ne comprenant pas ces incessants revirements de situations. Il flirtait, l'insultait, voulait l'embrasser, l'insultait... N'était-il réellement qu'un homme ? Ne savait-il que punir les femmes qui ne le satisfaisaient pas ? Elle le regarda s'éloigner à son tour, inspirant profondément pour se décider. Devait-elle partir elle aussi, mettre un terme à ces souffrances inutiles et leur permettre de passer à autre chose, au risque qu'elle passe encore pour la garce de service ? Ou devait-elle le retenir, le forcer à s'expliquer et, peut-être, lui donner ce qu'il voulait pour que, à son tour, elle obtienne satisfaction ? Pinçant les lèvres, elle fixait son regard sur le dos de Pietro, observant sa démarche claudicante et la tension dans ses épaules. Finalement, ses jambes la portèrent en avant, rattrapant aisément son professeur à la démarche ralentie par sa canne. Elle se plaça devant lui, le forçant à s'arrêter, et plongea dans ses yeux un regard indéfinissable. J'admet que je suis une garce égoïste, mais c'est ma façon de me protéger, de m'assurer que rien ne pourra me blesser. Que personne ne pourra me rendre faible. Elle baissa les yeux face à cet aveu, ne comprenant pas elle-même pourquoi elle lui confiait que sa cruauté masquait un manque de confiance en elle. Mais tu m'as blessée, tu m'as fait me sentir minable et sans intérêt. Tu voulais me remettre à ma place, me soumettre simplement parce que tu es toi aussi un connard égoïste, et tu m'as fait mal. Cette fois, elle le regarda dans les yeux avec dureté, pour qu'il comprenne qu'elle ne jouait pas, qu'il l'avait blessée, que lui aussi avait ses torts. Je ne peux pas supporter que tu m'affaiblisses, pourtant... Elle s'interrompit, ne sachant elle-même ce que sa bouche avait voulu ajouter, puis reprit la parole, presque implorante. Je ne veux plus jouer, Pietro. Est-ce que tu sais ce que ça fait de s'entendre dire qu'on a plus d'intérêt pour la personne qu'on... aime ? Incapable de prononcer ce dernier mot, choquée par la révélation qui venait d'exploser dans son cerveau, elle secoua la tête, atterrée. Elle venait de lui montrer toute l'étendue de sa faiblesse, et pour quoi ? Pour qu'il l'insulte à nouveau ? Pour qu'il se moque d'elle et s'en serve pour l'humilier ?

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMar 25 Juin - 21:45

ft. Lynn Londubat

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Je n'avais qu'une envie après cet énième coup de gueule, c'était de ranger mes affaires et d'aller m'enfermer dans mes appartements en me faisant porter pâle pour le reste de la journée. Une réaction digne d'un adolescent.

J'avais à peine fait quelques pas que Lynn me rattrapa pour venir s'arrêter devant moi avec un regard que je ne savais pas expliquer ou interpréter.

Lynn(...)

Sa réplique me surpris au plus haut point, mes sourcils avaient du remonter jusqu'à mon front tant j'étais pris de cours. Elle n'avait jamais fait preuve d'une telle honnêteté avec moi. Je me cramponnais à ma canne, en me doutant qu'elle n'avait pas fini.

Lynn:(...)

Ses mots eurent raison des dernières traces de colère présentes dans mon esprit. Je lui avais réellement fait de la peine, pire, je l'avais blessée au plus profond dans un excès de colère et d'orgueil. Je me sentais honteux, c'était très désagréable, car ça ne m'arrivais pas souvent de me sentir honteux pour quelque chose que j'avais dit ou fait.

J'avais honte du comportement que j'avais eu envers elle. Parce que je m'étais retrouvé frustré et offensé de mettre fait avoir et je n'ai pensé qu'à alimenter mon sentiment de supériorité, je ne cherchais qu'à briser le souvenir qu'elle avait de moi en lui montrant que je pouvais être odieux ; mais dans cette stupide vengeance, je n'ai pas pensé à ce qu'elle ressentirait, j'ai cru que ça lui passerait encore par-dessus là tête et j'ai eu tord de la sous-estimer. Lorsqu'elle me regarda à nouveau, je me sentis comme un gamin qui se faisait réprimander et qui était tellement en tord qu'il ne pouvait que rougir et avoir un regard fuyant. J'étais également dans cette position. Ah, elle est belle la virilité de Von Rosen devant sa petite Londubat. J'avais la tête bien base pour une fois, comment pouvais-je croiser son regard après tout ça.

Lynn(...)

Je la fixai tandis qu'elle cherchait ses mots. Je comprenais maintenant qu'elle se cachait vraiment derrière cette image. Le fait de comprendre que je pouvais être une faiblesse pour elle et que c'était réciproque pour moi, me fit réaliser que l'on tenait peut-être plus l'un à l'autre qu'on ne voulait réellement le dire.

Elle n'avait pas fini sa phrase, mais j'eus l'impression de connaître le mot qui refusait de franchir la barrière de ses lèvres. Il sonnait comme un interdit dans mon esprit et ne sortait de ma bouche que pour mentir aux filles que je voulais posséder ; mais avec Lynn, c'était beaucoup trop dur, tout était différent et complexe avec elle. Je voulais finir sa phrase, mais toutes les vérités qui se révélaient à moi après ses aveux à demi-mots me faisaient peur.

Je sentais les reliefs de mon pommeau en forme de tête de dragon, s'enfoncer dans ma peau. C'était à mon tour de m'ouvrir à elle, enfin.

-Je...

Rien ne sortait, j'avais tellement à dire et rien ne venait, j'étais... Stressé ? Du stress dans une situation pareil, il ne manquait plus que cela. Je pris une profonde inspiration puis j'essayai à nouveau de mettre mon orgueil et ma fierté de côté tout comme elle avait fait.

-Je suis un connard fini, doublé d'un égoïste et sûrement le plus gros égocentrique qui t'ai été donné de rencontrer... C'était sorti, maintenant, il me fallait continuer. Je... Je... Je n'avais aucune raison d'agir ainsi avec toi. Tu n'avais pas à entendre de telles horreurs, j'aurais dû être avenant et patient et toutes ses conneries que font les mecs pour s'excuser, mais ce n'est pas moi... Je suis un enfoiré, au plus au point, mais avec toi.. Pour toi, j'aurais dû être plus que cet idiot.

Bordel que c'était dur à dire, j'avais 23 ans et j'avais toujours autant de mal à m'excuser comme si j'avais encore 7 ans. Je m'étais enfermé dans l'idée que j'étais celui qui avait toujours raison et qui n'avait pas à s'excuser pour cela. Je n'osais pas la regarder dans les yeux, j'avais honte, mais je devais lui faire face si je voulais qu'elle me croie.

-J'ai agi comme un idiot parce que... Je sentais la panique monter en moi alors que j'allais passer le pas en la regardant droit dans les yeux, ce n'était plus comme dans mes rêves, si je me foirais ou qu'elle me repoussait, je ne pourrais pas tout recommencer. Une nouvelle inspiration et je me lance en y mettant toute mon âme. J'ai agi ainsi parce que j'avais peur, peur que tu es plus d'importance à mes yeux que ce que je voulais bien l'avouer et pire encore... Que tu es le pouvoir de me blesser parce que... Tu le possèdes, Lynn.

D'un coup, je me sentis léger, comme si je venais de confesser tous mes crimes et en même temps, je sentais cette brûlure inutile qui annonçait la venue des larmes. Je n'allais certainement pas pleurer aujourd'hui. Je reniflai comme pour ravaler mes larmes et gardais le contrôle sur mes émotions. Je n'allais pas pleurer devant elle, pas aujourd'hui.

-Si tu ne veux plus jouer Lynn, alors ne jouons plus, mais je veux que tu saches qu'une fois que je commence quelque chose, je ne le fais pas à moitié et je vais jusqu'au bout, quitte à me perdre moi-même.

Je lâchai une nouvelle fois ma canne pour chastement poser ma main sur sa taille et venir caresser sa joue de l'autre. J'aurais pu me perdre dans ses yeux pendant des heures, ils avaient une lueur si intrigante, je voulais en voir plus, en savoir plus.

-Car, lorsqu'elle se retrouve blessée par notre faute, il faut savoir soigner et se faire pardonner, par la personne... qu'on aime.

J'essayais d'avoir l'air confiance en la regardant dans les yeux avec ce petit sourire idiot, mais j'étais terrorisé à l'intérieur. Je ne pouvais plus reculer, ni avancer sans elle. Comment allait-elle le prendre ? Allait-elle me repousser, incapable d'oublier la cruauté dont j'avais fait preuve par égoïsme ? Était-ce ce qu'elle voulait dire ou m'étais-je humilié à jamais ?

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMer 26 Juin - 8:01

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
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Mise à nu devant Pietro, dépouillée de toute sa hargne et son arrogance habituelle, Lynn fixait le sol. Elle se sentait pathétique, faible, contraire à tout ce que ses parents lui ont appris et à ses propres idéaux. Elle ne voulait pas d'homme dans sa vie, voulait repousser l'amour au plus loin, et voilà qu'elle courrait après lui ? C'était ridicule, et pourtant... Pourtant elle le voulait. Elle voulait qu'il la prenne de nouveau dans ses bras, qu'il l'appelle sa princesse et qu'il... Un soupir déchira le silence tandis qu'elle réalisait que c'était peine perdue. Il était son professeur, elle était son élève. Il ne pouvait rien se passer sans risquer qu'il perde son poste, et elle ne voulait pas se cacher. Lui ne le voudrait pas non plus, certainement, et allait la repousser de nouveau. Elle s'y attendait, s'y préparait, armant son esprit pour se protéger des moqueries que Pietro allait lui lancer. Pourtant, quand il ouvrit la bouche, ce fut pour bafouiller des excuses, mal à l'aise et confus. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui dise tout ça et il était perdu, elle le comprenait. Mais au moins il ne profitait pas de l'occasion pour la rabaisser à nouveau. Il aurait pu. D'autres auraient sauté dessus, mais pas lui.

Pietro expliqua ensuite son comportement par la peur. Il craignait que Lynn n'ait le pouvoir de le blesser, voulait la repousser avant qu'elle n'y arrive, exactement ce que elle-même faisait avant. Mais aujourd'hui tout était différent. Ils avaient tous les deux été blessés, avaient réalisé l'importance de l'autre. Oui, c'était différent. Ils avaient grandi, jouaient cartes sur table et laissaient les masques au vestiaire pour enfin montrer leurs vrais visages. Et ils étaient effrayés. Lynn eut un sourire en coin, timide, étrange, dénué de son insolence habituelle. Savoir qu'elle possédait le pouvoir de blesser quelqu'un était grisant, d'ordinaire, une sensation de pouvoir qui lui donnait le dessus. Mais là... Elle ne voulait pas le blesser, ne voulait pas être sa faiblesse comme il était la sienne. D'autant qu'un simple faux pas pouvait le renvoyer, le faire partir loin d'elle. Elle ne le supporterait pas. Elle avait besoin de lui. Quand elle lui dit ne plus vouloir jouer, Pietro alla dans son sens, l'avertissant cependant qu'il ne ferait pas les choses à moitié. Un ultime doute se glissa dans son esprit, craignant véritablement qu'il ne veuille la tenir en laisse. La sensation de ses mains sur elle effaça cette peur, la remplaçant par une certitude : celle que, si elle devait s'enchaîner à un homme, ça ne pouvait être que lui.

Alors qu'elle-même n'avait été capable de le prononcer, Pietro lâcha le mot en A, celui qui mettait un nom sur leurs sentiments impies et inadéquats. Car il était son professeur et qu'elle était son élève. Pourtant, ce simple mot fit céder un barrage en elle. Sans même prendre le temps de vérifier que personne ne regardait, Lynn leva une main sur l'épaule de Pietro et se hissa sur la pointe des pieds pour enfin répondre à sa requête. Elle posa ses lèvres sur les siennes, attirant à elle le corps de son professeur. C'était son premier baiser, elle qui n'avait jamais songé à ce genre de choses avant, elle qui voulait à tous prix repousser ces gamineries loin de sa vie. Elle ne savait pas comment s'y prendre, quoi faire d'autre que simplement ce qu'elle faisait. Elle finit par s'écarter à contre-coeur et jeta un regard autour d'elle. Personne dans le parc, aucun témoin de leur acte illégal. Excuse-moi, on aurait pu nous voir... Passant ses doigts sur ses lèvres, elle senti un feu inconnu monter jusqu'à ses joues. Elle venait d'embrasser un homme. Venait d'embrasser Pietro. Si on lui avait dit ça quelques années plus tôt, elle n'y aurait jamais cru. Encore ce matin, elle aurait rit au nez de celui qui lui aurait dit une telle absurdité. Et pourtant... Elle venait de le faire. De son plein gré. Parce qu'elle en avait envie.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyMer 26 Juin - 21:36

ft. Lynn Londubat

Forêt, classe d'Êtres Inférieurs, extérieur

Lancement des hostilités



Je venais de mettre un mot sur mes sentiments et ceux de Lynn. C'était une forme d'amour ; elle ne correspondait pas aux standards, que l'on retrouvait dans les romans à l'eau de rose, mais elle nous convenait.

Je ne savais pas à quoi m'en tenir à présent, nous nous étions livré l'un à l'autre, j'avais pris conscience que Lynn n'était pas aussi forte et effrontée qu'il n'y paraissait ; c'était sa manière de se protéger et de ne pas être vu comme une faible. Je lui avais avoué que j'avais été odieux par peur qu'elle est le pouvoir de me blesser, avant de lui avouer qu'elle possédait déjà ce pouvoir.

Je me trouvais à présent près d'elle, la tenant délicatement par la taille en lui adressant un sourire maladroit, en essayant de dissimuler ma terreur sous une couche de confidence illusoire. Je ne réussis pas à voir venir la suite et senti la pression de ses lèvres contre les miennes. J'avais instinctivement fermé les yeux et je savourais le tourbillon de plaisir et d'allégresse qui me gagna. Son baiser n'avait rien d'audacieux, il était chaste, presque timide, comme un premier baiser. Je m'étais laissé attiré en avant pas sa main sur mon épaule et la tenais plus près de moi sans trop forcer.

Il ne dura qu'un bref instant, mais j'étais tellement absorbé par l'instant que je n'avais pas pensé aux conséquences d'une telle relation et d'un tel geste sur nos vies respectives. J'étais tout de même son professeur et elle mon élève, j'avais conscience que je pouvais perdre mon emploi à cause de nos rapports et qu'elle risquait le renvoi si on apprenait cela, mais d'un autre côté, je trouvais cela excitant.

Après tout, les moldus disent bien que pour vivre heureux, il fallait mieux vivre caché.

Lorsqu'elle rompit notre baiser, je fus amusé en la voyant regarder autour de nous, pour vérifier qu'il n'y avait pas de témoin.

Lynn(...)

J'eus un petit rire, rien de moqueur, je la trouvais juste particulièrement belle en cet instant, sans toute cette fierté, les joues roses et cette expression... C'était purement indescriptible. Je vins lui caresser la joue en la regardant tout souriant, je me sentais heureux, comme si j'avais trouvé une raison d'être quotidiennement heureux. Max était un petit rayon de soleil sans aucun doute, mais Lynn était la chaleur dont j'avais besoin.

-C'est vrai, mais ne t'excuse pas pour cela. Il nous faudra simplement trouver des lieux moins exposés à l'avenir, min prinsessa.

Je me sentais fier de pouvoir l'appeler ainsi et de voir que ça lui plaisait.
Je regardai autour de nous à mon tour, il n'y avait pas une mouche dans les environs, mais pour être sûr, je jetai un œil à ma montre. L'heure tournait, mon prochain cours allait bientôt commencer et je supposais que cette jeune fille avait d'autres cours à honorer.

-Je suis désolé de devoir te le dire prinsessa, mais l'heure tourne et il va bientôt falloir que nous retournions à nos emplois du temps respectifs.

Je ne pouvais pourtant pas me résoudre à la lâcher, pire, je lui enlaçai la taille en la tenant tout contre moi. Je n'étais pas prêt de la laisser partir, je me réjouissais de la conclusion de cette matinée. Si l'on m'avait dit qu'un jour Lynn Londubat m'embrasserait de son plein gré, j'aurais cru à une grosse blague. Voulant être sûr qu'il s'agissait de la réalité et par caprice de voir, je me penchai à nouveau pour l'embrasser à mon tour. J'étais bien plus langoureux qu'elle, j'avais eu l'occasion d'embrasser d'autres jeunes femmes, mais aucune n'était ma princesse, elles ne m'inspiraient pas autant d'affection et de tendresse que cette Pozhar faite de feu et de courbes envoûtantes. Je caressais distraitement sa taille sous son manteau tout en mettant fin à notre second baiser.

-Que pensez-vous de devenir mon assistante mademoiselle Londubat ? Ça ne sera pas de tout repos et il sera parfois nécessaire de travailler de nuit, mais je comprendrais que cela soit beaucoup, surtout en dernière année.

Je lui dis cela avec un grand sourire amusé. Il n'y avait vraiment rien de mieux que de profiter de ce que mon poste de professeur nous offrez. Je trouverais une excuse pour Von Roppelt, mais le plus important était de pouvoir être près d'elle, dans un instant comme celui-ci, à l'abri des regards.

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MessageSujet: Re: Lancement des hostilités (Blondie & Londy)   Lancement des hostilités (Blondie & Londy) EmptyJeu 27 Juin - 22:13

PIETRO BJÖRN VICTOR VON ROSEN
aimes-moi et je te fuis
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Rassurée de ne voir personne dans les environs, Lynn n'était pourtant pas entièrement sereine. Quelqu'un les avait peut-être observés depuis une cachette. Peut-être étaient-ils visibles depuis les fenêtres du chateau ? Elle aurait voulu s'écarter pour limiter les risques, mais Pietro la gardait contre elle et elle ne pouvait se résoudre à le quitter. Pas si vite. Elle hocha la tête quand Pietro affirma qu'ils devraient trouver des endroits plus discrets. Oui, s'embrasser au milieu du parc n'était pas très intelligent ni avisé. C'était risqué, autant pour elle que pour lui. Lui risquait son poste, elle risquait sa réputation. À cette pensée, elle baissa brièvement les yeux, prise d'un léger doute. Qu'ai-je fait ? Pietro la détourna de ses pensées en l'informant qu'ils allaient devoir se séparer, elle pour aller en cours - ou dans son dortoir - et lui pour accueillir sa prochaine classe. En effet... Pourtant, il ne la lâchait toujours pas et elle le fixait, ses mains toujours posées sur ses épaules, sans savoir quoi faire. Puis il se pencha vers elle et l'embrassa à nouveau, plus langoureusement et passionnément. L'espace d'un instant, elle oublia tout, fit taire les voix dans sa tête pour savourer le baiser - son deuxième baiser.

Quand il s'éloigna, Pietro proposa à Lynn de devenir son assistante pour les cours d'Êtres Inférieurs. En avait-elle envie ? Pas vraiment, mais elle supposait que cette offre cachait autre chose. Une excuse pour être seuls. Elle lui sourit en s'arrachant doucement à son étreinte. Elle pencha la tête sur le côté, faisant mine de réfléchir. Je ne sais pas si des étudiants peuvent devenir les assistants des profs... En tout cas, elle ne connaissait personne qui l'ait été et doutait que ça soit accepté. Tout le monde savait qu'elle n'était pas la plus assidue des étudiants et qu'elle ne s'intéressait pas aux créatures magiques ni aux moldus. Cette demande ne paraîtrait pas crédible auprès du directeur qui la connaissait assez... Mais qui ne tente rien n'a rien, pas vrai ? Mais tu peux toujours essayer. Ca pourrait être divertissant. Elle lui fit un nouveau sourire puis recula d'un pas en entendant des voix s'approcher. Les étudiants de la classe suivante arrivaient. Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux. Merci d'avoir répondu à mes questions, professeur ! Passez une bonne journée. Avec un dernier regard, elle se retourna au moment où un premier élève approchait du lieu du cours.

Lynn, quant à elle, devait se rendre en Métamorphose avec Blue mais, avant, devrait passer par son dortoir pour changer de vêtements. Elle excuserait son retard grâce à Pietro, affirmant qu'elle avait des questions et qu'ils n'avaient pas vu le temps passer. Avec un peu de chance, Blue la croirait, sinon elle demanderait au professeur qui confirmerait probablement. Elle marcha sans se retourner, croisant des étudiants qui la regardaient bizarrement, certainement parce qu'elle avait oublié d'afficher son air hautain. S'en rendant compte, elle se redressa, durcit son regard et leva le menton, dévisageant les étudiants qui osaient la regarder. Plus elle s'éloignait et plus l'euphorie de ce moment la quittait, ne laissant en elle que des doutes. Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi avait-elle avoué ses faiblesses à un homme ? Pourquoi l'avait-elle embrassé ? Il ne la lâcherait plus, maintenant, il le lui avait clairement fait comprendre. Et elle n'était pas sûre de vouloir ça. Elle voulait son indépendance, sa liberté, ne jamais avoir à se justifier ni s'excuser. Elle était Londubat, merde ! Elle ne devait rendre de comptes à personne ! Arrivée devant les portes du chateau, elle se retourna et regarda dans la direction de Pietro, la gorge serrée et sa confiance envolée. Qu'ai-je fait ?

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