C'est moi, tu me reconnais ? ~ Feat mon bébé Eowyn

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & fille Toujours aussi chamboulée par la vue de ma fille, même une semaine après, j'étais allée me balader dans les jardins de l'école, officiellement pour me détendre après une journée de réunions, officieusement pour tenter d’apercevoir mon Eowyn. Et puis, j'avais toujours aimé ces jardins. Ils étaient magnifiques. Des souvenirs me remontaient en mémoire à mesure que je me baladais. Valentine, ma meilleure amie, et moi nous étions souvent retrouvées ici, pour réviser ou simplement nous détendre. Et, plus tard, le pont des amoureux a été notre repaire, à Zachary et moi. Aujourd'hui, il est toujours là, mais nous avons changés.
Un léger sourire aux lèvres, je marche doucement sur la pelouse fraîchement tondue. Si quelqu'un nous avais dit à cette époque comment nous finirions.. On aurait simplement explosé de rire et serions retournés à nos activités en lançant des blagues sur ce futur improbable.
Perdue dans mes pensées, je marche sans regarder où je vais, et c'est comme ça que je rentre dans une petite forme et que je me retrouve à terre. Mon tailleur noir recouvert d'herbe coupée, je me relève et détaille la personne que j'ai percutée. Mon cœur rate un battement. Eowyn. Eowyn, à terre. L'inquiétude s'impose à nouveau, balayant ce sentiment d'apaisement que j'avais ressenti. L'avais-je blessée ? Est-ce qu'elle avait mal ? Je me précipitais pour l'aider à se relever en me répandant en excuses :

- Je suis désolée ! Je ne regardais pas où j'allais, je suis tellement désolée ! Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Tu devrais aller voir un médicomage, non ?

Oui, je sais, il y a une infirmière à Beauxbâtons, mais même. Je voulais que mon petit ange soit soigné par le meilleur médicomage possible. Et je ne connaissais pas l'infirmière de l'école, je ne savais pas ce qu'elle valait.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

J’enroulais ma grosse écharpe autour de mon cou. Il commençait à faire froid… Ça me faisait du bien. Je supportais mieux la fraîcheur que la chaleur où j’avais l’impression de fondre. Le froid m’allait mieux. Je soupirais doucement en allant dehors. Ça me faisait du bien de respirer loin de mes livres pour une fois. Il fallait bien profiter des beaux jardins de l’endroit quand même. Les autres n’avaient pas voulu sortir, ça pouvait se comprendre aussi… Je ne leur en voulais pas, je profitais de la fraîcheur et de la solitude en regardant autour de moi. La rencontre avec la dame rousse ayant les mêmes cheveux et le même parfum que ma maman. Mais ça ne pouvait pas être elle… Ma maman était morte, on me l’avait dit… Et ma maman m’aurait pas laissé là…

Je soupirais en observant mes pieds, sans rien oser penser de ça… Je voulais retrouver ses bras et ses câlins. Je soupirais en regardant à nouveaux mes pieds. Et je percutais avec violence quelqu’un et finis sur les fesses. Je relevais les yeux et observais la femme qui s’inquiétait pour moi. La femme rousse qui ressemblait à maman sans lui ressembler. J’ouvris la bouche pour répondre en restant tout près pour sentir son parfum, c’était le même et la voix… J’avalais ma salive et finis par répondre avec une petite voix :

« Non… Tout va bien, c’est aussi ma faute… Je ne regardais pas où j’allais… »

Je la détaillais avec attention à nouveau. J’avais répondu en breton pour voir sa réaction. La dernière fois elle avait parlé en breton elle aussi. Je le savais, j’étais sûre de l’avoir attendue. Est-ce que c’était vraiment ma mère ? Ou… c’était un test. J’avalais à nouveau ma salive, je j’avais pas lâché la main que j’avais prise pour me redresser, Elle ressemblait aussi à celle de ma maman.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & fille Je ne me lasserais jamais de la regarder. Elle est tellement belle, ma petite fille ! Elle me ressemble... Enfin, me ressemblait. Ce n'est plus le cas maintenant. Mais sa réponse me fis sourire doucement. D'abord, parce qu'elle avait toujours été courageuse. Ensuite, parce qu'elle a parlé breton. Je serre sa main, et réponds tout doucement :

- Tu as toujours été courageuse, mon ange.

Puis je reprends, en français :

- Ce garçon.. Ton frère ? Il ne t'a pas fait de mal ?

J'appréhendais un peu sa réponse. S'il s'avérait qu'il l'avait frappée, je ne cesserais jamais de m'en vouloir. J'aurais dû m'interposer, j'aurais dû l'empêcher d'emmener mon bébé loin de moi. Mais je n'ai rien fait. Je suis restée plantée là à la regarder partir. Est-ce qu'elle m'en veut ? Elle n'a pas lâché ma main, je tente de me persuader que c'est parce qu'elle m'aime toujours. Malgré ce que je lui ai fait. Les yeux pleins de larmes apparues soudainement, je ne peux pas m’empêcher de m'excuser, à nouveau en breton :

- Je suis désolée mon ange, pour tout ce que je t'ai fait. Je suis tellement désolée... Tu ne peux même pas imaginer à quel point je m'en veux. Mais t'empoisonner était la seule solution, sinon tu aurais été tuée toi aussi. Ces gens n'ont aucune pitié, et tuer une enfant ne leur pose aucun problème. J'espère qu'un jour tu comprendras...

C'est sans doute beaucoup trop explicite. Sans doute a-t-elle compris maintenant qui je suis réellement. Et si ils l'ont embrigadée, alors elle me dénoncera. Mais au moins, j'aurais pu m'excuser, et lui dire à quel point je l'aime. Maintenant que Zach est à Azkaban, et qu'il n'en sortira sans doute jamais, je n'ai plus qu'elle.
Mais moi, je ne mourrais pas. Eowyn ne sait pas que je suis Animagus, donc je pourrais toujours m'enfuir. Même si j'aurais le cœur brisé. Mais ne dit-on pas que l'ennemi le plus dangereux est celui qui n'a plus rien à perdre ? Alors je deviendrais encore plus dangereuse que je ne l'ai jamais été.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

C'est bien ma maman. Je le sais. " mon ange" il n'y a que elle qui m'appelle comme ça. Mon papa c'était " Poupette". Je restais silencieuse en fixant les chaussures. Les larmes me montent aux yeux mais je lute pour qu'elles ne coulent pas. Je ne sais plus quoi penser ou dire. Pourquoi ? Elle a fait quoi à son visage ? Il manque un élément pour que je sois vraiment sûre sûre sûre. Le collier avec le kelpi. J'observe son cou et je reconnais la chaîne et je le vois. C'est bien elle... Mon cœur tressaute. Je reste silencieuse face à sa demande sur mon frère avant que je ne secoue la tête. Non il ne m'a pas frappé. Cette fois. Je regarde toujours mes pieds sans rien dire sans lâcher sa main quand elle s'excuse. Je sens son émotion. Et je sais qu'elle a raison. Il n'y a qu'à voir ma nouvelle famille.. je ne dis rien un instant avant de la regarder en pleurant.

« Ils m'ont dit que tu étais morte ! Ils ont dit que tu étais morte et papa l'a dit aussi ! Je t'ai détesté et papa aussi ! Parce que vous m'aviez laissé toute seule et ils ont dit que vous m'aimiez pas ! Et parce que vous m'avez rendu malade ! Sauf que... Si vous m'aimiez pas tu serais pas là ! J'étais toute seule ! Tu m'as laissé toute seule avec une famille qui voulait pas que je parle breton, qui fait un tableau de bonne conduite , qui m'a prit ma peluche que je peux pas avoir ici ! Et qui me gronde quand je fais des cauchemars de la maison en feu avec papa qui a du sang sur le visage et qui cris de me laisser tranquille ! Je fais pleins de cauchemars et je suis toute seule j'ai personne pour m'aider ou me faire des câlins ou me lire des histoires ! Où t'étais ?! Pourquoi t'es pas venue me chercher ?! Je suis un poids, c'est ça ? J'ai toujours été un poids c'est ça ? »

Je renifle comme une gosse en m'essuyant les joues et en continuant de pleurer. J'ai parlé en breton, sans crier. Même tout l'inverse une toute petite voix en regardant mes chaussures. Je n'ai pas lâché sa main.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleMon bébé se met à pleurer... Je me laisse tomber à genoux devant elle et prends son visage entre mes mains pour sécher ses larmes. Et puis elle se met à parler, et chacun de ses mots est une flèche qui va se planter directement dans mon cœur. Incapable de parler, je secoue la tête de droite à gauche, des larmes dévalant mes joues. Je continue à secouer la tête jusqu'à ce qu'elle ait fini de parler. Alors je prends une grande inspiration et je réponds, aussi en breton :

- Mon ange ... Je ne t'ai pas abandonnée... Il ne s'est pas passé un jour sans que je ne penses à toi. Je suis revenue pour toi ! Mais ... Les Pozhiratellis me croyaient morte, et s'ils avaient su que j'avais survécu ils m'auraient traquée pour me tuer. Alors j'ai changé de visage, de nom, et j'ai fait le nécessaire pour ne plus être considérée comme une hors-la-loi. J'ai voulu aller te chercher, mon ange... Mais quand je suis arrivée, ils sortaient avec toi dans leurs bras. Je ne pouvais pas les attaquer seule, ils étaient trop nombreux et je risquais de te mettre en danger... Mais maintenant, je te promets que tout ira mieux. Je vais trouver une solution pour que tu sois retirée de cette famille et que tu revienne vivre avec moi. Je te le promets mon ange. Et je veux que tu sache : ton père et moi t'aimons. Nous t'avons toujours aimée et nous t'aimerons toujours. Quand tu es née, tu as été le soleil qui a illuminé notre vie. Et tu l'es toujours. C'est pour toi que je suis restée en vie. Si tu n'avais pas été là, je ne me serais pas battue pour rester en vie. Mais pour toi mon ange, je ferais n'importe quoi.

J'inspire à nouveau. J'ai parlé d'une traite, sans reprendre mon souffle. J'espère qu'elle a senti ma sincérité. Mon amour pour elle. Elle est mon bébé, ma petite fille, et je l'aimerais toujours, jusqu'à la mort.
Cependant, je ne lui ai pas dit toute la vérité. Je lui ai caché que j'étais devenue Pozhiratellis, non pas par conviction, loin de là, mais pour me protéger, et la retrouver plus facilement. Parce que même si je ne les aimes pas, même si je ne suis absolument pas d'accord avec leurs idéaux et que je me bats contre eux, je suis forcée d'admettre que niveau organisation, ils sont efficaces. Les dossiers des enfants de résistants sont tous classés au même endroit, par ordre alphabétique, et j'ai retrouvé celui d'Eowyn avec une facilité déconcertante. Mais mon bébé est intelligente. Elle ne mettra pas longtemps à trouver des informations supplémentaires sur moi.
Parmi les choses que je lui ai cachées, il y a également mon don. J'ai trop peur que les Pozhi découvrent d'une quelconque manière notre lien, et tente de la faire parler. Je ne lui ai donné que des informations sans réelle importance. Je ne veux pas la mettre au courant de mon don de transformation en écureuil volant, pour la simple et bonne raison que c'est l'unique moyen que j'ai à ma disposition pour espérer survivre si je suis découverte. Seul Zach et Marisa étaient au courant, et mon mari m'a demandé de l'oublietter tandis que je n'ai aucunes nouvelles de ma meilleure amie.
Je ferme les yeux et pose mon front contre celui de ma fille adorée, puis murmure :

- Je t'aime, mon ange. N'oublie jamais ça. Ton père aussi t'aime. Et nous trouverons toujours un moyen de t'aider. Parfois, ça prendra du temps. Mais au final, nous serons toujours là.

Je pose la main sur son cœur. Puis je me redresse et lui souris :

- Quand à ton doudou Kelpi, je ne peux pas te rendre celui que les Beaumont ont gardé. En revanche, demain soir, tu en trouvera un sur ton oreiller. Promis.

Je dépose un baiser sur son front, et me relève.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

J'écoutais ma maman en la regardant droit dans les yeux. Elle était sincère même si je sentais qu'elle me cachait encore des choses. Pour me protéger encore ? Je préférais ça à la potion qui rend malade. Mais nous pleurions toutes les deux et je hochais la tête en comprenant. Je ne voulais pas qu'elle parte. Je ne voulais plus la quitter. Je ne voulais plus me sentir toute seule. Elle se releva à peine que je grimpais comme un écureuil dans ses bras pour m'agriper à elle de toutes mes forces le visage enfouis dans son cou. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas la laisser repartir.

« Maman... Je peux pas... Je veux pas que tu repartes ! Je veux à nouveau pouvoir t'appeler maman ! Je suis pas heureuse chez les Beaumont... Je veux pas faire Noël là bas, j'ai peur quand je rentre... Fais vite... Je veux pas y retourner... S'il te plaît... Et papa ? On va faire comment pour papa ? Il s'est enfui aussi ? Il va revenir ? On va le chercher ? »

Je voulais aussi mon papa ! C'était enfantin sans aucun doute, mais... J'avais passé des années seule avec eux comme seuls contact... C'était normal que je m'agrippais à eux et que je voulais les retrouver tous les deux. Pas que ma maman. Même si ma maman c'était déjà un miracle... Je cachais soigneusement mon visage dans son cou en me demandant si je n'étais pas trop lourde ou grande pour ce genre de chose malgré mon apparence frêle. J'espérais ne pas gêner maman avec ce câlin digne d'une petite fille de six ans. J'en avais onze... Mais en même temps avec mes parents j'étais resté une petite enfant de six ans pour cet instant.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleMa petite fille m'a sauté dessus alors que je me redressais, me faisant basculer en avant et retomber à genoux. J'éclatais de rire et serrais ma fille adorée contre moi, aussi fort que je le pouvais. Et je lui répondis en chuchotant à son oreille :

- Tu ne passeras pas Noël chez ces gens. Je te le promets. Je ferais n'importe quoi pour toi, mon ange. Et papa ... Papa est en prison. Mais ne te soucie pas de ça, mon ange. Je m'occupe de tout.

Je la serrais contre moi, les larmes perlant à nouveau à mes yeux. Zach me manquait... Je ne savais pas dans quel état il était là-bas. J'avais entendu parler des horreurs qu'on subissait à Azkaban, et j'avais peur pour lui. Peur qu'il perde toute envie de vivre, qu'il change à jamais, qu'il ne soit plus l'homme dont je suis folle amoureuse.
Maintenant, il fallait que je prenne contact avec la Directrice de Beauxbâtons, pour qu'elle autorise mon petit ange à venir avec moi, et ensuite, j'irais demander à Abigaïl une autorisation écrite. Et la dernière étape : adopter Eowyn. C'est ironique, quand même. J'adopte ma propre fille. Mais la mère d'Eo est censée être morte, et je suis célibataire, officiellement sans aucune relations. Alors, puisque je ne peux pas être la vraie mère de ma fille, je l'adopterais. Je ferais n'importe quoi pour qu'elle soit avec moi, en sécurité loin de ces Beaumonts qui lui font du mal.
Mais heureusement pour moi, mon nouveau poste me donnait assez de libertés pour que je puisse tout faire pour protéger ma fille.
Le nez enfoui dans les cheveux roux de mon bébé adoré, je murmure en breton :

- Je t'aime ma fille. Je t'aime. Ne perds pas courage, nous serons bientôt réunies. Et papa nous rejoindra à son tour, un jour. Je te le jure.

Je me relevais, ma fille toujours blottie contre moi, et me balançais de droite à gauche pour la bercer.

- En attendant mon ange, il faut que tu caches nos rencontres. Tu ne dois rien dire, Eowyn, car si les Pozhiratellis se rendent comptent que je ne suis pas morte, ils me tueront. Et si jamais tu me vois alors qu'il y a du monde autour de nous, tu ne dois pas m’appeler "maman" ou venir me voir. Bientôt, tu pourra le faire comme avant, mais pas tout de suite. C'est compris ?

Je l'écartais un peu de moi, pour la regarder dans les yeux. Ces recommandations me faisaient souffrir, et je n'imaginais même pas la douleur que je ressentirais si je devais voir ma fille sans pouvoir l'approcher, lui parler ou même lui sourire. Mais je devais le faire. Pour que nous soyons réunies un jour, il fallait passer par là.
:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je restais contre ma maman à inspirer le parfum qu’il y a des années j’avais choisis avec mon papa. Papa qui était bien emprisonné. Je retiens un petit sanglot en serrant plus fort encore mes bras autour d’elle. À ma maman aussi papa devait manquer… Peut-être encore plus qu’à moi ? J’en savais rien. Mais j’avais besoin de son étreinte qui me pressait davantage contre elle. Je ne résistais pas, profitant de sa chaleur. Elle m’avait aussi… Tout m’avait manqué chez elle.

« D’accord. »

D’accord. d’accord. J’avais entendu sa promesse. Bientôt papa serait avec nous… Bientôt tout serait presque comme avant. Presque… Il y aurait toujours ce drôle de monde autour de nous… mais… mais sinon à la maison cela serait pareil ? Ou pas encore. J’écoutais ce qu’elle disait et comprenais, Ce n’était pas difficile de comprendre pourquoi elle me demandait ça. Je forçais un sourire et soutiens son regard.

« C’est comme avec la cuisson des cookies, il faut juste être patient et lire pour que ça passe plus vite. »

Je lui souris et déposais mes lèvres sur sa joue avant de caresser son visage avec attention. Elle avait toujours été belle ma maman… Je lui serrais doucement la main avec un petit sourire.

« C’est parce qu’il reste du bon dans ce monde que tu te bats pas vrai ? Comme dit dans le Seigneur des anneaux.Je suis pas encore aussi forte qu’Eowyn ou puissante que Galadriel, ou même jolie comme Arwen… Mais je fais tout pour y arriver. Alors je vais attendre sagement de pouvoir à nouveau devant tout le monde t’appeler maman… Même si je dois apprendre le russe pour ça »

en plus du Bulgare. Ça commençait à faire beaucoup. Mais pas trop le choix.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleJ'ai toujours vu Eowyn comme mon petit ange, mon bébé. Mais elle a tellement grandi, en un an ! Elle est si mature... Sa réflexion sur les cookies me fit rire :

- Oui, c'est exactement ça mon ange.

Je fermais à demi les yeux pendant que ses petites mains parcouraient mon visage. Elle m'avait tellement manqué !

- C’est parce qu’il reste du bon dans ce monde que tu te bats pas vrai ? Comme dit dans le Seigneur des anneaux.Je suis pas encore aussi forte qu’Eowyn ou puissante que Galadriel, ou même jolie comme Arwen… Mais je fais tout pour y arriver. Alors je vais attendre sagement de pouvoir à nouveau devant tout le monde t’appeler maman… Même si je dois apprendre le russe pour ça.

Je secouais doucement la tête.

- Mon ange ... Tu es la plus belle enfant que j'ai jamais vue. Et tu es courageuse. Tu n'a qu'à regarder l'année qui vient de passer. A ta place, je n'aurais pas été capable de faire face à ça avec autant de courage que toi. Et pour la force ... La force n'est pas seulement physique, mon ange. Il y aura toujours plus fort physiquement que toi. Mais tu a une force mentale exceptionnelle. Il faut juste que tu aies confiance en toi.

Je déposais un baiser sur le front de ma fille, et repris :

- Et oui, je me bats - ton père et moi nous battons - pour préserver le bon qu'il reste en ce monde. Il faut que quelqu'un le fasse, mon ange. Et je ne pouvais pas rester les bras croisés à regarder le monde devenir fou. Je ne pouvais pas te laisser un monde aussi mauvais, du moins pas sans avoir essayé de faire pencher la balance. J'espère vraiment que tu comprendras, un jour.

Je serre à nouveau Eowyn contre moi. Je ne me lasserais jamais de ses câlins. Je l'aime tellement ...

- Et tu ne sera pas obligée d'apprendre le russe, mon bébé. Enfin, pas tout de suite, et seulement si tu le souhaite. Nous vivrons en France, pas en Russie. Cela dit, un jour, j'aimerais te faire visiter Moscou. C'est une ville sublime.

C'est le seul voyage que je pourrais lui offrir, tant que ce dôme de malheur nous coupera du monde. Mais quand il tombera ... Alors nous partirons. Nous ferons le tour du monde, juste tous les trois, et je montrerais à ma fille tous les trésors que j'ai découverts, moi, enfant. :copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je restais silencieuse dans les bras de ma maman nichée tout contre elle. J'aurais du mal à partir même si je savais que je le devrais. Parce qu'il fallait que je travaille, il fallait que j'ai de bonnes notes à l'école pour avoir mon bac. Et pour faire plaisir à ma maman. Ma mienne pas maman Beaumont. Chacun devait faire comme il pouvait. Je souris à sa remarque sur Moscou et me frottais le bout du nez avec la paume de ma main en repensant à la visite de la capitale de Bulgarie. Je me souvenais plus du nom, il fallait l'avouer. Je touchais le collier de ma mère

« C'est parce que j'avais Kelpi avec moi. Et qu'ils me faisaient peur. Est-ce que ça ressemble à la capitale de Bulgarie ? J'arrive pas à me souvenir du nom. »

Ça allait être très long de pouvoir revoir maman... Et l'appeler comme ça. Mais ce n'était pas grave la Bulgarie me fit epenser à Etana

« Les Beaumont ils m'ont emmené en Bulgarie voir des sang purs. Et il y avait une fille de mon âge. Etana. Elle est très gentille tu sais même si elle a des parents Pozy. Elle m'a offert une chouette que j'ai appelé Amaryllis. Comme les fleurs qu'il y avait à la maison. Je lui écris un peu. »

Est-ce que maman serait fâché d'apprendre ça aussi ? Je n'en savais rien.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleMa fille blottie contre moi, j'étais heureuse, à nouveau. Quand elle me parla de son amie Sang-Pur, je souris.

- Mon ange, tous les Sang-Purs ou enfants de Pozhi ne sont pas nécessairement méchants. Je suis contente que tu te sois fait une amie. Et la capitale de la Bulgarie, c'est Sofia. Tu as pu aller là-bas alors ? Moscou est ... différent. Plus grand, plus coloré.

J'étais un peu triste qu'elle ait fait son premier voyage sans moi, avec ces Beaumonts. Égoïstement, j'aurais voulu qu'elle ait détesté cette expérience, et tout ce qui en avait découlé. J'aurais aimé être la première à l'emmener découvrir le monde. Mais bon, si elle s'était fait une amie Sang-pur, c'était très bien aussi. Cela lui apprendra que tous les Sang-Purs ne sont pas mauvais, tout comme tous les Sang-mêlés ne sont pas bons. Je serais heureuse et fière qu'elle garde contact avec cette petite Etana, qui apparemment était généreuse.

- Tu sais, mon ange, je suis fière de toi. Et ton amitié avec cette Etana est peut-être le début de la fin de cette guerre stupide qui oppose les Sang-Purs et les Nés-moldus. Je suis sûre qu'elle est adorable. Mais... Je te demande de ne rien lui dire à mon sujet. Je ne veux pas dire que je ne lui fais pas confiance, si toi tu lui fait confiance alors moi aussi. Ce que je redoute, c'est que ses parents tombent sur tes lettres. J'espère que tu comprends ...

Je ne voulais pas lui faire de peine, mais... Je me méfiais de tous les Pozhi, et donc des parents de cette fillette.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je souris ravie qu’elle ne soit pas fâchée que je sois amie avec Etana. C’était vrai ce qu’elle disait : « être enfant de » ne voulait pas dire être comme ses parents ! Même si à cause de l’éducation… Ce n’était pas toujours facile de sortir du moule qu’on s’imposait. Le frère jumeau d’Etana était… lui… Assez dans le moule. Je hochais la tête, oui j’étais allé en voyage à Sofia, c’était un drôle de nom pour une ville, mais pourquoi pas. Je me frottais le bout du nez avec un petit sourire.

« Voui, on est allé à Sofia… C’est Etana qui m’a fait visiter, mais j’en ai pas vu beaucoup du coup. On est pas resté longtemps. »

Peut-être que je pourrais y retourner avec maman ? J’aimerais beaucoup voyager avec maman pour découvrir le monde avec elle. Enfin, autant de possible. Elle avait l’air de connaître la Russie aussi. Est-ce que je pourrais y aller avec elle ? J’aimerais bien… Ça devait être joli comme endroit. Je fronçais légèrement les sourcils, j’étais pas stupide quand même. Je fis une moue légèrement boudeuse.

« Je savais maman… »

Je ne lui en voulais pas, mais je savais que je devrais ne rien dire, je n’étais pas stupide et j’avais appris à me taire depuis le temps. J’observais avec attention ma maman.

« Et tu es devenue quoi du coup ? Pour venir ici tu dois avoir un beau travail ou quelque chose comme ça, non ? »

J’étais curieuse d’en apprendre un peu plus. En un an il avait dû s’en passer des choses pour elle, plus que pour moi en attendant.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleSofia... J'y étais allée, aussi. C'était une jolie ville, mais pour moi la Bulgarie était synonyme de Pozhiratellis, aussi n'avais-je pas apprécié la visite comme il se doit. Je regardais ma fille se frotter le nez en souriant. C'est une habitude qu'elle avait enfant, et visiblement elle ne l'a pas perdue. Mon sourire se fana un peu quand Eowyn me demanda ce que je faisais comme travail. J'avais honte de ce que j'avais dû faire pour sauver ma vie et retrouver ma fille. J'avais volontairement esquivé le sujet un peu plus tôt, mais j'aurais dû me douter qu'elle poserais la question. Je baissais les yeux et répondis dans un murmure :

- J'ai eu la chance d'être prise en charge par une famille amie, officiellement pro-Pozhi, qui m'ont fait passée pour leur fille, morte à 15 ans. Elle s’appelait Aleksandra, j'ai donc pris son nom. Grâce à leur influence, je suis devenue l'Adjointe de la Ministre de la Magie française. C'était le métier qui me donnait le plus de chance de te retrouver, et peut-être d'aider papa à sortir de prison. Mais pour avoir ce poste, j'ai dû prêter allégeance aux Pozhi.

J'ai baissé les yeux, honteuse. J'avais honte de moi, mais j'étais prête à tout pour retrouver ma fille. J'espérais qu'elle ne me jugerait pas trop durement. Mais j'avais quand même bien l'intention de me servir de cette position pour tenter de détruire au moins un minimum les Pozhi de l’intérieur. Je risquais ma vie, j'en étais bien consciente, mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. C'était impossible. Je devais me battre pour que ma fille puisse vivre et peut-être élever ses enfants dans un monde apaisé, tolérant et ouvert. Je ne pouvais rester immobile à regarder le monde tel que nous l'avons connu partir en fumée. Je relevais les yeux vers Eowyn, légèrement - bon, d'accord, totalement - inquiète de savoir ce qu'elle allait penser de moi.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je restais silencieuse face au discours de ma mère. Elle avait rejoint nos ennemies… Mais c’était comme un espion non ? Pour les détruire de l’intérieur. C’était logique. Maman n’était pas comme eux. Elle avait ça pour sauver le monde non ? Enfin, je la voyais pas avec les méchants juste pour être avec eux. Je haussais les épaules avec un sourire.

« T’es une super espionne en fait ! Tu sembles hyper cool pour le régime, mais dans leur dos tu fais tout exploser ! Comme les Résistants ? »

Je n’avais pas meilleure comparaison. J’avais trouvé un vieux bouquin qui parlait de l’époque 1939-1945 avec la guerre entre les moldu et comment cela avait impacté le monde des sorciers et tout ça. Je touchais le nez de ma mère, comme petite quand je faisais semblant de la transformer en grenouille ou en tout et n’importe quoi.

« Pis comme ta un haut poste, personne peut te soupçonner, c’est ça ? Et t’as accès aux dossiers de tout le monde. C’est comme ça que tu m’as retrouvé ? »

La guerre fait faire des choses étranges quand même, mais Compréhensible, même pour moi, même si j’étais un peu stupide parfois.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleDes larmes de soulagement ont perlé à mes yeux. Ma fille adorée, la prunelle de mes yeux ne me voyait pas comme une traîtresse. J'étais tellement soulagée ! La comparaison avec les Résistants me fit rire :

- Oh, non, je n'ai pas le courage qu'avaient les Résistants moldus à cette époque. J'ai fais ça simplement pour te retrouver.

Sa remarque suivante me fis à nouveau sourire, de fierté cette fois. Ma fille était tellement intelligente !

- Oui, mon ange, c'est comme ça que je t'ai retrouvé, avec un peu d'aide cependant. Je n'aurais jamais pu le faire seule, même avec toute la volonté du monde.

D'un coup, je perds mon sourire et redeviens sérieuse :

- J'aurais fait n'importe quoi pour te retrouver, mon ange. Je veux que tu le saches : quoi qu'il arrive, quoi que tu fasse ou ne fasse pas, je serais fière de toi. Que tu aies de bonnes notes, ou pas, que tu sois diplômée ou pas, je m'en moque. Je te soutiendrais dans tous tes choix, quels qu'ils soient. Tu seras toujours l'une des meilleures choses qui me soient jamais arrivées. Ne doutes jamais de mon amour pour toi et de ma fierté, mon ange.

Je déposais un léger baiser sur son nez, un nouveau sourire doux sur les lèvres.

- Surtout que question notes, je ne peux rien te reprocher, mon niveau était juste passable quand j'étais à l'école. Je travaillais, pourtant, juste pas ce que les professeurs demandaient.

Je ris légèrement en repensant à mes années à Beauxbâtons. Je n'étais pas encore la femme brisée que je suis aujourd'hui.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je plissais un peu le nez en l’entendant dire qu’elle n’était pas aussi courageuse que les résistants. J’étais pas d’accord ! Je soufflais sur une mèche de cheveux pour la dégager de mon visage.

« Bah… Il faut avoir du courage pour empoisonner sa fille pour le protéger et être dans le camp des ennemies pour espionner quand même. Puis chacun à sa motivation ? »

C’était vrai, je ne pouvais pas trop juger ma mère sur ses actions si elle avait fait ça pour le bien du monde non ? Je fis un grand sourire à ma mère quand elle m’affirma qu’elle ne voulait pas que je sois la meilleure de ma classe. J’avais beaucoup forcé pour rendre fier les Beaumont et j’avais pris l’habitude de beaucoup travailler. Je plissais le nez quand elle me l’embrassa avant de rire quand elle m’affirma qu’elle était mauvaise à l’école.

« Je le crois pas ! Pis… J’ai toujours lu des livres plus gros que moi ! Alors… c’est pas dur pour moi de beaucoup travailler. Puis… si je change mon comportement d’un coup, ça va pas le faire, pas vrai ? »

Je ne voulais pas attirer l’attention sur moi plus que nécessaire, déjà que les professeurs me surveillaient parce que je travaillais trop, si j’arrêtais tout d’un coup… Je souris un peu plus.

« Puis… j’aime bien les livres sur les potions ou sur les créatures magiques tu sais ? »

Les potions ça me rappelais mon papa…

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleIl faut avoir du courage pour empoisonner sa fille ... Je tressaillis quand elle me rappela ce que Zach et moi avions fait.

- Je ne me le pardonnerais jamais ...

Murmurais-je. J'enfouis à nouveau le visage dans les cheveux de ma fille. Ils sentent la maison, le bonheur et les cookies.

- Tu n'imagines même pas combien de litres de larmes j'ai versées à chaque fois que nous avons dû t'empoisonner. Nous avons même pensé, à un moment, nous retirer de l'Ordre pour ne plus avoir à faire ça.

Puis, quand Eowyn parla de livres de potions, mon sourire doux revint :

- J'ai réussi à récupérer les grimoires de ton père. Je pourrais te les donner, si tu veux. Lui connaît toutes ses potions par cœur, de toute façon. Et puis, je sais qu'il serait fier de savoir que tu les lis.

Soudainement, sans que j'arrive à me contrôler, les larmes jaillissent. Zach me manque tellement ! Je ne vis plus, quand il n'est pas là. Mais maintenant, j'ai retrouvé ma fille et elle a besoin de moi. Je ne peux pas l'abandonner, je dois être forte pour elle. Je la lâche d'une main le temps de sécher mes larmes, puis la serre à nouveau contre moi.
Je ne sais pas s'il sortira un jour d'Azkaban. Et je ne sais pas dans quel état il sera s'il en sort un jour. Je plonge à nouveau le nez dans le cou de ma fille et y reste un moment, le temps que je me calme et reprenne un visage à peu pères normal. Mon mascara doit avoir coulé, comme mon crayon, mais ce n'est pas grave. Je pose le front contre celui d'Eowyn et lui dis :

- Je vais devoir y aller, mon ange. Mais ne t'inquiète pas, je reviendrais rapidement. Je te le promets.

Je n'ai pas envie de partir. Je donnerais tout pour pouvoir revenir en arrière, ne jamais partir pour cette mission, rester au chaud à la maison. Avec notre fille.

:copyright:️ DABEILLE

Invité Informations

Je serrais ma maman contre moi quand elle enfouit à nouveau son visage dans mes cheveux. Je souris un peu. Je leur en avais beaucoup voulu au début, pas qu’un peu. Mais maintenant que j’avais compris comment est-ce que tout cela avait commencé… Mes parents étaient des héros, MES héros. Et… j’avais compris que je ne pouvais pas leur en vouloir alors que ma mère était là pour moi toute seule. Qu’elle avait fait tout ça pour moi. C’était bien une preuve d’amour, non ? Ses émotions aussi parlaient pour elle. Je glissais mon visage dans son cou pour respirer son parfum.

« Oui, mais… vous ne seriez plus des héros… Vous êtes déjà les miens. Je veux plus vous en vouloir, parce que vous étiez quand même là… J’ai les plus beaux souvenirs du monde. »

Je souris quand elle parla des livres de mon papa. Je baissais un peu les yeux : est-ce qu’il s’en souvient que je lui piquais les livres pour les lires ? Est-ce qu’il s’en souvenait encore par cœur ? J’en savais rien. Je souris à ma maman.

« Garde-les pour noël, ça sera mon cadeau de noël. »

En plus de le passer avec elle… Je ne voulais pas le passer avec les Beaumont. Je voulais le passer avec ma mère. J’essuyais légèrement le visage de ma mère parce que le maquillage avait un peu coulé. Je hochais la tête et souris pauvrement.

« D’accord. C’est promis. J’attendrais Noël pour être avec toi. »

Je lui embrassais la joue et déroulais mon écharpe pour lui enrouler autour du cou avec soin avec un petit sourire encourageant.

« Comme ça… tu n’auras pas froid ! Je dirais qu’elle s’est envolée ou déchirer. Je t’aime maman ! »

Je me nichais dans ses bras un long moment avant de m’écarter d’elle e de reculer pour aller vers le château sans la lâcher des yeux.

Invité Informations

C'est moi, tu me reconnais ? Mère & filleDes héros... Ma fille nous voyait vraiment comme des héros ?

- Je sais que nous n'avons pas été les meilleurs parents du monde mais ... On t'aime de tout notre cœur, mon ange. On ne voulait pas te faire souffrir.

Les cadeaux de Noël que je lui avais prévus étaient nombreux, et cher pour la plupart. Grâce à la famille Alinkov, je n'avais aucun problème d'argent. Et mon salaire d'Adjointe me permettait de ne pas trop emprunter à ma famille adoptive. Depuis que j'avais retrouvé ma fille, j'avais acheté une dizaine de cadeaux. Je voulais qu'elle soit gâtée, je voulais lui offrir tout ce que nous n'avions pas pu lui offrir avant. Je hochais la tête :

- Très bien, tu les auras pour Noël.

Eowyn m'enroula son écharpe autour du cou, et je souris à nouveau, avant de m'inquiéter :

- Et toi, tu n'auras pas froid ? Tu risques de tomber malade, mon ange.

Avant qu'elle ne parte, je déposais un dernier baiser sur son nez et la regardais s'éloigner à reculons. Puis, quand elle eut disparu de mon champ de vision, je me relevais et rebroussais chemin, le nez dans son écharpe, qui jurait avec mon tailleur, mais je n'en avais absolument rien à faire.

:copyright:️ DABEILLE

Informations

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée