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 Une bien belle journée (Paul & Kathleen) 

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MessageSujet: Une bien belle journée (Paul & Kathleen)   Une bien belle journée (Paul & Kathleen) EmptyVen 30 Aoû 2019 - 14:34

PAUL ARTHUR ROY
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C'était épuisant ! Kathleen avait l'impression qu'elle ne pouvait faire confiance à personne autour d'elle pour s'occuper de tâches mineures. Quand il s'agissait de lui faire lire des documents, tout le monde se montrait consciencieux et précis, mais quand elle avait besoin qu'on promène son chien, plus personne ne faisait le travail correctement. La dernière fois, son promeneur du jour avait fait faire un tour de cinq minutes à peine et la chienne avait uriné sur le tapis de Kathleen alors qu'elle n'était rentrée que depuis dix minutes. Alors oui, c'était un chiot de trois mois à peine et elle n'était pas propre, mais tout de même ! Il était possible, en sortant régulièrement et sérieusement le chien, d'éviter les accidents, non ? Si. Mais les employés de la Secrétaire étaient tous des crétins et des abrutis, et aucun ne semblait vouloir se promener dehors avec un chien. Il faisait froid, oui, et il neigeait, mais elle les payait suffisamment que pour qu'ils y restent au moins jusqu'à ce que le chiot se soulage...

Ce soir, Kathleen était donc partie un peu plus tôt du Secrétariat pour allier l'utile à l'utile. Son chiot dans les bras, elle transplana jusqu'au quartier de Montmartre pour y récupérer une commande de parchemins - le livreur était tombé malade et avait pris une semaine de congé - et y faire une balade avec la petite Belle. Emmitouflée dans son long manteau beige par-dessus une robe noire un peu plus courte, elle avançait sur les pavés dégagés avec ses escarpins, tenant la laisse de sa chienne dans une main et son sac à main dans l'autre. Elle entra d'abord dans la boutique de parchemins pour y récupérer sa commande et faire entendre sa façon de penser au livreur. Le petit homme, le teint vert et le nez rouge comme une tomate, semblait en effet mal en point, mais Kathleen s'en moqua totalement, arguant qu'elle était la Secrétaire et qu'il devait répondre à ses ordres, malade ou non. La seule bonne raison pour répondre absent était d'être au bord de la mort. Et s'il tenait debout, il pouvait transplaner ; et s'il pouvait transplaner, il pouvait bosser.

Elle ressorti de la boutique avec ses parchemins sous le bras et un sourire satisfait. Elle tira légèrement sur la laisse pour faire avancer Belle, puis tourna vers une rue bordée de pelouse pour faire se soulager la demoiselle. Le petit Loulou de Poméranie venait de s'accroupir dans l'herbe quand sa maîtresse remarqua un homme marchant vers elle. Le professeur Roy. Kathleen et lui avaient parfois travaillé ensemble lorsqu'elle était Secrétaire Sportif et qu'il travaillait au Ministère français. Le croiser ici était une heureuse coïncidence. Dès que Belle se fut relevée, Kathleen alla à la rencontre du professeur. Monsieur Roy, quelle bonne surprise ! Ce fait si longtemps, comment vous portez-vous ? Se hissant légèrement sur ses talons, elle lui fit la bise sur les deux joues puis recula d'un demi-pas pour instaurer une distance respectueuse entre eux. C'est une belle soirée, n'est-ce pas ? Vous vous promenez ? Elle désigna de la main le ciel dégagé et le soleil couchant qui le parait de couleur chaudes. Il faisait froid mais, au moins, il ne pleuvait ni ne neigeait, et c'était suffisant pour Kathleen.

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Paul A. Roy
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MessageSujet: Re: Une bien belle journée (Paul & Kathleen)   Une bien belle journée (Paul & Kathleen) EmptyMer 4 Sep 2019 - 19:22


( vendredi 11 décembre 2133 - quartier de Montmartre, Paris )
Il était sans doute plus facile de vivre à Paris. Pourtant je n’avais jamais envisagé de aménager ici. Encore moins lorsque je travaillais au Ministère. Trop de monde. Je préférais largement mon nid douillet en Corse. C’était la deuxième fois de la semaine que je me déplaçais ici et une nouvelle fois j’avais été accueilli par un ciel gris. Quelques flocons tombés ponctuellement, enfin rien de bien méchant. De toute façon lorsqu’on avait grandi près de Montréal, les hivers français étaient risibles. Cela était suffisant en tout cas pour permettre aux gamins de s’amuser et aux adultes de râler. La grisaille donc. Si elle pouvait toucher plus souvent le sud de la France cela me permettrait de vivre plus tranquillement. C’était encore contraignant de s’organiser pour éviter le soleil. J’étais forcé de rester au palais, mais même dans mes déplacements je devais éviter les coins trop exposés. J’étais devenu maître dans l’art de connaître la situation du soleil, sachant ainsi quels couloirs étaient empruntables à tels moments de la journée. L’hiver apportait au moins avec lui les journées courtes. Ne serait-ce que pour mon footing matinal la vie devenait beaucoup plus simple. Je craignais déjà le retour des beaux jours. Allais-je réussir à m’habituer ? Emily l’avait bien fait, et elle ne m’avait jamais semblé malheureuse. Sans doute l’habitude prendrait le dessus sur la gêne.

Cette fois-ci j’avais passé la fin de la journée dans le quartier de Montmartre. J’avais transplané directement du palais pour être certain de ne pas tomber sur des boutiques closes. Il fallait que je trouve un certain nombre de cadeaux pour Noël. La grande ville marchande m’aurait peut-être proposé un plus grand choix mais je préférais rester sur le local. Puis la capitale française avait beaucoup plus de charme. Ce n’est pas parce que je ne voulais pas vivre ici que le lieu me déplaisait.

Je ne faisais guère attention aux personnes qui m’entouraient lorsque j’entendis mon nom. Il n’était pas nécessaire que je cherche bien loin pour savoir d’où la voix venait. Il s’agissait d’une femme juste en face de moi. Kathleen Twarby. Pour une surprise cela en était une. Je n’eus pas entièrement le temps d’intégrer toutes ses paroles qu’elle me claquait déjà la bise. Nous n’étions pas amis pourtant, ni même collègues. Nous avions seulement eu l’occasion de travailler sur des projets ensemble. Certes l’entente avait été cordiale à cette époque. Je trouvais que c’était une femme sérieuse qui compléter très bien son rôle. Enfin elle était Secrétaire désormais. Elle était la tête de l’Europe alors que j’étais l’adjoint d’une école de son continent.

Comment je me portais ? J’étais préoccupé par des soucis dont elle était elle-même responsable. Mais de cela elle ne devait pas s’en inquiéter. Son air enjoué était presque insultant. À sa place j’aurais fait en sorte d’éviter cette rencontre. Se rendait-elle compte au moins de l’indécence de son attitude ? Je la laissais poursuivre hésitant encore entre la courtoisie et l’attaque. Pourtant j’étais plutôt de ceux qui gardaient leur sang-froid en toute occasion. Pourtant certaines cartes avaient été redistribuées en juin dernier, pouvant occasionner un changement d’humeur incontrôlable.

« Oh je suis seulement un peu malade. Rien de contagieux a priori. »

Contagieux sans doute pas, mais mortel oui. Enfin Emily faisait suffisamment attention pour que je me contrôle. Une plus grande part de mon être pouvait comprendre qu’il ne fallait pas céder à son instinct dans une rue comme celle-ci. Trop de passants. Trop de témoins. Elle avait sans doute de la chance. Ceci dit j’espérais que l’évocation d’une maladie lui fasse regretter la bise qu’elle m’avait volée. Donnant Donnant ma chère.

« En effet, la neige ne semble pas être de la partie. Un temps idéal en tout cas pour penser aux cadeaux de Noël. Et vous ? C’est surprenant tout de même de vous croiser là. »

La courtoisie. Cela ne m’empêcherait pas de lui montrer par la suite le mépris qu’elle m’inspirait. Pour le sourire en revanche ce n’était pas dans le plan.

( Pando )

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MessageSujet: Re: Une bien belle journée (Paul & Kathleen)   Une bien belle journée (Paul & Kathleen) EmptyJeu 5 Sep 2019 - 12:19

PAUL ARTHUR ROY
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Aveuglée par son égocentrisme légendaire, Kathleen ne remarqua pas la froideur que lui témoignait le directeur Roy. Elle souriait, contente de croiser une connaissance qu'elle considérait comme amicale, ne voyant pas que lui aurait préféré qu'elle passe à côté de lui sans s'arrêter. Oh j'en suis navrée ! J'espère que vous vous rétablirez vite. Et elle l'espérait sincèrement, oui, car Kathleen était parfois capable d'empathie. De toute façon, elle n'était plus en contact avec Roy, il n'était pas un obstacle ni un danger pour elle, alors elle ne voyait aucun intérêt au fait qu'il ne puisse plus travailler. Et puis, si jamais il était réellement malade, il faudrait lui trouver un remplaçant et peut-être que la paperasse arriverait jusqu'à elle pour qu'elle donne son approbation... Comme si elle n'avait pas déjà assez de travail pour le moment. Un aboiement la fit baisser les yeux vers Belle, grelottant avec ses pattes dans la neige. Se penchant, Kathleen ramassa son chien et la serra dans ses bras. C'était pour ça que, cette fois, elle avait opté pour un petit chien : c'était moins encombrant qu'un berger blanc suisse comme son précédent compagnon...

Kathleen sourit quand le directeur lui parla des achats de Noël. C'était vrai, les fêtes approchaient et il était temps de s'y mettre. Elle n'aurait à acheter des cadeaux que pour son vieux père et sa jeune fille, aussi pouvait-elle se permettre d'y penser plus tard. De plus, si jamais elle n'avait pas le temps, elle n'aurait qu'à donner une bourse à un de ses employés et lui demander d'aller le faire à sa place ! Elle réclamerait les reçus, évidemment, afin de s'assurer qu'aucune Noise n'aurait été dépensée à des fins personnelles. Je suis venue chercher une livraison de parchemins, le livreur étant malade... Et comme mes employés sont incapables de rester dix minutes dans le froid pour sortir ma chienne, j'ai fait d'une pierre deux coups. Elle sourit à nouveau, ne réalisant pas à quel point ses paroles étaient méprisantes et condescendantes. Pour elle, il était normal que ses employés sortent sa chienne et il n'y avait rien de choquant dans le ton agacé qu'elle a utilisé pour parler du livreur incompétent. Mais il fallait dire que Kathleen n'était pas vite choquée et se croyait tellement légitime qu'elle pensait avoir le droit de traiter tout le monde comme des sous-fifres.

Pivotant un peu sur elle-même, la Secrétaire se posta à côté du directeur et posa Belle au sol puis glissa une main sous son bras. Accepteriez-vous que nous marchions ensemble, directeur ? Ca fera du bien à ma chienne et je serais ravie de discuter avec vous sans culpabiliser de vous empêcher de faire vos achats. Culpabiliser, elle ? Jamais, mais elle appréciait Paul et cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus eu de ses nouvelles. Depuis qu'elle avait signé son arrêt de mort, d'ailleurs, et qu'il s'était défendu en proclamant qu'il avait le sang mêlé. Le pauvre avait eu de la chance de pouvoir s'en sortir vivant ! Kathleen aurait été un peu émue s'il était mort. Pas triste, non, juste touchée de voir qu'une de ses connaissances avait été abattue sur son ordre. Mais bon, c'était de l'histoire passée et tout était oublié, non ? Il était vivant, c'était tout ce qui comptait. Attendant sa réponse, Kathleen lui sourit en levant légèrement les yeux, ses talons lui permettant d'être presque aussi grande que son interlocuteur.

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MessageSujet: Re: Une bien belle journée (Paul & Kathleen)   Une bien belle journée (Paul & Kathleen) EmptySam 12 Oct 2019 - 20:49


( vendredi 11 décembre 2133 - quartier de Montmartre, Paris )
Ce n’était pas dans mes habitudes de garder un visage figé. Depuis toujours j’avais fait en sorte de me distinguer de mon père, à qui je ressemblais comme un reflet dans un miroir. Il était un chef d’entreprise froid et distant alors je tâchais toujours de me montrer chaleureux et disponible. Il n’était pas difficile pour moi de me présenter un profil avenant et de garder un sourire sur mes lèvres. C’était même totalement naturel. Même dans des rapports hiérarchiques, je faisais en sorte d’user avant tout de ma bienveillance avant de me montrer plus sérieux. Cela ne m’empêchait aucunement d’assoir par exemple une quelconque autorité auprès de mes élèves. Je savais me montrer ferme sans être dans la tyrannie. Or en présence de cette chère Kathleen je n’avais aucunement envie de me montrer amical. Elle ne m’inspirait plus de pensées positives et son attitude désinvolte ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Comment pouvait on se moquer à ce point du sentiment que l’on pouvait faire naitre chez les autres ? Son égocentrisme était poussé à son paroxysme. C’était même surprenant de voir chez elle un sursaut d’empathie. Enfin, si elle espérait sincèrement un rétablissement rapide, cela allait être difficile. Après tout c’était un mal qui me permettait l’éternité. Enfin il ne servait à rien que j’appuie ce point en sa présence. Mon état elle l’ignorait comme quasiment la totalité du continent.

Le chien dans ses bras rendait la situation encore plus inconfortable. C’est que ce genre de petite bête pouvait dégager une odeur infernale. Bien sûr la femme ne pouvait pas s’en rendre compte car son odorat était limité. Enfin il suffisait de l’écouter parler pour faire abstraction de ce détail et trouver un autre sujet de répugnance. À l’entendre le melon avait bien poussé depuis la dernière fois que nous avions eu l’occasion de nous fréquenter. Je me souvenais d’une femme stricte en demande de résultat, mais pas d’un tyran exécrable. Cela devait être une plaie de travailler avec elle et pour elle. Je me retiens de lui signaler que s’agissant de son chien il était tout naturel que la tâche de le sortir était bien la sienne. Si l’on pouvait d’ailleurs parler d’une tâche. Après tout un animal de compagnie impliquait de lui apporter amour et attention nécessaire à son bien-être. Sinon autant promener un sac à main en fourrure.

Puis la voilà qui s’accroche à mon bras. Je retiens un mouvement de recul me rappelant qu’il s’agit de la Secrétaire. Je peux continuer de la mépriser mais je me dois de garder un semblant de tenue à ses côtés. Par ce geste sa question n’a plus aucun sens. Comme si je pouvais me permettre de refuser alors qu’elle est bien cramponnée à moi. Heureusement d’ailleurs que quelques couches de vêtements la sépare du contact de ma peau anormalement froide.

« C’est un honneur de marcher au côté de la Secrétaire d’Europe. Je serais fou de refuser. J’espère seulement que la réciproque ne vous mettra pas en mauvaise posture. »

Ironiser tout en restant sérieux. Le sarcasme n’était pas dans mes armes de prédilection pourtant je prenais plaisir à en user à ses côtés. Elle ne méritait pas mes bons sentiments. Elle avait, en toute connaissance de cause, signé mon arrêt de mort. En la voyant je doutais fortement qu’elle ait été émue par cet acte malgré le travail que nous avions réalisé ensemble. Et le comble semblait qu’elle ne s’inquiétait pas de savoir mon sentiment à ce sujet. Il était évident que l’affaire était délicate et difficilement abordable, mais visiblement cela ne semblait même pas la mettre mal à l’aise car elle agissait comme si de rien était.

« Vous allez peut-être être en mesure de m’aiguiller. Je cherche un cadeau pour un enfant de dix-huit mois. »

Peut-être que si je m’adressais à elle comme je le ferais avec n’importe qui elle descendrait un instant de son nuage. Je devais tout de même garder un semblant de respect.

( Pando )

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MessageSujet: Re: Une bien belle journée (Paul & Kathleen)   Une bien belle journée (Paul & Kathleen) EmptyDim 20 Oct 2019 - 16:42

PAUL ARTHUR ROY
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Aveuglée par son égocentrisme naturel, Kathleen ne capta pas l'ironie dans la voix du directeur Roy et éclata de rire face à ce qu'elle prit pour des flatteries. Elle tapota son bras avec "modestie" et lui offrit un sourire éclatant. Ne dites donc pas de bêtises, directeur ! Votre compagnie m'est sympathique et je suis ravie de discuter un peu avec vous. Ca fait si longtemps que nous ne nous sommes pas croisés en dehors des obligations du travail. Même après qu'elle ait signé son arrêt de mort, elle n'avait pas cherché à le voir ou lui parler. Le dossier était clos pour elle et il n'était plus qu'un mort en devenir. Et puis il avait prouvé que son sang était mêlé et elle avait annulé son acte, mais n'avait pas présenté d'excuses à cet homme qu'elle avait faillit faire tuer. Mais en ressentait-elle de la culpabilité ? Pas le moins du monde. Elle était une femme occupée, voyez-vous, trop en tout cas que pour s'absenter et rencontrer tous les gens qu'elle avait condamnés à tort. Car bien sûr Paul Roy n'était pas la seule erreur des Pozhiratelis, seulement lui avait eu la chance de pouvoir le prouver avant que son bourreau ne vienne sonner à sa porte.

Puis Paul lui demanda de l'aide pour un cadeau de Noël et Kathleen lui sourit, rayonnante. Un enfant de dix-huit mois ! Le sien ? Celui d'un ami ? Curieuse, la Secrétaire se tourna vers lui en serrant son bras avec enthousiasme. Êtes-vous devenu parent, directeur ? Ils sont tellement adorables à cet âge, n'est-ce pas ? Dommage qu'ils finissent par grandir... Elle se rappela Elena enfant, quand elle voyait sa mère comme la femme la plus merveilleuse du monde, qu'elle voulait toujours être avec elle et qu'elle l'aimait plus que tout. Et puis elle avait grandit, était devenue une adolescente prometteuse, une femme forte et indépendante. Mais elle avait rencontré ce Seth, jeune homme que Kathleen avait d'abord apprécié mais qui retournait le cerveau de sa fille, la rendant faible et dépendante. Aujourd'hui elle était obligée de la faire surveiller pour s'assurer qu'elle ne fasse pas de bêtises au travail, connaissant mieux que personne son petit côté rebel. C'était un tel gâchis de voir son enfant se détourner du chemin qu'on lui destinait, mais Kathleen ne baissait pas les bras. Elle lui laissait un peu de lest pour le moment, lui avait donné congé début janvier, mais ça ne durerait pas...

Revenant à la requête de Paul, Kathleen réfléchit à un cadeau pour un enfant en bas âge. Les possibilités étaient multiples, entre les peluches, jouets, vêtements, couvertures... A l'époque d'Elena, Kathleen recevait sans cesse des petites robes, des chaussures roses, des poupées. Son père adorait couvrir sa petite fille de bonbons, même alors qu'elle n'avait pas l'âge ou les dents pour les manger. Au final c'était toujours Kathleen qui les mangeait, veillant toutefois à ne pas grossir et perdre sa taille de guêpe. Pourquoi pas un livre d'images ? Il pourrait voir les animaux bouger et apprendre à les reconnaître. Ou bien un balais-jouet s'il est aventureux. Ou des peluches, ça fonctionne toujours. Je connais une boutique super dans le coin si vous voulez ? De sa main libre, elle indiqua une rue sur leur droite et emmena Paul dans cette direction. La boutique était à cinq minutes de là, ce qui leur permettrait de poser leur choix sur une catégorie d'articles avant d'y entrer. Peut-être qu'elle ajouterait aussi une babiole pour l'enfant. Il se réveillerait le matin de Noël avec un cadeau de la Secrétaire Européenne, le veinard !

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