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Sujet: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Sam 31 Aoû - 16:41
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Quel weekend... Mourir n'est pas une chose très agréable, surtout quand la personne qui vous tord le cou et vous jette dans le bas des escaliers n'est autre que Emrys. Enfin, est-ce que c'était vraiment lui ? Aria avait un doute là dessus. Parce que cette cabane, elle était hantée. Par elle ne savait pas quoi de magique, mais c'était sûr qu'elle était hantée ! Bon elle ne croyait pas aux fantômes, mais tout ce dont elle se souvenait c'était son cou qui se rompt et son réveil dans son lit. Sans compter cette incroyable envie de dévorer n'importe qui. Faut dire que lorsqu'un vampire meurt, souvent il se réveille avec une faim de loup. Une chance que Paul ne soit plus humain, sinon il y serait passé. En parlant de lui, la Mercier avait été obligée de lui raconter ce qu'il s'était passé là bas... S'ils s'étaient disputés ? Oui. Histoire de confiance, de tout se dire. Puis ça c'était vite calmé. Un petit tour au lit et puis fini.
Mais nous ne sommes pas là pour parler du sport de chambre de nos deux vampires n'est-ce pas ? En ce beau lundi matin - enfin pas si beau que ça, puisque la pluie tombait à grosse goûte, mais pour un vampire c'est un super temps - Emily avait donc retrouvé place à l'Infirmerie. Combien d'étudiants allaient venir ? Elle ne savait pas. Et elle n'avait pas envie de parier. Enfin si elle devait parier, elle dirait 0, pour pouvoir rester tranquillement dans son bureau à siroter poches de sang sur poches de sang. Faut dire que même si elle avait parlé à Paul de cette maison, elle n'avait rien dit quand au fait qu'elle avait vu Emrys et qu'elle était morte. Oui, mentir à son compagnon ce n'était pas bien mais devait-elle lui raconter presque 1 siècle de vie ? Non, il devait juste connaître les grandes lignes. Et Emrys n'était pas dans les grandes lignes. Du moins dans les lignes qu'on préfère effacer et oublier à jamais.
Les pieds sur son bureau, une poche de sang avec une paille dans la bouche, Aria buvait tranquillement en observant le plafond. Pas de livre traitant de la guerre pour une fois. Elle préférait laisser son esprit repenser à ce maudit samedi soir. La prochaine fois elle laissera ce type de lettre sans réponse et détruira le Portoloin. Ou elle l'accrochera sur un squelette. Celui de l'Infirmerie par exemple, il était assez effrayant d'ailleurs. Mais c'était elle qui en avait voulu un. Pratique pour faire peur aux étudiants. La porte de l'Infirmerie s'ouvrit presque à la volée. Ou alors c'est juste que son ouverture surpris Emily, allez savoir. Rapidement l'Infirmière jeta la poche de sang dans le frigo et quitta son bureau pour observer la personne qui venait de rentrer : un Renard. Bien. Et à sentir cette odeur, il amenait avec lui du sang.
(Français) Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
C'était évident non ? Vu l'odeur il avait besoin de soin. Mais à première vu elle n'observait aucune coupure... A moins que ce soit l'odeur de la poche de sang qu'elle avait encore dans les narines ? Son appétit n'était pas encore rassasié ?
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Sam 14 Sep - 13:52
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Beaumont, ce sale hybride allait le payer. Je commençais presque à me demander si ce n’était pas lui qui m’avait envoyé ce maudit Portoloin. Peut-être pour se donner une excuse pour se mesurer à moi. Enfin ce gnome n’était pas assez intelligent pour mettre ce genre de plan en place. Puis il ne pouvait pas savoir que Lynn était une amie, et apparemment cette dernière ne s’était pas contentée de suivre Babylon. Elle avait elle-même reçu son invitation pour la maison de l’horreur, j’en étais certain. Puis cela n’expliquait pas la présence de l’inconnue Niky. Parce que les événements de samedi soir n’étaient pas un rêve. Je m’étais certes retrouvé au petit matin bien au chaud dans mon lit et à moitié hébété, un simple rêve me semblait trop réaliste. Enfin je n’avais plus la lettre pour prouver la véracité de cette aventure. Ceci dit Beaumont m’avait donné la preuve qu’il me manquait. Cette sale fouine m’avait vu quitter la salle commune mais ne m’avait pas vu revenir. Ce n’était pas faute de m’avoir attendu toute la nuit sur le canapé de la salle, sans doute maudissant le couvre-feu qui l’empêchait de sortir afin de vérifier si je n’étais pas encore une fois du côté de la tour féline. Parce qu’il avait eu vent de cet épisode. Il savait que sa petite sœur avait été à deux doigts de me faire rentrer dans la salle commune de sa maison. Que je tente de ternir ainsi son nom ne lui avait pas plu. Bonne nouvelle c’était mon plan. Enfin savoir qu’il avait passé sa nuit ainsi à attendre mon passage, qui n’avait jamais eu lieu, m’avait ému. Toute cette attention rien que pour moi. Aucun passage à signaler, et pour cause j’avais directement atterri dans mon lit. C’était bien la preuve que je n’avais pas été maitre de mes mouvements et que j’avais quitté l’espace de quelques heures le palais français.
Je poussais la porte de l’infirmerie assez vivement. Personne. Le sort s’acharnait. Beaumont n’avait qu’à bien se tenir, je prévoyais déjà de le jeter sous les sabots des chevaux ailés. Ma vengeance serait terrible. L’infirmière avait intérêt de débarquer fissa sinon j’allais perdre patience. Je ne m’étais pas trainé jusqu’ici pour rien. Certainement pas. Et dire que ce troll m’avait surpris. C’était humiliant. Je revenais sagement de la volière, après tout il fallait tout de même que j’évoque la situation auprès de Babylon et Lynn. Ils avaient d’ailleurs intérêt de ne pas faire trainer leur réponse. Bref je remontais récupérer mes affaires pour le cours de Défense. Il me restait dix minutes avant d’être en retard, pour descendre un étage c’était largement suffisant. C’était sans compter sur Beaumont qui m’attendait sagement à la sortie de la salle pour me lancer un maudit Stupéfix qui m’avait littéralement projeté contre le mur derrière moi. Il était parti me laissant au sol et comateux. Il m’avait fallu plusieurs minutes pour que je puisse me relever et le double pour descendre jusqu’à l’infirmerie. Autant dire que le cours était déjà bien entamé.
La femme finit par arriver. Elle était d’une nonchalance. Excellent élément pour les situations qui nécessitaient de la réactivité. Enfin lorsqu’on partageait le lit de l’adjoint il ne fallait visiblement pas chercher à être professionnelle. Sans parler de sa question. Je viens te mater à ton avis ? Sombre idiote. La main sur mes côtes ne te mettait pas la puce à l’oreille ?
« Me soigner. À moins que vous soyez préposée à donner des cours d’anatomie. »
Je jetais un coup d’œil sur le squelette hideux qui servait de décoration. Sans doute une idée de cette femme car je n’avais pas souvenir de l’avoir vu avant. Enfin si elle voulait rendre les cours plus intéressants, je préférais apprendre directement sur elle. Quoi ? Elle n’était pas laide et ne semblait pas trop vieille. Ma voix avait été plutôt froide malgré tout. Disons que j’étais exaspéré qu’elle ne s’occupe pas de moi sans se hâter. D’accord j’étais debout mais une simple inspiration me faisait dresser les cheveux sur la tête. Au moins une côte avait dû se fracturer lorsque j’avais atterri sur le sol. Ma tête avait pris un bon coup également. Le mal de tête me lançait et j’étais à peu près certain qu’il y avait une plaie sanguinolente. Puis j’étais encore à moitié dans les nuages. Cet idiot ne m’avait vraiment pas loupé, il allait le payer c’était certain.
Pando
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ange ou démon
Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.
Emily A. Mercier
C. Williamsum
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Sam 28 Sep - 17:40
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Le visage que ce garçon afficha voulait tout dire. Non, Emily ne se fichait pas de sa tête. Elle avait juste l'esprit totalement ailleurs, et pour une fois cet esprit n'était pas entrain de penser à Paul, mais à quelque chose de bien plus effrayant. Alors lui demander d'être réactive, là maintenant, alors que sa faim lui tiraillait les entrailles et que cette odeur de sang lui chatouillait les narines, ce n'était pas possible.
Charlie : (...)
(Français) Soigner c'est dans mes cordes. Si tu veux un cours d'anatomie trouve toi un autre professeur.
Elle avait répondu sur un ton las. Aria s'approcha cependant de lui et glissa une main autour de la taille du garçon pour l'aider à venir s'installer sur le lit le plus proche. Oui, elle n'allait pas le faire traverser toute l'infirmerie quand même, ça se voyait qu'il était pas bien, même si elle avait mit du temps à s'en rendre compte. Si elle releva le ton employé par l'étudiant ? Non. Elle préféra laisser couler, parce qu'elle savait que si elle s'énervait maintenant elle risquait de faire des carnages et cet étudiant risquait de se retrouver avec des canines plantées dans son cou. C'était donc mieux de faire abstraction de ses commentaires.
Une fois que son patient fut allongé, elle lui souleva la main puis le T-shirt sans même lui demander l'autorisation et plissa les yeux en observant le peu de peau qu'elle pouvait voir. D'après ce qu'elle pouvait observer, ce garçon ne s'était pas loupé... Soit lui aussi avait eu la chance d'aller dans une cabane ce samedi soit il était tombé dans les escaliers. Bon, après si ce dernier c'était battu, alors là elle serait obligée de le sanctionner... après tout la violence n'avait pas sa place au sein de l'Académie. N'est-ce pas Emily ? M'enfin, croquer les Pozhiratelis ce n'est pas de la violence si ?
(Français) Qu'est-ce qui t'es arrivé ? On dirait un schtroumpf.
Pourquoi le comparer à ces petits êtres bleus ? Elle ne savait pas. Peut-être parce que c'était la seule chose qui lui avait effleuré l'esprit en voyant la couleur bleu... il faut dire que son père adorait lui lire ces BD le soir. Il faisait d'ailleurs une magnifique voix pour le grand schtroumpf. M'enfin, son père n'était pas le sujet n'est-ce pas. Ni les schtroumpfs d'ailleurs. L'infirmière fit donc signe à son patient d'enlever son T-shirt, histoire qu'elle puisse observer plus attentivement ses blessures. Bon, Emily n'était vraiment pas douée pour soigner les gens, mais elle avait quand même de bonnes petites potions pour notamment faire disparaître les hématomes. Ce qui était plus efficace que du sang de vampire et donc forcément moins dangereux.
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Ϟ Sorcier depuis le : 07/02/2019 Ϟ Âge : 26 Ϟ Hiboux envoyés : 2575 Ϟ Points d'Implication : 366647 Ϟ Double moldu : dylan o'brien Ϟ Date de naissance : 08/07/1997
Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Lun 14 Oct - 18:59
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Heureusement que soigner était dans ses cordes. Il ne manquerait plus que notre infirmière soit incapable de prodiguer des soins. Certes elle partageait le lit de l’adjoint mais il semblait tout de même assez professionnel pour ne pas engager une personne incompétente. Enfin j’espérais qu’elle soigne plus efficacement qu’elle n’était réactive. C’est moi ou elle semblait être légèrement arriéré ? En attendant j’aurais déjà dû être installé sur un des lits en train de me faire chouchouter. Ce n’était pas trop demander tout de même. J’avais très certainement une côte cassée et un plaie à la tête, on ne peut pas dire non plus que j’abusais de son temps.
Elle finit tout de même par m’aider à m’installer sur un lit. Ce n’était pas trop tôt, j’aurais presque eu le temps de me trainer dans la salle de cours pour prévenir de mon absence et revenir sans qu’elle ait initié un seul mouvement. Je la laissais relever mon tee-shirt sans la maudire. Premièrement elle faisait enfin son travail alors même moi je trouvais cela mal venu de m’en plaindre. Deuxièmement je préférais qu’elle sache exactement ce que j’avais de cassé. Troisièmement je n’étais pas pudique pour un sou. En même temps foutu comme j’étais je devais même plutôt être tenté d’en montrer plus. Puis si Glorya pouvait arriver à ce moment-là et me tenir compagnie dans cette terrible convalescence j’en serais même ravi. D’accord j’en faisais un peu trop.
« Merci pour cette comparaison typiquement moldu. »
Ce n’est pas que je détestais les moldus mais à un moment donné il fallait arrêter de s’intéresser à leur culture débile. J’en avais suffisamment bouffé plus jeune pour ne plus avoir envie d’entendre parler des Schtroumpfs. J’étais certes couvert de bleus mais la comparaison la plus appropriée aurait été celle avec les lutins de Cornouailles. Puis c’était quoi cette question indiscrète. Je lui demandais moi pourquoi elle était aussi lente dans sa prise en charge. Non. Alors elle faisait pareil à mon égard. Puis je n’avais absolument pas envie de lui expliquer ce qui m’était arrivé. Non seulement cela m’apporterait des ennuis mais en plus j’en avais une honte infinie.
« Je comprends que vous essayiez de créer un climat de confiance ou autres trucs du genre au domaine médical, mais je ne suis pas certain que ce soit le moment d’ouvrir un salon de thé. Je n’ai pas envie de m’étendre sur ce qui m’a conduit ici et je n’ai pas envie de vous entendre me raconter les raisons pour lesquelles vous travaillez ici. »
Pour la politesse je repasserai dans une semaine avec un bouquet de fleurs. Pour l’heure je me moquais un peu de la blesser ou même qu’elle se plaigne de moi. Ma tête était prête à exploser et mes côtes me faisaient suffisamment mals pour que cela me dissuade de trop parler. Elle pouvait le comprendre non ?
« Alors verdict, j’ai combien de côtes de cassées ? »
Maintenant que j’avais retiré mon haut, et malgré les hématomes elle devait bien en avoir une petite idée.
Pando
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Emily A. Mercier
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Mar 15 Oct - 16:27
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Emily leva les yeux au ciel. Ces sorciers avaient le don d'user d'un vocabulaire souvent étrange pour s'insulter ou se caractériser. Mais désolé pour ce garçon, notre Infirmière avait passé plus de temps de sa vie dans le monde moldu que dans le mon sorcier. C'était encore tout nouveau, tout juste 10 ans qu'elle côtoyait ce monde. Sur bientôt 100 années depuis sa naissance. Donc oui, les comparaison moldue elle en aura encore, et peut-être même qu'elle s'amusera à lui en sortir d'autres. Et puis s'il n'est pas content, ce Monsieur pourra toujours se soigner lui même.
Charlie : (...)
Oh, ce petit gars ne savait pas qu'il jouait avec les nerfs d'une vampire affamée. Qu'il continue et c'est son sang qu'on retrouverait dans la tasse de thé de notre chère Aria. Et ses os éventuellement pour former une table. Ou remplacer ce cher squelette de l'infirmerie. Il faudra d'ailleurs qu'elle pense à lui trouver un nom à celui-là. M'enfin.
Charlie : (...)
Combien il en avait de cassées ? Et bien ça dépendait... Avant que la Mercier ne lui envoie son poing en pleine figure ou après ? Ok, zen Emy, inspire, expire. Il faut juste le soigner et ce gars ira voir ailleurs pour son cours d'anatomie.
(Français) Attention j'ai les mains froides.
Oh, un élan de gentillesse dans sa tête si remplie d'envie de meurtres. Elle le prévenait que ses mains étaient glacées. Il fallait juste espérer qu'elle ne le fasse pas sauter au plafond parce que le pauvre risquait de se faire mal. Réchauffer ses mains ? Mission impossible. Un vampire ne peut pas se réchauffer. L'infirmière approcha donc sa main droite sur le flanc gauche du garçon et toucha une à une ses côtés. Elle n'appuya pas, ne souhaitant pas se prendre des noms d'oiseaux pour lui avoir fait mal. Enfin, est-ce qu'on dit des noms d'oiseaux d'ailleurs ou... des noms de créatures chez les sorciers ? Enfin, toujours est-il qu'elle avait le compte.
(Français) Trois à gauches et une à droite. J'ai besoin de savoir ce qui t'a mis dans cet état pour savoir quoi te donner. Si tu as bu quelque chose qui t'aurais fait tomber dans les escaliers ou si c'est plutôt une intervention magique qui t'a causé ça. Je suis pas là pour analyser ce qu'il y a dans ta caboche, je suis sûre qu'elle est vide de toute façon. Je veux juste te soigner et éviter de te tuer en te donnant de mauvais médicaments. C'est quoi ton nom de famille déjà ?
Une intervention magique du style baston ? Oui, ça lui ressemblait bien de se battre pour un rien. Ça se voyait sur sa tête. Sa tête vide. Peut-être que l'Infirmière aurait pu se retenir de ce commentaire mais c'était amusant. Charlie... Elle se souvenait de son prénom mais plus de son nom de famille. D'où elle se souvenait de son prénom d'ailleurs ? Parce qu'elle l'avait déjà entendu prononcé par d'autres durant le repas et puis elle connaissait un minimum les plus anciens étudiants de l'école. Depuis qu'elle était là elle les avait forcément croisé un jour ou l'autre.
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Ϟ Sorcier depuis le : 07/02/2019 Ϟ Âge : 26 Ϟ Hiboux envoyés : 2575 Ϟ Points d'Implication : 366647 Ϟ Double moldu : dylan o'brien Ϟ Date de naissance : 08/07/1997
Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Lun 6 Jan - 19:53
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Je voyais bien que l’infirmière était exaspérée par mon comportement et qu’elle se retenait de me casser une côte de plus. Mais que voulait vous, ce n’était pas de ma faute si elle était incompétente et trop curieuse. Habituellement j’étais tout mielleux avec le personnel de l’école. Avec les adultes en général d’ailleurs. Il n’était certainement pas question de montrer la vraie facette de ma personnalité et d’être catégorisé gros connard. L’art de la manipulation tenait là-dedans. On ne se méfie pas de l’agneau. Puis, j’avais suffisamment de victimes à côté pour me défouler alors, ce n’est pas comme si j’étais continuellement obligé de garder le rôle du gendre idéal. Enfin bref, tout ça pour dire qu’actuellement j’avais beaucoup trop mal pour me présenter sous mon meilleur jour. Tant pis pour elle.
Les mains froides ? Heureusement qu’elle m’avait prévenu sinon j’aurais certainement eu un choc thermique. Elle avait la peau aussi gelé que l’Atlantique en hiver ma parole. Peut-être qu’elle devrait mettre des gants car son contact était limite dangereux. Enfin pour le coup ça avait l’avantage de soulager la douleur. Puis elle avait la peau plutôt lisse. Merde n’y pense pas trop, déjà qu’elle est canon ça pourrait devenir gênant.
« Non d’une gargouille ! »
Quatre côtes fracturées. Ce troll ne m’avait pas loupé. Mais qu’il ne se félicite pas trop vite, ma vengeance sera concoctée aux petits oignons. C’était aussi là-dedans que je trouvais ma force. Alors que j’étais d’un naturel impatient, je savais prendre mon temps et concocter le plan de bataille le plus violent sans dégâts collatéraux sur ma personne. Il n’y avait qu’à voir, mon coup le plus raté, le seul qui m’avait valu une punition ici, n’avait pas été préparé et m’avait beaucoup trop exposé. Le pire c’était que j’étais carrément devenu ami avec ma victime. Enfin le pire, façon de parler. Pauvre Babylon, il verserait beaucoup trop de larmes s’il m’entendait penser.
Et la voilà qui recommençait à me cuisiner. Le pire c’est qu’elle jouait la carte du « c’est pour t’aider ». Qu’est-ce qu’elle croyait madame frigo, que j’étais né de la dernière pluie. Quelle technique à chier. Enfin il ne fallait pas que je lui montre que j’avais compris son manège. J’allais répondre docilement mais le plus vaguement possible. Elle ne pourrait pas me demander plus de détails sur la circonstance de ma chute juste pour m’aider. Et en parlant de tête vide elle pouvait parler. Sa manœuvre était cramée bien avant qu’elle n’ouvre la bouche. Tu parles d’une personne maligne. Puis elle n’avait aucune idée à qui elle avait à faire cette greluche.
« Je n’ai rien bu d’autre que du jus d’orange et cela m’étonnerait fortement qu’il contenait une quelconque potion. Et je suis tombé dans les marches en sortant de la salle commune. J’avais les bras chargés de livres, je ne voyais pas où j’allais et j’ai loupé une marche. Je me souviens juste de m’être retrouvé en bas de l’étage avec mes bouquins autour. L’un d’eux a certainement dû me tomber sur la tête, je n’ai pas une plaie pour rien. D’ailleurs, j’espère que vous l’aviez vu celle-ci aussi et que vous comptiez la prendre en charge. »
Mettre un peu de vérité dans un mensonge c’était primordial pour s’en souvenir. Je sortais de la salle commune et j’avais bien des livres avec moi. Il y avait au moins deux personnes qui étaient sur place avant que je ne franchisse le pas de la pièce et qui pourront le confirmer. Deuxième points, rajouter du probable, par exemple ça pouvait arriver à n’importe qui de louper une marche. Troisièmement, être convaincu de ses paroles. Pour cela pas besoin de dessin, fallait juste être doué comme moi. Puis, concernant ma plaie sur la tête, j’étais maintenant certain de sa présence car j’avais passé ma main dessus et mes doigts étaient revenus avec du sang.
« Mon nom de famille ? Oh mince je ne sais plus. Peut-être que le coup sur ma tête a été trop violent. Oh non pardon, c’est vrai ma tête est vide, j’avais déjà de sérieux troubles cognitifs. »
Cherche mon nom princesse, qu’est-ce que tu crois que je vais te le donner gratuitement après m’avoir insulté de troll.
Pando
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Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.
Emily A. Mercier
C. Williamsum
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Ven 21 Fév - 12:19
Babylon:
*pleure*
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Ok. Les sorciers jurent aussi avec des noms de créatures magiques. Pourquoi faire comme tout le monde en même temps ? Se serait trop beau d'avoir des sorciers qui s'intéressent aux moldus et qui acceptent les né-moldus comme elle. Il suffit de regarder ces maudis Pozhiratelis pour comprendre qu'ils se pensent tos supérieur parce qu'ils savent maîtriser la magie. Et ça leur donne quoi en plus en fait ? Elle ne savait pas. Mais elle ne les comprenait pas.
Charlie : (...)
Vu ? Non. Senti plutôt... Mais ce n'était qu'une plaie superficielle contrairement aux côtés cassés. Franchement, avec un peu de désinfectant et avec du temps la plaie allait cicatriser. Elle n'avait pas un baume magique pour lui réparer ça en quelques secondes. Enfin si mais elle ne comptait pas donner son sang à ce crétin, parce qu'il serait clair que se serait le genre d'abruti à mourir juste après et elle se retrouverait avec un bébé vampire sur les bras. Et hors de question. Elle avait déjà Paul. Et puis vu le caractère de merde de ce gamin, ça donnerait un vampire vraiment chiant ! Aria enleva cependant les quelques mèches devant la blessure et l'observa quelques secondes avant de faire un petit sourire moqueur. Un livre ne ferait pas une trace de ce genre. On pouvait essayer sur l'autre côté de sa face de charmeur, aucun doute que la blessure ne serait pas la même. Cependant son sourire disparut tout de même. Est-ce que ce petit gars aurait pu être embarqué dans une de ces maudits cabane comme ça lui était arrivé ? Ce qui expliquerait les côtés cassées. Parce qu'une chute dans les escaliers, ça ne casse pas uniquement des côtés. Et ça elle le savait puisqu'elle l'avait testé il y avait même pas 48 heures.
Charlie : (...)
Tu sais, il suffit que j'aille regarder dans les dossiers. Il n'y a pas trente-six Charlie à l'école alors... il me sera simple de le trouver. Mais c'est pour toi tu sais, vérifier ton dossier, tes antécédents médicaux... Après moi je m'en fiche. Si le poussos te tues je vivrais la conscience tranquille ne t'en fais pas pour ça.
Elle lui tapota doucement le haut du crâne avant de tourner les talons, direction son bureau. Usant de sa vitesse il ne lui fallut pas longtemps pour le trouver ce maudit nom de famille : Guérin. La Mercier resta donc pas moins de deux minutes dans son bureau avant de revenir et avec un petit gobelet duquel s'échappait une étrange fumée. Elle s'assit sur un petit tabouret aux côtés du lit et le tendit au Renard.
Je te conseille d'avaler ça en deux secondes. Idéal pour réparer tes côtes. Pour ta blessure je peux te proposer ça si tu veux.
La brune plongea sa main dans la poche de sa blouse et en sortit un magnifique pansement que les moldus savent inventer : un pansement avec des licornes. Le sourire moqueur était de retour sur la tête de l'Infirmière. Ce n'était vraiment pas gentil de charrier ainsi les étudiants mais Charlie l'avait cherché et puis... elle savait que ça allait forcément lui coûter une remarque désobligeante. Imaginez un peu les Renards perdre des points grâce à ce crétin ? Se serait un sacré avantage pour les Loups...
En tout cas, saches que ta chute des escaliers j'y crois moyen quand même. Tu ne serais pas allé faire une petite sortie nocturne par hasard ?
Elle fronça un peu les sourcils, prenant un air alors sérieux. Pas sûr qu'il l'avoue ou qu'il soit allait lui aussi dans une cabane effrayante. Mais si jamais elle pouvait lui soutirer cette information et réussir à trouver qui était avec lui et ec qu'ils avaient pu vivre, alors peut-être qu'avec Maddison elles arriveraient à trouver le coupable... Parce qu'un Pozhiratelis ne les aurait pas laissé partir en vie n'est-ce pas ?
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Ϟ Sorcier depuis le : 07/02/2019 Ϟ Âge : 26 Ϟ Hiboux envoyés : 2575 Ϟ Points d'Implication : 366647 Ϟ Double moldu : dylan o'brien Ϟ Date de naissance : 08/07/1997
Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Ven 6 Mar - 13:51
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Quelle greluche ma parole. Bien sûr qu’elle pouvait obtenir mon nom. Je n’étais pas aussi bête que ça. Mais je n’allais certainement pas lui donner. Qu’elle aille jusqu’à son bureau le chercher, ce qu’elle fit bien sûr. Enfin comme si son poussos allait me tuer. N’importe quoi. Enfin je crois, je n’étais pas médecin. Elle revient vachement rapidement. Etonnant vu le temps qu’elle avait mis pour me prendre en charge. Comme quoi quand elle voulait quelque chose elle savait se dépêcher. Peut-être qu’en me voyant elle avait été ravie de trouver quelqu’un dans son infirmerie avec qui papoter. Je n’étais pas surpris qu’elle veuille à présent se débarrasser de moi. Disons que je n’étais pas d’humeur gracieuse aujourd’hui. Maudit Beaumont. Maudite cabane.
Elle me tendit le gobelet fumant. Non d’une gargouille, les côtes ne voulaient pas se réparer seule ? Je n’avais jamais eu la chance de boire ce poison mais j’en avais entendu parler. D’après les rumeurs, c’était répugnant et le poussos n’avait même pas le mérite d’être anesthésiant. Super autant se faire soigner dans un hôpital moldu pour le coup. Je m’apprêtais à avaler tout d’un coup, comme l’infirmière le conseillait, quand je la vis sortir un horrible pensement. Donc elle était en train de se foutre ouvertement de ma gueule. Bien. Se doutait-elle que je pouvais être dix fois plus irritant ? Jamais je ne porterais ce pensement, je préférais me vider de mon sang même si visiblement ce n’était pas à l’ordre du jour. En plus elle était fière de sa connerie. Il n’y avait qu’à voir son visage. D’ailleurs elle n’allait pas me faire sortir de l’infirmerie si vite. Je refusais qu’on me croise boitillant. Puis si les cotes transpercées mes poumons en se ressoudant. Non c’était mort. Qu’elle me veuille ou non je resterai.
Je lui lancais ainsi un regard noir avant de me concentrer sur le gobelet. Autant ne pas lui répondre. Puis même si elle me mettait le pensement je le retirerai fissa. Je bus donc l’horreur avec une grimace de dégout. C’était encore pire que ce à quoi je m’attendais. Comment pouvaient-ils inventer une horreur pareille ! Enfin je n’eus pas le temps de m’en remettre qu’elle ouvrait la bouche de nouveau. C’est pas vrai, elle n’allait pas me lâcher avec cette histoire. Ceci dit elle ne se doutait pas encore que je m’étais plus ou moins battu dans les couloirs. Visiblement elle avait une idée très précise derrière la tête. Au regard du règlement je ne savais pas ce qui était préférable. Une petite sortie nocturne ? Étrange que la dernière en date remontait justement au week-end. Encore plus étrange comme éventualité car je ne m’étais jamais fait gauler.
« Une sortie nocturne ? Mince quelqu’un m’a donc vu au bar ce samedi. »
Je rigole doucement avant de me rappeler que ceci ne faisait pas bon ménage avec mes côtes. À aucun moment elle ne pouvait se douter à quelle point ma soirée du samedi avait été folle. Enfin elle aurait été plus plaisante si je l’avais bien passé dans un bar. Ou alors Babylon et Lynn s’étaient fait prendre et avaient balançait l’embrouille en me citant. Merde. Impossible. Je ne pouvais pas croire à cette éventualité.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Ven 27 Mar - 0:14
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
(Français) Au bar ou hors de ton lit. Cela n'a aucune importance.
Et c'était vrai, ça n'avait aucune importance que Charlie ait été vu réellement dans un bar ou alors qu'il n'est pas été aperçu dans ses couvertures. Le truc c'est qu'il s'était tout de même absenté de Beauxbatons et... Emily était certaine qu'il n'était pas sorti par l'entrée principale mais... qu'il avait tout comme elle disparu d'un simple claquement de doigt. Alors doucement dans son esprit un petit plan était entrain de se former. Elle allait le mener tranquillement là où elle avait envie de le faire aller. Même si pour cela son secret vampirique devait éclater aux yeux de l'étudiants des Renards de Fer. Au pire elle lui ferait oublier ensuite. Ou l'empêcherait de le révéler à quiconque n'étant pas déjà au courant pour elle. C'est qu'elle était douée en hypnose, elle avait eu du temps pour s'entraîner.
(Français) D'ailleurs tu me sembles assez malin pour sortir du palais en douce alors... est-ce que tu serais capable de vendre un objet de ce type ?
Ok. Un professeur qui demande à un étudiant de vendre quelque chose, c'est très suspect. En réalité, l'infirmière n'attendait pas que son patient du jour arrive réellement à vendre l'objet qu'elle était entrain de sortir de sa poche. Non, ce qu'elle voulait c'était l'amener simplement sur le terrain qu'elle souhaitait, soit celui des cabanes. Alors elle déposa sur la petite table à côté de Charlie la bague qui avait été autrefois un portoloin. Ce même qui l'avait transporté dans cette cabane de l'horreur. Après avoir lâché la bague, elle reposa sa regard sur le crétin de Guérin qui devait certainement souffrir le martyr à cause du poussos. Enfin, encore fallait-il qu'il en ait bu au moins une gorgée ? Comment allait-il réagir face à cette bague ? Elle ne savait pas mais son ouïe était entrain de guetter les battements de son patient. Peut-être qu'elle l'aiderait a oublier la douleur du poussos. Ou peut-être qu'elle l'aiderait à guérir d'un claquement de doigts. Si seulement il acceptait de parler de ce qui s'était réellement passé pour qu'il en arrive à venir à l'infirmerie dans un tel état. Ne demandez pas à un vampire curieux de faire abstraction de votre histoire, c'est... impossible.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Mer 8 Avr - 13:09
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
C’était bien beau de me moquer mais la potion commençait à faire effet et ce n’était pas plaisant. À cet instant je n’avais absolument pas envie de rire. Je tachais de ne pas hurler à la mort, ce qui serait certes libérateur mais beaucoup trop excessif, même pour moi. En revanche je ne pouvais réprimer une grimace de douleur. Cela ressemblait un peu aux souffrances que j’avais connu en grandissant d’un coup, sauf que là c’était localisé trop près de mes poumons et que c’était dix fois plus intense. Sérieusement c’était le moment de me donner un anti-douleur. Je mis les mains sur mon visage avant de retrouver une certaine contenance. Serre les dents Charlie.
Je la regardais ouvrir de nouveau la bouche. Ce n’est pas vrai, elle n’allait vraiment pas me lâcher. Bien sûr que le bar était ouvertement du foutage de gueule. Ça elle avait dû le comprendre bien assez vite. Enfin il me semblait que la visée était suffisamment claire, je ne dirais rien et elle pouvait arrêter de me harceler avec ça. C’était quoi cette commère ma parole. Qu’est-ce que ça pouvait changer à sa vie de savoir ce que j’avais fait de mon samedi. Et qu’elle ne me serve pas les excuses de "c’est pour ton bien, pour te donner le bon traitement" car son fichu poussos je l’avais avalé malheureusement. Si la douleur ne me tétanisait pas je serais parti sur le champ. Peu importe si je boitais ou si je risquais de me transpercer un poumon ou que sais-je encore. Elle avait fini de m’énerver et pour l’heure je ne pouvais que lui offrir un regard noir.
Elle parla de nouveau. À quel jeu était-elle en train de jouer ? Bien sûr que j’étais malin et bien sûr que non je n’étais pas aussi bête pour revendre des trucs. Qu’est-ce qui n’allait pas dans sa tête. Elle pensait me berner aussi facilement. Comme si l’infirmière d’une école prestigieuse avait besoin d’un étudiant pour revendre ses conneries. Les sourcils froncés, je jetais tout de même un regard curieux vers sa main. Mais attendez c’était l’objet qui avait servi de Portoloin. Baby, Lynn et l’anglaise avait eu la même. La surprise devait transpercer mon visage. Je ne l’avais pourtant pas croisé dans cette fichue maison abandonnée. D’ailleurs, je n’avais pas envie de repenser à cette soirée. C’était trop étrange et je me demandais qui pouvait m’en vouloir comme ça. Mais soudain les connexions se firent dans mon cerveau et j’étais plus énervé qu’autre chose. Cette salle fouine de Beaumont m’avait non seulement balancé mais il m’avait volé.
« C’est pas vrai ! Ce sale hybride est allé jusqu'à fouiller sous ma couette. »
Bien sûr j’avais crié. Je m’étais même redressé. Enfin juste un instant, car bien sûr mes côtes me rappelèrent à l’ordre. Des points de lumière brouillèrent ma vue. Il fallait que je me calme. D’une je n’étais pas une racaille, de deux mon corps allait me rappeler à l’ordre d’une façon peu agréable.
« C’est lui qui est venu vous prévenir qu’un élève boitillant allait débarquer sous peu ? Il devait être trop fier de m’avoir lancé un sort par surprise. Je ne sais pas ce que ce troll vous a raconté mais je ne suis pas sorti de mon dortoir samedi soir. »
Merde il fallait que je me taise. Je n’avais pas besoin de déballer ma vie comme cela. Si Beaumont se faisait prendre il raconterait trop de conneries sur moi et mon image serait sapée. Puis elle n’avait aucune preuve mise à part une vieille bague qui incriminerait seulement mon mauvais goût.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Jeu 9 Avr - 16:02
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Fouiller sous sa couette ? Alors il avait bien un objet de ce type. Lui aussi avait reçu un portoloin et avait attérit quelque part... Les blessures qu'il avait n'était donc en rien liée à une attaque d'un élève. Enfin si, peut-être un peu, mais les bleus qui avaient commencés à cicatriser et étaient de couleur un peu brunâtre montraient bien qu'ils avaient été fait avant cette attaque, soit certainement durant cet étrange épisode des cabanes. Il y en avait donc eu d'autres, dans divers endroits. Cette information pourrait en intéresser plus d'un...
Charlie : (...)
Emily poussa un soupir. S'il continuait à s'énerver ainsi, il allait certainement se faire encore plus mal. La guérison serait plus douloureuse et plus longue tellement il bougeait. Il fallait donc qu'il se calme. Et c'était peut-être le moment de lui dire que cette bague n'était pas celle qu'il avait pu cacher sous ses draps.
(Français) Je te rassure, personne ne te l'a volé. C'est la mienne. Mais... avant qu'on parle de ça, laisses moi t'aider un peu.
Elle lui fit un sourire et lui attrapa le menton, le forçant à poser son regard dans le sien. Quand elle eut enfin toute son attention l'hypnose commença.
(Français) Tes os vont continuer à pousser, mais tu ne sentira plus la douleur. Mais je veux quand même que tu restes dans ce lit jusque demain, bien allongé et tranquille.
Elle lui lâcha le menton et se recula, l'aidant à s'installer bien plus tranquillement. Maintenant qu'elle lui avait demandé de manière gentille et détournée de ne plus bouger de ce lit, en lui offrant au passage le droit de ne plus souffrir, ils allaient bien pouvoir discuter un peu non ? Récupérant la bague, Aria la remit au fond de sa poche et reposa son regard sur Charlie. Avant de parler de ça, il fallait aussi aborder le sujet de l'étudiant qui l'avait mis dans cet état !
(Français) Dis moi, qui aurait du venir me prévenir que tu allais arriver ? Je suppose que c'est lui le responsable de ton état. J'irais en toucher deux mots à son directeur de maison.
Assise sur son tabouret, elle lui offrit un charmant sourire. N'était-elle pas charmante quand on pouvait enfin être coopératif avec elle ? Enfin pour le coup ce garçon ne pourrait pas quitter l'Infirmerie avant le lendemain. A moins qu'elle ne lui donne un autre ordre. Mais ce n'était pas dans ses projets.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Lun 20 Avr - 19:17
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Je pestais encore contre Beaumont lorsqu’elle reprit la parole. La sienne ? Comment ça ? C'était quoi cette histoire encore. Franchement je ne voyais pas pourquoi elle aurait organisé ce mauvais plan maison abandonnée. D’une part elle n’avait jusqu’à lors aucun grief contre moi, d’autre part pourquoi entrainer deux étudiants et une parfaite inconnue dans l’histoire. Cela n’aurait aucun sens. Si c'était sa bague il y avait quelque chose à creuser. D’ailleurs je me doutais bien qu’il y avait quelque chose de louche dans cette histoire. Si ça se trouve nous étions plusieurs à avoir été dans le même bateau samedi soir.
M'aider. Si c'était pour la douleur ce n'était pas de refus. Satané Poussos ! Elle m'attrapa ainsi le menton. Merde elle n'allait pas se la jouer infirmière sexy et me soigner avec un baiser quand même. Ce serait terriblement gênant. Existant surtout, il fallait aussi l'avouer. Enfin, elle m'aida surtout à m'installer mieux. Étonnamment je sentis moins de douleur dans cette nouvelle position. Peut-être connaissait-elle finalement un tant soit peu son métier. Cela devait se voir sur mon visage car elle attaqua directement sur les mots que j’avais prononcés. Quel abruti je faisais. Enfin il était hors de question que je lui explique le pourquoi du comment. Beaumont serait capable de balancer que j’avais été à deux doigts d’entrer dans la salle commune de sa sœur. Pas sûr que la direction soit ravie de ce semblant d’exploit. J’avais une certaine réputation à tenir. Si j’étais un gros con avec les élèves, ce n’était pas le cas avec le corps enseignant. J’aurais d’ailleurs pu faire un effort avec l’infirmière. Malheureusement son attitude m’irritait trop.
« Pas la peine c'est une histoire débile je vous assure. Puis c'est un renard, ce serait dommage qu'en plus ma maison perde des points. C'est pas comme si j'étais mourant en plus non ? »
Je m’étais bien entendu calmé. Le tout était de la brosser dans le sens du poil. J'espérais que cette justification allait lui suffire. Puis franchement ce n'était pas le sujet le plus important. Je n’avais pas envie de perdre mon temps avec ce genre de détail insignifiant.
« Votre bague alors. C'est étrange on m'a offert exactement la même récemment ! »
Si ça se trouve elle en savait plus que moi sur cet objet. Toute information était bonne à prendre même si cela impliquait devoir lui taper la discussion.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Mar 28 Avr - 15:47
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Un renard. Bon déjà ça limitait grandement la liste des étudiants qui auraient pu lui faire ça. Emily nota donc ça dans un coin de sa tête. Avec Paul elle pourrait aisément trouver qui aurait pu faire ça à son patient du jour. Renard ou pas renard, points de maison en moins ou non, sa curiosité était trop grande pour qu'elle laisse cette histoire passer sans avoir le fin mot.
Charlie : (...)
Un certain MR ? Qui prétendait détenir quelque chose qui t'appartenait ? Je me suis retrouvée en Russie pour ma part.
Elle ne dit rien d'autre. Après tout, ça ne servait à rien de dire qu'elle s'était retrouvée avec Maddison, une rouquine bulgare dont elle avait déjà oublié le prénom et la décolorée de Secrétaire Adjointe. Et puis au final, quelle avait été la mission ? Elle n'en avait aucun souvenir. Le plus dur ça avait été surement de faire face à Emrys. Se voir rompre le cou encore ça avait été amusant. Enfin pour un vampire c'est amusant. Tant qu'on ne la décapite pas... N'empêches que cette soirée elle n'était pas prête de l'oublier. Malheureusement pas sûr que dans quelques mois certains sorciers se souviennent de ce qui leur soit arrivé. Une mauvaise blague ? Très mauvaise dans ce cas... La Mercier passa une main dans ses cheveux. Elle était curieuse de savoir à quel endroit avait bien pu se retrouver ce garçon et avec qui surtout. Enfin peut-être que lui aussi ne le lui dirait pas. Et pour tout dire même s'il lui balançait des noms, pas sûr que l'infirmière les connaisse. Son carnet d'adresse était quelque peu limité... Parce que lorsqu'on ne vieillit pas, avoir peu de monde autour de vous est intéressant. Vous pouvez ainsi disparaitre plus facilement.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Sam 9 Mai - 18:41
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
« En Espagne. Enfin je crois vu le paysage. Avec deux amis mais pas de Beauxbâtons et une inconnue. »
J'avais parlé sans vraiment réfléchir. De toute manière je m’étais grillé seul avec ma réaction. Autant concentrer l’attention sur cette affaire pour laquelle je n’avais pas fait grand-chose à part suivre les consignes d’un courrier. Bon je m’étais douté qu’il s’agissait d’un Portoloin et j’aurais sans doute dû en faire part à la directrice. Après tout ne pas en référer et me lancer dans cette aventure impliquait forcément le non-respect d’une règle importante, ne pas sortir de l’académie. En même temps je pouvais très bien faire pencher la balance sur le côté menace d’un proche. Techniquement j’avais même retrouvé ceux auxquels je tenais. L’infirmière pouvait le comprendre, elle avait été elle-même suffisamment curieuse pour suivre les consignes. À bien y réfléchir, il était préférable de me faire repérer sur une erreur humaine que sur la tentative d’arnaquer une première année pour entrer dans sa salle commune. La deuxième connerie ne pouvait pas passer pour une bonne intention et laissait refléter ce que je ne voulais pas montrer aux adultes.
« MR. J'ai pensé à Malo Retrac. Ce qui me paraît peu probable. »
Et pour cause, ce dernier était mort. Il fallait vraiment être inculte pour ne pas être au courant de ce fait là. Enfin, me voilà maintenant en train d’essayer trouver une solution à ce problème avec l'infirmière sexy. Je n'aurais jamais parié là-dessus. En même temps peut-être qu'elle en savait plus. Si j’avais su, j’aurais attendu pour envoyer un courrier à Babylon et Lynn. Ma question principale était de savoir qui pouvait s'amuser à distribuer ce genre de courrier aléatoirement. C'était sur ce critère que j'avais reçu le courrier d'après moi. À priori, je n'avais rien à voir avec Lynn et cette Niky. Puis l'infirmière en avait fait les frais. Visiblement les adultes étaient autant concernés que les étudiants, peu importe le lieu d’exercice. Qui pouvait bien s'amuser ainsi en prenant par ailleurs les initiales d'un mort.
« Vous n'étiez pas seule je ne me trompe pas ? »
J'étais bien curieux de savoir qui en avait était aussi curieux que moi. Peut-être l’adjoint avec qui elle partageait la couche. Ou alors elle lui faisait des cachoteries. Elle avait définitivement attisé ma curiosité sur ce point. J’espérais qu’elle ferait un effort pour me répondre vu que j’avais été honnête avec elle sans qu’elle ait à me menacer d’une seringue ou de sa baguette.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Mer 13 Mai - 23:29
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Oh, la chance. C'était cool l'Espagne. Ses souvenirs dataient, mais elle se souvenait encore des quelques villes qu'elle avait pu parcourir quand elle était à la recherche de sa fille. Peut-être qu'elle pourrait y faire un tour, un jour ou l'autre. Quoique le soleil là bas est franchement... mortel. Et elle n'a pas envie de finir griller par le soleil. Mais c'était tentant de retourner tout de même là bas, surtout la nuit. Les espagnols ont le gout de la fête et ça c'est franchement agréable. Pouvoir croquer des carotides quand on le veut, c'est juste très alléchant.
Charlie : (...)
Malo Retrac. Oui, il semblerait qu'il soit mort. C'est ce qu'elle avait entendu. Mais la personne qui le lui avait dit ne semblait pas certaine non plus qu'il soit réellement mort. Parce qu'elle n'avait pas pu observer le cadavre. Et vous savez, quand vous n'avez pas de cadavre sous les yeux et que vous n'êtes pas capable de vérifier que son pouls est encore présent, c'est difficile de croire que la personne est bel et bien morte. Et Emily savait une chose : Malo s'était déjà fait passer pour mort une fois. Pouvait-il l'avoir fait une seconde fois ? Enfin signer de ses initiales, ce n'était pas forcément malin... Alors ça devait être une très mauvaise blague.
Charlie : (...)
(Français) En effet. Et puis... on s'est retrouvé face à nos peurs et d'un coup on se réveille dans notre lit, comme ci rien ne s'était passé.
Aria se gratte nerveusement la nuque. Reparler de ça lui fait du mal en réalité, elle a l'impression qu'on lui tord à nouveau le cou. En tout cas, que ce petit crétin ne s'amuse pas à lui demander devant qui elle s'est retrouvé pour avoir peur. Sinon elle montrera les crocs. Et qu'il ne demande pas non plus le nom des personnes avec lui. Se serait con de balancer sa patronne non ? Se faire ainsi piéger par un farceur quand on est directeur d'école, ça peut ne pas être une bonne réputation.
(Français) M'enfin, toi comme moi on ne pourra pas résoudre ce mystère. Est-ce que tu as pensé en parler à la Brigade, avec tes amis ?
C'était une solution... La brigade serait certainement beaucoup plus en mesure de gérer ce soucis qu'eux n'est-ce pas ?
(Français) Certaines blessures viennent de cette petite aventure ?
Etait-elle entrain de s'inquiéter pour l'état de cet abruti ? Peut-être un peu. Après tout c'était l'un de ses étudiants, elle se devait de prendre soin de lui.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Lun 18 Mai - 17:19
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Elle n'allait pas me dire avec qui elle était. Soit elle ne les connaissait pas, soit elle ne voulait pas en parler. C'était terriblement frustrant. Rien de pire pour éveiller encore plus ma curiosité. Enfin, je laissais mon indiscrétion de côté pour l'écouter poursuivre. Elle décrivait avec exactitude ce qui c'était passé. D’un coup je m’étais retrouvé dans une maison abandonnée et hantée par nos peurs. Puis, sans savoir comment, je m’étais réveillé dans mon lit sans me souvenir comment avait fini cette histoire. J'aurais même rajouté qu'il y avait de quoi se demander si nous n'avions pas rêvé. Pour ma part j'avais préféré en avoir le cœur net avec mes amis, mais il y avait un faisceau d'indices qui me faisait penser que ce n'était pas mon imagination qui se jouait de moi. Néanmoins, j'aimerais bien savoir comment une de mes pires craintes pouvait être à ce point connue. Oui je méprisais mon enfance sans magique et je n'avais aucune empathie envers les non sorciers. Ça je ne m’en cachais pas. Enfin, de là à savoir que je craignais de ne plus avoir de pouvoir c'était autre chose. Je n’avais jamais révélé ce détail, même pas à Babylon.
« À votre avis comment ont-ils su quelles étaient nos peurs ? »
Je n’étais pas certain qu’elle en saurait plus que moi, enfin ça valait le coup de tenter. Si je comptais en parler à la Brigade ? Non ce n'était pas mon idée. Franchement, je n'avais pas envie qu'un inspecteur en sueur me demande pourquoi j'avais été aussi bête pour suivre les consignes d'un inconnu. Puis de base je ne comptais pas en parler à un membre du personnel alors personne n’aurait su et par extension personne ne m’aurait incité à en parler. Enfin, maintenant je me doutais qu'elle répéterait tout ça à l'adjoint. Quel crétin j'avais été. Incapable de maintenir un secret.
« Pas pour le moment. J'attends d'abord un retour de mes amis. Je ne ferai rien sans eux. »
Heureusement qu'ils pouvaient me servir d'excuse. J'étais pas mal fier sur le coup. Dans un sens je ne pouvais pas parler contre la volonté de mes camarades. Ils ne pourraient pas me forcer à le faire, ce serait tellement barbare.
« Aucune idée. C'est passé très vite. J'ai été un peu bousculé mais rien de plus marquant je crois. »
Franchement dans l'action je ne m'étais pas inquiété des éventuels bobos. Puis, c'était l'autre Beaumont qui m'avait fait le plus de dégâts en me prenant par surprise ce matin. Il était hors de question qu’il ne soit pas responsable d’une seule de ces fractures. Ma vengeance en dépendait.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Sam 23 Mai - 15:22
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Comment... Emily ne sait pas. Mais ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'en a jamais parlé à personne. Le seul qui pourrait être au courant de cette peur qui la ronge est certainement le concerné : Emrys. Mais... se pourrait-il que... Pendant quelques secondes Aria semble bloquée dans ses pensées. Un moyen pour connaître les peurs de gens sans qu'ils ne se souviennent vous l'avoir dit ? L'hypnose vampirique. Il suffit de vous demander puis de vous faire oublier. Un frisson la parcourt. Et si Emrys était bien plus proche qu'elle ne le pensait ? En entrant dans la monde magique, elle était entrée dans la vie de Maggie. Elle avait appris de nouvelles choses, notamment le fait qu'il y avait des solutions pour supporter le soleil. Enfin une seule, mais ce n'était pas trop gênant quand on savait que c'était la Wight qui avait ce don. Et puis en entrant dans ce monde elle s'était dit qu'elle pourrait lui échapper. A lui. Et si aujourd'hui il l'avait retrouvé ? Voilà que notre petite infirmière est entrain de se faire une crise de panique intérieure. Il faut vite qu'elle chasse cet abominable vampire de sa tête... Ce n'est pas le moment de perdre la face devant un étudiant ! Encore plus devant ce petit malin.
(Français) Aucune idée.
Elle lâche cette phrase le regard dans le vide et comme un murmure. Allez Emy, c'est pas le moment de perdre la tête ! Parce que souvent, le seul moyen de la retrouver et de reprendre contact avec la réalité c'est... de planter ses canines dans une carotide. Et la seule disponible actuellement se trouve être celle d'un étudiant ! On ne touche pas aux étudiants... si elle veut rester ici.
Charlie : (...) (...)
(Français) Oublions la brigade. Si personne n'a été blessé grièvement ou tué, je pense qu'ils doivent avoir d'autres choses à faire. En tout cas... heureusement que tu n'as rien eu dans cette cabane. Ce qui me fait dire que pour avoir eu ces blessures... c'est que tu es soit vraiment très maladroit et peu chanceux soit... on t'en voulait vraiment. Une chute dans les escaliers ne brise pas ainsi des côtes.
Ou peut-être que si. En fait elle n'en savait rien. Mais elle était sûre d'une chose : c'est que ce n'était pas des marches d'escaliers et une bête petite chute qui l'avait mis dans cet état. Et vu qu'il ne parlerait certainement pas... elle ne trouverait jamais le coupable. Ce qui était bien dommage, parce qu'un étudiant qui est capable d'infliger ce genre de blessures devrait se faire renvoyer directement non ? Mais si Charlie ne veut pas parler, alors tant pis pour lui.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Lun 25 Mai - 18:19
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Je ne manquais pas de remarquer qu'une de mes questions l'avait laissé dans une certaine perplexité. Si jamais su qu’il fallait lui poser une colle pour qu’elle arrête de discuter avec moi. Enfin, elle non plus n’en savait rien. Nous étions bien avancés. Je me demandais quelle pouvait être sa peur pour la laisser pensive ainsi. Sûrement pas l'idée que ce bon vieux monsieur Roy devienne moche. Quoi que ce serait drôle. En tout cas, si je le savais peut-être que ma prochaine venue ici susciterait moins de questions inquisitrices. Je pouvais toujours rêver, mais bon quand il y a de la vie il y a de l’espoir.
Je n’avais plus mal mais il n'était pas encore question de partir d'ici avec mes blessures. Je n’avais pas tenté de me mettre debout mais je supposais que cela déclencherait des douleurs. Puis, si ce n’était pas le cas je n’avais pas envie de boitiller dans les couloirs du palais. Enfin, je craignais encore une complication du type côte qui perce un poumon. Ma mort serait une telle perte pour le monde entier. J'espérais seulement que l’infirmière trouve un autre élève à interroger. Oui, d’après moi elle avait clairement raté sa carrière de flic. Enfin, je n’allais pas m’en plaindre auprès d’elle, au moins elle ne me forcerait pas à rencontrer mon aventure à ses collègues de la brigade. C'était un bon point qu’il fallait tout de même soulever. Finalement j'allais bien m'en sortir. Encore une fois. À ce niveau c'était presque de l'art. Je devrais peut-être donner des cours : "être parfait comme Charlie Guérin en dix leçons".
« Quand mes côtes seront réparées je vous ferais une démonstration. Enfin, pour le coup ce n'était vraiment pas de chance, je ne suis pas sûr de savoir reproduire un tel exploit. »
Seul certainement pas. Mais peut-être que l'autre psychopathe de Beaumont m'aiderait. Pour l’heure ma couverture était préservée. La femme ne pouvait rien prouver à part en me jetant dans les marches, ce qui était contraire au règlement. Même mon excuse bidon devrait passer. Quand je vous dis que je suis un artiste.
« Je peux un peu me reposer maintenant ? »
La douleur et la difficulté de respirer m’avaient épuisé. Puis, je m’étais trainé jusqu’ici après ma chute et cela faisait deux nuits que je n’avais pas dormi. Il y avait de quoi être fatigué et discuter avec cette sorcière était d’un ennui mortel. Quoique je devais admettre qu’elle avait eu le mérite de m’intriguer avec cette histoire de maison hantée et qu’elle ne me faisait plus passer pour un fou à l’imagination débordante.
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Emily A. Mercier
C. Williamsum
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Jeu 28 Mai - 23:19
Un mensonge ? Quel mensonge ?
Lundi 12 Octobre 2133
Charlie : (...)
Emily lève les yeux au ciel et pousse un petit soupir. Jamais elle n'irait mettre la vie d'un de ses étudiants en danger pour vérifier qu'il est bel et bien possible de se briser les côtes en faisant une telle chute. Limite lancer un pantin et voir le résultat, mais quand même.
Charlie : (...)
(Français) Bien sûr. De toute façon tu ne quittera pas ce lit avant que je ne t'en ai donné l'autorisation. Si tu as besoin de quelque chose, tu as juste à m'appeler ok ? Et... par contre je serais obligée de te réveiller dans quelques autres pour un autre pousos.
Elle lâche un petit rire, se lève, tire les rideaux pour cacher le lit de cet abruti puis prend la direction de son bureau. Au pire s'il se réveille pas, elle pourra toujours lui verser un sceau d'eau sur la tête ? Se serait amusant. Entrant dans son bureau elle laisse la porte légèrement entrouverte et se laisse tomber dans son fauteuil. Elle pousse un nouveau soupir et s'empare du verre qu'il traîne sur son bureau. De l'eau. Pas forcément à son goût mais ce petit gars lui a tellement fait revivre de drôles de souvenirs qu'elle n'a même pas le courage de se relever. Vivement qu'il quitte l'infirmerie celui-là.
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Sujet: Re: [Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ? Ven 5 Juin - 17:18
lundi 12 octobre 2133 infirmerie, premier étage, Beauxbâtons
mission remettre l'infirmière curieuse à sa place
Visiblement mon idée de reproduction de la chute ne serait pas poursuivie. Tant mieux mes côtes avaient déjà suffisamment souffert. Comme quoi elle devait quand même avoir une certaine conscience professionnelle au fond. À défaut d’être la meilleure infirmière du monde, elle n’était pas sadique. Jour de chance, elle m’accorda même le droit de me reposer. Elle en avait peut-être marre de me supporter, disons que je n’avais pas été très agréable avec elle. Que voulez-vous elle m’avait barbé. Ou alors ma tête n’était pas belle à voir et indiquait que j’avais besoin d’une bonne après-midi de sommeil. Finalement mise à part que je devrais préparer un plan pour trucider Beaumont et que j’avais dû subir une discussion assommante, je m’en sortais bien. Pas de cours aujourd’hui et certainement un élève adorable qui accepterait de faire mon devoir. Puis, je savais que je n’avais pas halluciné samedi dernier et que la personne qui avait monté le coup n’avait certainement aucun grief contre moi en particulier.
« D’accord merci. »
Bah oui elle m’avait soigné, elle me gardait ici et elle me laissait tranquille. Je devais quand même faire un effort pour la remercier. Enfin, je n’en dirais sans doute pas autant dans quelques heures lorsqu’elle viendrait me réveiller pour me faire boire son horreur. Pitié que ce soit la dernière prise et qu’elle ne reste pas papoter une fois de plus. Je m’installais un peu mieux en veillant à ne pas faire de mouvement délirant. Il ne faudrait pas que je sois déjà obligé de la faire revenir. Si je n’étais pas si fatigué je serais bien curieux de la voir recevoir un nouvel élève. Juste pour savoir si c’était mon charme qui avait attiré son regard ou si elle était simplement envahissante auprès de tous. Mon enquête se ferait plus tard. Pour l’heure le rideau était tiré et j’avais rendez-vous avec Morphée. En espérant cette fois ne pas faire le chemin inverse et me réveiller dans la maison de la peur.
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[Charlie & Emily] Un mensonge ? Quel mensonge ?
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