Arnaud Dubalain - [en cours] 

Cette famille de sang-pur remonte à des temps ancestraux qu'il n'est pas nécessaire de rappeler ou de chercher puisque le seul passage véritablement intéressant en ce qui la concerne se situe entre le XVI° et XVII° siècle sur une période de deux cent ans donc.

1492 du calendrier moldu : Une année rigolote pour le monde des sorciers et son élite bourgeoise. Les moldus sont enfin parvenus à perfectionner leurs modes de transport pour parcourir le monde et tenter de le découvrir. Quelle bonne rigolade et quelle preuve d'infériorité aux yeux de ces sorciers déjà capable de téléportations et autres prouesses ! Cependant, une idée jaillit dans l'esprit d'un de ces hilares.

Celui-ci se nomme Archibald et appartient à la maison Dubalain. Il est passionné de vol mais aussi et surtout de faune et flore magique et avait à vrai dire passé toute sa scolarité à étudier les bonnes matières pour devenir un créateur de balai volant reconnu. Certes, il avait réussi à en percer les secrets et il était incollable mais in fine ses titres de noblesse lui interdisaient de toute façon le travail manuel. Archibald n'avait pas le droit d'exercer un travail pénible pour l'image de marque de sa famille.

C'est ainsi qu'il retourna après l'obtention de son diplôme dans la demeure familiale pour finir à bricoler en cachette dans certaines pièces abandonnées du château toutes sortes de balais. A vrai dire, ses créations tenaient cependant plus du jouet d'enfant qu'à de réels véhicules. Et pourquoi ? Simplement parce qu'il ne pouvait pas produire de grands modèles de balai; Comment les aurait-il sinon dissimulés au regard de ses pairs ? Du sortilège de coussinage aux vernis magiques, ses oeuvres miniatures étaient par contre dignes des meilleurs balais de l'époque.

Quelques années passèrent pendant lesquelles il décevait et déshonorait de plus en plus sa famille à ne rien faire d'autre que disparaître on ne sait où jusqu'à cette fameuse date : 1492.

Lorsqu'il annonça à sa famille son idée de partir à l'aventure pour "se reprendre en main", celle-ci retrouva le sourire et lui accorda une dernière fois sa confiance. Ils espéraient tous que l'enfant associable devienne enfin quelqu'un dans le monde magique. Archibald partit alors loin, très loin...

Au fur et à mesure qu'il effectuait le tour du monde, le jeune français apprivoisait alors sa nature. Dans sa bourse enchantée se perdaient entre eux tout un tas de livres de notes, carnets à dessin et journaux intimes. Six années au total passèrent jusqu'à que l'enfant bon à rien trouve enfin la raison de son voyage : pendant tout ce temps, Archibald n'avait fait que chercher l'arbre qui serait la base de son modèle de balai et c'est ironiquement en revenant chez lui -las et déçu de ne pas l'avoir trouvé jusque là- qu'il eut sa révélation.

L'olivier. Remontant du sud par la Grèce, il eut l'opportunité d'admirer peut-être les arbres de cette espèce les plus fabuleux. Scotché et épris soudainement de passion, il se dépêchait d'oublier la véritable raison de son retour : les funérailles de feu son père.

Après les cérémonies et sans perte de temps supplémentaire de son point de vue, Archibald s'empressa de monter son entreprise et de créer ses premiers balais de luxe; Dorénavant, son père ne représentait plus l'entrave qu'il avait toujours été. Des petites échoppes aux boutiques de luxe, ses produits s'élevèrent rapidement dans la hiérarchie des balais volants.

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