[Hawlya] La descente aux enfers. 

- You said you love me, I said you're crazy, we can't be more than friends (@Hawke J. Carrow)

Un mois de folie. Voilà ce qu'avait été ces camps pour la jolie blonde et cela depuis que son fiancé avait décidé de jouer les jolis coeurs et d'embrasser son ex-petite-amie. À vrai dire, Olya n'avait pas été touchée plus que cela par ce baiser volé, mais le comportement du Carrow les jours suivants, avait été plus qu'exécrable. Et ce qui n'avait pas arrangé les choses, c'était les courriers qu'elle avait reçu par la suite de son frère et de Vasil. L'un lui annonçait qu'il fallait mettre fin à sa carrière avant le mariage prochain et l'autre révélait un secret qui datait de plusieurs années en arrière. Une fois chez elle pourtant, dans son appartement londonien, la joueuse de Quidditch finit par s'enfermer dans sa salle de bain pour pleurer, chose qui ne lui arrivait presque jamais. Pas pour cet idiot de Hawke, même si elle ne se doutait pas de ce qu'il faisait, mais bien pour la date limite de sa sentence: la fin de l'été qui approchait. Mais alors qu'elle ouvrit la porte, les yeux encore humide, elle le surprit à ranger ses affaires dans un sac laisser à l'abandon.

- Je peux savoir où tu comptes aller? Tu fuis encore les problèmes, je suppose?

La blonde était cassante et aussi froide qu'un iceberg, tandis que son accent étranger rendant l'anglais dur à l'oreille. Elle avait attaché ses cheveux en une queue de cheval haute, et toisait le jeune homme du regard malgré qu'elle soit bien plus petite que lui. La splendeur dans l'animosité.

- J'ai bien compris que le camp ne t'a pas plus, mais je te rappelle que nous nous marions dans moins de six mois et que je ne compte pas humilier mes pairs. Déjà qu'on me marie à un gamin qui est encore amoureux de son amour de jeunesse!

- You said you love me, I said you're crazy, we can't be more than friends (@Hawke J. Carrow)

Adieu les larmes de crocodiles. La blonde reprenait ses esprits. Sa froideur légendaire et son caractère qui va avec reprenait le dessus. Alors c'était cela? Son fiancé levait les voiles? Après tout ce qu'elle avait essayé de lui donner? C'est vrai qu'elle n'était peut-être pas des plus dociles, mais elle avait essayé de jouer les belles sang-purs dévouées. Cependant, le Carrow semblait différent. Plus sauvage. Plus indiscipliné. Il était d'ailleurs entrain de ramener ses dernières affaires quand elle l'interpella.
Il se contenta de lui rire au nez, ce qui ne troubla aucunement la jeune femme. Cela n'allait pas être chose facile de l'éduquer aux désirs du gouvernement on dirait. Quand il posa son regard dans le sien, la toisant d'une tête de plus, la blonde ne vrilla pas.

(Anglais) Pourquoi tu poses les questions dont tu connais déjà les réponses. Et on en parle de Vasil qui se pointe au mariage de ton frère ? Je me demande quel accueil je vais lui préparer pour le notre.

(Anglais) - C'est simple, il ne viendra pas. Et je n'ai pas besoin d'un homme pour rembarrer mon ex, comparé à d'autres.

Elle sent son coup d'épaule qui la tend automatiquement. Olya inspire profondément en pinçant l'arrête de son nez. Oui, son fiancé était véritablement un gamin, comparé à Vasil. Mais que pouvait-elle y faire?

(Anglais) Ne t'en fais pas en tout cas, je compte bien respecter ce mariage. Mais rien n'indique qu'en attendant on soit obligé de vivre ensemble. J'ai eu ma dose. Et c'est pas dans ce petit appartement que je vais pouvoir m'entraîner au Quidditch.


Le mot Quidditch fut le déclencheur. La blonde sortit sa baguette et la pointa sous le menton du plus jeune. Et les mots qu'elle prononça furent comme un vent froid.

(Anglais)- Ne me parle pas de Quidditch. Ne me parle plus de Quidditch, c'est compris? Tu crois que ça me fait plaisir de jouer les petites saintes nitouches? De te contenter dans tes caprices d'enfant, alors que ma vie c'est d'exploser les autres sur le terrain?

La blonde tint son regard quelques instants, avant de lui tendre son livre sur la commode.

(Anglais)- Je pense que tu seras content d'apprendre que ta fiancée ici présente ne te volera pas ta gloire, dès la fin de l'été. Et ne t'en fais pas, tu ne seras pas le seul à profiter des petites fesses de tes fans. Je compte bien en profiter aussi jusqu'à cet hiver. Fini la comédie.

Elle avait beau faire 15 centimètres de moins de lui, on savait qui portait la culotte des deux.

(Anglais)- Par contre, arrange toi avec mon frère. On se revoit au mariage.

- You said you love me, I said you're crazy, we can't be more than friends (@Hawke J. Carrow)

Parfois, on se demandait si Olya n'avait pas un peu de sang de vélane dans ses veines. Elle pouvait passer de la beauté glacée à la furie en un quart de seconde.

Même si elle appréciait Léonie, elle avait bien sûr fait référence au camp sans aucune retenue. Elle était indépendante et ce ne serait jamais un homme qui la mènerait par le bout du nez, même si la société en voulait le contraire. Si elle avait accepté ce mariage, c'était parce qu'elle n'avait pas le choix. Si elle l'avait eu, peut-être qu'elle aurait épousé Vasil ou encore quelqu'un du genre. Quelqu'un qui la respectait et qui ne la traitait pas de la sorte comme un gamin frustré.

(Anglais) Arrête de faire ta gamine capricieuse. Tu peux très bien garder ton balais entre tes jambes, j'en ai absolument rien à foutre. Est-ce que je t'ai un jour demandé de raccrocher ton balais ? Pour voler ta gloire ou ne pas risquer de te blesser sur un terrain ? Je t'ai pas demandé d'être la femme au foyer. Alors va te faire si c'est ce que tu crois. Jme casse et m'éloigner de ta gueule me fera du bien. Va baiser avec qui tu veux, j'en ai rien à foutre.


(Anglais)- Quand par Merlin, tu auras compris que dans cette société, personne n'a son mot à dire! Ce n'est pas pour toi ou pour tout le supposer amour que je dois te donner que je dois raccrocher mon balai! C'est à cause du gouvernement! Tout est à cause de ce putain de gouvernement, tu entends? Je les respecte, mais je ne veux pas que toi ou moi, on se fasse tuer. Même si ça t'arrangerait grandement pas vrai? Alors oui, je t'ai pas demandé comment tu te sentais ce soir là au camp. Que pour toi je suis la pire des garces. Mais sache une chose: si on tente de te tuer, faudra pas venir pleurer auprès de moi.

Et elle claqua la porte d'un grand coup derrière-lui, avant de la fermer à double tours.