[Babwyn] Hey mais toi jte connais ! 

C'était bizarre... D'être de retour à Beauxbatons. Vraiment très perturbant pour Babylon. Mais vous savez quoi, il y avait une bonne nouvelle à tout ce changement et ces matières qu'il allait retrouver sans les avoir étudier depuis 3 ans : c'est qu'il serait à l'école avec son meilleur ami ! Pour la dernière année de ce dernier.
Si Durmstrang l'avait gentiment renvoyé à Beauxbatons, il fallait espérer que le rouquin ne se fasse pas non plus mettre hors de l'école française à la fin de l'année scolaire. Voir carrément au milieu ! Mais il avait de l'espoir pour que ça ne se fasse pas.
Qu'il se rassure : si jamais Beauxbatons le mettait à la porte et refusait de voir son postérieur sur ses bancs, il lui restait toujours Poudlard. Tiphaine ne pourrait rien lui refuser. Qui dirait non à une bouille pareille ? Même Allison n'avait pas pu dire "non" au bébé qu'ils avaient eu ensemble !

C'est donc tout joyeux, pour son premier jour de cours dans l'académie française que Babylon se leva et... sa joie fut rapidement réduite à néant lorsque l'un de ses camarades de dortoir lui fit remarquer... qu'il avait une queue de cochon accrochée aux fesses. Ouvrant de grands yeux, il se demanda ce qui lui était arrivé avant de finalement se moquer de son camarade qui lui... avait des oreilles de lapin.
Avaient-ils fumés ou consommés quelque chose la veille après l'arrivée des nouveaux loups ? Babylon n'en avait pas souvenir. Et en regardant dans sa valise l'"ex" junkie pu affirmer que non, personne n'avait touché à sa poudre de secours, pas même lui. Elle était toujours bien enfermée dans la doublure de sa valise. Alors... que se passait-il dans l'école française ? C'était une bonne question.
A laquelle le rouquin allait trouver une réponse. Et rapidement. La meilleure personne pour l'aider là dedans, c'était Charlie. Forcément. Alors après avoir enfilé un pantalon - et pesté en voyant la queue de cochon faire un magnifique trou dedans - le rouquin attrapa son sac, le fit descendre jusqu'à ses fesses pour cacher ce petit désagrément et quitta sa salle commune.

Il n'avait cours qu'à 13h30. Potions très précisément. Comme bien démarrer l'année. Le seul soucis c'est que... le Stein et le sens de l'orientation, ça ne fonctionne pas trop. Alors retrouver la salle commune des Renards alors que ça fait un moment qu'il n'a pas vu son meilleur ami... Sans compter qu'à 8h30 passé il doit être en cours... oui, ça va être difficile de le trouver. Mais tant pis.
Sautillant dans les couloirs du palais qui étaient bien plus chaleureux que ce de Durmstrang, Babylon se perdait tranquillement dans cet endroit. Il observait à droite et à gauche, limite comme un enfant entrain de suivre bêtement un papillon. Mais il s'en fichait. Il redécouvrait ce Palais qu'il avait connu deux ans auparavant. Une fois en tenu de Loup. Une autre fois en tenu de Serpentard. Que de souvenirs...

Alors qu'il marchait, son regard fut attiré par un groupe de jeunes. Mais il n'y prêta pas vraiment attention. Cependant son regard croisa celui d'une petite rouquine. Et alors qu'il continuait d'avancer et venait de perdre le contact visuel avec cette demoiselle, il s'arrêta net. Ce regard... cette fille... il l'avait déjà vu quelque part.
Faisant deux pas en arrière, il passa rapidement la tête après le mur pour observer le groupe de jeunes gens et fronça les sourcils en observant la demoiselle. Et puis soudain les connexions se firent dans son cerveau : la fille de la gare ! Mais... s'il lui fonçait dessus en sautillant partout, ravi de la revoir, ça serait étrange vous ne croyez pas ? Alors il lui fit un simple petit geste de la main ainsi qu'un petit sourire avant de se remettre en route. Il ne pouvait pas la déranger avec ses amis.

Un simple de signe de la main en échange, ça lui convient parfaitement. Il n'a pas besoin de plus pour comprendre qu'on lui dit bonjour. Et puis bientôt voilà qu'elle fait quelques pas dans sa direction. Babylon n'est pas dupe : elle a été poussée par ses autres camarades. C'est amusant, il faut l'avouer. Il faut dire que connaître un plus grand ça doit être la classe. Mais le connaître lui ? Ah ah, quelle idée. Il vaut mieux ne pas l'avoir dans son carnet d'adresse. Mais Eowyn en faisait parti. Même s'ils n'avaient partagés qu'un petit déjeuner ensemble au milieu de la Gare du Nord, ils avaient tout de même bien discutés. Et l'autre rouquine était d'ailleurs au courant qu'il était papa. Et ça ne devait pas se savoir. Alors finalement, qu'elle vienne lui parler, c'était pas plus mal. Ca lui permettrait de lui faire comprendre qu'il vaut mieux ne pas trop en parler ici... être papa à son âge... ça peut en rendre fier quelques uns, mais pas lui. Enfin il était déjà assez distrait comme ça alors si on pouvait lui éviter d'être en plus distrait parce qu'on lui parle de son fils, c'est bien mieux.

Eowyn : (...)

(Français) Je vais...

Le Stein n'a pas le temps de terminer de répondre qu'il voit le corps de la petite demoiselle dangereusement tanguer. Il a juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne s'effondre sur le sol. Avec ses faibles petits bras il arrive à l'accompagner correctement au sol. Il faut dire qu'elle est légère. Et fort heureusement !
Malheureusement... faire ce coup à Babylon, c'est... le faire entrer dans une panique totale. Et justement... le pauvre petit roux observe la demoiselle à la même chevelure que lui, prononçant des "non" à répétitions.

(Français) Hey... Eowyn... Allez réveilles toi...

Lui donner des claques ne l'aidera surement pas à se réveiller. Alors que faut-il faire ? Ah... mais oui ! L'infirmière est une vampire ! Bon peu de personnes sont au courant mais pour Babylon ça n'en était pas un.

(Français) Emily !

Il n'a pas besoin de crier bien fort, il sait qu'on va l'entendre. Et pour preuve, il ne faut pas deux secondes pour que la chevelure de l'infirmière n'arrive et coure vers lui.

(Français) Je... je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Elle parlait et puis... pouf.

(Français) Viens avec moi.

Attrapant le corps de la jeune demoiselle, l'infirmière se redressa et porta la jeune fille jusque l'infirmerie, Babylon sur les talons. Arrivés là-bas, le rouquin observa deux lits dans lesquels se trouvaient d'autres étudiants, qui semblaient eux aussi dormir.

(Français) C'est... normal ?

(Français) Eowyn, est-ce que tu m'entends ?

Glissant sa main dans celle de la petite rouquine, Emily attendit une réaction, tout en lui caressant le front. Babylon attrapa les rideaux autour du lit et les ferma, histoire d'apporter un peu d'intimité à la petite demoiselle. Est-ce que c'était de sa faute si elle était comme ça ?

Emily avait les sensations décuplées. Alors elle la sentit : cette légère pression sur sa main. Elle poussa un petit soupir de soulagement et passa une main dans ses cheveux.
A ses côtés, Babylon était déjà entrain de faire des aller-retours. S'il continuait, il allait creuser le parquet sous ses pieds, en plus d'abîmer la semelle de ses chaussures.

(Français) Tu veux bien t'asseoir ?

Le Stein ne prête pas attention aux paroles de l'infirmière. Rongeant ses ongles il continuait de faire les cents pas. Jusqu'à ce qu'Aria l'attrape par les épaules, lui pose ses fesses sur une chaise et le fixe droit dans les yeux. Oh non...

(Français) Tu restes assis et tu ne bouges plus jusqu'à ce que je t'autorise à partir.

Voilà qui était fait. Le jeune papa avait son cul vissé sur cette chaise et il avait beau essayer de faire des mouvements pour se lever, ses jambes refusaient d'obéir. Posant un air à la fois blasé et mécontent sur l'infirmière il finit par regarder Eowyn puis de nouveau la Mercier.

(Français) Il y en a deux autres comme ça, vous pensez que c'est... normal ? Comme ma queue en tire bouchon ?

Emily fronça les sourcils et se pencha légèrement pour observer les feses du rouquin. N'y voyait là rien de pervers. Elle vérifiait juste l'information qu'il venait de lui fournir. Et elle ne put que ricaner en remarquant en effet, dépassant du derrière de la chaise, une belle petite queue en tire bouchon.

(Français) Ta pathologie est bien marante je dois l'avouer. Je ne sais pas trop ce qu'il se passe mais il semblerait que quelque chose touche les étudiants.

(Français) Et votre sang ne pourrait pas la soigner ? Désolé de parler de ça devant Eowyn, je ne sais pas si elle nous entend et est au courant pour vous, mais moi je dois savoir.

(Français) Ne t'en fais pas pour Eowyn. Et non, mon sang ne fonctionne pas. J'ai essayé sur le premier qui est arrivé, tout comme j'ai essayé pour celle qui est venue en parlant à l'envers. Mais rien. Par contre, ils étaient trois dans une sorte de coma ce matin donc... l'effet de la chose doit se dissiper rapidement. Il faut que j'en parle avec la direction pour savoir ce qu'il se passe.

Babylon poussa un soupir et reposa son regard sur la demoiselle. Elle était toute mignonne en dormant. Enfin ça ne changeait pas de quand elle était éveillée en réalité. Pauvre petite Eowyn.

Les minutes commencèrent à passer. Et bientôt la sonnerie retentit dans l'école. Se tournant vers Babylon, Emily l'observa quelques instants et poussa un petit soupir.

(Français) Je t'autorise à bouger. Et tu files en cours. De toute façon tu ne peux rien faire pour elle.

A peine avait-elle fini sa première phrase que Babylon était déjà debout. Bien sûr aller en cours ne lui plaisait pas. Et clairement, durant les heures qu'il restait dans cette journée il n'écoute pas une seule seconde les enseignants. Déjà qu'il n'était pas très attentif en temps normal... alors là c'était pire !
Dès qu'il avait quelques minutes pour faire un tour à l'infirmerie il ne se gênait pas pour venir déranger l'infirmière et vérifier l'état d'Eowyn. Sa queue en tire bouchon faisait rire les gens qu'il croisait mais il s'en fichait. Il fit rire aussi les petites demoiselles qui étaient aux côtés d'Eowyn, les faisant même rougir face à son insistance pour venir la voir régulièrement. Ben oui... quand on est ami avec Baby, c'est pour la vie.

Vendredi. La journée fut longue. Très longue... Plus de queue en tire bouchon au réveil, mais si le Stein avait eu cette chance, la petite rouquine chez les Félins n'en avait pas eu : elle était toujours plongée dans ce profond sommeil telle une petite princesse attendant le baiser de son prince charmant.
19h15. Le dîner avait été avalé au lance pierre avant que la tignasse rousse se lance de nouveau dans les couloirs pour se rendre à l'infirmerie. Assit sur la chaise il attendait patiemment. Emily n'eut pas le courage de le renvoyer, si bien qu'après le couvre feu il était toujours là, vissé sur cette chaise, à espérer un miracle.
Qui finit par arriver. Car son regard fini par croiser celui de la demoiselle allongée sur le lit.

(Français) Oh putain c'est pas vrai. Emily ! Eowyn, tu vas bien ! Ah mais qu'est-ce que tu m'as fait peur.

Pauvre Eowyn. Même pas réveillée qu'on lui criait déjà dans les oreilles. Sans compter les bras de Babylon qui vinrent s'enrouler bien rapidement autour de son cou. Le meilleur des réveils. Ca lui donnera plus envie de tomber dans les pommes, croyez-moi.

Eowyn : (...)

Babylon les sentait : ces bras qui le retenait et ces larmes qui venaient mouiller sa joue au contact de celle d'Eowyn. La pauvre. Il ne pouvait pas comprendre ce qu'elle pouvait ressentir, puisqu'il ne l'avait pas vécu. Mais il pouvait se douter que ça ne devait pas être... amusant. Et flippant. Surtout à son âge. Lui aussi aurait réagit de cette manière s'il avait vécu la même chose, croyez-moi. Ben oui, c'est encore un bébé dans sa tête notre petit Stein. Ce n'est pas parce qu'il est papa que ça y est, il a grandit et n'a plus peur. Oh ça non.

Eowyn : (...)

La position n'était pas confortable et comprenant que la petite demoiselle aurait besoin d'un câlin pendant encore un moment, Babylon posa ses fesses sur le bord du lit et attira Eowyn pour qu'elle se retrouve assise. Là, c'était un peu mieux, il n'était plus plié en deux et tordu dans une position étrange. Enfin est-ce que c'était une bonne idée de la mettre assise ? Il ne savait rien. Mais si ses bras étaient faibles et peu muscles, entourant le dos de la rouquine il savait qu'il pourrait la retenir en cas de soucis. Quand il le faut, il sait se montrer solide.

Presque 24h. On est Vendredi soir. Mais pour te rassurer, il y en a un qui était dans le même état que toi avant que tu n'arrives à l'infirmerie hier et... il dort encore.

Enfin dormir, c'est pas vraiment le bon mot. Mais ce n'était pas très grave. Il n'allait pas dire "dans le coma" quand même ! C'était flippant comme mot. De savoir que votre corps continue de fonctionner mais que votre esprit est trop loin pour le contrôler correctement. Oh oui.

Tu sais, j'avais une belle queue en tire bouchon hier, tu as loupé ça !

Tenter de la faire sourire par une note d'humour. C'est tout le Loup ça. Mais il le faut bien. Oublier qu'elle a été dans ce lit trop longtemps.

Eowyn : (...)

Babylon haussa les épaules. S'il savait ce qu'il se passait dans cette école ? Absolument pas. Aujourd'hui il semblait aller bien, lui. Pas d'oreilles de lapin, pas de nouvelle queue, pas de paroles étranges... Non, il allait bien. Alors quoi ? Que leur était-il arrivé hier ?

(Français) J'en ai aucune idée. Et même si Emily m'aime bien, je doute qu'elle me le dise. Je pense qu'elle même l'ignore. Je me demande si c'est pareil à Poudlard.

Est-ce qu'il devrait écrire à Tiphaine pour savoir ? Il n'en avait aucune idée. Mais c'est vrai qu'avec sa question, Eowyn venait d'éveiller sa curiosité. Est-ce que ce phénomène étrange ne se passait qu'à Beauxbatons ? Est-ce que le monde sorcier entier était touché ? Est-ce que les moldus aussi pouvaient voir des queues en tire bouchon leur pousser au derrière ? Non parce que ça serait très amusant d'imaginer Jayden en réalité. Un fin sourire moqueur étira d'ailleurs ses lèvres rien qu'à cette pensée.

Eowyn : (...)

Ouvrant de grands yeux, il lui lança un regard noir et observa tout autour de lui avant de mimer un "chut" avec son doigt sur sa bouche. Et il lui répondit en murmurant.

(Français) Personne ne doit le savoir ici. Mais oui, il va bien. Allison a pas voulu que je l'appelle Franck. C'est donc Floyd Nathan Stein. Il est trop mignon. Dommage que les téléphones portables ne fonctionnent pas ici, j'aurais pu te montrer des photos. Et je n'en ai pas dans ma valise. De peur que quelqu'un tombe dessus...

Babylon lui offrit un petit sourire. C'était gentil de prendre des nouvelles de son fils. Lors de leur dernière rencontre, et première d'ailleurs, Eowyn savait qu'il allait devenir papa. Et il l'était d'ailleurs devenu dans les heures qui avaient suivies. Et ça le rendait fier. Passer deux mois en compagnie de son fils lui avait fait du bien. Et l'avait motivé à devenir un meilleur élève pour ne pas redoubler et ainsi terminer ses études en 3 ans. C'était le temps qu'il lui restait à passer dans cette école avant de pouvoir être diplômé. En retard, mais il le serait bientôt. Et il avait hâte ! Moins de trouver un travail mais ça c'est une toute autre histoire.

Eowyn : (...)

Babylon fit un petit sourire. Que pouvait-il lui dire de plus sur Floyd ? Il n'en avait aucune idée. Ah si, qu'il l'appelait "papa" ? Ou un truc qui y ressemblait. Mais l'intention était là et c'était tout ce qu'il comptait aux yeux de notre cher Stein. Quand on dit que les enfants ont le don de vous rendre totalement gaga... Ce n'est pas qu'une impression, vraiment. Baby était fou de son fils. Et il avait hâte que les prochaines vacances arrivent pour le retrouver. Une chance qu'il soit d'ailleurs à Beauxbatons cette année et non à Durmstrang. Sinon il aurait regardé les jours passer très lentement. Ici, avec son meilleur ami, le temps passait plus vite.

Eowyn : (...)

(Français) Ta peluche ?

Le Stein fronça les sourcils et se leva pour observer sous le lit mais ne vit rien. Reprenant place sur la chaise, pour laisser de la place à Eowyn maintenant qu'elle s'était décrochée de son cou, il l'observa.

(Français) Elle est peut-être dans ton dortoir. Mais vu que je ne suis pas de la même maison que toi, je suis désolé mais je ne vais pas pouvoir aller la chercher et je crois qu'Emily a autre chose à faire.

Tournant la tête vers l'Infirmière qui s'activait auprès de deux étudiant qui venaient d'arriver en pleurant, à cause des oreilles de lapin qui leur avait poussé, on ne pouvait pas dire qu'elle serait disponible pour quitter l'infirmerie et sauver Eowyn. D'ailleurs avait-elle seulement le droit de rentrer dans une salle commune qui n'était pas la sienne ? Elle n'était pas Directrice après tout. Juste la compagne de l'Adjoint.

(Français) Enfin si tu as vraiment besoin de l'avoir, je peux toujours attendre devant ta salle commune que quelqu'un veuille bien me la ramener ?

Reposant son regard noisette sur la jeune fille avec un charmant sourire, il attendit sa réponse. Personne ne lui refuserait un service n'est-ce pas ? Si ? Bon ok, Baby pouvait avoir quelques ennemis. Mais bien moins qu'à Durmstrang avec ces petits prétentieux sang pur qui avaient abusés de sa gentillesse et l'avaient maltraités sans ménagement. Oh oui, deux années en enfer... A côté de ça, changer une couche ce n'est rien du tout.

Eowyn : (...)

Un Kelpi. Ca ressemblait à quoi déjà ? Babylon n'était pas très doué donc franchement c'était compliqué pour lui de savoir ce qu'était un Kelpi. Mais c'était un animal magique, ça il en était certain. Au moins il n'était pas totalement ignorant n'est-ce pas ?
La voyant presque larmoyante, le pauvre Stein ne savait plus quoi faire. Si elle continuait à le regarder avec ces yeux là, il n'allait pas tarder à pleurer lui aussi ! Pauvre petit coeur fragile qu'il était... oui, ne rien demander de trop dur à notre cher Baby. Et pourtant il sait être très... mauvais quand on le cherche. Lui et sa tête d'ange.

Eowyn : (...)

Alors là... Si Emily pouvait ramener les mouchoirs, c'était... le moment parfait ? Babylon serra ses lèvres pour ne pas pleurer. Donc ses parents étaient... morts ? Et lui qui se plaignait d'avoir les siens à Azkaban, finalement ce n'était pas plus mal de les savoir enfermés que six pieds sous terre ! Pauvre Eowyn. Il avait envie de la prendre dans ses bras. Mais s'il faisait ça il ne tarderait pas à pleurer.

Eowyn : (...) (...)

Elle l'avait remercié avant même qu'il ne bouge ses fesses. Bien. Il ne pouvait que y aller maintenant n'est-ce pas ? Enfin dans tous les cas il comptait bien sauver la pauvre petite Eowyn et lui rendre cette peluche à laquelle elle tenait tant pour pouvoir se rétablir correctement.

(Français) Je reviens au plus vite.

Et sur ces mots la tignasse rousse quitta l'infirmerie. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour cette gamine. Qu'il ne connaissait pas en prime ! Enfin bref.
Notre chef Babylon attendit donc une bonne demi heure devant la salle commune des Félins. Il eu la chance de se faire insulter par Ludmila quand il demanda à cette dernière si elle connaissait Eowyn - il avait déjà oublié le nom des deux autres demoiselles - et après plusieurs échecs il tomba enfin sur quelqu'un qui connaissait ses amis. Et c'est ainsi qu'il réussit à revenir au sein de l'infirmerie, tenant fièrement la peluche de la demoiselle entre les mains.

(Français) Et voilà pour toi !

Est-ce que son fils serait encore comme Eowyn à son âge ? Avec une peluche ? Il fallait espérer que non, parce que ça impliquerait que lui serait mort... Et il n'avait pas très envie de mourir jeune. Déjà qu'il avait eu un enfant à 18 ans.

(Français) Et... je suis désolé pour tes parents. Tu... tu vis à l'Orphelinat du coup ?

Oui, le Stein en avait entendu parler de cet Orphelinat donc forcément, c'était là-bas que la demoiselle devait vivre non ? Et pourquoi lui poser cette question d'abord... il n'en avait aucune idée. Pour l'adopter ? Mais quelle excellente idée. Il sait déjà pas se gérer tout seul. N'importe quoi.

Eowyn : (...)

Babylon fronça les sourcils. Elle avait été confiée à une famille par des Pozhiratelis ? Alors... elle devait être de sang pur. Sinon ils n'auraient pas cherché à la garder n'est-ce pas ?
Une femme du ministère qui demande une adoption... Certes, Eowyn est très mignonne et tout le monde aurait certainement envie de l'adopter mais... est-ce que... ce n'était pas étrange tout ça ? Tout de même ! Ou alors elle la connaissait d'avant. Rah, décidément, la vie de cette petite demoiselle semblait être un beau petit puzzle. Et clairement le Stein n'aimait pas les puzzles... donc il n'avait pas envie de se préoccuper de tout ça. Même si sa curiosité le poussait certainement à vouloir tout savoir de la jeune femme. Mais il valait mieux tenir sa langue parfois.

Eowyn : (...)

Ce qui était rassurant. Elle avait au moins un de ses parents en vie. Enfin est-ce que c'est réellement rassurant de savoir que son père est recherché par les Pozhiratelis ? Peut-être pas. Pourquoi d'ailleurs ? Encore de bonnes questions mais qu'il vaut mieux ne pas poser. Il ne la connait pas assez. Et puis il y a des oreilles indiscrètes partout. Alors autant éviter d'en parler.
En tout cas, la tignasse rousse comprenait peut-être une chose : si Eowyn n'avait pas été mise à l'orphelinat, c'était surement dans l'espoir que son père vienne lui rendre visite alors qu'elle est aux mains d'une famille de Pozhiratelis. Comme quoi... ils sont fourbes ceux là. Il fallait espérer que Papa Eowyn soit hors de l'Europe. Enfin vu la chronologie... hum... il devait surement être prisonnier en Europe sous le dôme.

Eowyn : (...)

(Français) C'est une très jolie peluche. Maintenant je saurais ce qu'est un Kelpi.

Babylon fit un petit sourire. C'était donc un souvenir de sa mère. Elle devait donc y tenir beaucoup. Ce qui était compréhensible. On s'accroche comme on peut aux souvenirs de notre enfance. Et les photos sont généralement là pour ça. Mais peut-être qu'elle n'avait pas eu la chance d'en prendre lorsqu'elle a quitté sa famille. Au moins elle a cette peluche.

Eowyn : (...)

Babylon fit un petit sourire. Forcément, au bout d'un moment, quand on balade sa peluche partout, elle finit par attraper toutes les poussières, à y laisser une ou deux oreilles quelque part, peut-être un bras coincé dans la portière de la voiture. Oui... elle finit dans un piteux état. Mais celle d'Eowyn semblait plutôt bien s'en sortir. Au moins elle était peut-être vieille, un peu sale, avec quelques poils en moins, mais elle avait tous ses membres.

(Français) J'ai bien mon doudou d'enfance qui trône fièrement dans ma chambre. Mais je ne le balade pas partout.

Et en même temps, il n'avait pas l'âge d'Eowyn. Si la demoiselle était en seconde année, cela voulait dire qu'elle devait avoir douze ans. Babylon en avait tout de même six de plus. Donc forcément qu'un doudou... ça ne le suit plus partout. D'ailleurs, à l'âge de la jeune rouquine face à lui il ne prenait pas la peine de balader encore son doudou... Qu'est-ce qu'il se serait prit comme réflexion au collège s'il s'était ramené avec son doudou. Il valait mieux ne pas imaginer.

Eowyn : (...) (...)

Grand potionniste ? Est-ce que Tiphaine le connaissait ? Bonne question. La notant silencieusement dans sa tête pour le lui demander dans une prochaine lettre, le jeune papa nota en même temps le véritable nom de famille de la petite demoiselle face à lui. Enfin est-ce qu'il allait encore s'en souvenir demain ? Ca restait à voir, parce qu'avec sa mémoire... enfin normalement il devrait plutôt bien le retenir.
Silencieux, le Stein était très attentif à ce qu'Eowyn lui disait. Il était écossais. Alors comment se faisait-il qu'elle était en France ? Surement parce que sa mère devait être française. Enfin en même temps, suffit de le regarder lui pour comprendre que... ce n'est pas parce qu'on est d'un pays qu'il faut étudier dans l'école associée. Après tout, il avait été à Beauxbatons un a, Poudlard un an, deux ans à Durmstrang et paf, il se retrouvait ici, à Beauxbatons de nouveau. Heureusement que les origines de ses parents et les voyages durant les vacances scolaires chez ses grand parents à parler leur langue lui avait parmi de les maitriser dès sa plus tendre enfance. Parce que les apprendre maintenant, impossible.

Eowyn : (...)

(Français) Il faut se souvenir de ces délicats moments pour tenter d'oublier tout ce qu'il nous arrive. Alors si jamais tu oublies Kelpy quelque part, je te promets de te le ramener quoi qu'il arrive.

Est-ce que c'était une bonne idée de faire une promesse qu'il pourrait peut-être ne pas tenir ? Non. Mais c'était Babylon. Souvent il laissait les mots sortirent de sa bouche avant de se rendre compte que son idée ne pourrait peut-être pas aboutir. Mais bon ça il s'en rendrait compte dans... quelques temps ? Surement le jour où Eowyn lui demandera de lui ramener réellement son Kelpy et qu'il en sera incapable il se rendra compte qu'il aurait mieux fait de se taire aujourd'hui. Oups.

Eowyn : (...)

Tant qu'on peut encore s'en souvenirs, il fallait en effet en profiter et se les remémorer de temps en temps. Du moins quand les souvenirs sont encore dans votre tête. Un faible sourire étira les lèvres de Babylon alors qu'il baissait la tête. Qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir se souvenir de ses six premières années. Mais malheureusement on les lui avait enlevée de la tête. Supprimée pour qu'il oublie la magie qu'il avait faillit ne pas pratiquer. C'était ainsi.

Eowyn : (...)

Le Stein ne put se retenir d'éclater de rire, laissant les larmes grimper rapidement à ses yeux. Il manquait juste la mise en scène : Eowyn en petite princesse, épée à la main, et Babylon à genoux en tenue de chevalier. Franchement, ça serait parfait. Enfin peut-être que chez les sorciers ce genre de chose ne se fait pas de cette manière. Mais disons que c'était bien les chevaliers qui étaient apparus en premier dans les pensées de notre rouquin.

Eowyn : (...)

(Français) Ne t'en fais pas. Imagines que tu es mon entrainement pour le jour où j'aurais plus à changer toutes les couches. Enfin tu me diras, c'est pas moi qui vais les changer un bon moment.

Ce qui le fit sourire. Mais ce qui n'était pas forcément drôle pour notre chère Allison. La pauvre. Babylon avait hâte de la retrouver en réalité. Ils devaient discuter... D'ailleurs le rouquin lui envoyait régulièrement des hiboux. Maintenant qu'elle était familiarisée avec le monde sorcier et surtout avec leur moyen de communication ancestral, ça ne devait pas lui déplaire de devoir écrire des lettres et les remettre à un hibou si ?

(Français) Si ma chère Reine Derry a terminé ses réclamations, j'aimerais me retirer pour me reposer aussi.

Sans un Kelpy pour lui tenir compagnie mais ce n'était pas trop grave. Peut-être qu'il devrait demander à Charlie de le laisser entrer dans sa salle commune. Comme ça il aurait son meilleur ami comme doudou ? Ce qui serait vraiment agréable non ?
Se levant de ce tabouret, Babylon mit une main dans son dos, une autre pliée vers son ventre et fit une légère courbette, à la manière des chevaliers qui s'apprêtaient à quitter l'audience auprès de la royauté. Après tout, autant continuer dans cette petite comédie fort amusante non ? Nul doute qu'il lui ressortirait un jour ou l'autre !