(babylon et charlie) - du soleil et des nanas

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Ces vacances continuaient d’être géniales. Peu importe que le monde parte en cacahuète totale avec les Pozhiratelis et leurs purges, mon meilleur ami passait au moins une semaine de vacances à la maison et c’était génial. Malheureusement les parents avaient décidé d’être encore à Bordeaux pour l’accueillir alors qu’ils auraient déjà dû être sur la route pour le sud-est. Je suppose qu’ils craignaient un Charlie bis dans leur maison. S’ils n’avaient pas suffisamment confiance en Babylon ils allaient sans doute trouver un prétexte pour rester avec nous. Fort heureusement ce garçon était un véritable agneau. Si j’étais une fille ils auraient fait en sorte qu’il demande ma main. Ils avaient été bien étonné de trouver un garçon si sympathique, serviable et calme, alors que j’étais depuis des années une boule de feu prête à exploser. J’avoue j’étais parfois surpris d’être ami avec un tel type. Ou plutôt qu’une telle personne soit amie avec moi. Mais que voulez-vous l’amour à ses raisons que la raison ignore. Le camp nous avait bien rassemblé en tout cas. Hier quand les parents nous avaient demandés à quelle occasion nous nous étions rencontrés nous n’avions pas pu nous empêcher de rire. Bien entendu j’avais un bobard tout préparé qui était passé crème. Si seulement ils savaient que j’avais enfermé pour le plaisir ce pauvre petit ange ils auraient vrillé.

Le programme de la journée, et sans doute du séjour, se résumait en un mot, ou plutôt deux. Plage et filles. Nous avions rapidement expédié notre déjeuner pour ne pas arriver trop tard sur la plage. Heureusement que je connaissais un coin tranquille. Le genre de crypte qui faisait fuir les familles et les touristes, mais qui attirait les jeunes de notre âge. Ceci dit bien que ma ville était proche de l’océan nous devions faire un trajet en bus pour le rejoindre. La voiture de mes parents aurait été plus rapide mais je leur avais fait comprendre que je voulais passer du temps avec mon ami. À coup de « nous ne sommes pas dans la même école » et autres baratins ils avaient très facilement cédé. Ils sont faibles que voulaient vous, et j’étais tout aussi fort pour trouver la faille.

Une heure de route plus tard nous étions sur le sable face à l’Atlantique. Bientôt il y aurait pleins de groupes dans les environs et surtout pleins de filles. Mais en attendant nous allions pouvoir discuter un peu. Hier soir les parents l’avaient accaparé et nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de parler tranquillement. Ce matin les parents m’avaient tenu la jambe puis il y avait eu les préparatifs à gérer. Quant au bus, je ne préférais pas en parler. L’anecdote du jour étant que les transports me rendaient malade. Chacun sa faiblesse. Babylon l’avait heureusement vite compris. Vivement que j’apprenne à transplaner. Je n’en pouvais plus de ses trucs moldus et puis les balais c’était franchement pas mon kif. Franchement t’es au sommet du ridicule sur un manche en bois.

« Je suis désolé mes parents t’ont grave accaparé hier soir. Ils sont relous. Je crois qu’ils ont peur qu’on fasse sauter la maison en jouant à se lancer des sorts. En fait non ils ont peur qu’on fasse sauter la ville entière. »

Idiot de moldu et de faux sorcier. En attendant ça me faisait quand même sourire.

Pando

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Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.

Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Durmstrang. Voilà, il y avait fait une année. Et quelle année... Très forte en émotion, il fallait l'avouer. Le monde moldu avait lui aussi connu de sacrés chutes. Mais pourtant les moldus semblaient continuer de vivre comme ci de rien n'était, comme ci tout était normal. Alors pourquoi pas lui ?
Après avoir obtenu son diplôme de 3ème année, Babylon avait donc reprit la direction de la France. Et plus particulièrement de Lille. Là, il n'y avait pas trouvé ses parents. Tombés dans le piège. Mais ça ne l'avait pas empêcher de vivre bien. Et pour cause : ses amis étaient de retour. Eux aussi revenaient de leur pensionnat. Contrairement à lui, eux avaient maintenant le BAC. Mais il s'en fichait. Parce que lui il aurait un diplôme bien plus prestigieux. Et il maîtrisait la magie. Mais c'était un secret qu'il ne leur avait jamais révélé, parce qu'il n'en avait pas le droit.
Ayant apprit que ses parents étaient en vacances, la troupe de gars avait donc prit ses quartiers dans la maison du Stein. Un vrai repère de gars. Pas une fille ne pouvait passer la porte. A part pour les quelques soirées. Mais... quelque chose avait changé dans la bande. Quelque chose qui s’appelait Babylon.
Il était heureux de retrouver ses amis moldus mais il avait raté tellement de choses avec eux ! Les soirées batailles de polochon, les premières fois dans les toilettes, les heures de colles. Bref, ses camarades s'étaient bien amusés durant leurs années Lycée. Et lui semblait être resté à la fin du collège...

Le mois s'écoula cependant vite. Babylon faisait semblant de s'amuser. Jusqu'au jour où ils sont parti. Parce qu'Août, depuis qu'ils se connaissaient, c'était destination vacances en famille. Chacun repartait de son côté. Mais aujourd'hui le Stein restait seul. Sa famille était encore à Azkaban. Sa protectrice était enfermée. Et la seule fille avec qui il avait sympathisé avait pour père le Ministre de la Magie Anglais et pour leur bien à tous les deux, il fallait donc éviter qu'il ne la contacte.
Par chance un événement heureux allait arriver au mois d'Août : le départ de Babylon en vacances, direction Bordeaux. Pour aller où ? Retrouver Charlie. Son meilleur ami. Un gars qui lui manquait beaucoup, il fallait l'avouer. Un sacré Renard fort amusant avec un caractère fort. Qui était du genre à chercher des noises à tout le monde. Mais c'est pour ça que le Loup l'appréciait. Peut-être qu'il l'aiderait à s'endurcir. Car on ne pouvait pas dire que son année à Durmstrang ait été très joyeuse...

Ne pouvant exercer la magie et ne maîtrisant pas le transplanage, Babylon avait du se résoudre à se rendre dans le Sud de la France en train. Ayant longtemps vécu sans la magie, pour lui ça avait été simple. Il aurait bien sur pu demander à Cliff qui aurait demandé à sa marraine de lui servir de transplaneur, mais il n'avait pas envie d'embêter le fils de sa protectrice. Après tout, il avait d'autres choses à faire lui aussi et devait sûrement se demander si sa mère allait bien. Parce que contrairement à Babylon qui pouvait leur envoyer des lettres, lui n'avait pas le droit de la voir.
C'est donc en taxi que le Stein débarqua chez Charlie. Belle maison. Bel endroit. De belles vacances en perspective. Sa valise n'était pas énorme. Elle comportait surtout des maillots de bains, des serviettes, trois shorts et quelques T-shirts. Dans sa poche il avait juste glissé son porte feuille et la carte de crédits de ses parents. Ils ne lui en voudraient pas de vider un peu leur compte moldu durant leur absence. Après tout il avait le droit de s'amuser !

La rencontre avec Mr et Mme Guérin se passa plutôt bien. Le comportement que Charlie avait avec ses parents laissait cependant Babylon un peu sur la réserve. C'était étrange de le voir dans le monde moldu. Mais il ne changeait pas vraiment du Charlie du monde sorcier. L'ancien Serpentard se montrait serviable et n'hésitait pas à débarrasser la table ou se coller à la vaisselle, même si Charlie lui disait de se dépêcher pour passer le moins de temps en compagnie de ses parents. Mais ça lui faisait du bien à Babylon d'avoir une présence adulte. Ça le changeait de ce qu'il connaissait depuis qu'il était revenu dans le monde moldu.

Aujourd'hui, premier jour de véritables vacances : premier jour de plage. L'avantage du Sud, c'est que la mer est relativement plus chaude que la Mer du Nord. Quoique un Océan est-il vraiment plus chaud ? Enfin là n'était pas la question. La plage, le soleil, bronzer, faire la crêpe et nager. C'était le bonheur. Ne pas penser au monde extérieur, ne pas penser à ses parents, ne pas penser à une nouvelle année scolaire à Durmstrang, bref se détendre et oublier tous les soucis de la vie.
Afin de ne pas trop s'encombrer, le Pozhar avait mit son short de bain directement sur lui. Un simple T-shirt, des petites baskets, des lunettes de soleil et sa serviette de plage avec la crème solaire dans un petit sac à dos. Il y avait glissé son porte feuille, en cas de contrôle d'identité, ainsi que la carte de ses parents, histoire de s'acheter une glace. Car une journée plage sans glace, ce n'est pas une bonne journée !

Lors du trajet en bus, Babylon ne put que se moquer de la tronche de Charlie. Lui, il avait l'habitude puisqu'il l'avait prit durant toutes ses années collèges. Mais il était clair que Charlie était loin d'être adapté au monde moldu. Pour une fois dans leur relation le Stein s'était senti supérieur à lui : il savait s'adapter à ce monde sans magie.

Charlie : (...)

(Français) Je pense pas être assez fort de toute façon pour faire exploser un seul verre alors ils peuvent se rassurer. Mais je ne les ai pas trouvés aussi relou que ça tu sais ?

En même temps depuis le temps que Babylon n'avait pas vu ses parents, on ne pouvait pas dire qu'il se souvienne clairement de l'autorité parentale, de la crainte de voir son bébé partir loin d'eux.
Laissant tomber ses chaussures dans le sable, le Stein ouvrit son sac et en sortit la serviette de Charlie. Il la lui lança au visage et sortit la sienne avant de l'étaler sur le sol. Une fois que sa serviette bleu ciel fut installée sur le sable, il retira son T-shirt, dévoilant son corps d'athlète de 6ème. Des tablettes de chocolat invisible, des côtés elles visibles - faut dire que l'ambiance de Durmstrang donnait pas trop faim et le mois dernier il avait plus bu que mangé - enfin un petit squelette. Il mit la casquette qui se trouvait dans son sac sur sa tête et sortit la crème solaire qu'il lança à Charlie.

(Français) Tu m'aides à me tartiner le dos ? Je n'ai pas envie de finir rouge écrevisse.

Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

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See life in the right light. It's a bright ride, ain't it baby? One time we were so high. See the bright side, won't you baby?

Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

J’avais envie de lui dire qu’il avait le droit de penser que mes parents étaient aussi relou qu’abrutis, or j’étais à peu près sûr qu’il disait la vérité. Il ne les avait pas trouvé chiant. Ce garçon avait décidément un truc qui clochait. Comment pouvait-on être aussi calme et positif ? Si ses parents avaient agi de la même manière que les miens je n’aurais pas hésité à lui en faire par. Ceci dit pour arriver à me supporter son baromètre de la tolérance devait être assez haut. J’étais même pas sûr d’être en capacité de l’atteindre. En tout cas surement pas avec lui. Je veux dire faire chier les gens jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus était un véritable jeu pour moi, mais Babylon en était maintenant exempté. Et dire que ce petit con m’avait balancé lors de l’épisode de la cabane d’isolement. En vérité il aurait mérité de s’attirer les foudres éternelles. À croire que j’étais pas logique et qu’il avait fallu un camp rempli d’idiots pour comprendre que ce n’était pas le pire et même allait jusqu’à l’apprécier réellement.

« Si tu le dis. J’imagine qu’ils me font honte car c’est mes parents et que c’est justement ça leur rôle. »

Je haussais les épaules en même temps. C’est vrai que j’aurais aimé faire ma vipère et parler d’eux un bon moment. Sauf que Baby semblait pas du tout sur la même longueur d’onde et j’avais pas envie d’entrer sur un débat. Puis je savais même pas comment étaient ses propres parents. C’est pas que je m’en foutais mais j’avais jamais pensé à aborder le sujet. Puis d’ailleurs c’était à lui de le faire pas à moi. Bref l’instant vipère était malheureusement à proscrire. J’aurais mieux fait d’inviter Lynn aussi, elle, elle en aurait eu des trucs à dire sur mes géniteurs. Quoique j’aurais eu trop honte de lui présenter mon abruti de père qui vivait en ignorant complètement ses pouvoirs. Pas sûr qu’elle aurait eu encore de l’estime pour moi. Ou alors il aurait fallu faire une petite visite chez les grands-parents pour qu’elle comprenne qu’il n’y avait qu’un maillon faible dans ma famille, mon idiot de daron. D’ailleurs c’est deux-là, Babylon et Lynn, étaient dans la même école désormais. Si ça se trouve ils ne se connaissaient même pas. Je veux dire aucun des deux n’avait évoqué l’autre. C’était triste, j’étais persuadé qu’ils pouvaient bien s’entendre. Je veux dire la jeune fille ne pouvait pas qu’avoir un cœur de pierre et elle pourrait finir par apprécier mon Babyange.

Je sors de mes pensées quand je reçois ma foutue serviette de plage en pleine figure. Rectification ce garçon est Satan. C’est juste qu’il cache bien son jeu. Comment ferait-il pour me supporter sinon ? Toujours la même foutue question. Je pose ma serviette à côté de la sienne et je le vois enlever son tee-shirt. Mon dieu. C’est qu’il était blanc comme un cul. Je veux dire ok il n’habite pas comme moi à une heure de la plage, mais quand même là c’était flippant. Babycadrave étant en plus tout maigrichon. C’était moi ou c’était encore pire qu’avant. Fallait penser à soulever de la fonte car à ce rythme-là il allait se faire maîtriser par des fillettes. J’allais devoir bien le nourrir pour qu’il reprenne un peu du poil de la bête. Mais le pire du pire c’est quand il a fini par ouvrir la bouche. Lui tartiner le dos et puis quoi encore lui rouler une grosse pelle là tout de suite. Je fis mine de vomir en rigolant. En vérité je ne rigolais pas du tout. J’avais une sale image en tête. Jamais de la vie j’allais lui tartiner le dos ni même un bras.

« T’es sérieux mec ? Tu rigoles j’espère. »

Sauf que je voyais déjà sa peau frire au soleil alors que c’était le matin et qu’ils étaient là depuis à peine dix minutes. Si le garçon revenait couvert de coup de soleil ses parents verraient là une excuse pour rester. Peut-être même qu’ils n’auraient pas l’autorisation d’aller à la plage seuls. L’enfer sur terre. Et Babylon qui faisait sa tête de merlan frit. Je lui pris finalement la crème solaire des mains sans même comprendre ce que j’étais en train de faire. Spectateur de cette scène merdique. Je lui tartinais ensuite le dos rapidement, avec des grands gestes pas doux du tout. Et puis quoi encore. J’allais pas en plus lui faire des papouilles comme si c’était mon plan cul. Une fois l’épreuve terminée je lui rends sa crème. De mon côté je n’en avais pas besoin.

« Tu te rends compte la honte si quelqu’un avait démarqué. Et les jolis filles t’y penses ? On aurait été fiché. Je te jure pour le prochain coup tu te trouves la plus mignonne pour te tartiner le dos ou alors tu te démerdes. »

Le pire c’était que je n’étais même pas complètement furieux. Quoi que maintenant le mot tartiner me donner la gerbe.

Pando

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Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.

Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Cette remarque fit sourire Babylon. Il avait raison : les parents ont le don de vous foutre la honte quotidiennement. Il se souvenait de son 10ème anniversaire. Il avait eu envie de le fêter avec sa bande de copains et quelques filles choisis dans la classe. La fête aurait pu se passer merveilleusement bien si un clown n'avait pas débarqué en plein milieu pour sortir des blagues plus pourries les unes que les autres. Il avait été la risée de la gente féminine pendant plus d'un mois. Une chance que les gars avaient compris que ce n'était pas lui qui avait invité ce clown. N'empêche que cette histoire le suivait encore, surtout quand ils parlaient des pires conneries de leurs parents.

La main tenant toujours la crème solaire tendue en direction de Charlie, Babylon ne bougeait plus. Il était sérieux, il avait besoin de l'aide du Renard pour se mettre de la crème dans le dos ! Et hors de question qu'il demande à quelqu'un qu'il ne connaissait pas.

Charlie : (...)

Charlie Guérin dans toute sa splendeur du parfait connard. Pendant un moment l'ancien Loup se demanda comment il allait pouvoir faire pour mettre de la crème au beau milieu de son dos. Il fallait que Charlie l'aide, s'était pas possible, il n'était pas contorsionniste. Alors il fit ses petits yeux doux, espérant que ça fonctionne et... ça fonctionna ! Bon, son dos serait surement aussi rouge qu'avec un coup de soleil vu la douceur dont le garçon faisait preuve mais au moins, ces coups là partiraient et ne lui causeraient pas un cancer de la peau ou quoi que ce soit.
Reprenant la crème, le Stein en mit dans ses mains et commença à s'en appliquer sur le torse et les bras tout en écoutant Charlie.

Charlie : (...)

(Français) Les jolies filles que je connais aiment bien voir un garçon prendre soin d'un autre. Ainsi elles se disent qu'il prendra soin d'elle. Ça a marché entre Jayden et Erin.

Il aurait pu rajouter "moins entre Allison et moi" mais il se retient. Il n'avait pas vraiment envie de parler d'Allison avec Charlie. Ce qui s'était passé le mois dernier ne le regardait en rien. Et puis il dirait quoi après avoir apprit qu'il avait passé un mois avec des moldus ? Pire, s'il avait apprit qu'il avait couché pour la première fois avec une fille, moldue en prime ! Son meilleur ami était du genre très moqueur et... le Stein n'avait pas envie d'accepter des moqueries sur ce sujet là. Déjà que c'est un sujet sensible. L'amour. Les filles. Plaire. Bref, c'était pas du tout fait pour lui. Et il ne se serait surement rien passé s'il avait été totalement conscient de ce qu'il avait fait...

(Français) En tout cas j'essayerai d'y penser pour t'éviter ce supplice dans quelques heures. Et le dernier à l'eau est une mauviette.

Jetant la crème dans son sac, Babylon parti en courant direction l'eau. Est-ce qu'il arriverait avant Charlie ? Bonne question. Mais une chose était sûre, il n'avait absolument pas peur d'entrer dans de l'eau froide. Elle devait certainement être beaucoup plus chaude que la Mer du Nord.

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Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Premier objectif du jour, me trouver la plus belle nana. Deuxième objectif en trouver une à Babylon. La deuxième tâche allait être compliquée s’il continuait de me demander de lui appliquer de la crème solaire. Enfin il avait quand même l’avantage d’avoir une tête vachement charmante, paroles de certaines filles du palais dont je devais tout de même admettre la véracité. Ce n’était clairement pas un laideron. Par contre le corps c’était pas ça. Qu’il soit blanc comme un cul à la rigueur il n’en pouvait pas grand-chose. Mais franchement son corps de faible c’était pas évident. Il faudrait trouver une fille un peu moins regardante.

J’en avais rien à faire des techniques de dragues nazes qui fonctionnaient avec Jayden et Erin que je ne connaissais d’ailleurs ni d’Adan ni d’Eve. Enfin c’était apparemment des gens étranges. Franchement je ne vois pas à quel moment une fille peut se dire en voyant deux mecs s’appliquer mutuellement de la crème « oh ils sont mignons, ils s’occuperaient bien de moi ». Non la chose qu’elle se dirait c’est « dommage ils sont gays ». Qu’on soit clair, j’ai rien contre les gays, les gens font bien ce qu’ils veulent, mais je suis un hétéro pur et dur et franchement j’ai pas envie de gâcher un plan potentiel parce que ce dit plan se fait des fausses idées sur mon orientation sexuelle. Bref je suis d’accord que deux trolls qui ne feraient que montrer leurs muscles ne fait franchement pas envie aux filles que je souhaite fréquenter, mais de là à prendre soin de son pote comme si c’était une pauvre petite chose c’était bien trop. Je secoue donc la tête l’air de dire cause toujours tu m’intéresses. Je n’étais clairement pas d’accord mais je n’avais pas non plus envie d’ouvrir un débat sur un sujet aussi ennuyeux.

Encore heureux qu’il allait faire un effort. En revanche je mis du temps à comprendre le reste de ça phrase. À croire que j’étais bien trop content de la concession qu’il faisait. De cette manière il n’allait plus me foutre la honte. Bref le sale gosse était en train de courir vers l’eau. Je n’étais clairement pas chaud pour cela. Surtout que si Babylon se jetait à l’eau j’aurais eu le supplice de lui tartiner le dos pour rien. Quel petit con. À coup sûr il l’avait anticipé. Je l’aurais fait à sa place. Je m’élance donc à sa suite. Franchement je trouvais ça débile mais il y avait une compète, à savoir celui qui arriverait le premier à l’eau, et je n’avais pas envie de la perdre. J’avais des muscles plus puissants alors je le rattrapai facilement tout juste en arrivant au bord de l’eau. Un pied dans l’océan et je compris que je n’allais pas pouvoir me jeter dedans. C’était pas la question qu’il fallait se mouiller la nuque comme me l’avaient répété une bonne centaine de fois mes parents, mais plutôt que je n’avais pas envie de me transformer en glaçon. Tout le monde sait que l’océan est gelé, surtout le matin comme ça.

« Non d’une gargouille, c’est gelé. Sans moi je ne me jette pas la dedans. »

Plutôt mourir. Moi vivant je ne me jetterai pas volontairement.

« Bon tu me racontes ton début d’été. »

Histoire de lui faire oublier ce qu’il s’apprêtait à faire et don je n’avais absolument pas envie. C’est-à-dire se jeter à l’eau.

Pando

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Lundi 10 Août 2133

Courir dans le sable, c'était agréable mais qu'est-ce que c'était fatiguant ! Pour les petits mollets de Babylon qui n'ont pas l'habitude au sport, c'était un supplice que de devoir courir dans le sable. Une chance que ce dernier soit mouillé, ça facilitait tout de même la course. Course qu'il gagna de justesse. Enfin en réalité on ne pouvait pas dire qu'il avait gagné, ni qu'il avait perdu. Charlie était arrivé plutôt rapidement mais il avait mit du temps à le rattraper. Alors ils s'étaient retrouvés à deux au bord de l'eau.
Le plongeon... Quand ses pieds entrèrent au contact de l'eau, le Stein s'arrêta net. L'eau lui arrivait en dessous des genoux mais... il n'avait pas le courage d'aller plus loin.

Charlie : (...)

(Français) Je confirme c'est affreux.

Faisant quelques pas vers le bord de la plage, il garda cependant un petit morceau de ses pieds dans l'eau. C'était tout de même agréable d'avoir les pieds au frais alors que l'air commence doucement à se réchauffer.

Charlie : (...)

Il était sérieux ? Le sujet à éviter... Le Loup devait trouver quelque chose pour échapper au Renard mais quoi ? Un Renard c'est bien plus rusé qu'un Loup !!! Le rouge commença doucement à lui monter aux joues tandis qu'intérieurement il paniquait. Mentir ? Il ne pouvait pas mentir à Charlie, impossible ! Dire la vérité ? C'était pas possible non plus ! Ou alors ne pas tout dire... ça c'était plus faisable...

(Français) Avec mes parents à Azkaban, j'avoues que j'étais... un peu déprimé. Du coup mes potes moldus sont venus et disons que la maison s'est transformée en un véritable sanctuaire de junkies. Mais c'était sympa. Au moins ça m'a permis d'oublier quelques temps cette foutue année à Durmstrang et le fait que mes parents ne soient pas là.

Faire fonctionner la carte de la pitié. Pas sûr que ça fonctionne avec Charlie mais bon, il fallait tout de même essayer. Et puis en réalité, il n'y avait que son meilleur ami qui pouvait comprendre pourquoi ses parents n'étaient pas là et pourquoi son année à Durmstrang avait dû être horrible. Lui seul connaissait le monde magique. Ses amis moldus ne pouvaient pas comprendre tout ce qu'il se passait dans ce monde des sorciers. Il ne pouvait pas discuter avec eux. Avec le Guérin, c'était différent.

(Français) Et toi tu as supportés tes parents ?

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Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Fort heureusement Babylon opta pour la même solution que moi, à savoir ne pas finir avec le cerveau grillé à cause d’un choc hypothermique. Il s’assit tout de même au bord de l’eau, les jambes étendues afin que ses pieds soient au contact de l’océan. De mon côté de me mis à sa hauteur en tailleur. Je n’avais pas franchement envie de me promener le reste de ma vie avec un orteil en moins. Je le fixais alors en attendant qu’il me réponde. Je le vis commencer à rougir. Oh merde. Il doit être en train de penser à un truc gênant. Il s’est fait une fille ? Non il a essayé de se faire une fille et ça n’a pas fonctionné donc il ne veut pas en parler. C’est sûr que c’est en rapport avec ça. C’est pour ça qu’il n’était pas trop chaud pour le programme plage et drague. Il se figure qu’une nénette l’attend déjà quelque part ou il a peur de se rater une nouvelle fois et cette fois avec super Charlie en témoin.

« Chaud ! »

Le mot est sorti tout seul après la première information. Ses parents sont à Azkaban. Je veux pas dire mais mon histoire de fille était plus drôle. Et puis c’est mi-cool comme truc. Pas de quoi se déprimer. Je veux dire ok, ils sont enfermés on ne sait où, pour on ne sait combien de temps, dans on ne sait quelles conditions. Sauf que pour se la jouer ça donne un sacré capital. Ses parents sont à Azkaban. Je suis un sale ami, je n’étais pas au courant. Il a bien dû me le dire mais je ne m’en souvenais absolument pas. Ou alors j’ai cru que c’était une blague. Ou alors il n’a rien dit et dans ce cas-là ce n’est pas mieux.

« Chaud ! »

Change de réaction Charlie. Quoi que là c’était surprenant. Il a trainé avec des moldus et leurs activités nulles à chier pendant tout le mois de Juillet. Mais quel fou. Il n’aurait pas pu me le dire. Les parents l’auraient accueillis et il aurait eu une meilleure compagnie. En attendant ça remettait quand même un focus sur le potentiel plan cul du loupiot.

« Chaud ! »

Jamais deux sans trois aussi. Une année de merde à Durmstrang. Il ne me l’avait pas dit ça non plus. Enfin pas clairement. C’est ça aussi de mettre les formes pour après tous balancer d’un ton grave. Je suis sûr qu’il a dû rencontrer un Charlie Connard Guérin Bis et que celui-ci ne l’a pas lâché. Merde, si ça se trouve c’est ma version féminine et dans ce cas-là c’est Lynn. Oh non elle va me juger. Il n’aurait pas pu prendre un peu du poil de la bête en suivant l’exemple de ses parents.

Chaud, chaud, chaud. Je me rends bien compte que je suis le pire ami du monde. Je ne sais pas comment rebondir à part sortir des vannes, sauf que même moi je comprends que ce n’est pas le moment. Il est au courant que je m’intéresse principalement qu’à moi et que ses histoires me mettent mal à l’aise ? Je ne suis pas psy. Il aurait pu juste dire « bof et toi » et basta on passe à autre chose. Pire ami comme je disais. Enfin mes « chaud » ne l’ont pas perturbé pour un sous car il a continué son discours sans me laisser le temps de placer autre chose. N’empêche c’est une vraie vie de merde. Même si j’avoue que l’idée d’avoir mes parents enfermés et la maison à moi tout seul est plutôt sympa. En tout cas j’aurais invité des amis sorciers et non moldus. Je peux pas lui dire ça quand même. Je crois qu’il aime bien ses parents.

« J’ai vu dans la Gazette qu’ils commençaient à libérer des gens alors tes parents vont peut-être faire partie du lot. Je ne veux pas dire mais j’ai jamais vu une photo de sorcier accompagné de ton nom de famille alors ils ne doivent pas représenter grand-chose. »

La boulette. J’ai vraiment dit ça ? Pour la subtilité on repassera. En même temps ce n’est pas mon taf d’habitude. Ce n’est pas dans mes cordes la compassion alors je fais de mon mieux. Quoique j’ai pas envie de l’enfoncer alors ça doit bien être une sorte de compassion.

« Je veux dire en terme de danger. Pour toi bien sûr ils sont visiblement importants. Ça se comprend ils ont l’air cool. Plus que mes parents. Mais comme tu poses la question ils sont un peu moins chiants ces derniers temps. De là à les supporter il ne faut pas trop pousser mais disons que je les tolère. »

Ça va je me suis quand même intéressé à lui avant de me plaindre. Il faut bien dédramatiser car là il a plombé l’ambiance. Si c’est ça tout le long de son séjour je ne suis pas dans la merde.

« En attendant j’aimerais bien venir à Durmstrang l'année prochaine faire tomber quelques-uns de leur balais. »

Je lui glisse alors un petit sourire. J’espère que je n’ai pas trop merdé non plus. En tout cas je n’ai pas jugé le fait qu’il ait passé son été avec des moldus. Franchement rien que pour ça il devrait me remercier.

Pando

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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Les réactions de Charlie font naître un sourire moqueur sur le visage de Babylon. Il ne savait dire que ça ? Au moins, il l'écoutait quelques secondes...
S'il lui avait précédemment dit que ses parents avaient été enfermés à Azkaban ? Non. Parce que ce n'était pas un sujet qu'il aimait particulièrement aborder. C'est la honte de voir ses parents enfermés à Azkaban. Et puis ils ne parlaient pas réellement politique tous les deux alors qui savait ce que pouvait penser Charlie Guérin des Pozhiratelis ? Babylon n'était même pas certain de ce qu'il devait penser d'eux. Il les détestait parce que par leur faute ses parents finissaient à Azkaban mais d'un autre, est-ce qu'il devait vraiment les détester ? Il ne savait pas... Son statut de sang mêlé lui sauvait pas mal les fesses il fallait dire.
Quant à son année à Durmstrang, il avait énoncé plusieurs fois à Charlie que c'était pas super mais ça c'était arrêté là. Parler de Lynn ne servirait à rien puisque son ami français ne devait certainement pas connaître cette folle de bulgare. Et puis il n'avait pas vraiment envie de les présenter... Se serait venir mettre leur amitié en surchauffe. Déjà que des fois le Stein se demandait pourquoi il appréciait ce type... Faut dire, leur première rencontre resterait à jamais gravée dans sa mémoire !

Charlie : (...)

Du grand Charlie. Niveau compassion, il a encore du travail à faire. Mais pour un connard de première, on ne pouvait pas espérer mieux. Et en 3 ans maintenant Babylon avait apprit à à s'y faire. C'était peut-être pour ça qu'il l'appréciait : parce qu'il se fichait de tout comme de sa première couche. Peut-être pour ça aussi qu'il continuait d'être au contact de ses amis moldus : pour avoir un peu de compassion de ne pas vivre avec eux. Dire qu'ils avaient fini le lycée... Il aurait pu lui aussi entrer dans la vie active. Mais non, il lui restait encore 5 ans à faire. Enfin 4 s'il réussissait à retourner à Poudlard.

Charlie : (...)

Sur ce point là il avait quand même raison. Ses parents ne représentaient pas un réel danger. Ils n'utilisaient pas les sortilèges impardonnables et puis... la relation qu'ils avaient avec Tiphaine avait fait qu'elle avait toujours tenté de les protéger. Tout comme elle faisait tout pour le protéger. D'ailleurs elle était entrain de croupir dans une prison quelque part et lui était là, à prendre le soleil... Enfin ce n'était pas le moment de penser à elle... Après tout elle lui avait volé ses souvenirs...

Charlie : (...)

(Français) Sérieusement ?

Cette nouvelle fit immédiatement oublier à Babylon tout ce que Charlie avait pu dire avant. Enfin parler des parents n'était pas le sujet le plus agréable. Parler Durmstrang par contre c'était cool ! Quoique... Charlie Guérin à Durmstrang, se serait avoir 2 Lynn et donc 2 fois plus de problèmes. Sans compter Zora... Alors si Charlie décidait de venir effectivement à Durmstrang, il allait devoir prendre du poil de la bête et montrer à tout le monde qu'il n'est pas qu'un faible, que le protégé de la traîtresse. Ce qui ne serait pas une mince affaire mais bon... peut-être que Charlie pourrait l'aider à devenir un parfait connard. Il faudrait donc l'observer attentivement les jours à venir.

(Français) Tu penses pouvoir survivre auprès de tous ces sang purs qui pètent plus haut que leur cul ?

Petit rire nerveux. Faut dire, Charlie serait capable de survivre n'importe où... Même dans un Labyrinthe.

Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

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Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Babylon ne rebondissait pas sur ce que je disais à propos des parents. Soit il m’en voulait à mort soit il était juste désespéré. En même temps il était au courant que je n’étais pas le champion du monde de la compréhension, alors s’il s’attendait à ce que je le serre dans mes bras et que je lui dise que j’étais de tout cœur avec lui bah non fallait voir ailleurs. Beurk, rien que cette image me donnait la gerbe. J’avais donné le maximum là, il n’avait pas intérêt de s’en plaindre. Je veux dire je l’ai écouté jusqu’au bout alors que j’aurais pu en profiter pour sonder l’espace à la recherche de filles ou encore l’interrompre pour parler de moi. Franchement injuste s’il me jugeait. Là j’avais fait l’effort du siècle. Il n’avait pas intérêt à vider son sac en continu pendant son séjour sinon il allait finir noyé dans l’océan. L’avantage c’est que ses parents n’étaient du coup pas au courant de sa présence ici. C’était à tenter.

En revanche l’ingrat était plus intéressé par la partie Durmstrang. Bah dit donc je me faisais chier à rattraper la boulette sur ses parents et lui ne s’intéressait qu’à son bonheur à l’école. Et après c’est moi l’égocentrique. Surtout que je disais ça juste pour lui faire plaisir, et un peu pour qu’il arrête de se plaindre. Bon j’allais devoir me renseigner sur les échanges trimestriels alors. Foutu Babylon. Je détestais la paperasse et les rendez-vous ennuyeux et j’allais certainement être servi. Puis le diablotin allait me le rabâcher à coup sûr alors pas de porte de sortie possible.

« Ouais sérieusement. Je pense à venir un trimestre depuis un moment à vrai dire. »

Mais bien sûr l’idée venait juste de germer. J’étais bien trop installé à Beauxbâtons pour vouloir aller dans une autre école. Surtout à Durmstrang chez ces gros bras idiots. En réalité il y avait trois raisons valables de m’y rendre. Me rendre compte si c’était vraiment si génial. Là j’en doutais déjà fortement. Retrouver des amis cools, c’est-à-dire Babylon mais aussi Lynn. Et enfin botter des culs. Sauf que je prenais le risque aussi de perdre mon réseau de serpillères au palais. Si je revenais et que mes larbins en profitaient pour prendre du poil de la bête je n’étais pas dans la merde. Puis il y avait la féline trop mignonne que j’avais envie de me faire. Ne pas la voir pendant trois mois ce serait tellement triste.

Je fais mine de vomir à la question de Baby. Merde c’était vrai que c’était rempli de sang-pur imbus et tout-puissants. De quoi me donner la gerbe rien que d’y penser. Ces gens sont juste détestables. Comme s’ils étaient supérieurs à moi. Bah non. J’étais bien plus beau, malin et doué que cette bande de trolls. Ceci dit c’était une bonne raison pour leur montrer qu’ils n’étaient que des nuls face à moi. Ok une raison de plus de faire le déplacement. Ce n’est pas vrai, j’étais vraiment en train de me prêter au jeu. Foutu Baby.

« Une fois que je leur aurais botté le cul tu penses qu’ils se sentiront toujours supérieurs ? Je déteste ces gens et leur blague sur Beauxbâtons « l’école de filles » alors qu’ils ne connaissent rien de notre école. »

Oui il ne fallait pas me lancer sur ce sujet brulant. Mon école était la meilleure. Pas de doute possible.

Pando

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Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.

Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Attendez deux secondes... Il y pensait. Depuis longtemps ? C'était une blague. Il se fichait de sa gueule. Ou alors il y avait quelque chose d'autre là dessous... Peut-être que les filles de Beauxbatons n'étaient plus à son goût. Il en avait peut-être fait le tour et voulait découvrir d'autres choses. Comme les charmantes demoiselles de Durmstrang et... leur pxtain de caractère. Avec Lynn et Zora il était servi. Et ce n'était que le début de la liste !

La réaction qu'eut le Guerin lorsqu'il énonça les sangs purs le fit sourire. Oui, ils avaient le même point de vu sur ces crétins qui se croient supérieur par prétexte qu'ils descendent de la bonne famille. Mais sérieusement... En quoi les actes de leur ancêtre et leur choix amoureux devait avoir une incidence sur leur vie d'aujourd'hui ?

Charlie : (...)

Babylon doutait-il que Charlie arrive à leur botter le cul ? Non, il n'en doutait pas. C'est que ce Renard pouvait se montrer très malins. Mais... avait-il peur de l'influence des parents des crétins qui fréquentaient Dursmtrang ? D'un coup de main ils seraient capable de réduire son avenir à l'état de chômeur dans le mondes des sorciers.

(Français) Je confirme, ils ne connaissent rien de Beauxbatons. Ni de Poudlard. Ils vivent dans leur monde, du "moi je suis le plus fort". Et pourtant... tu as pas que des gros bras. Tu verrais l'assistant du Professeur des Êtres Inférieurs, on dirait une fille avec sa taille fine et ses cheveux longs. Et ya des Lilliputiens qui se croient supérieurs à toi. En fait, à Durmstrang, c'est juste leur sang et le métier de leur parent qui fait que certains sont plus crains que d'autres.

Pietro et Lynn... Si la rumeur était vrai, Pietro deviendrait Professeur à la rentrée. En même temps ça serait toujours mieux que l'ancienne professeur. Ralica était affreuse et l'avait forcément dans le colimmateur.
Lynn, la lilliputienne. Elle se croyait supérieure à tout le monde parce qu'elle portait déjà la marque du corbeau. Grave erreur, ça finirait par causer sa perte.
S'il avait de l'espoir pour que l'année prochaine il puisse reprendre du poil de la bête ? Bien sur. Tiphaine allait revenir à la tête de Poudlard, elle y arriverait. Et rien qu'en récupérant ce poste elle arriverait à se faire de nouveau un nom. Et on pourrait le craindre de nouveau. Et on finirait par le craindre lui.

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lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Vu comment Baby décrivait Durmstrang c’était définitivement Craignosland. Non de Dieu ils avaient définitivement besoin de ma merveilleuse personne pour relever le niveau. Ces cons de sang-purs qui existaient seulement par le biais de leurs parents. Génial j’allais en faire mon casse-croûte. Après une multitude de coups bas en tout anonymat ils allaient rentrer chez eux la baguette coincée dans leur petit cul de nazes. Oui en anonymat. Je n’étais pas assez cons pour me mettre les enfants des dirigeants et des Pozhiratelis à dos. Pour rappel je suis loin d’être débile, c’est même le contraire. J’avais définitivement envie de faire l’échange. Rien que pour cracher sur eux avec Baby et Lynn ça valait la peine de se coltiner la paperasse. Puis mes résultats scolaires n’étaient pas nuls alors ils ne pouvaient pas me refuser. Oh, et le directeur adjoint devait avoir fait l’impasse sur l’épisode cabane d’isolement à présent. J’avais déjà hâte d’y être.

« Ça donne la gerbe cette école. Et après ils se sentent quand même supérieurs alors qu’une bonne partie n’est sans doute pas capable de tenir une baguette à l’endroit. Si tout va bien je débarque en décembre pour relever le niveau. »

Et une promesse qui sera tenue. Après on dit que je ne suis pas une personne de confiance. La preuve que non. De toute façon les gens sont toujours là pour vous casser. Oh que j’avais hâte d’aller à Durmstrang maintenant. Bien sûr les élèves me donnaient la gerbe mais les réduire en bouilli était encore plus intéressant. Si ça se trouve Lynn serait de la partie. Après tout elle n’était pas forcément parmi les privilégiés. Enfin à vrai dire je ne savais pas ce que ses parents faisaient comme métier. Si ça se trouve elle était fille de ministre et je n’en savais rien. Enfin ça m’étonnerait. Elle n’avait aucune tenue alors que ça devrait être le béaba.

« Meufs mignonnes à gauche. Tu as une préférence ou bien je jette mon dévolu sur la plus belle et je te laisse l’autre. »

Virage à cent-quatre-vingt degrés mais pour la bonne cause. Pas de doute j’étais le roi des affaires. Pour la finesse en revanche on repassera. Enfin je lui laissais quand même l’opportunité de choisir avant moi et ça c’était franchement sympa. C’était bien parce que c’était lui et que je n’avais pas envie qu’il finisse seul ou même pire avec une moldu. Enfin il s’agissait là sans doute de moldus mais pour une expérience estivale ça n’allait pas fouetter un chat. Les deux nénettes étaient arrivées par notre gauche pendant que nous discutions et avaient posé leurs affaires pas très loin des nôtres. L’une avait les cheveux châtains foncés et bouclés avec le visage un peu rond. L’autre avait les cheveux plus clairs et bouclés également, son visage était en revanche nettement plus fin. Toutes les deux franchement pas laides. Bonne pêche pour un début. Espérons que le poisson ne soit pas trop dur à remonter. Enfin avec nos têtes il fallait être aveugle pour ne snober.

Pando

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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Pendant un moment Babylon se demanda s'il pouvait donner une tape sur l'épaule de Charlie. Mais il ne le fit pas.
Charlie à Durmstrang... Soit il allait faire des ravages, soit il allait se fa
ire dévorer... Autant, s'il avait le même caractère que Lynn, le fait qu'il soit un mec... ça allait peut-être pas l'aider. Lynn, elle avait le don d'être une fille et toute petite. Sans compter qu'elle possédait déjà la marque du corbeau. Alors c'était simple pour elle de se faire respecter dans ce monde de brute de Durmstrang. Alors que Charlie... Il allait venir de Beauxbatons, il était un garçon qui devrait se faire une place entre plusieurs mr muscles et... il n'était pas un Pozhiratelis. Et si en plus on le voyait avec lui... en fait il allait se tuer tout seul.
Est-ce qu'il devait lui dire de l'éviter ? Non, il n'avait pas envie de se passer de son meilleur ami durant 3 mois si ce dernier venait réellement au sein de Durmstrang.

Charlie : (...)

Le Stein tourna la tête et observa les deux filles que Charlie lui indiquait. Toutes les deux les cheveux bouclés. Pas son style il fallait l'avouer. Enfin. En fait il n'avait pas réellement de style particulier. Mais Allison n'avait pas les cheveux bouclés. Sauf quand elle se les bouclait elle même. Ce qui la rendait très joli, oui, mais pas sur ses filles là... Enfin peut-être qu'il avait trop Allison en tête pour penser à autre chose. Il faut dire qu'avec l'été qu'ils avaient passés tous les deux, il ne pourrait pas l'oublier pendant quelques temps.

(Français) Oh tu sais je m'en fiche. Tu as repéré le premier, à toi l'honneur alors !

Il lui fit un petit sourire. Laquelle il allait choisir ? En fait il ne savait pas. Est-ce que son meilleur ami avait un style de fille particulier ?

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lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Quel blaireau ce Baby. Je lui laissais le choix et il ne saisissait même pas l’occasion. À ce rythme il allait vraiment finir seul ou bien avec une moldu laideron. Vision d’horreur. Enfin il n’avait qu’à se sortir les doigts des fesses. Là je ne pouvais pas faire beaucoup plus. Comment pouvait-il dire je m’en fiche et agir comme s’il s’agissait de ma chasse gardée. Si j’étais venu ici c’était pour que nous repartions tous les deux avec une nénette au bras. Sinon nous serions restés chez moi à papoter école et de papa maman en prison. Ce garçon a définitivement une compréhension des situations nulle à chier. Puis il n’a pas dû fréquenter beaucoup de filles dans sa vie. Je fixe les deux filles. Celle un peu plus ronde est définitivement la plus canon. Tant pis pour Babylon je me la garde. La charité ça va deux minutes il n’avait qu’à décider. S’il pensait que par ce moyen j’allais lui laisser la plus mignonne il avait tout faux. Enfin est-ce que Babylon pense. Vous avez quatre heures.

Je lâche donc Babylon pour aller voir les deux filles. Je leur dis que je vais faire visiter la plage à mon pote qui n’est pas de la région, bulgare ce qui explique sa peau toute blanche. Je leur demande si elles peuvent garder nos affaires juste à côté. Elles acceptent tout sourire. Première bonne nouvelle elles sont vachement cools et réceptives à mon charme. Il faut dire qu’en plus d’être mignon que je sais y faire. Sans doute mon élégance naturelle qui fait que je n’en fais pas trop et que j’ai avant tout cet air d’ami plutôt que de chasseur en manque. Puis avant que je leur tourne le dos elles nous proposent de les rejoindre après notre balade. Deuxième bonne nouvelle. La troisième est qu’elles gardent la place pour leurs amis qui ne vont pas tarder à débarquer. Génial avec un peu de chance il y aura d’autres filles et un super pique-nique. Ah oui Babylon n’est pas au courant mais je n’ai rien pris à manger pour le déjeuner. Je comptais justement sur la générosité des autres. Je retourne donc vers mon pote sans manquer de leur lâcher avant mon plus beau sourire.

« Viens, je vais te faire découvrir une plage française. Les filles nous invitent après notre promenade et avec un peu de chance à notre retour il y aura une autre fille à ton goût. »

Je commence à marcher au bord de l’eau en espérant que mon meilleur ami me suive.

« Au fait j’ai un peu improvisé pour expliquer ta peau toute blanche. Tu es bulgare mon pote. Mais ne te sens pas obligé de parler avec un accent, même si je suis sûr qu’un petit roulement de r sera très beau venant de toi. »

Je ne cherche même pas à voir sa réaction. Je suis à la fois le meilleur et le pire des amis.

Pando

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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Quand Charlie se lève, Babylon le suit des yeux quelques instants puis pose son regard sur la mer. Une tête blonde se décide alors à sortir de l'eau un peu plus loin et lui lance un coucou ainsi qu'un pouce levé vers le haut. Traduction : "Salut, tout vas bien". Si tout allait bien ? Non. Charlie était parti pour draguer deux nanas et notre petit Stein n'était pas d'humeur à passer la journée avec des filles. Mais hors de question d'aller passer la journée avec blondinet. Il voulait se débrouiller seul. Et puis se faire surveiller par un gamin de 9 ans, c'est franchement la honte intergalactique.
Alors le rouquin agita lui aussi sa main pour dire bonjour et pointa ses deux pouces vers le haut, prenant un magnifique sourire débile sur son visage d'un air de dire "T'inquiètes tout vas bien je pète le feu". Alors la tête blonde fit demi-tour. Babylon aperçu la queue de Triton quelques secondes à la surface et poussa un soupir de découragement. Tiphaine était enfermée et elle avait réussi à donner des ordres pour qu'on continue de le surveiller ! Il en avait mare. Ce n'était plus un bébé. Il pouvait se débrouiller tout seul. Par exemple, durant le mois dernier il s'était bien débrouillé ! Bon il avait ouvert à Illiana totalement bourré et quoi ? Il l'avait envoyé bouler devant ses amis moldus et c'était tout. Il était grand, il pouvait se gérer tout seul. Quoi que les autres en pensent. Surtout elle.

Charlie : (...)

Babylon sursaute en entendant la voix du Renard. Il se redresse difficilement, passe rapidement ses mains sur ses fesses pour enlever le sable légèrement humide venu se coller à son maillot et il prend la direction des filles, suivant Charlie en silence.

Charlie : (...)

(Français) Pxtain tu me casses les couilles Guérin.

Cette réplique était sortie toute seul. Babylon aurait eu du courage, il se serait surement baissé pour prendre du sable, en faire une boule et la lancer dans le visage de Charlie. Mais ce n'était pas le moment de causer un incident avec lui. Et sérieusement ? Bulgare ? Il savait parler Bulgare, plutôt bien, mais avec un accent Français ! Pas l'inverse...
Rouler les "r"... Bon, c'est comme faire en espagnol. Mais encore faut-il savoir parler espagnol. Si le Stein maîtrisait à la perfection le Français, le Bulgare et l'Anglais, l'Espagnol c'était tout autre chose. Il n'avait jamais réellement réussi. Surtout à rouler les r... Charlie charlie... Un jour tu vas le payer cher.

Le duo de choc arriva bientôt à hauteur de leurs affaires. Babylon lança un petit "bonjour" tout timide. Le rouge allait lui monter aux oreilles s'il ne faisait pas quelque chose... ben oui, vous avez déjà vu Babylon qui ne rougit pas devant une fille ? Bon devant Lynn mais c'est pas une fille...
Il s'approcha de son sac, en sortit une bouteille d'eau et en fit couler un peu sur ses mains pour faire disparaître les grains de sables. Une fois l'opération terminée, il passa sa main droite encore un peu humide dans ses cheveux puis posa son regard sur Charlie. C'était le moment de lui redemander un peu de crème ? Non, là il finirait enterré dans le sable. Et puis ça faisait pas assez longtemps pour qu'il en remette. Mais ça le ferait bien chier. M'enfin, la vengeance serait pour plus tard.

(Français avec un petit accent de on ne sait pas trop où, sans roulage de r parce qu'il sait pas faire) Alors les filles, paraît que je dois vous remercier pour l'invitation alors merci.

Charmant sourire. Enfin, Babylon n'est pas un très bon dragueur. Il se baisse pour prendre sa serviette et la pose sur ses épaules, telle une écharpe qu'il ne noue pas. Que faire ? Que dire ? Il ne sait pas. Mais cette situation le mets vraiment mal à l'aise en réalité. Maudit Charlie.

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lundi 10 août 2133
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mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Babylon était sourd et aveugle. Tout s’était clair maintenant. Ce n’était pas sa lenteur d’esprit qui expliquait qu’il était à coté de ses pompes la majorité du temps, mais bien ses déficiences sensorielles. Pauvre Baby, et moi qui me moquais de lui. J’étais prêt à lui offrir lunettes et appareil auditif pour qu’il s’en sorte mieux dans la vie. Pour expliquer comment j’en étais venu à cette conclusion ; après une analyse de la situation auprès des filles mignonnes, j’étais revenu vers le Stein pour lui faire faire une petite promenade. J’avais quand même capté qu’il était moyennement chaud pour le moment pour faire des efforts avec les filles. Et après on allait dire que je ne faisais pas attention aux autres. La preuve que non. J’étais prêt à sacrifier quelques instants en charmante compagnie pour que Babylon soit plus disposé à repartir avec quelqu’un sous le bras. Bref j’avais bien dit qu’elles nous invitaient APRES notre balade. Une fois debout j’étais du moins certains que ses capacités visuelles pallieraient une potentielle déficience auditive. C’était sans compter sur ses yeux qui fonctionnaient aussi bien que ses oreilles. Pour les lents, c’est-à-dire pas du tout. Fusée Babylon partait en direction des filles. Enfin en bon ami j’avais rapidement remarqué l’erreur. J’avais donc fait en sorte de le rejoindre, et même le devancer. Avec un peu de chance ses yeux défaillants n’analyseraient pas l’erreur de destination. Puis au final ça m’arrangeait. Direction donc les filles et pas de promenade.

Dans mon dos le Stein était comme mes grands-parents. S’il n’avait pas entendu ma première phrase il avait bien compris la seconde. Comme quoi il distinguait bien ce qu’il voulait, en l’occurrence tout ce qui était prétexte à râler. Comme les vieux je vous dis. Enfin il en fallait bien plus pour me faire changer mes plans. Un bisou pour Baby et plus si affinité. J’étais vraiment de bonne humeur.

« Surveille ton langage Stein. Premièrement tu ne le penses pas, tu m’adores trop. Deuxièmement ses dames ne veulent certainement pas d’un gringalet malpoli. Même s’il est bulgare. »

Je me retournais vers lui avec un large sourire. Il me pardonnerait. Sinon tant pis pour lui, il perdrait le plus parfait des meilleurs amis. Enfin je réussis à l’emmener jusqu’aux filles sans avoir à utiliser la force. C’était un bon début. Babylon lâcha un bonjour timide. Parfait ce rôle du bulgare un peu en retrait. Si j’étais une fille je m’attarderais un peu plus sur lui. Bon j’allais devoir me calmer un peu pour ne pas l’éclipser avec mon aura exceptionnelle. Enfin je pouvais bien faire ça pour lui. Puis en y réfléchissant bien j’avais déjà un beau terrain de chasse à l’école, surtout avec cette féline qu’il fallait enfin que j’aborde. Babylon lui n’avait pas cette chance à Durmstrang.

« Changement de plan finalement. Je vous présente Babylon. »

Bien sûr elles connaissaient déjà mon charmant prénom. J’observais ensuite Babylon parler et enrouler sa serviette autour des épaules. Seigneur il n’avait pas fait ça. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de reprendre une vieille technique des années 2000 ? Par Merlin, je n’avais jamais rien vu d’aussi gênant. Il faisait exprès ma parole. Il devait bien se douter que cela n’avait rien de séduisant. Derrière l’ange j’étais certain qu’il cachait le démon. Bon il s’en était pas trop mal sorti avec l’accent. Je comptais sur ce détail pour que les filles pensent que c’était une façon de faire tout droit sortie de l’Est.

Par chance elles lui sourirent et tournèrent rapidement la tête vers trois nouvelles filles. Parfait tout ça. Trois autres styles différents et pas de garçons pour nous faire de l’ombre. Deux avaient même les cheveux lisses. Une blonde maigrichonne et une brune avec un style particulier. Je m’installais sur ma serviette à côté de Lena et Aurore. Oui j’avais quand même fait l’effort en retour de me souvenir de leurs prénoms.

« J’espère que vos amies n’avaient pas prévu une après-midi entre copines. On va faire un peu tâche sinon. »

Je leur souris de nouveau. Fausse inquiétude. Elles ne pourraient pas nous laisser filer.

Pando

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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Gringalet malpoli... Alors ok, Babylon était loin d'être monsieur muscle, on pouvait même pratiquement compter ses côtes. Mais d'un autre côté, il n'était pas malpoli. Du moins pas avec des gens qu'il ne connait pas ! Charlie c'était une toute autre histoire. Il avait le droit de se montrer malpoli avec lui. Oh et puis, en y réfléchissant bien, c'est vrai qu'il est malpoli. Le nombre de gros mots qu'il peut sortir à la minute est assez impressionnant.

Charlie : (...)

Oh... Mettez une perruque sur la tête de Charlie et il ferait une charmante demoiselle. Il était tellement à leur courir après qu'il devait certainement connaître toutes leurs habitudes et leurs manières non ? Peut-être même qu'il était doué en marchant avec des talons ? Un petit sourire moqueur apparu sur le visage de Babylon en imaginant ce crétin de Guérin avec des talons. A essayer ce soir.
Alors que trois autres filles arrivaient, le Stein enleva sa serviette et l'étala sur le sable. Il y prit place et ne fit pas tellement attention aux demoiselles qui arrivaient. Lunette de soleil sur le nez, son regard n'était d'ailleurs plus visible. Qui savait ce qui se passait dans la tête de notre cher Pozhar ? Certainement rien à ce moment précis : il se contentait d'écouter les demoiselles parler.

Lena : Les filles, je vous présente Charlie et son ami Bulgare.

Sympa. "Ami Bulgare". Merci Charlie d'avoir une belle gueule et d'attirer toutes les demoiselles ! C'était d'ailleurs peut-être le moment pour Babylon de s'éloigner et d'aller faire un château de sable. Ou s'enterrer carrément, histoire de laisser son meilleur ami tranquille avec cinq demoiselles ? Avouez, il ne demande que ça, de les avoir toutes les 5.

Lena : Les gars, je vous présente Rose, Sophie et Allison.

Babylon redressa vivement la tête en entendant le dernier prénom. Quelle était la probabilité pour qu'il s'agisse de SON Allison ? Elle était faible. D'autant que son Allison vivait dans le Nord, tout comme lui. Alors que ferait-elle dans le Sud ? En même temps, qu'est-ce que lui fait ici vous allez me dire ?
Le rouquin eu juste le temps d'apercevoir trois paires de pieds en face des deux filles et de Charlie avant qu'une serviette de plage ne lui arrive en pleine tronche.

Allison : Bulgare mon cul oui.

(Français) C'est pas moi c'est Charlie.

Toujours la tête sous la serviette, Babylon n'osait vraiment pas l'enlever. Il s'était excusé comme un bébé, pour prouver que cette idée n'était pas de lui, pointant d'un doigt approximatif l'endroit où son meilleur ami se trouvait. Mais devait-il seulement se justifier ?


Lena	Aurore	Rose	Sophie	Allison

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mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Pas besoin d’être un génie pour savoir compter jusqu’à cinq. C’était le nombre de filles pour deux charmants jeunes hommes. Puis les demoiselles allaient de jolie à carrément canon. Bonne pêche. Si seulement il pouvait s’agir de sorcières, je pourrais sérieusement m’intéresser à elles. malheureusement c’était des filles lambda dont les noms seraient déjà oubliés d’ici demain. Quoi que pour la cause de Babylon et s’il trouvait chaussure à son pied je ferai un effort pour les croiser le reste de la semaine. Qu’il en a de la chance mon meilleur ami.

J’imitais Babylon pour m’installer à mon tour. Les trois filles n’étaient pas encore à notre hauteur mais tant pis, même si elles ne voulaient pas de nous elles devraient nous supporter. Après tout, les deux autres nous avaient invités. Enfin elles avaient accepté notre incrustation sans s’en rendre réellement compte, mais tout de même avec joie. Des deux premières Lena semblait la plus bavarde car elle nous ôta la tâche de faire les présentations. Merci à elle, si j’avais bien un truc en horreur c’était bien ça. À l’entente de mon nom je fis un large sourire aux filles debout. Je lâchais même un salut poli. Gendre idéal je vous dis. Pas besoin de leur claquer la bise en revanche, elles étaient encore un peu gênées de nous voir là. Dieu merci elles n’étaient pas aussi audacieuses que la Lena. Lena. Si seulement il était possible de lui donner des pouvoirs. Dans une autre vie elle aurait totalement été mon genre. Avenante et canon. J’étais prêt à parier qu’elle était drôle et pas conne. Ma définition de la fille parfaite. Vraiment dommage qu’elle ait la tare d’être moldue.

Son ami bulgare. Oups j’avais fait une boulette. J’avais oublié de refiler son nom aux demoiselles. Puis ce haricot lors de son entrée gênante n’avait même pas eu la présence d’esprit de le donner. Pas étonnant qu’elle n’ait pas donné son nom, elle ne pouvait pas l’inventer. Pourtant j’étais persuadé que l’autre zouave allait être vexé. Quel gamin. Bulgare mon cul. Bah voyons. Restez polie ma chère. Punaise, il aurait mieux fait de glisser son patronyme au lieu de jouer de la serviette. Et ce lâche qui me balance sans une once de culpabilité. Il cherchait quoi au juste ? Avoir les cinq pour lui ? D’ailleurs pourquoi madame look étrange connaissait Babylon au point de savoir que sa nationalité n’était pas bulgare.

« J’avoue c’est un peu un abus de ma part. Je le surnomme ainsi par habitude. C’est ton père qui est bulgare, c’est ça Babylon ? Il faut dire que depuis qu’il étudie en Bulgarie il a chopé un sacré accent. »

Un mensonge tinté de vérité. Voilà la solution pour ne pas s’enfoncer encore plus. Babylon avait intérêt de suivre ma trame. Rien de bien compliqué pour lui d’ailleurs car c’était la réalité. S’il avait inventé autre chose auprès de la fille lanceuse de serviette il n’avait qu’à se débrouiller avec ses propres mensonges. Je repensais à son "c’est pas moi, c’est Charlie". Quel branleur lâche. Il me le payerait c’est certain. Enfin il était temps d’éloigner le sujet.

« Vous êtes de la région vous ?
»

Sophie : Aurore, Rose et moi oui. Elles de Bordeaux et moi d’Arcachon.
Lena : Moi je viens de Paris et Alisson de Lille.
Sophie : Nous sommes dans le même pensionnat en fait. À Paris.
Lena : Et vous deux ?

Et toi Babylon tu viens d’où ? C’était ton problème maintenant plus le mien.

« Je viens de Bordeaux et j’étudie ici. »

L’alibi servit à ma famille moldu. Elles pouvaient me demander mon lycée, le nom des professeurs et mes bulletins de notes de ses dernières années, je savais répondre à tous. Mes parents se donnaient les moyens pour cacher ma nature. Quoi quoi c’était utile.

Pando


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roi du mensonge

Charlie Guérin ☽ qu'est ce que vous croyez ? la séduction a toujours été une histoire de manipulation.

Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Oh, mais c'est que connarlie était doué pour les pirouettes de rattrapage dit donc ! Il avait donc chopé un accent en parlant Bulgare tous les jours ? Donc ce crétin voulait qu'en plus il s'amuse à garder l'accent ? Impossible. Allison l'avait entendu parlé le mois précédent, elle savait qu'il n'avait pas d'accent. Se serait drôle d'ailleurs de la voir se crêper le chignon avec Charlie, lui le mec qui se croit si parfait. Ben oui, Babylon a beau adorer son meilleur ami, de temps en temps le voir se faire remettre à sa place c'était drôle. Et on pouvait dire que le pauvre Stein n'avait jamais eu l'occasion de le voir se faire remballer par quelqu'un.

Tirant sur la serviette pour l'enlever de sa tête, le rouquin fit son habituel geste de passage glamour de main dans les cheveux pour les remettre en place. Son regard - caché par ses lunettes - se posa sur Allison. Oui, c'était bien elle. Il lui fit un charmant sourire et lui tendit la serviette qu'elle lui avait jeté dans la figure. D'abord Allison le regarda avec un regard à vous tuer d'un coup, elle reprit sa serviette assez vivement des mains de Babylon - manquant d'éborgner Charlie au passage - puis sembla se radoucir en offrant son sourire au rouquin avant de s'asseoir à ses côtés. 0 gênes. En même temps devait-elle en avoir ? Ils avaient partagés plus qu'une clope le mois précédent.

Charlie : (...) ... (...)

Étrangement, si la présence d'Allison le mois dernier ne l'avait pas dérangé à ses côtés, là c’était gênant. Peut-être à cause de la présence de Charlie ? Oui, Babylon ne lui avait jamais dit mais disons que son meilleur ami avait le don de lui foutre les chocottes à certains moments. Comme là il y avait quelques minutes.

(Français) Je suis de Lille, j'étais au collège avec Alli.

Trop mignon, il l'appelait déjà par son petit surnom. En même temps, il l'avait toujours appelé comme ça alors devait-il se justifier ? Tournant la tête vers la Lilloise à ses côtés, il prit la cigarette qu'elle lui tendait pour en prendre quelques bouffées et la lui rendre. Maudite Allison, il était clean depuis le départ de tout le monde, pourquoi c'était toujours elle qui le faisait rechuter ? Première bière, première clope, première substance illicite, première fois. Ouais, elle était douée il n'y avait pas à dire, il était incapable de lui dire non.
Retendant la cigarette à sa camarade, qu'il connaissait depuis bien plus longtemps que prétentieux Guerrin, il plissa les yeux en voyant les filles ricaner entre elles. Mon dieu... Est-ce que ça voulait dire...

Aurore : C'est donc toi le rouquin du mois dernier. Parait que t'es plutôt doué.

Vous le sentez notre petit Babylon très mal à l'aise ? Comment peut-on être doué avec 5g d'alcool dans le sang et une maison qui sent... on sait pas trop quoi d'ailleurs, un mélange de tout ce qui peu se fumer ou s'aspirer par le nez... Toujours est-il que le rouge allait à merveille sur le visage du Stein. Une chance que ses yeux soient cachés par ses lunettes, parce que les larmes commençaient à lui monter aux yeux. On peut parler de tout avec lui, mais si ya bien un sujet spécial, c'est ce sujet. Et encore plus devant Charlie... Vite, pirouette de rattrapage !

(Français) Oh ça c'est juste parce que Charlie m'a bien renseigné, c'est lui le maître dans ce domaine.

Ouf. Avec ça, Guérin pourrait se taper les 4. Ben oui, Allison était à lui. Qu'il lui mette une main dessus, même sur l'épaule, et Babylon risquait de le détruire. Enfin en fait non, il s'en fichait. Avec Allison ils s'étaient mis d'accord : juste pour le fun. Alors pourquoi avait-elle prit place à ses côtés d'ailleurs ? Roh, les filles. Et puis pourquoi leur avoir raconté à ces filles ce qu'ils avaient fait le mois dernier ? Maintenant ça ne faisait aucun doute que Charlie allait le faire chier avec ça jusqu'à la fin des vacances. Et peut-être même encore après !


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Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

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Don't you play with me

See life in the right light. It's a bright ride, ain't it baby? One time we were so high. See the bright side, won't you baby?

Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Je n’étais pas certain que la Juliette de Babylon me plaisait. Ce n’était pas tant le look qui me choquait, après tout si elle avait envie de se déguiser en femme-vampire c’était son problème. Non le truc c’était qu’elle était tellement concentrée sur le Stein qu’elle en oubliait ma présence. D’accord je voulais bien laisser de la place au à mon ami, puis cinq filles pour moi tout seul ce n’était pas non plus une partie de plaisir, mais quand même de là à oublier complètement ma présence et à manquer de m’éborgner il y avait des limites. Qu’ils fassent leur petit rite de séduction si ça les chantait mais sans me donner un coup de serviette au passage.

Trop mignon il était au collège avec Alli. Je sentais qu’il n’avait pas partagé que les années collège avec la fille. C’est qu’il osait me cacher des choses alors que je l’invitais gentiment chez moi pour premièrement passer du temps avec lui, mais aussi pour lui éviter de perdre son été avec les moldus. Si jusqu’à lors je me moquais un peu de ce qu’il avait pu faire de son mois de Juillet avec ses potes moldus, j’étais bien curieux de connaitre le fin mot de l’histoire. Si Allison l’avait reconnue aussi facilement c’est qu’ils s’étaient vu récemment. Après tout Baby avait bien grandi depuis son entrée à Beauxbâtons. Puis le voilà qui tirait tranquillement sur la cigarette de la brune. Bah voyons. C’était quoi la prochaine étape, le bébé sur la plage. Et les quatre autres filles qui ricanaient entre elles. J’étais visiblement le seul avec un bout de puzzle en moins. Je souris mine de rien aux filles en levant un sourcil. De cette manière elles allaient comprendre que ma curiosité était attisée. À coup sur elles allaient se faire un plaisir de dévoiler le pot aux roses.

L’astuce porta bien entendu ses fruits. Le rouquin du mois dernier plutôt doué. Au lit ? Laissez-moi vomir plutôt que d’imaginer ce ver au lit. Non d’un centaure j’avais une vision d’horreur en tête. Je lançai un regard perçant à Babylon. Les filles étaient au courant elles. Pourquoi n’avait-il pas daigné de m’en faire part. Il allait finir enterré dans le sable, ça je pouvais le jurer. Et en plus il osait enfoncer le clou en disant qu’il avait tout appris de moi. Mais quel elfe répugnant.

« On dirait que je suis le seul à partager mon expérience. Dit moi Allison c’était un si bon coup ? Parce qu’il ne m’en a pas touché un mot. »

La vengeance. Ils avaient intérêt de ressentir un malaise tous les deux. Puis par la même occasion j’immisçais dans l’esprit de la moldu que Babylon n’avait même pas parlé de son aventure à son meilleur ami, un peu comme si elle n’était pas importante. Vrai ou non je m’en foutais. Enfin je pensais quand même que ce n’était pas la raison de tant de secret. En voyant la réaction du Stein en présence de la fille je pensais plutôt que justement il l’aimait bien mais qu’il se doutait qu’elle ne me plairait pas plus que ça. Une moldu punaise. À croire qu’il n’y avait pas assez de sorcière sur terre.

« Enfin je n’aurais pas la même vanité que Baby en me déclarant maitre de ce domaine. Je ne sais pas ce que vous en pensez les filles mais les mecs qui ne jurent que par ça ne sont pas très intéressants. »

Quel plaisir de voir Lena hocher la tête. C’était aussi le signe que je n’étais pas encore catégorisé super connard malgré mes premières paroles. Enfin ceci dit je n’avais pas changé de ton, faisant encore style de m’amuser alors que j’étais en train de bouillir. Mon petit Babylon allait en entendre parler un moment de cette affaire.

Pando


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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Charlie : (...)

Allison : Oh oui, ce n'est pas le sujet préféré de Baby Rigole doucement avant de reprendre. Et oui on a passé de bons moments tous les deux.

Allison posa une main sur le genou de Babylon. Il s'en empara à deux doigts, comme s'il s'agissait d'un objet qu'on ne souhaite pas toucher et la lui jeta vers elle. Les marques d'affections en public ce n'était pas son truc. Et encore moins devant Charlie. Il s'en fichait de passer pour un mec nul devant les autres, il ne voulait juste pas jouer le couple parfait avec Allison, parce qu'ils n'en étaient pas un.
La jeune femme aux cheveux verts le foudroya du regard. Le Stein fit abstraction de ce que Charlie disait et des autres filles. Il releva ses lunettes de soleil et planta à son tour un regard meurtrier dans les yeux d'Allison. Leur échange entre eux se fit alors en chuchotant.

(Français) On était d'accord. Et puis d'où tu racontes tout ça ?
J'étais loin de me doutée que tu viendrais ici figures toi. Et c'est pas de ma faute. On a bu et on a parlé.
(Français) T'as un sérieux problème avec tout ça Alli.
Et alors, tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Avoues que le mois dernier ça t'arrangeait bien que je sois accro à tout ça. Petit silence, Babylon détourne le regard. Et toi aussi tu me caches des choses je te ferais remarquer. Tu me dis d'où tu le connais ? Elle indiqua Charlie d'un mouvement de menton. Et tu me parles de la Bulgarie ?

Le Stein détourna encore plus le regard, tournant la tête sur le côté. D'où il connaissait Charlie ? Simple : de Beauxbatons. Mais s'il lui disait ça, il serait obligé d'expliquer ce qu'est Beauxbatons et il n'en avait tout bonnement pas envie. Et puis pour Allison et ses autres amis, Babylon était juste parti étudier
avec un professeur particulier pour apprendre à bien se tenir et arrêter ses conneries du collège. En aucun cas il ne leur avait dit être parti étudier en Angleterre puis en Bulgarie.
Allison lui attrapa le menton le forçant à la regarder.

(Français) Ça ne te regarde pas, t'es pas ma mère.
Justement, on en parle des tes parents soit disant parti en vacances ? Ils sont parti depuis combien de temps pour que le courrier s'entasse dans le bureau de ton père.

C'était trop. Les larmes montaient sur le visage du rouquin. Il dégagea avec force la main d'Allison, récupéra sa serviette et son sac et partit en courant. Au diable Charlie et son envie de filles. Il pouvait rester avec elle s'il le voulait. Lui il voulait juste se trouver loin de ce poison qu'était la jeune femme.
D'ailleurs quand il fut hors du sable il s'arrêta, se rhabilla et traversa la rue pour ne plus voir le groupe sur la plage. Il entra dans le premier endroit qu'il trouva et se mit à parcourir les rayons de souvenirs comme un touriste. Quittes à être dans une boutique de souvenirs autant faire comme-ci il achetait quelque chose sinon il se ferait mettre dehors.

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Loukoum

lundi 10 août 2133
plage face à l'océan, Aquitaine

mission retrouvaille et hameçonnage de filles

Vous savez ce moment de gêne extrême quand vos parents parlent de sexe, bah là c’était pareil pour moi. Rajoutez à cela le côté mielleux avec la fille qui pose sa main sur le genou du Stein, et, sans exagérer j’avais envie de gerber. En temps normal le sujet ne me mettait pas du tout mal à l’aise, mais franchement je ne m’attendais pas à ce que la sexualité de Babylon me saute à la figure aujourd’hui.

Lena : Je t’avoue que je suis plutôt d’accord avec toi !

Ravi de l’entendre. Si tu veux qu’on poursuive la conversation dans mon lit ça me convient aussi.

Aurore : Tu sais Rose ça me fait penser à mon ex. Je vous jure c’était un vrai branleur.

Et les voilà lancées sur le sujet des garçons. Je faisais mine d’écouter leurs histoires insignifiantes mais j’étais beaucoup trop intéressé par les messes basses que s’échangeaient les deux tourtereaux lillois. D’ailleurs ça n’avait pas l’air d’aller fort entre eux. J’étais prêt à parier ma baguette qu’il l’avait planté après l’acte pour s’enfuir comme un lapin. Ou alors il ne savait pas comment gérer la dimension « mon ami bulgare ». Enfin tant pis pour eux ce n’était pas problème. Et puis de toute manière je préférais qu’il se trouve une sorcière correcte plutôt qu’une moldu bas de gamme.

Ne percevant rien de la conversation je retournais mon attention sur les filles toujours plongées dans leurs histoires d’amour pathétiques. Elles étaient d’une originalité et d’un ennui mortel. Enfin, si cela me faisait gagner une Lena dans mon lit j’étais prêt à sacrifier mon âme le temps d’une après-midi. C’était sans compter sur mon rouquin détesté qui était en train de mettre les voiles.

« Baby tu fous quoi là ? »

C’est qu’il était en train de m’ignorer ferme et de quitter la plage. Certes il était déjà à quelques mètres mais j’avais suffisamment élevé la voix pour qu’il m’entend. Punaise si je rentrais sans lui à la maison mes parents allaient me trucider. Et mon plan cul dans tout ça ? Je rassemblais mes affaires. Même si j’avais envie de le noyer, cet idiot resté mon meilleur pote.

« Je suis désolé, il faut vraiment que je rejoigne Babylon. À une prochaine fois. »

Je saluais les filles sans manquer de lâcher un regard noir à la Alisson cheveux verts mon cul. Punaise qu’il ne la fréquente plus celle-ci. J’enfilais mon tee-shirt et ma jupe à la hâte avant de quitter la plage. Il ne me restait plus qu’à retrouver la trace de Babylon. Au point où j’en était je ne serais pas surpris qu’il soit partie on ne sait où et que son sens de l’orientation lui fasse défaut. Je tentais tout de même par dépit la première boutique de souvenirs. Par chance je trouvais l’autre guignol entre deux slips de bain. C’est moi ou il avait les yeux tout rouges et un reste de larme sur le visage.

« Ah l’amour c’est pas facile ! »

Décidément c’était son jour de chance. J’espère qu’il s’en souviendrait la prochaine fois qu’il laisserait entendre que je n’avais pas de cœur. Enfin ma patiente avait des limites et je n’avais pas vocation d’être psy pour les petits maigrichons en manque d’amour. J’attrapais ainsi une bouée rose immonde.

« Tiens comme ça tu pourras pleurer sans te noyer. Tu veux qu’on se trouve une autre plage ? »

Même moi je savais que ce n’était pas le moment de le cuisiner sur l’affaire. Puis mine de rien j’avais tout de même envie de profiter d’un Baby en forme durant le séjour, et non pas d’une pauvre larve rabattue sur elle-même.

Pando


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Du soleil et des nanas

Lundi 10 Août 2133

Comment souvent lorsqu'il n'avait pas le moral, Babylon marchait en regardant ses pieds. Il avait donc commencé son aventure dans ce magasin devant les lunettes de soleil et continua sa route en observant ses magnifiques chaussures.
Allison... Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Ce n'était pas possible. Pourquoi avait-il fallu qu'elle débarque là ? Et surtout comment elle les connaissait ces filles ? Oh et puis merde, ce n'était pas le moment de parler d'elle... Et puis c'était quoi son comportement ? Leur relation ne devait durer qu'un mois, c'était tout. Alors c'était quoi ce rapprochement... C'était impossible à démêler. Au final les filles sont totalement incompréhensibles.

Charlie : (...)

Le Stein sursauta et tourna la tête pour observer la personne qui avait parlé. Charlie, il l'avait reconnu de suite mais puisqu'il était perdu dans ses nombreux questionnements, disons que ça lui avait un peu foutu les chocottes... Un regard sur le rayon qui l'entoure et un petit sourire lui parcourt le visage. Une chance d'ailleurs que crétin Guérin n'est encore rien relevé.

Charlie : (...)

Un soupir de la part de Babylon. S'il avait été de bonne humeur il aurait certainement donné une claque amicale à Charlie. Mais ce n'était pas le moment.

Une autre plage, que tu n'es pas eu à me tartiner le dos pour rien.

Tel un gamin le rouquin tire la langue et remet la bouée en place avant de prendre la suite de Charlie : direction loin d'Allison.

Loukoum sur CA

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Loukoum

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