[Donna & Tiphaine] Je te conseille de suivre les règles

Je te conseille de suivre les règles

Lundi 12 Octobre 2133

Les rumeurs ne sont parfois que des rumeurs. Mais parfois ces rumeurs sont fondées. Elles ont une source quelque part. Et cette rumeur là, elle ne pouvait avoir qu'une seule source : Donna Sheridan. Quelle rumeur se propageait doucement au sein des Gryffondors ? La rumeur de faire fuir les Pozhiratelis du château. Une rumeur dont Victoria n'aurait pas eu vent si ses deux petits espions n'étaient pas venu reprendre place au sein de Poudlard.

La bibliothèque est un formidable lieu. C'est là qu'on y monte un plan. C'est là qu'on parle des rumeurs. C'est le lieu où on pense qu'on ne peut pas être entendu. Mais Abby a de bonnes oreilles. Et Illiana est plutôt discrète dans ses déplacements. Leur ventre rond ne leur avait pas fait perdre leur discrétion et leur allégeance à la Retrac. Alors c'est au sein de cette grande bibliothèque de Poudlard que la rumeur était arrivé aux oreilles d'anciennes Death Eaters, et c'était ainsi qu'elle était remontée aux oreilles de la Directrice.

Dès qu'elle avait su ça, le sang de la Riddle n'avait fait qu'un tour. Lorsque son frère l'avait laissé sortir, il avait été clair : elle devait se plier aux règles, surtout si elle reprenait son poste de Directrice de Poudlard. Et la sirène ne voulait pas le décevoir. Après tout il était son grand-frère et même si elle l'avait détesté bien des années, au final il restait un membre de sa famille, innocent qui plus est.
La lettre avait été rapide à écrire : "Lundi 12 Octobre, 12h, dans mon bureau". Tiphaine se fichait que son ancienne Adjointe ne puisse pas manger. Elle se fichait aussi que l'heure ne lui convienne pas. Elle avait intérêt à se présenter à l'heure prévue, et pas avec une minute de retard. Déjà qu'elle était remontée et qu'elle ne l'aimait pas, si Donna se ramenait en retard, Victoria trouverait une nouvelle excuse pour la renvoyer de cette école. Elle n'attendait que ça : un faux pas. Et peut-être que cette rumeur était le début d'un faux pas.

Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

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In a house of attics, she spends the rest of her life trying not to kiss the man who lives with her, no matter how often he brews the tea or brings her caramels. Instead, she walks like a prison guard through the secret rooms of secret rooms, between small cages where she keeps the trees, skinny and whimpering in her flashlight beam, before flaying off their skins
for dance floors.

On était déjà en Octobre. J’avais la rude impression que c’était hier que j’étais sortie d’Azkaban et que j’étais revenue à la maison, pleurant dans les bras de ma nièce Emma, tentant de la rassurer du mieux que je pouvais. Mais tout était fini. Ma soeur n’était plus et je n’avais même pas pu l’enterrer, c’était ça le pire mais désormais, je voulais la mort des Pozhys et surtout, j’allais les dégager du château, je ne sais pas encore comment mais j’allais le faire, pour le bien de mes enfants et de ma nièce, et pour le mien aussi, il le fallait. J’en avais juste ma claque du bulgare. En fin de soirée, j’étais entrée dans mon bureau pour pouvoir corriger des copies et j’étais tombée sur une lettre de Tiphaine, elle me convoquait dans son bureau, j’avais bien une petite idée du pourquoi du comment.

Le lendemain, j’avais donc pris soin de déjeuner un peu avant et après avoir corriger mes dernières copies, je m’étais rendue jusqu’au bureau de la directrice. Avant d’arriver à son bureau, j’étais passé devant mon ancien bureau et ça m’avait fait quelque chose, je dois bien l’avouer mais à présent, je me trouvais devant son bureau. Frappant à la porte, j’attends qu’elle m’autorise à entrer, rangeant ma baguette dans la poche de ma robe, toujours sous la main au cas où et finit par entrer. Je pose mon regard sur la blonde « Tu as demandé à me voir ? »

Pando

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Lundi 12 Octobre 2133

Les coups furent donnés sur la porte. Tiphaine jeta un œil rapide à l'horloge : 12h. A l'heure. Pas en avance, mais pas en retard. Dommage. Elle commençait bien cette entrevue. Mais l'ambiance n'allait pas tarder à se dégrader, surtout quand on connaissait leur passé à toutes les deux.
Prenant sa baguette qui traînait sur son bureau, elle ouvrit la porte. Continuant de corriger un devoir de potion de Liam, elle n'accorda pas de regard à Donna, qui entrait dans le bureau.

Donna : (...)

Victoria reprit sa baguette, l'agita de nouveau et la porte se referma. Le verrou s'enclencha, comme à chaque fois qu'elle ne souhaitait pas être dérangée. Après tout, elle n'était jamais à l'abri d'un membre du personnel qui déboule dans son bureau sans prévenir. Et elle détestait ça : cette impolitesse. Elle, elle pouvait se le permettre. Son statut de Directrice lui permettait de le faire. Ou même d'apparaître au beau milieu des salles communes. Mais elle ne voulait pas qu'on entre sans frapper dans son bureau et encore moins sans y être invité.
Reposant sa baguette, la Retrac corrigea la dernière question du devoir et reposa sa plume avant de se caler au fond de son imposant siège en velours vert et de poser son regard bleu océan sur la Sheridan.

(Anglais) Cette demande semble te surprendre. A croire que tu n'as rien à te reprocher.

D'un signe de la main peu amical mais qui restait tout de même poli, Tiphaine invita Donna à prendre place sur l'un des fauteuils en cuir noir qui se trouvait face à son bureau. Lui proposer à boire ? Hors de question de salir un verre avec ses sales mains. Déjà qu'elle allait souiller son fauteuil avec son postérieur...

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Mon regard se posa sur Tiphaine. Un léger sourire naquit au creux de mes lèvres mais je le fis rapidement disparaître, voyant que ce n’était clairement pas le moment de faire de l’humour, même si la blonde ne me faisait pas peur et dans tous les sens du terme. Ma baguette non loin de ma main, juste au cas où, je m’assieds sur le fauteuil en face de son bureau avant de finalement reprendre la parole suite au reproche de l’ancienne Serpentard.

« Oh si, c’est vrai que j’ai tellement de choses à me reprocher que j’ignore pourquoi tu me convoques Tiphaine. » déclarais-je.

Moi ? Jouer avec le feu ? Non, clairement pas. Je savais comment faire pour ne pas risquer l’envoi, je savais tout bonnement comment faire et je n’allais pas me laisser faire sans agir pour autant. J’avais le sang chaud et même mon passage à Azkaban n’avait pas changé ça, j’étais une gryffondor et ça, ça ne changerait pas.

Un court silence s’installa entre nous avant que je ne reprenne la parole, faisant mine d’avoir enfin compris ce qu’elle sous-entendait par cette soudaine envie de me convoquer dans son bureau qui manquait littéralement de bon goût, permettait moi de le dire.

« Oh, laisses moi deviner. C’est pour cette petite rumeur qui circule parmi les étudiants de Gryffondor comme quoi, j’aurais dans l’idée de monter un plan pour dégager les Pozhys de cette école avec un grand coup de pied au cul ? Je ne suis pas stupide, je sais que ce ne serait pas aussi simple et que ses deux vipères chercherait tous les moyens possibles pour me faire virer mais c’est mal me connaître. Tu as peur que je mette mon oeuvre à exécution, c’est ça ? »

Elle m’amusait, oui clairement, elle m’amusait vraiment.

Pando

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Lundi 12 Octobre 2133

Donna : (...)

"Comme avoir été trop conne et avoir précipité tout le monde dans un piège". Cette réponse lui brûlait les lèvres. Mais Tiphaine ne dit rien. Au contraire. Elle restait dans son siège, son visage n'exprimant aucune émotion. Il était juste tiré, d'un air sévère, et ne laissait rien envisager de bon pour l'ancienne Adjointe de l'école.

Donna : (...)

(Anglais) Je me fiche que tu le mettes à exécution, tant que dans ta chute tu n'emportes personne. Je pense que tu n'as pas très bien saisi ce qu'il s'est déroulé l'année dernière. Peut-être que la mort de ta soeur ne t'affecte pas autant pour jouer ainsi avec le feu. J'ai bataillé ferme pour vous ramener dans cette école après votre séjour à Azkaban. Peut-être que j'aurais dû t'y laisser croupir, ça t'aurait fait réfléchir un peu. Les pozhiratelis resteront dans cette école, que ça te plaise ou non. Et si ça ne te plaît pas, prend tes affaires et casses toi. Je trouverai facilement un nouveau professeur ne t'en fais pas pour ça.

Victoria avait dit ces phrases sur un ton calme mais d'une voix dure. Hors de question de s'énerver contre Donna. Si elle voulait s'amuser à mettre les Pozhiratelis dehors, et bien soit. Mais elle ne devait mettre personne dans ses petites manigances. Elle pouvait tomber seule, mourir seule, mais la Retrac refusait que l'incident qui était survenu l'année dernière ne recommence. Elle bataillait déjà pour que l'Anglais reste la langue principale dans cette école, alors hors de question de voir en plus Donna venir y foutre la merde.

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Je regardais Tiphaine. Pour tout dire, là tout de suite, je n’avais qu’une envie, quitter les lieux, partir très loin et ne jamais revenir. J’en avais plus que marre de tout ça, j’en avais plus que marre d’être dans le radar de ces immondes abrutis, j’en avais marre d’être une aussi grosse ennemie, j’en avais simplement marre d’être là à regarder sans pouvoir agir. Fronçant les sourcils, mon regard revint sur Tiphaine.

« Tu penses que c’est aussi facile que ça de se débarrasser de moi ? » éclatais-je.

Mon regard dévia rapidement sur le portrait de Dumbledore qui était toujours dans ce bureau. Pourquoi ? Peut être juste parce que c’était le bureau de la direction et que c’était ainsi qu’avançait les choses. Au fond, je ne pouvais agir de cette manière, je ne voulais pas mettre qui que ce soit en danger, plus cette fois. Je voulais protéger mes enfants et ma nièce, plus que tout, c’est la seule chose qui m’importait à présent. Je me lève du siège et m’approche du tableau avant de voir un Dumbledore me sourire, comme s’il me parlait, comme s’il me disait quelque chose. Il avait quelque chose dans le regard, quelque chose qui me rappelait…moi.

Je tourne mon regard vers Tiphaine.

« Tu sais quoi ? » commençais-je « j’en ai rien à secouer de ce que tu penses de moi, j’en ai rien à faire que tu penses que je serais capable d’emporter avec moi mes étudiants alors qu’ils n’ont rien demandé. Je t’interdis de parler d’Alix, tu ne mérites même pas d’avoir le droit de prononcer son nom ou de parler d’elle. » mon regard se gardait légèrement levé vers le portrait « je me contenterais de faire mes cours et j’agirais en conséquences, en apprenant à mes étudiants à se battre et qui sait, je risquerait peut être de dévier un peu le sujet sur les sortilèges impardonnables. On sait jamais, ça peut leur servir. » m’exclamais-je.

Pando

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Lundi 12 Octobre 2133

Donna : (...)

Tiphaine ne pu s'empêcher de faire un sourire. Elle leva rapidement les yeux vers le portrait de Dumbledore. Elle l'avait admiré. Il avait été un excellent directeur, et pendant de nombreuses années. Mais il était mort. Et c'était elle qui occupait ce siège désormais. Pour longtemps elle l'espérait. Alors les décisions que Donna prenaient, elle ne devait pas les prendre en pensant s'adresser à l'illustre Albus, mais en s'adressant à elle. Parce que le monde était bien différent de l'erre de Lord Voldemort.

(Anglais) Fais toi plaisir. Mais si l'un de tes étudiants de sang pur en vient à t'en lancer un en pleine figure, je ne pourrais que l'applaudir.

Victoria afficha un sourire mauvais et d'un geste de la main elle fit voler sa baguette jusqu'à sa main. Un nouveau petit geste et la porte du bureau s'ouvrit. Il était temps que Donna parte. Et elle allait la garder à l’œil. Parce que la prochaine fois, ça ne sera pas Illiana qu'elle enverra pour tuer un Sheridan, elle ira d'elle même.

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Je ne répondis même pas à ses dires et me contenta juste de quitter le bureau, ma baguette toujours en main. Je détestais Tiphaine, plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer. Je ne pensais pas pouvoir ressentir autant de haine et de dégout vis à vis d’une personne mais étrangement, c’était arrivé à son intermédiaire. Passant la porte, mes talons claquant sur le sol, je me rendis au deuxième étage avant d’entrer dans mes appartements et ferma la porte derrière moi avant de me laisser tomber sur mon lit, en étoile.

« Bordel ! » fut le seul mot qui sortit de ma bouche.

Poussant un soupir, je m’empara de la photo qui était là, sur ma table de nuit avant de la regarder. L’une des seules photos où je souriais, depuis la mort de Sam et d’Alix. Sur la photo, j’étais en compagnie d’Emma et des jumeaux. J’allais bien…a cette époque. Poussant un nouveau soupir, je reposa la photo sur la table de nuit avant de fermer les yeux quelques instants, juste quelques instants, histoire de faire le vide dans mon esprit.

Pando

Je vois mal Tiphaine te suivre jusqu'à tes appartements =°
Je vais donc demander à ce que ce sujet soit verrouillé Wink

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Loukoum

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