Sujet: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Ven 28 Juin - 21:28
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
La première quinzaine de novembre touchait à sa fin, les températures chutaient, les journées étaient courtes et les cours ennuyants. Dimitri n'avait pas grand chose à faire au château, tuait le temps entre ses devoirs et ses cours en lisant des bouquins inintéressants et en observant de loin le monde qui grouillait devant lui. Il ne parvenait toujours pas à retrouver sa vie sociale d'avant, à se rabibocher avec ses amis, à reparler à son aîné. Les choses allaient mieux avec Demetria mais ça ne lui suffisait pas. Il avait besoin d'un peu d'action dans sa vie, d'oublier définitivement le souvenir de Mira et de son amour pour elle. Il devait passer à autre chose, il s'en rendait compte. Elle n'aurait pas voulu qu'il la pleure si longtemps, n'aurait pas aimé le voir triste et morne. Elle aurait voulu qu'il vive pour elle, qu'il lui fasse honneur en étant heureux. Mais il avait encore du mal, quatre mois après sa mort, à ne pas la voir partout où il allait. Il sentait sa présence dans la salle commune, dans ce fauteuil près du feu qu'il lui réservait toujours. La voyait dans le parc, près de leur coin secret derrière les arbres. Entendait sa voix en cours, quand il s'ennuyait et voulait lui parler. Mais elle n'était plus là. Alors il tournait la page et dirigeait son regard vers une autre demoiselle, son opposé, la seule qui ne la lui rappelait pas.
Pour le second week-end de novembre, Dimitri était de sortie. C'était la première fois depuis qu'il avait quitté le manoir qu'il était invité chez un autre sorcier, un sang-pur, quelqu'un d'honorable. Une fille. Zora Volchine, pour le remercier de lui avoir donné des cours et avoir fait remonter sa moyenne, lui avait proposé de passer le samedi chez elle pour regarder des films. Évidemment, sa famille était absente et ils auraient la demeure pour eux deux, sans quoi Dimitri n'aurait jamais accepté. Il ne voulait pas que sa fréquentation porte préjudice à Zora, qu'il salisse son nom à cause de tous les mensonges que son père devait avoir racontés à monsieur Volchine. Il devait être considéré comme un traitre à son sang, à présent, lui qui était amoureux d'une née-moldue... Et on avait sûrement raconté qu'il avait été viré du manoir plutôt que parti de son plein gré. Assis dans le canapé du salon des Volchine, Dim leva les yeux au ciel et chassa ces pensées. Aujourd'hui, il ne risquait pas de salir la réputation de Zora, étant donné que personne n'était au courant de sa présence chez elle. Le reste de sa famille devait rentrer le lendemain au soir, ce qui permettrait à Dimitri de dormir là et de rentrer à Durmstrang le dimanche matin sans que personne ne se soit douté de rien.
Quand le générique de fin du septième film de Harry Potter s'afficha sur l'écran de l'ordinateur de Zora, Dimitri s'étira longuement. Ils avaient commencé un "marathon" au matin, regardant sans pause les trois premiers films, puis reprenant après un repas constitué de pizzas et de glace. Il ne leur restait plus qu'un film, le tout dernier, et il était déjà tard. Tendant la main vers le plat de pop-corn, il constata avec dépit qu'il était vide. J'en refais pendant que tu lances le dernier film ? Il jeta un regard interrogateur à Zora, prêt à se lever dès qu'elle lui donnerait son accord. Il étouffa un bâillement, sentant la fatigue s'installer, et repoussa la couverture qui recouvrait leurs jambes. Du pouce, il désigna l'écran. Je crois que c'est mon préféré jusqu'à maintenant, surtout la scène de Nagini. Un sourire moqueur sur les lèvres, il regarda Zora, lui rappelant le sursaut qu'elle avait eut en voyant le serpent surgir gueule ouverte vers eux. Lui-même avait été surpris, mais son faible tressaillement n'était rien comparé à celui, bien plus puissant, de la demoiselle. Lui, il avait plus été dégoûté en imaginant Nagini dans le corps de la vieille Bathilda...
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mar 2 Juil - 14:37
Mmf. Je suis fatiguée. Je n'aurais jamais pensé que regarder des films puisse être aussi crevant. Pourtant, on ne fait rien, à part rester assis à manger du pop-corn. Pop-corn qui s'est envolé, d'ailleurs. On doit en avoir fait... Quoi, cinq ? Six saladiers ? Et depuis le début de ce marathon Harry Potter, on a tout vidé, à deux. Oui, vous avez bien lu, deux. J'ai invité Dimitri à passer le week-end à la maison, puisque mes parents sont de sortie et que mes frères sont ... Je ne sais où. Ils ont tous disparus en clamant qu'ils ne reviendraient pas du week-end, alors j'en ai profité pour aller acheter un "ordinateur" moldu et tous les DVD des Harry Potter. Je trouve ça amusant, moi, que les moldus aient fait un film sur ce héros de notre monde. Enfin, cela dit, il y a beaucoup d'erreurs. Par exemple, Hermione était beaucoup plus badass que ça. Bon, je dois avouer que cette Emma Watson la joue bien, mais la vraie Hermione avait la peau d'un noir profond, les yeux foncés et les cheveux crépus. Donc pas vraiment raccord avec l'actrice. Dimitri et moi sommes actuellement avachis sur le canapé, un plaid bien chaud fait par ma grand-mère sur les jambes. Niveau tenue, je n'ai pas fait dans le recherché. Je porte un simple short en coton gris, un t-shirt sans formes qui ne me mets pas vraiment en valeur - même si je pourrais porter un sac poubelle que je serais toujours sublime - et mes cheveux sont relevés en un chignon fait à la va-vite. Franchement, j'apprécie Dimitri, mais ce n'est pas le genre de garçon que j'ai envie d'impressionner. Je crois même que c'est le seul qui m'ait jamais vu au naturel. Je ne l'ai pas invité dans l'optique de le séduire, donc je ne vois pas pourquoi j'aurais fait un effort vestimentaire, surtout si c'est pour rester devant un écran tout le week-end. Autant privilégier le confortable. Je mets un petit moment avant de comprendre que Dimitri me parle, du coup il a le temps d'enchaîner.
- J'en refais pendant que tu lances le dernier film ? Je crois que c'est mon préféré jusqu'à maintenant, surtout la scène de Nagini.
Je papillonne des paupières et réponds, légèrement endormie :
- Hum ? Ah, elle est encore là elle ? Brr, elle est flippante un peu. Elle était pas aussi grande en vrai, si ?
Je me souviens très bien de son apparition soudaine sur l'écran, qui m'a fait sursauter violemment. La plupart des pop-corn par terre y ont atterri à ce moment-là. Je secoue la tête et me lève, avec difficulté, pour m'étirer langoureusement. Je réponds ensuite à la question du jeune homme :
- Et oui, du coup, tu peux en refaire. Tu te souviens d'où sont stockés les paquets ?
Pendant qu'il nous réapprovisionne en pop-corn, je change les DVD. Je commence par fermer la fenêtre sur l'ordinateur, comme Dimitri m'a montré, puis j'ouvre le lecteur de CD et enlève la disquette pour la remplacer par la dernière. Ceci fait, je me rassois sur le canapé en attendant mon ami et me recouvre du plaid. Les soirées commencent à être fraîches... Je baille, la main devant la bouche comme maman m'a appris, et ferme les yeux un instant. Juste un instant... Je m'endors rapidement sans m'en rendre compte. Quand Dimitri se laisse tomber à son tour à côté de moi, je me réveille en sursaut et secoue la tête :
- Ouf, je ne pensais pas que c'était aussi épuisant de regarder des films. Pourtant, à part manger du pop-corn, on ne fait rien. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il va falloir que j'élimine tout ça demain, sinon je ne pourrais plus voler.
J'ajoute en grimaçant. Le pop-corn plus les pizzas et les glaces qui nous ont servis de repas à midi, je suis bonne pour prendre cinq kilos moi. Je n'en ai pas l'air comme ça, mais je prends facilement du poids si je ne fais pas masse de sport. Heureusement, le programme de Durmstrang me permet de compenser mon appétit d'éléphant obèse. Je lance le dernier film en piochant dans le bol que Dimitri a posé sur la table basse. Je suis déterminée à rester éveillée jusqu'à la fin, mais à peine le générique passé, mes paupières deviennent lourdes. Je ne suis pas sûre de tenir jusqu'à la fin...
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mar 2 Juil - 22:59
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Zora s'était presque endormie pendant la fin du film, ce que Dimitri ne remarqua qu'au moment où elle leva la tête vers lui. Ensommeillée, elle avait les yeux mi-clos et il lui fallut un moment pour répondre. Il voulu lui proposer de s'arrêter là pour ce soir, d'aller dormir et de regarder le dernier film le lendemain, mais elle l'envoya refaire du pop-corn et changea le DVD en chassant la fatigue de ses yeux. Dim acquiesça pour dire qu'il savait où étaient les paquets et, dans la cuisine, s'affaira à faire sauter les grains de maïs pour obtenir le pop-corn tant attendu. Il profita de l'attente pour se servir un verre d'eau, admirant le luxe de la demeure de Zora. Ce n'était pas aussi beau ni riche que dans le manoir des Dragsa, mais on devinait à la décoration et aux meubles un rang social élevé. Il n'y avait pas forcément beaucoup d'or ou de marbre, mais le cachet était indéniable et le tout était associé avec goût. Oui c'était charmant ici, digne d'une famille de sang pur dont le père était un membre haut placé de l'Europe. Ca lui faisait un peu penser à chez lui, mais pas assez que pour qu'il soit mal à l'aise ou mélancolique.
Quand il revint dans le salon avec le pop-corn, Dimitri vit que Zora avait fini de changer les DVD et s'était assoupie dans le canapé. Il posa le saladier sur la table basse et se rassit à côté d'elle, la réveillant en faisant bouger le meuble. Il faut dire qu'il est tard, aussi. Normalement je suis déjà au lit à cette heure. Dimitri rit doucement puis appuya sur le bouton pour lancer le film. Se penchant pour prendre une poignée de pop-corn, il jeta un coup d'oeil à Zora. Et t'as pas besoin de mincir, hein ! Tu vas perdre un os. La jeune fille était vraiment mince, il n'avait nullement dit cela pour la flatter ou autre. Elle était vraiment mince. Mais bon, il connaissait assez les filles que pour savoir qu'elles surveillaient toutes leur ligne, surtout les plus minces, et ne supportaient pas de prendre cent grammes. Pendant le générique, il se réinstalla sous la couverture, retrouvant la chaleur qu'il avait quittée, et s'affala confortablement dans le canapé. Il grignota ses pop-corn, riant en silence quand il s'aperçu que Zora s'était endormie à côté de lui. Son air farouche et hautain avait quitté ses traits sereins, la rendant presque aimable et douce, comme une jeune fille de leur âge devrait l'être. S'il avait eu un appareil sur lui, Dimitri aurait pris une photo. "La preuve que Zora Volchine n'est pas toujours un monstre".
Dimitri se réveilla en entendant le générique de fin, alors même qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était endormi. Dans son sommeil, il s'était penché vers Zora qui, de son côté, avait posé la tête sur son épaule et une main sur son bras. Il était tard et le canapé n'était pas le meilleur endroit pour passer la nuit mais... il ne voulait pas réveiller Zora. Déjà parce qu'elle était adorable, mais aussi parce qu'il ne savait pas comment elle réagirait. Il hésita pendant une minute puis, quand son cou commença à le faire souffrir à cause de la position, il secoua doucement l'épaule de la Volchine. Zora ? Hé ! On s'est endormis... Avec son pied, il parvint à refermer l'ordinateur, arrêtant d'un coup la musique de fin et les privant du seul éclairage de la pièce. Il faudrait aller dormir non ? Dans des lits, je veux dire. De sa main libre, il écarta du visage de Zora une mèche de cheveux, secouant doucement son autre bras pour la faire réagir. Au final, ils devraient quand même re-regarder le dernier film, ayant tous deux loupé la totalité de l'épisode.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mer 3 Juil - 11:23
Mrf. Je n'ai pas tenu. Je m'y attendais, en même temps, mais bon. Je ne me souviens même pas d'avoir résisté jusqu'à la première scène. Mais la musique entêtante résonnait toujours dans mon crâne, et j'ai rêvé de combats et de courses-poursuites sur des balais volants. Puis la voix de Dimitri s'est insinuée dans mon rêve, au milieu d'éclairs verts et de cris. La musique retentissait toujours.
- Zora ? Hé ! On s'est endormis...
Puis, d'un coup, plus un bruit. Le silence et le calme de la nuit sont revenus. Le combat était terminé ? Les lumières s'étaient éteintes, plus personne ne lançait de sorts. J'avais l'impression d'entendre des gens pleurer, et ça me fit monter les larmes aux yeux, sans que je sache pourquoi.
- Il faudrait aller dormir non ? Dans des lits, je veux dire.
Je sortis tout doucement de mon rêve. Ou de mon cauchemar, plutôt. J'avais la tête posée sur l'épaule du garçon, une main sur son bras. Je fronçais les sourcils. Mon esprit était encore embrumé par le sommeil, et je gémis doucement :
- Dis ... Je suis aussi méchante qu'eux ?
Je parlais des Mangemorts, bien sûr. Les Pozhirattellis, étaient en quelque sorte les Mangemorts slaves, et ma famille en faisait partie. Je n'arrivais pas à me sortir de la tête les images de mon cauchemar. Voldemort était tellement ... Inhumain... Et si, en vivant comme je le faisais, j'étais moi aussi devenue aussi mauvaise ? Je sais que harceler des petits faibles pour récupérer leurs devoirs n'est pas bien, mais... Je ne les aurais jamais tués pour ça... Si ? Je ne pensais pas en être capable. Mais ... Je suis issue d'une famille de sympathisants, et j'adorais mon père qui était un haut-gradé de ce régime. Cela faisait-il de moi une ... Une Bellatrix Lestrange, ou une Narcissa Malefoy ?
Je secouais la tête, et repris mes esprits. Je me leva d'un bond et m'exclamais :
- Oui, tu as raison, un lit ça sera toujours plus confortable. Viens, je vais te montrer où tu vas dormir.
Je partis dans le couloir et montais les escaliers sans me retourner. Mon visage avait repris cet air hautain qui ne me quittait jamais. Arrivée devant la porte de la chambre d'amis, je m'arrêtais et la désignait à Dimitri :
- C'est là. Il y a une salle de bains attenante, et le lit est déjà fait.
Je le laissais entrer et m'apprêtais à partir, quand le souvenir de mon cauchemar revint en force et me fit frissonner. Hésitante, je me tournais à nouveau vers lui et demanda :
- Dim... Si je fais un cauchemar, je pourrais venir dormir avec toi ?
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mer 7 Aoû - 9:36
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Alors que Dimitri avait proposé à Zora de se mettre au lit, la jeune fille murmura une question qui lui arracha un sourire attendrit. Elle, la peste de Durmstrang, la fifille à son papa, la future Pozhirateli sanguinaire, s'inquiétait de savoir si elle était pire ou non que les Mangemorts d'une époque révolue. Se mordant la langue pour se retenir de rire, Dim lui répondit avec humour. Tu rigoles ? À côté de toi ces gens sont des gentils lapins. Il lui sourit et la regarda émerger de son rêve, observant les traits de son visage perdre la quiétude du sommeil pour retrouver leur vivacité habituelle. Il voulu débarrasser la table, faire un petit peu de rangement pour avoir moins à faire le lendemain, mais Zora pris les devants et le guida vers la chambre d'ami, à l'étage supérieur. La décoration y était, comme dans le reste de la maison, très élégante et hurlait l'argent et le pouvoir. Les draps étaient d'un bleu azuré, semblable aux couleurs de sa maison à Durmstrang. J'aime beaucoup, merci ! Il posa son sac sur le lit.
Pensant que Zora était partie, Dim ouvrit son sac pour en sortir son pyjama et s'apprêtait à retirer sa chemise quand la voix de la jeune fille retentit derrière elle. Surpris par sa question, il se tourna vers elle, se demandant si elle était ironique ou si, vraiment, elle venait de faire aveu de faiblesse devant lui. Elle, la grande Zora, risquait de faire un cauchemar et de venir chercher du réconfort dans son lit ? En voyant l'embarras sur son visage, Dimitri compris qu'elle était sérieuse. Il s'approcha d'elle et la pris dans ses bras pour déposer un baiser au sommet de son crâne. Bien sûr que tu peux ! Y a largement la place pour deux dans ce lit. En vérité, il y avait même la place pour quatre tellement le lit était large, donc ils ne seraient pas serrés... sauf s'ils le voulaient. Lâchant la jeune fille, il la laissa retourner dans sa chambre et enfila son pyjama gris sombre avant de se glisser dans les draps.
Quelques minutes seulement s'écoulèrent avant qu'il ne ressorte de son lit, son esprit perturbé par la possibilité que Zora fasse un cauchemar. Pourquoi attendre le mauvais rêve pour partager un lit alors qu'ils pouvaient l'éviter en dormant ensemble dès le départ ? Sur la pointe de ses pieds nus, Dim quitta sa chambre et chercha la porte de cette de son hôte. Il la trouva aisément, un rai de lumière se glissant dessous, signe que la jeune fille n'était pas encore endormie. Hésitant, il rassembla son courage avant de donner deux coups contre la porte et d'entrer. Heureusement, Zora était déjà habillée ! Je me suis dit qu'on pourrait chasser le cauchemar avant qu'il arrive... Je dors avec toi ? Un peu gêné par cette proposition plutôt indécente, Dim se balança d'un pied sur l'autre, s'attendant à essuyer un refus hautain et dédaigneux.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mer 7 Aoû - 21:10
Je n'avais pas vraiment réfléchit quand j'avais demandé à Dimitri si j'étais pire que les Mangemorts du film, et je savais qu'il plaisantait quand il m'a répondu. Mais n'empêche, ça fait mal quand même. Je changeais rapidement de sujet et l'emmenais dans la chambre d'amis. Ca a eu l'air de lui plaire, donc j'ai commencé à partir. Avant de lui poser cette question. "Si je fais un cauchemar, est-ce que je pourrais dormir avec toi ?". Mon aveu de faiblesse a semblé le surprendre, en même temps je peux le comprendre, ce n'est pas fréquent de m'entendre, moi, demander de l'aide. Néanmoins, sa réaction m'a laissée sans voix. Il s'est approché de moi et m'a prise dans ses bras avant de déposer un baiser sur mon crâne. Je me suis d'abord raidie, avant de me détendre.
- Bien sûr que tu peux ! Y a largement la place pour deux dans ce lit.
Quand il m'a lâchée, je suis rentrée dans ma chambre, légèrement troublée par ce contact. Je me suis changée, troquant mon short et mon t-shirt contre un legging rose pâle et une brassière de la même couleur. Je m'apprêtais à me glisser sous la couette quand Dimitri est entré.
- Je me suis dit qu'on pourrait chasser le cauchemar avant qu'il arrive... Je dors avec toi ?
Il avait l'air gêné, et je comprenais pourquoi. J'ai jeté un coup d’œil à ma chambre : les murs noirs avec leurs bandes violettes pâles entremêlées couverts de photos, les vêtements éparpillés sur le carrelage noir, et mon lit, aux draps du même violet que celui des murs. Personne n'était jamais entré ici. Pas même mes parents. Mes joues se sont colorées d'un joli rose, mais j'ai acquiescé. J'avais peur. Je lui ai fait signe d'entrer. Mon lit était le même que celui de la chambre d'amis, suffisamment grand pour deux. Je me glissais sous la couette et attendis que Dimitri ait fait de même pour éteindre les lumières d'un coup de baguette magique. Dans le noir, je n'ai pas fermé les yeux tout de suite. La chaleur de Dimitri allongé à mes côtés me perturbait. Mais j'étais trop fatiguée pour tenir longtemps éveillée. Je me suis rapidement endormie. La présence du garçon n'a pas eu l'effet escompté, puisque aussitôt endormie, la scène de guerre de mon précédent cauchemars est réapparue. Les cris, les pleurs résonnaient dans mes oreilles, et je me mis à trembler comme une feuille. Des éclairs verts se sont mis à fuser, et j'ai vu une ombre se dresser devant moi. L'ombre a levé sa baguette, et je me suis réveillée en hurlant.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Jeu 8 Aoû - 10:49
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Après que la demoiselle ait donné son accord d'un hochement de tête, Dimitri se glissa sous les draps, veillant à laisser entre eux un espace respectable. Il n'avait que quinze ans après tout et n'était pas venu chez Zora dans l'optique de tenter quelque chose de pas catholique, tout comme sa proposition de partager son lit ne cachait aucune idée perverse. Après lui avoir souhaité la bonne nuit, il s'allongea donc confortablement et, épuisé, trouva vite le sommeil. Comme souvent, il ne rêva pas, voyageant dans un néant réparateur et serein, ne voyant derrière ses paupières et dans son esprit qu'une obscurité réconfortante. Et puis, soudain, un cri l'arracha à cette quiétude, lui faisant ouvrir les paupières pour parcourir les lieux d'un regard perplexe. À côté de lui, Zora s'agitait, criait, effrayée par un rêve duquel elle s'échappait peu à peu. Encore ensommeillé, Dimitri mit quelques secondes à réagir, passant un bras derrière la jeune fille pour l'attirer contre lui.
Sans rien dire, il la maintint serrée dans ses bras jusqu'à ce qu'elle se calme, puis relâcha légèrement la pression pour les laisser tous deux dans une position plus confortable. Le fameux cauchemar ? demanda-t-il d'une voix douce. La réponse était évidente, mais il n'avait pas su quoi dire d'autre. Réconforter les gens était la spécialité de Demetria, pas la sienne. Étant le cadet de la famille, il n'avait jamais été confronté à la détresse de ses aînés, dont la fierté les empêchait de montrer leurs émotions devant lui. Ici, il se retrouvait en terre inconnue, ne savait pas quels mots prononcer pour qu'elle oublie ce rêve et se rendorme paisiblement. Alors il la garda dans ses bras, passant une main dans ses cheveux. Il était fatigué, mais il lutta contre le sommeil, se concentrant sur la respiration de Zora, le mouvement de ses épaules quand elle inspirait et la sensation de son souffle contre sa peau.
Quand le silence s'installa de nouveau dans la chambre, Dim comprit que Zora était calmée, mais il vit à ses yeux ouverts qu'elle ne dormait pas encore. Tu sais quoi ? Je vais te raconter une autre histoire, d'accord ? Une qui finit bien. Remuant un peu pour s'installer plus confortablement, il leva les yeux vers le plafond et réfléchit à comment entamer son histoire. Il était une fois, un pays où la monarchie n'existait plus depuis près d'un millénaire. Une famille, pourtant, continuait de proclamer les titres de princes et rêvaient d'un retour à la monarchie pour régner à nouveau. Ils étaient sorciers, évidemment, et de sang pur. Dim leva les yeux au ciel à ce passage, n'ayant jamais compris la suprématie des sang purs. Sans faire de commentaire, pourtant, il poursuivit son récit. À l'époque de notre histoire, un de ces princes avait trois enfants, deux garçons et une fille. L'aîné était un des garçons, bien entendu, un petit prince parfait qui maniait la diplomatie, la bienséance et l'art de la prétention. Il était le favori de la fratrie, l'héritier, celui qui ferait la fierté de ses parents. La jeune fille n'était quant à elle qu'un faire-valoir, une beauté à marier pour nouer des alliances. Son seul objectif était de porter des enfants et sa seule mission celle de satisfaire son époux. Le dernier né, le second garçon, n'avait aucune valeur aux yeux de ses parents. Il ne serait pas l'héritier, ne pouvait pas être vendu au plus offrant et, en plus, avait un esprit libre. Contrairement à son aîné, il ne croyait pas à tout ce que leur père leur racontait et se faisait ses propres opinions sur la vie. Il avait d'ailleurs une amie qui ne plaisait pas à sa famille, simplement parce qu'elle avait le sang moldu. Le petit prince aimait profondément cette fille, elle lui faisait découvrir son monde et lui le sien ; elle était intelligente et drôle, avec un caractère bien trempé. Mais un jour, le père du petit prince a tué cette demoiselle, simplement à cause de son sang et sans prendre en compte les sentiments de son fils. Dès qu'il l'a appris, le petit prince a fait ses valises et a quitté le château dans lequel sa famille vivait, ne pouvant supporter un monde sans son amie et avec un sourire fier sur le visage de son père. Alors que, avant, le petit prince avait des privilèges et un statut qui le rendait important, il a été renié par sa famille et, devenu un traître à son sang, plus personne ne s'intéressait à lui. Ses amis lui tournaient le dos, ses aînés le reniaient et même sa mère ne prit plus jamais de ses nouvelles. Jusqu'au jour où il rencontra une autre fille, à l'opposé total de son amie décédée. Celle-ci avait le sang pur et cachait sa bonté sous une couche de prétention qui, tout d'abord, rebuta le petit prince. Il apprit tout de même à la connaître et, au fil du temps, retrouva le sourire grâce à elle. Lui qui s'était imaginé poursuivre sa vie seule à cause du scandale recommençait à espérer à un avenir grâce à cette fille, même s'il se doutait que son père n'approuverait jamais que la demoiselle fréquente un traître à son sang tel que lui. Dimitri s'interrompit, n'ayant pas encore de happy end à apporter à l'histoire de sa vie. Grâce à Zora, il était moins seul, mais pour combien de temps ?
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Jeu 8 Aoû - 19:23
Quand je me suis réveillée de mon cauchemar, je ne voyais rien. Je paniquais. Puis un bras se glissa derrière mon dos et je sursautais, avant de me rappeler que Dimitri était là. C’était lui qui m'avait attirée contre lui et qui me caressait à présent les cheveux. Tremblante, je me laissais aller et posais ma tête contre son torse. Je me calmais doucement, apaisée par le contact de ses mains sur mes cheveux. Blottie dans ses bras, je hochais simplement la tête sans émettre un son quand il demanda "le fameux cauchemar ?". Nous étions allongés dans le lit, ma tête sur son torse et sa main dans mes cheveux. Le mouvement de ses doigts était apaisant, mais je ne parvenais tout de même pas à me rendormir.
- Tu sais quoi ? Je vais te raconter une autre histoire, d'accord ? Une qui finit bien.
Je levais les yeux vers lui, l'air interrogateur.
- Il était une fois, un pays où la monarchie n'existait plus depuis près d'un millénaire. Une famille, pourtant, continuait de proclamer les titres de princes et rêvaient d'un retour à la monarchie pour régner à nouveau. Ils étaient sorciers, évidemment, et de sang pur. À l'époque de notre histoire, un de ces princes avait trois enfants, deux garçons et une fille. L'aîné était un des garçons, bien entendu, un petit prince parfait qui maniait la diplomatie, la bienséance et l'art de la prétention. Il était le favori de la fratrie, l'héritier, celui qui ferait la fierté de ses parents. La jeune fille n'était quant à elle qu'un faire-valoir, une beauté à marier pour nouer des alliances. Son seul objectif était de porter des enfants et sa seule mission celle de satisfaire son époux. Le dernier né, le second garçon, n'avait aucune valeur aux yeux de ses parents. Il ne serait pas l'héritier, ne pouvait pas être vendu au plus offrant et, en plus, avait un esprit libre. Contrairement à son aîné, il ne croyait pas à tout ce que leur père leur racontait et se faisait ses propres opinions sur la vie. Il avait d'ailleurs une amie qui ne plaisait pas à sa famille, simplement parce qu'elle avait le sang moldu. Le petit prince aimait profondément cette fille, elle lui faisait découvrir son monde et lui le sien ; elle était intelligente et drôle, avec un caractère bien trempé. Mais un jour, le père du petit prince a tué cette demoiselle, simplement à cause de son sang et sans prendre en compte les sentiments de son fils. Dès qu'il l'a appris, le petit prince a fait ses valises et a quitté le château dans lequel sa famille vivait, ne pouvant supporter un monde sans son amie et avec un sourire fier sur le visage de son père. Alors que, avant, le petit prince avait des privilèges et un statut qui le rendait important, il a été renié par sa famille et, devenu un traître à son sang, plus personne ne s'intéressait à lui. Ses amis lui tournaient le dos, ses aînés le reniaient et même sa mère ne prit plus jamais de ses nouvelles. Jusqu'au jour où il rencontra une autre fille, à l'opposé total de son amie décédée. Celle-ci avait le sang pur et cachait sa bonté sous une couche de prétention qui, tout d'abord, rebuta le petit prince. Il apprit tout de même à la connaître et, au fil du temps, retrouva le sourire grâce à elle. Lui qui s'était imaginé poursuivre sa vie seule à cause du scandale recommençait à espérer à un avenir grâce à cette fille, même s'il se doutait que son père n'approuverait jamais que la demoiselle fréquente un traître à son sang tel que lui.
A la fin de son histoire, je suis restée sans voix. Je cogitais furieusement, cherchant à faire les liens entre ce que je savais de lui et ce qu'il venait de me raconter. Parce que j'en étais persuadée, c'était son histoire qu'il venait de me raconter. Et la fille qui "cachait sa bonté sous une couche de prétention", c’était moi. Je fis une moue boudeuse en me redressant sur un coude, de manière à voir le visage de Dimitri, et demandais :
- Et elle se finit comment, l'histoire ? T'avais dit une fin heureuse...
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Ven 9 Aoû - 9:46
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Un long silence s'installa à la fin du récit de Dimitri, à tel point qu'il cru un instant que Zora s'était endormie. Il ne savait pas si ça avait été une bonne idée de lui révéler son histoire, se doutait que ses aînés lui en voudraient s'ils l'apprenaient, mais il en avait eu envie. Il n'avait jamais pu en parler à Mira, lié par cette promesse de ne parler de leur titre à personne. Là, il avait eu envie de le faire, de partager ce fardeau avec son amie - ou plus ? - sans se soucier des conséquences. De toute manière, la quasi-totalité de sa famille l'avait renié, alors que changerait cette petite décision ? Il ferait promettre à Zora de n'en parler à personne et tout irait bien, non ? De toute façon, il était trop tard, le mal était fait et l'histoire était racontée. Il pourrait encore faire passer ça pour une fiction, dire que ce n'était pas lui le fameux petit prince, mais il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas de secret entre lui et Zora.
Quand cette dernière remua enfin, Dim comprit qu'elle avait pris le temps de réfléchir à cette histoire, de s'assurer qu'elle avait bien saisi le sens caché de ce récit aux allures fantastiques. Sa question, additionnée à sa moue boudeuse, fit sourire Dimitri. Sa mission était réussie : elle avait oublié son cauchemar pour se concentrer sur tout autre chose. Je sais pas trop... Je ne la connais pas encore. Plongeant dans le regard atypique de la jeune fille, il sembla à Dimitri que le temps se figeait. Leurs visages étaient tout proches l'un de l'autre, assez pour que, en se penchant légèrement, leurs lèvres se touchent. Mais comment réagirait Zora si Dim l'embrassait ? Elle qui était parfois si froide pourrait aisément lui foutre une gifle et le renvoyer dans sa chambre. En même temps, elle avait accepté qu'il dorme dans son lit, cela devait bien vouloir dire quelque chose non ?
Ne voulant plus vivre avec ce genre de regret, il se pencha pour réduire l'espace qui les séparait à seulement quelques centimètres. D'un regard interrogatif, il s'assura que Zora acceptait qu'il l'embrasse puis, lentement, posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser qu'il lui offrit était tendre, curieux et soulagé, le genre romantique qui aurait sa place dans un film moldu à l'eau de rose. Délicatement, il fit remonter ses mains le long du dos de Zora pour caresser ses cheveux tout en continuant de l'embrasser avec douceur. C'était son premier baiser, lui qui n'avait aimé que Mira et n'avait jamais eu l'occasion de le lui montrer, et pourtant il se sentait à l'aise. Il ne se sentait pas gêné ni maladroit, juste bien. Il s'écarta au bout d'une longue minute, un sourire niais plaqué sur ses lèvres couvertes de fourmillements. Ca te convient comme fin heureuse ?
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Sam 10 Aoû - 11:07
J'avais complètement oublié mon cauchemar. Je fixais Dimitri, attendant le happy ending qu'il avait promis. Et je n'ai pas été déçue. Il a approché son visage du mien, en me demandant l'autorisation d'un regard interrogatif, et a finalement posé ses lèvres sur les miennes. J'ai fermé les yeux, savourant cette sensation. J'ai senti les mains de Dimitri glisser sur ma peau nue et j'ai frissonné. Il a glissé ses mains dans mes cheveux, puis s'est écarté. Je l'ai observé, et son sourire niais m'a fait rire.
- Oui, ça me va.
Un sourire aux lèvres, je me suis penchée sur lui pour l'embrasser à nouveau, mais un bruit m'a fait m'arrêter. Quelqu'un entrait dans la maison. Alarmée, je me suis redressée et ai allumé la lumière. Les sourcils froncés, je suis descendue du lit, et me suis approchée de la porte, ma baguette à la main. De la main, j'ai fais signe à Dimitri de se cacher. Les pas montaient l'escalier, et le garçon s'est caché juste au moment où la porte de ma chambre s'ouvrait. Sur mon père.
- Papa ! Tu m'as fait peur ! Je croyais que tu ne rentrais pas avant demain soir !
Mon père avait un immense sourire plaqué sur le visage, et ne sembla pas remarquer ma gêne. Je jetais un coup d'oeil derrière moi, et vis le lit vide. Dimitri devait s'être caché en dessous.
- Ma chérie, j'ai une excellente nouvelle, je viens d'avoir la réponse et je n'ai pas pu attendre demain soir pour te l'annoncer.
Une ... Nouvelle ? Mon air perdu le fit rire, et il s'avança pour me prendre dans ses bras. Puis il s'écarta et annonça :
- Ma chérie, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es fiancé à un homme de sang-pur hautement recommendable ! Pas comme ce Drasga à qui tu avais été promise jusqu'à maintenant. Tu te mariera le jour de tes dix-huit ans !
Je ... Quoi ?! Je suis ... Le choc me coupa les jambes. Je reculais jusqu'à mon lit, et me laissais tomber dessus. Mon père, tout content, sortit de ma chambre en annonçant :
- Bon, maintenant, j'y retourne, on a prévu un week-end en amoureux avec ta mère, donc on reviendra comme prévu, dimanche soir. A demain !
Je ne fis même pas attention à son départ. En bas, la porte claqua, mais je ne réagis pas. J'étais sous le choc.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Dim 11 Aoû - 18:00
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Son sourire béat toujours accroché aux lèvres, Dimitri regarda Zora se pencher à son tour vers lui, puis sursauter quand un bruit se fit entendre dans la maison. Pensant à un cambrioleur, il voulu sortir de la chambre pour aller voir, mais la demoiselle le pressa de se cacher, ce qu'il fit après une minuscule résistance. Les bruits de pas se rapprochant de la chambre, il devina que la personne connaissait la maison et, peut-être, y habitait. Se glissant sous le lit à la dernière seconde, il retint sa respiration en entendant la porte s'ouvrir, suivie de la voix de Zora qui interpellait... son père ?! Mais il ne devait rentrer que le lendemain ! Paniqué à l'idée que toute la famille soit rentrée plus tôt et qu'il ne puisse plus rentrer à Durmstrang sans se faire repérer, Dimitri tendit l' oreille pour en apprendre plus. Ce qu'il entendit cependant lui glaça le sang. Zora venait d'être fiancée. Et plus à lui vu que, visiblement, ils l'avaient étés jusque là. Elle aussi, on allait la lui enlever. Résigné, il n'écouta pas la fin des paroles du père de Zora et attendit qu'il soit ressorti pour se glisser hors de sa cachette. Son visage avait perdu toute trace de la joie qu'il avait éprouvée à peine une minute plus tôt.
Sous le choc, Dim regarda Zora un instant sans rien dire. Il n'en revenait pas. Ils avaient été fiancés, promis à un avenir ensemble. Ils venaient à peine de commencer quelque chose et voilà qu'on venait y mettre un terme de façon si brutale et définitive... Parce qu'ils ne pourraient pas continuer à se fréquenter, n'est-ce pas ? Ce serait cruel pour eux deux, une promesse de souffrance au moment de se séparer et un avenir avorté avant même qu'ils puissent le vivre. Baissant les yeux, il se racla la gorge avec embarras. Tu m'excuseras de ne pas te souhaiter les félicitations d'usage, hein ? Il aurait dû pourtant, avait appris à souhaiter le meilleur même aux gens qu'il haïssait, à faire preuve de diplomatie et de politesse. Mais là il ne le pouvait tout simplement pas. Grâce à Zora, il avait retrouvé le sourire et se sentait mieux, et voilà qu'on la lui arrachant elle aussi. Certes, la Zemlya n'était pas morte et avait toujours un avenir devant elle, peut-être heureux avec un autre homme, mais le résultat était le même pour lui : il perdait une fille avec qui il aurait pu se projeter. Une vague d'amertume remonta dans sa gorge quand il se dit que, si il n'avait pas quitté le manoir, peut-être aurait-ce été lui ce fameux jeune homme hautement recommandable.
Après un nouveau silence, Dimitri ramassa son oreiller et contourna le lit pour se rapprocher de la porte et, de ce fait, de Zora. Suite à ces révélations, partager un lit serait une provocation envers l'autorité de son père, et il ne voulait pas se mettre les Volchine à dos. Je... Je vais retourner dans ma chambre, je pense que ça sera mieux. Bonne nuit. Dim se pencha ensuite vers Zora pour déposer un chaste baiser sur sa joue, regrettant déjà de ne plus pouvoir goûter à la douceur de ses lèvres. Évitant soigneusement de croiser le regard de la belle Zora, il attrapa la poignée et ouvrit la porte qu'il traversa en veillant à ne pas effleurer la demoiselle. D'un pas traînant mais résigné, il voulu reprendre le chemin de sa chambre mais réalisa bien vite qu'il ne se souvenait plus qu'elle porte pousser pour retrouver son lit bleu. Pinçant des lèvres, il fit demi-tour et revint près de Zora, la tête baissée. Je ne retrouve pas ma chambre... Gêné et triste, il serra les lèvres pour qu'elles ne marquent pas son humeur, attendant les indications de la maîtresse de maison.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Dim 11 Aoû - 20:16
Sous le choc, je ne réagis pas quand Dimitri sortis de sous mon lit. Petit un, j'étais fiancée. Petit deux, j'avais été fiancée au garçon qui se trouvais actuellement dans ma chambre. Celui que j'avais embrassé quelques minutes auparavant. Sa question me fis sursauter, et je revins au présent.
- Tu m'excuseras de ne pas te souhaiter les félicitations d'usage, hein ?
J'ouvris la bouche pour parler, mais la refermais finalement sans rien dire, me contentant de hocher la tête. Je le regardais prendre son oreiller et contourner le lit, en essayant de m'éviter. Aouch. Autant pour mon égo.
- Je... Je vais retourner dans ma chambre, je pense que ça sera mieux. Bonne nuit.
Interloquée, je le laissais déposer un baiser tellement ... Froid par rapport à celui que nous avions échangé avant, et le regardais partir sans émettre un son. D'accord. Je secouais la tête, avant de la redresser et de me lever. Ca n'allais pas se passer comme ça. J'avançais d'un pas, mais m'arrêtais quand Dimitri revint, apparemment gêné.
- Je ne retrouve pas ma chambre...
Oh, voyez vous ça. Je croisais les bras et le regardais, les yeux plissés.
- Je ne te montrerais pas où elle est.
Je déglutis pour essayer de ravaler les larmes qui me montais aux yeux, et continuais d'une voix aussi égale que possible.
- Tu tiens aussi peu à moi que tu abandonnes à la première contrariété ? Si c'est le cas, tu peux tout de suite rentrer à l'Institut.
A présent, j'étais en colère. Les larmes avaient disparues, évaporées par la fureur.
- J'obtiens toujours ce que je veux. Et je refuse de me marier à un inconnu. Aussi illustre soit-il. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, ça - je le désignais du doigt avant de me désigner à mon tour - mais ce que je sais, c'est qu'en trois ans on a le temps de voir ce qui va se passer. Je refuse d'avoir des regrets parce que tu as trop peur de souffrir à nouveau. Ce qui est arrivé à ton amie est horrible, je suis d'accord. Mais je ne suis pas morte. Et moi, je n'ai pas l'intention de laisser tomber.
Je décroisais les bras et m'approchais de lui doucement, pour murmurer :
- Surtout que je suis en bonne voie pour tomber amoureuse de toi.
Je me reculais d'un pas et repris d'un air hautain :
- Mais bien évidement, personne ne doit le savoir.
Je me rassis sur mon lit, en tailleur, et commençais à réfléchir à voix haute.
- Mon père m'adore. Si je lui fait une scène pour ne pas épouser ce sang-pur, il m'écoutera. Et si ça ne marche pas, je recommencerais tous les jours. Je lui enverrais des Beuglantes s'il le faut. Je l'aurais à l'usure. Et après... Après, nous aurons tout le temps nécessaire pour te réhabiliter.
Je levais les yeux vers Dimitri, et ajoutais rapidement :
- Sans que tu ais à renier ton ... Amie, évidement.
Et, soudainement, une pensée absurde me vint à l'esprit. Il aimait cette fille. Et s'il l'aimait toujours ? On ne pouvais pas lutter contre un fantôme. Pas même moi.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mar 13 Aoû - 17:45
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Sans trop savoir pourquoi, Dimitri remarqua que Zora était en colère. Contre lui. Elle venait d'apprendre qu'elle était fiancée à un autre, qu'à cause de ça ils n'avaient plus d'avenir ensemble, et c'est sur lui qu'elle voulait se fâcher ? Lui qui n'était qu'une victime collatérale ? Lui qui voulait juste éviter d'entamer quelque chose qu'ils ne pourraient pas finir ? C'était injuste. C'était injuste, mais il ne pouvait pas le lui reprocher. Elle était en colère et il était là, seul humain à disposition pour qu'elle se défoule, qu'elle évacue cette rage. Sauf qu'il ne la méritait pas. Il soupira quand elle refusa de lui remontrer le chemin de sa chambre et baissa les yeux pour ne pas croiser son regard. Il articula un "OK" vaincu et fit mine de se retourner, mais les mots de Zora le retinrent. Elle pensait qu'il ne tenait pas à elle, qu'il abandonnait. Elle n'avait pas tort sur le second point mais pas sur le premier : c'était justement parce qu'il tenait à elle qu'il baissait les bras, pour lui éviter d'avoir mal. Mais elle ne pouvait pas comprendre ; elle ne savait pas ce que ça faisait. Si elle avait déjà ressenti ce genre de douleur, elle aussi ferait tout pour l'éviter à nouveau.
Le discours qu'elle prononça ensuite, menaça de le mettre lui aussi en colère. Elle se comparait à Mira, voulait qu'ils continuent de se fréquenter et envisageait la possibilité qu'ils finissent par se séparer naturellement. Elle était pessimiste, alors que Dimitri, en grand romantique naïf, avait déjà imaginé un futur auprès d'elle. Il n'avait que quinze ans, avait toute la vie devant lui pour se trouver une femme, et pourtant il avait cru, l'espace d'un court instant, que ça aurait pu être elle. Mais visiblement Zora ne voyait pas les choses de la même façon. Il s'apprêta à lui aussi affirmer sa façon de pensée, mais elle fit fondre sa colère en affirmant qu'elle était en train de tomber amoureuse de lui... avant de la raviver en demandant - non, en ordonnant - que personne ne sache. Il croisa les bras et ouvrit la bouche pour être à nouveau devancé par les plans de Zora. Elle avait déjà tout prévu, mais sans demander son avis au second concerné. Voulait-il se cacher en attendant que son père ait renoncé à ces fiançailles ? Avait-il envie d'attendre des mois - des années ? - pour que sa réputation lui permette à nouveau de fréquenter celle qu'il était en passe d'aimer ? Elle ne lui laissait pas le choix, habituée à ce que les gens fassent ce qu'elle voulait, mais il ne l'entendait pas de cette oreille.
Gardant le silence une seconde pour s'assurer que sa voix ne monterait pas malgré lui, Dim revint dans la chambre et s'appuya au chambranle. Le regard plissé, les sourcils froncés, il était visiblement contrarié et dévisageait Zora en se demandant comment lui dire ce qu'il pensait. Puis il ouvrit la bouche et, cette fois, elle le laissa parler. J'ai pas envie de ça, Zora. Devoir nous cacher, mentir à tout le monde, nous ignorer en public... C'est presque pire que de ne plus pouvoir te voir du tout. J'ai bien compris que ton père ne m'aimait pas, il a été très clair là-dessus, mais je refuse d'être ton secret. Il secoua la tête, les imaginant en train de se planquer chaque fois qu'ils voudraient s'embrasser. Ca lui était insupportable. Ignorer Zora, la rayer de sa vie serait douloureux, mais devoir faire semblant serait une torture. Avec la loi qui oblige les sang pur à se marier, tu n'arriveras pas à rompre tes fiançailles. Au mieux, tu les déplaceras sur un autre inconnu, mais jamais ton père n'acceptera que tu sois avec moi. Ou, plutôt, il ne l'acceptera plus, vu qu'apparemment ils étaient fiancés jusqu'à aujourd'hui... sans l'avoir su ni l'un ni l'autre. Un jour tu te marieras à un autre et je resterais en arrière-plan, parce que je refuse également d'envisager que notre histoire, si on la continue, puisse s'achever autrement que nous deux, vieux et desséchés, avec des enfants et des petits-enfants qui courent partout. Et quand tu te marieras, crois-moi, la séparation sera bien plus douloureuse qu'aujourd'hui. Parce qu'on saura à côté de quoi on passera. Tout du long, sa voix était restée posée, décidée et ferme. Il ne lui avait pas montré sa colère ni sa tristesse, juste la logique de la situation et un avant-goût de ce que l'avenir leur réservait. Maintenant, restait à voir si elle comprendrait qu'il faisait ça pour eux deux et non seulement par égoïsme.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mar 13 Aoû - 22:41
Assise sur mon lit, j'étais en train d’échafauder des plans pour échapper à ce foutu mariage, mais Dimitri m'en sortit rapidement.
- J'ai pas envie de ça, Zora. Devoir nous cacher, mentir à tout le monde, nous ignorer en public... C'est presque pire que de ne plus pouvoir te voir du tout. J'ai bien compris que ton père ne m'aimait pas, il a été très clair là-dessus, mais je refuse d'être ton secret. Avec la loi qui oblige les sang pur à se marier, tu n'arriveras pas à rompre tes fiançailles. Au mieux, tu les déplaceras sur un autre inconnu, mais jamais ton père n'acceptera que tu sois avec moi. Un jour tu te marieras à un autre et je resterais en arrière-plan, parce que je refuse également d'envisager que notre histoire, si on la continue, puisse s'achever autrement que nous deux, vieux et desséchés, avec des enfants et des petits-enfants qui courent partout. Et quand tu te marieras, crois-moi, la séparation sera bien plus douloureuse qu'aujourd'hui. Parce qu'on saura à côté de quoi on passera.
Autant la révélation de mes fiançailles m'a choquée, autant ça ... C'est la voix calme et posée du garçon qui m'a fait le plus mal, je crois. Je ne suis pas habituée à souffrir. Ni à ce qu'on me résiste, d'ailleurs. Je ne sais pas comment réagir à ça. Mon cerveau surchauffe à essayer d'analyser toutes ses paroles, à essayer de comprendre le sens caché. Si tant est qu'il y en ait un. Je n'arrive pas à comprendre. Je ne suis pas du genre à renoncer. Jusqu'à présent, le seul objet de mes convoitises à lequel je n'ai pas eu accès était Seth, parce qu'il était coriace, mais je n'aurais jamais renoncé à lui si je n'avais pas rencontré Dimitri. Et maintenant, c'est lui qui veut partir ? Je ne comprenais pas pourquoi se cacher le dérangeait. C'était clair que ce n'était pas les meilleures conditions, mais ce n'était que temporaire... Et sa notion... un peu trop romantique de la vie me laissait perplexe. Il me connaissait depuis moins d'un an et il s'imaginait déjà le futur avec moi ? Nous n'avions pas la même conception de l'amour, lui et moi. Perturbée par ses paroles, j'étais incapable de réfléchir correctement. Je fermais les yeux, autant pour contenir mes larmes que pour éviter son regard, et demandais doucement, presque en chuchotant :
- Tu l'aimes encore ?
Aussitôt après avoir posé cette stupide question, qui n'avait aucun rapport avec la situation présente, je secouais la tête en ajoutant précipitamment :
- Oublie. J'ai rien dit.
Puis je me levais, m'avançais vers la porte et sortis dans le couloir en faisant tout mon possible pour l'éviter. Je me dirigeais vers la porte de la chambre d'amis dans laquelle il avait posé son sac, l'ouvris puis rentrais dans ma chambre.
- Ta chambre est là.
Sans rien ajouter ni même lui jeter un regard, alors que j'en mourrais d'envie, je fermais la porte. Je me recouchais, éteignit la lumière et laissais les larmes couler. Pour la première fois de ma vie, je maudis mon père de vouloir autant mon bonheur.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mer 21 Aoû - 22:52
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
Aucune réaction. Alors que Dimitri s'était attendu à de nouveaux cris ou à ce qu'elle argumente pour le faire changer d'avis, elle resta silencieuse. Elle ne le regardait plus, et lui ne savait pas quoi ajouter. Il lui avait exposé sa vision de la situation et ne changerait pas d'avis. Il ne se cacherait pas, il n'accepterait aucun compromis. Pour lui, ça serait tout ou rien, il ne voulait plus faire dans la demi-mesure. Et oui, peut-être que leur relation ne mènerait à rien, qu'ils se rendraient compte après deux mois qu'ils ne s'aimaient pas, mais il ne voulait pas l'envisager. Penser à la fin, c'était gâcher le pendant et saboter le début. Autant se lancer un sort dans le pied et tuer leur relation avant même qu'elle ait commencé. Si ils arrêtaient maintenant, Zora serait en colère, Dimitri serait triste, mais ça durerait deux mois, au plus. Ils n'auraient pas le coeur brisé, simplement parce qu'ils ne se les étaient pas encore offerts.
Les mots qu'elle finit par prononcer prirent Dimitri de cours. Si il aimait encore Mira ? Bien sûr. Il l'aimerait toujours. Mais quel était le rapport ? Il allait le lui demander quand Zora se leva en retirant ses paroles. Il la suivit dans le couloir jusqu'à sa chambre, fixant le sol que foulaient ses pieds plutôt que le visage blessé de la jeune fille. Ses paroles lui avaient fait mal, il le voyait bien, mais qu'aurait-il du faire ? Lui mentir, lui dire qu'il s'accrocherait, qu'il espérerait ? Qu'il était prêt à attendre des années et à l'aimer quitte à en souffrir après ? Non. Il était jeune et il avait déjà eu son lot de souffrances. Il était prêt à passer à côté d'un peu de bonheur pour éviter beaucoup de douleur. Pour lui, et pour Zora. Elle le remerciera peut-être un jour, ou peut-être restera-t-elle amère jusqu'à ce qu'elle l'oublie. Elle avait l'air rancunière, ce qui arrangeait assez Dimitri : la colère était plus supportable que la tristesse. On pouvait retourner la colère sur quelqu'un, se défouler et la faire passer, alors que la tristesse creusait un gouffre dans la poitrine et s'installait à jamais. Elle restait toujours là, bruit de fond, à leur rappeler ce qu'ils avaient perdu ou n'avaient jamais eu la chance d'atteindre.
Dimitri passa la nuit à réfléchir, incapable de dormir dans ces conditions. Il se retourna encore et encore dans son lit jusqu'au levé du soleil, bien des heures plus tard. Là, il n'en pu plus. Il se leva, enfila un jeans et un t-shirt blanc et refit son sac à la va-vite. Vu l'ambiance de la veille, il vaudrait mieux qu'il reparte à Durmstrang pour se doucher et prendre son petit déjeuner, mais partir comme un voleur n'arrangerait rien. Ses cheveux en bataille, il retrouva son chemin jusqu'au rez-de-chaussée et se rendit à la cuisine. Il avait l'impression de violer l'intimité de la famille à se balader seul dans la maison, mais rester dans son lit était impossible. Il se servit un verre d'eau et s'assit à la table en veillant à ne rien toucher. Face à une fenêtre, il regarda le soleil entamer son ascension dans le ciel, se demandant ce qu'il devait faire avec Zora et toute cette histoire. Il se rendait compte qu'il y était peut-être allé un peu fort la veille, que Zora était peut-être trop jeune et insouciante pour comprendre son point de vue. Mais il ne changerait pas d'avis. Il était hors de question qu'il s'attache et qu'on lui arrache encore quelqu'un à qui il tenait.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Mer 4 Sep - 23:39
Dire que j'avais passé une mauvaise nuit serait un euphémisme. Comme si on disait que rentrer dans un mur faisait un peu mal. Rentrer dans un mur, c'était exactement la sensation que j'avais à présent. Je venais de foncer dans un foutu mur et je n'avais aucune idée de comment le contourner. Habituellement, les obstacles étaient simplement des petites barrières que je franchissais allègrement d'un bond léger, mais là, je me retrouvais confrontée à un stupide obstacle contre lequel je ne pouvais absolument rien faire. Et ça me rendait folle. Aussi bizarre que ça puisse paraître, j'étais vraiment sur le point de tomber amoureuse de l'idiot romantique et un peu nerd sur les bords qui dormait dans la chambre d'amis. Autant vous dire que quand je me suis levée le matin, je n'étais pas fraîche. Je suis lentement descendue dans la cuisine, encore endormie, pour me servir à manger. Puis, en pyjama, pas coiffée et en train de dévorer une tartine au miel des montagnes, je me suis assise à la table de la cuisine. Quand j'ai finalement levé les yeux de mon petit-déjeuné, j'ai sursauté en voyant Dimitri attablé en face de moi devant un simple verre d'eau. Abasourdie, j'ai balbutié :
- Qu'est ... Qu'est-ce que tu fais là ?
Je pensais qu'il serait rentré à Durmstrang. A vrai dire, ça m'aurait arrangée, j'aurais pu faire comme si rien ne s'était jamais passé, comme si je ne l'avais jamais rencontré. Mais à la place, il était là, assis en face de moi, l'air gêné. Mon visage se ferma hermétiquement, ne laissant transparaître aucune émotion. La Reine de Cœur était de retour. Si jusqu'à présent j'avais toujours - ou presque - laissé tomber le masque en sa présence, aujourd'hui c'était un moyen de défense. Je ne voulais pas qu'il puisse se rendre compte à quel point il m'avait blessée, j'étais bien trop fière pour ça.
- Je croyais que tu étais rentré à Durmstrang.
Voix glaciale : check. Visage fermé : check. Regard neutre : presque check. Il laissait encore transparaître une partie infime de la tristesse que j'éprouvais. Mais bon, je suppose que ça allait passer ...
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Ven 6 Sep - 18:18
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Cela ne faisait que quinze minutes que Dimitri était dans la cuisine quand il entendit le pas léger de Zora descendre l'escalier et s'approcher de la cuisine. Il ne bougea pas et elle ne le vit pas tout de suite, absorbée dans ses pensées et sa routine. Elle ne le remarqua que quand elle s'assit devant lui et leva les yeux vers lui. Dim, lui, baissa les siens. Il ne voulait pas voir sa tristesse et ses reproches, ne voulait pas voir à quel point il lui faisait mal en refusant d'être son secret honteux. Elle ne pouvait pas comprendre. Elle lui demanda ce qu'il faisait là, affirmant sur un ton de reproche qu'elle le pensait à Durmstrang. Peut-être qu'il aurait du y retourner, oui, partir comme un voleur et faire comme si de rien n'était quand ils se croiseraient. Comme si tout était fini, ou plutôt comme si rien n'avait jamais commencé. Mais il n'avait pu s'y résoudre et maintenant il regrettait. La situation était embarrassante, un malaise planait entre eux et il ne savait pas quoi dire.
Faisant tourner son verre d'eau entre ses mains, il se força à lever les yeux vers Zora et à regarder son expression froide, ses yeux hautains et son menton levé. Elle lui en voulait, c'était évident. Mais que pouvait-il faire ? Je trouvais impoli de partir sans te dire au revoir. Ça au moins il pouvait le dire. Il avait été élevé comme un prince, avec la politesse, le respect et la diplomacie qui allaient avec, et même s'il reniait une grande partie de son éducation, ces fondamentaux lui colleraient toujours à la peau. Il ne pourrait pas s'en empêcher, c'était ancré trop profondémment en lui, tout comme la haine des nés-moldus était ancrée dans la chaire de son frère. Pourtant, à l'heure actuelle, il regrettait de ne pas s'être montré impoli et de ne pas être parti avant que la jeune fille ne se lève. Là, assis face à elle, il ne savait pas quoi faire, quoi dire. Devait-il lui dire au revoir et partir ? Rester et discuter, essayer d'arranger les choses ? Lui présenter ses excuses ? Essayer de la convaincre qu'il avait raison ?
Un soupir lui échappa et il passa une main dans ses cheveux. Il n'aimait pas ça. Il l'aimait elle, ou du moins commençait-il à l'aimer, mais cette situation, savoir qu'elle venait d'être fiancée et qu'on la lui arracherait... C'était juste invivable. Parce qu'il était un romantique dans l'âme. On devrait peut-être essayer de se parler calmement, non ? J'ai pas envie qu'on se quitte fâchés. Il n'avait tout simplement pas envie de la quitter en réalité, mais il n'avait pas le choix. Il devait se tenir loin d'elle pour ne pas souffrir, enfin écouter les conseils de son frère. Mais il ne voulait pas qu'elle le déteste. Là, où, la veille, il trouvait préférable qu'elle le haïsse, il ne pensait pas aujourd'hui pouvoir supporter qu'elle lui en veuille. Rester amis serait compliqué, mais pourquoi pas simplement des camarades cordiaux ? Mais si tu me demandes de partir, je le ferai... Parce qu'il était gentleman et qu'il savait qu'un homme ne devait jamais forcer une femme à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, même simplement discuter.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Sam 7 Sep - 22:45
Impoli de partir sans dire au revoir ... J'en suis restée comme deux ronds de flans. C'est lui qui a voulu tout arrêter. Et maintenant, il voulait parler. Calmement. Parler ? Je secouais la tête, et repris mon expression dure qui avait disparu au profit de l'incrédulité.
- Et de quoi est-ce que tu veux parler, au juste ? De ce qui va se passer quand on sera retournés à Durmstrang ? La réponse est : rien. On continuera notre vie chacun de notre côté, tu as été assez clair là-dessus. Je ne suis pas stupide, non plus, et je n'ai pas l'intention de m'attacher à une cause perdue d'avance.
Je sais, je retourne un peu ma veste. Mais s'il refuse de sortir avec moi, je ne vais pas lui courir après, je ne suis pas une de ces idiotes désespérées qui arrêtent de vivre quand leur copain ne les regardent pas. Même si cette situation me laisse un goût amer dans la bouche. C'est la deuxième personne que je ne peux pas avoir, après Seth. Mais là, ce n'est pas une petite amie décolorée qui fait obstacle, mais de mon propre père. Lui demander de partir est tentant. Mais, il n'empêche, je suis curieuse de savoir ce qu'il a à dire pour sa défense. Abandonnant mon petit-déjeuné, je croise les mains devant moi et darde sur lui un regard perçant.
- Mais si veux parler, vas-y. Je t'écoute.
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Sujet: Re: Marathon Harry Potter (Dim et Zora) Dim 8 Sep - 20:20
ZORA VOLCHINE harry était blond, non ? ♚------------------------------------------------♚
La réponse de Zora, virulente, agressive et définitive, calma l'envie de discuter de Dimitri. Parler calmement serait impossible pour le moment, il le voyait bien. C'était de sa faute, certainement, il aurait du y aller plus doucement pour lui exposer son point de vue, ne pas être si ferme. Il aurait du l'écouter quand elle lui avait dit qu'elle ferait changer son père d'avis et qu'elle annulerait ces fiançailles. Il aurait du avoir confiance. Il s'en voulait, c'était certain, mais à voir le nouveau visage que Zora lui montrait ce matin, il n'était pas sûr de regretter. Voulait-il être avec une fille qui pouvait se montrer aussi froide à la moindre contrariété ? Une fille capable de lui montrer ses faiblesses puis de lui cracher du venin à le gueule le jour suivant ? Il était partagé, tombait amoureux de la fille douce et tendre qu'elle avait été la veille et celle, froide et insensible, qu'elle était ce matin. Il donnerait tout pour être avec la première, mais également pour éviter la seconde comme la dragoncelle. Et ça le déchirait de l'intérieur.
Froidement, Zora lui proposa de parler, affirmant qu'elle l'écoutait. Mais en avait-il toujours envie ? Voulait-il toujours lui parler alors qu'elle était dans cet état ? Il voyait bien qu'elle ne ferait aucun effort pour le comprendre, qu'elle l'écouterait mais resterait butée sur ses idées et n'essayerait même pas d'envisager les siennes. Il soupira. Je suis désolé. C'était tout ce qu'il était capable de dire, tout ce qu'elle était capable d'accepter. Il baissa les yeux vers son verre, ne sachant pas quoi faire, quoi dire. Si son père était là, il l'engueulerait, lui dirait qu'il n'agissait pas en homme, mais Dimitri se fichait pas mal de l'avis de son père. Il ne voulait pas crier sur Zora, la soumettre comme son père soumettait sa mère. De toute façon, vu le caractère de la jeune femme, il n'y arriverait pas. Elle n'était pas du genre à jouer à l'épouse sage qui cuisine en attendant que son époux rentre du travail. Elle était libre, fougueuse et indépendante. Et c'était comme ça qu'il l'aimait. Pas comme elle se montrait à cet instant.
Finalement, il vida son verre et se leva pour le poser dans l'évier. Il repoussa ensuite sa chaise sous la table et s'appuya dessus pour regarder Zora. Je pense qu'il vaut mieux que j'y aille. On discutera plus tard, d'accord ? Il chercha à capter son regard pour lui montrer qu'il y tenait, qu'il voulait vraiment arranger les choses, parler et trouver un terrain d'entente. Il ne voulait pas qu'elle le haïsse comme elle semblait le haïr à cet instant. Il avait envie de contourner la table pour poser un baiser sur son front, pour la toucher une dernière fois, la prendre dans ses bras, l'embrasser, mais il resta immobile. Où puis-je emprunter de la poudre de cheminette ? Car c'était là le seul moyen pour qu'il rentre à Durmstrang. Il n'avait pas de Portoloin, ne savait pas transplaner et n'avait pas de monnaie moldue pour prendre des bus ou un taxi. Du temps où il vivait toujours au manoir, il lui aurait suffit d'appeler leur chauffeur, mais il n'avait même pas son téléphone avec lui, n'ayant plus l'utilité de cet objet maintenant qu'il n'avait plus de chauffeur à appeler.
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Marathon Harry Potter (Dim et Zora)
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