[Léonie & Hawke] You're mine

You're mine

Bonne année. Ou pas. Pour Hawke, cette nouvelle année commençait très mal...

Déjà, Aurélia. Cela faisait maintenant 5 mois qu'on avait prononcé leurs fiançailles et pour autant Jasper ne lui avait pas parlé. Ils n'avaient pas non plus échangé sur cette nuit qu'ils avaient passés ensemble. Oh une nuit que le Carrow n’oublierait pas, ça il en était certain. Et il avait même hâte de passer de nouvelles nuits en sa compagnie. Juste, être le fiancé de cette fille et devoir, à l'avenir, la supporter au quotidien, ça l'énervait. Parce qu'il ne voulait pas se faire effacer par la célébrité qu'elle avait. Lui, il voulait briller... Et avec Aurélia à ses côtés, ça n'allait pas aller.
En parlant d'Aurélia, ce matin elle avait profité d'un moment pour le prendre à part, forçant Hawke a s'éloigner de son frère et donc le voir se promener seul dans les couloirs du château. Et de quoi madame avait voulu parler ? De ces fiançailles justement. Comme ci notre Serpentard allait poser un genou à terre pour ses beaux yeux. Elle attendrait. Parce que même si Aurélia lui plaisait et pourrait lui être utile dans ses projets de carrière, ce n'était pas elle qu'il voulait. Et tant que le mariage entre son frère et celle qu'il convoitait n'était pas officiellement prononcé, il ne s'avouerait pas vaincu.

En parlant de son frère... Ce cher Félix lui avait donc filé entre les doigts. Pourtant, le Carrow trouvait toujours un moyen de garder son jumeau à ses côtés. Déjà, parce qu'il ne suivait plus énormément de cours. Métamorphose et Etude des Runes. C'était tout. Son emploi du temps lui permettait donc d'user de son pouvoir de Préfet pour flâner dans les couloirs et surtout, il s'arrangeait pour attendre son frère à la sortie des autres cours. Le sujet qu'il abordait toujours ? Le Quidditch. Avec Félix comme capitaine de l'équipe, c'était facile de pouvoir aborder le sujet. Sans compter que c'était le projet de Hawke : devenir un joueur de Quidditch professionnel. Alors coller son frère et ne lui parler que de ça, même s'il mourrait d'envie de faire autre chose, c'était tout ce qu'il pouvait faire pour qu'il n'aille pas la voir. Elle. Hawke ne voulait pas qu'elle lui dise la vérité, parce qu'il savait qu'il avait fait une connerie, mais aussi parce que Félix était son fiancé et surtout parce qu'il l'avait trahit. Parce qu'il avait dit ce qu'il s'était passé. Et c'était donc de la faute à Félix Carrow si son jumeau ne pouvait plus avoir celle qu'il désirait.
Ce Félix. Il lui avait donc échappé et en avait profité pour réussir à parler à la rouquine. Qui bien sûr avait fini par tout déballer. Pendant une longue année Hawke avait réussi à tenir le duo Gryffondor - Serdaigle à l'écart de son frère et aujourd'hui c'était elle qui lui avouait tout. Et vous connaissez la réaction de Félix ? Non, il ne vaut mieux pas la connaître. Mais Hawke s'en souviendra pendant longtemps. Parce que cette fois c'est clair : il a bel et bien perdu son jumeau. Encore fallait-il qu'ils se soient retrouvés à un moment donné. Parce que depuis la trahison tout n'était que comédie.

Ah... Elle. La cause de tous ses malheurs. Léonie. En couple pendant plus de deux ans, ça avait dû se terminer à cause d'une simple petite erreur. A cause d'une trahison. Pourtant ils étaient parfait l'un avec l'autre. Et Hawke s'était juré de la récupérer. Et il y arriverait. Quitte à devoir prendre la place de son frère pour le restant de ses jours.
Son petit renard lui manquait, cela ne faisait aucun doute. Et à chaque fois qu'il la croisait il la voyait : courir pour lui échapper. Il se souvenait de cette fois où, par le plus grand des hasards à une heure un peu tardive il s'était retrouvé nez à nez avec elle dans la salle de bain des préfets. Il n'avait pas réagit assez vite, il n'avait pas réussi à l'attraper pour la garder, elle lui avait filé entre les doigts. Mais pas aujourd'hui. Pas cette fois.

Le soleil s'était couché. Tôt, comme régulièrement à cette période de l'année. Mais 21h sonnait déjà. Depuis que Félix avait été mit au courant, Hawke jouissait de beaucoup plus de libertés. Il n'avait plus à filer son frère et faire en sorte de le suivre comme son ombre. Il pouvait donc prendre plus de temps pour préparer ses conneries, à défaut de pouvoir jouer au Quidditch (oui, l'explosion des toilettes de Mimi n'avait pas réellement plu à la directrice). Tout un tas de sales choses à faire subir à tout le monde. Se serait sa dernière année ici et puisqu'il portait fièrement l'insigne de Préfet en Chef, personne ne lui en voudrait n'est-ce pas ? On lui faisait assez confiance pour le laisser se balader seul dans les couloirs, pourquoi le soupçonner ?
Assit dans le canapé de sa salle commune, l'un de ses camarades s'approcha de lui et lui fit un petit sourire. Parfait. Attrapant sa serviette Hawke quitta la salle commune, direction le 5ème étage. Arrivé près de la salle de bain des préfets il croisa un autre de ses amis Serpentard qui lui fit un petit signe de tête. Trois autres étudiants étaient postés dans des couloirs, près à arrêter quiconque viendrait par ici. Pourquoi ? Pour faire exploser la salle de bain des préfets cette fois ? Non, se serait du gâchis, d'autant que se reposer là dedans c'est très agréable. Non... juste parce que sa rouquine se cachait dedans et cette fois, ce soir, il ne la laisserait pas s'échapper. Il avait à lui parler.

Janvier 2134

Jamy - cophirende-academie

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In the mist of the mornin' while the beast was asleep

Woke up with a plan so brilliant I could not believe. A mother and father, daughter and friends. Don't tell them, don't trust them, they won't understand. If you can't win the battle, it's better to run. Bury it down with my soul. Down in my soul.

Loukoum

► 14 février 2134, Devant la Salle de bains des Préfets

You're mine

Hawke & Léonie

14 février. Une date qui fait frémir Léonie. Parce que tous les étudiants de Poudlard qui sont amoureux essaient d’en profiter. C’est généralement une soirée bien chargée pour la préfète. Parce que certains tentent de déjouer les règles. Alors il n’est pas rare de croiser des jeunes qui pensent qu’ils pourront se faire la belle, profiter d’une soirée au clair de lune ou quelque chose du genre. Il y a encore deux ans à peine, la jeune fille aurait sans doute suivi leur exemple. Elle serait aller rejoindre celui qu’elle appelait son Sweet Bae, profitant chacun de leur insigne de préfet pour trainer un peu plus que de raison dans les couloirs. Sauf que cette année, les choses étaient totalement différente. Peut-être que Leen était un peu aigrie à ce sujet. Elle aurait tout aussi bien pu en profiter pour passer un peu de temps avec Felix, tenter de se connaitre différemment puisqu’il ne leur restait que quelques mois avant que leur mariage ne soit prononcé. Au lieu de ça, la Prewett faisait la chasse au tourtereaux, se disant qu’il valait mieux que ce soit elle qui leur tombe dessus, plutôt que le préfet en chef. Mais cette fois, il n’y avait pas grand monde dans les couloirs. Que certains se cachent ? C’était assez compliqué face à la Gryffondor, rompu à l’art de trouver des cachettes dans ce château. Elle ne serait tout de même pas surprise d’en avoir loupé quelques unes, malgré ses six années déjà vécues ici.

Puisqu’il n’y avait pas encore trop de monde, elle pouvait bien profiter de cette soirée pour prendre un bain. La Lionne avait besoin de se prélasser, de penser à autre chose qu’à ses histoires de coeur. C’est déjà bien assez triste comme cela. Alors, elle ne demande à personne de lui tenir compagnie. Non pas que l’idée ne soit pas plaisante. Mais les autres préfètes sont sans doute en train de roucouler quelque part. Alors, la Gryffondor profite de la quiétude du lieu. Elle profite du bain moussant qu’elle a pour elle toute seule, oubliant quelque peu ses soucis. Elle en oublie tout ce qu’elle a raconté à Felix il n’y a pas si longtemps, le mettant au courant de ce qui est arrivé à Finn. Certes, la rouquine n’est pas vraiment rentrée dans les détails. Après tout, tout ce qui compte à son sens c’est qu’il ne soit plus là, le pourquoi du comment elle a tendance à l’occulter. Mais être ici lui rappelle quelques souvenirs. Souvenirs que la Lionne aurait préféré oublier. Comme celui de ce jour où alors qu’elle sortait, elle est tombée nez à nez avec Hawke. Avec un peu de chance, elle ne risquerait rien cette fois. Et Hawke resterait avec celle qui lui était promise. Qu’il est doux de se bercer d’illusion parfois. Léo’ resta encore un petit moment à barboter. C’était agréable et le reste, elle s’en fichait un peu.

Il fallait pourtant que la demoiselle se décide à sortir de l’eau. Elle aurait pu y rester encore longtemps. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Alors, elle sorti de l’eau et se sécha attentivement. Activement, elle sécha sa crinière de feu. Elle n’aimait pas particulièrement avoir les cheveux humides en sortant de la salle de bain des préfets mais que voulez-vous, il faut bien l’entretenir de temps à autre cette chevelure ! Puis, Léonie enfila une jupe froncée noire, des grandes chaussettes montantes noires également et compléta le tout avec un débardeur et un sweat. Juste parce qu’elle avait envie de s’habiller de la sorte. Juste parce qu’elle aimait ces chaussettes qui les avaient beaucoup fait rire avec ses aînés quand elle les avait acheté. C’est avec le sourire que la rouquine sorti de la pièce, serviette sur l’épaule en se passant une main dans les cheveux. Mais elle n’allais visiblement pas rentrer tout de suite à sa salle commune. Sans qu’elle ne comprenne comment ni pourquoi, Léonie se retrouva violemment plaquée contre le mur. Sa serviette tomba sur le sol, la violence du choc lui coupa la respiration, bloquant son cri de surprise dans sa gorge. Elle reprit pourtant rapidement ses esprits. « Non mais ça va pas ! Qu’est ce- » La suite de sa phrase resta bloquée. Face à elle se tenait Hawke. Elle écarqulla légèrement les yeux, commençant à trembler. Elle ne savait pas quoi faire, tant elle était surprise. Mais finalement, elle repensa à tout ce qu’elle avait enduré à cause de lui. Elle tenta alors de le repousser. « Lâche moi ! » Elle retrouvait sa hargne de Lionne.

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HEAR ME ROAR

ANAPHORE

You're mine

Les minutes semblaient s'écouler doucement. Derrière cette porte se trouvait Léonie et Hawke n'avait qu'une envie : la franchir. Mais l'ouvrir lui voudrait certainement des tas de noms d'oiseaux et puis... il n'était pas venu pour lui faire peur ou pour retenter ce qu'il avait tenté de faire il y avait plus d'un an. Alors pourquoi attendre si proche de la porte pour entendre le loquet s'ouvrir ? Pourquoi avoir posté quelques uns de ses camarades dans les couloirs pour éviter à n'importe qui de s'approcher et venir sauver la rouquine ? Parce que c'était le seul moyen de pouvoir lui faire de nouveau face sans qu'elle ne tente de fuir. Et le loquet fini d'ailleurs par produire ce délicat petit bruit.

La porte s'ouvrit à peine de quelques centimètres que Jasper l'aide à s'ouvrir plus rapidement. Attrapant Léonie par la taille il lui fit effectuer un pas à l'intérieur de la salle de bain. De sa main libre il referma la porte, referma ce petit objet qu'il attendait de voir s'ouvrir et il plaqua sa précieuse petite renarde sur le mur à deux centimètres de la porte après lui avoir fait effectuer un agréable demi-tour tout en grâce et en vitesse. Oh oui, il avait dû être rapide. Déjà pour éviter que le cri de Léonie ne se répercute trop dans les couloirs du château, affolant les portraits qui se trouveraient là. Mais aussi parce que la vitesse lui permettrait de la contenir afin qu'elle ne puisse pas lui échapper.
Face à cette danse improvisée, la serviette du Carrow se défit de son épaule pour accompagner celle de Léonie sur le sol. Collant son corps à celui de son ex-petite-amie, Hawke ne lui laissait pas la chance de s'échapper. Et puis elle faisait 10 centimètres et 20 kilos de moins, que pourrait-elle faire face à lui.

Léonie : (...)

Oh, il la vit : cette petite lueur de terreur dans les yeux de sa rouquine. Il lui faisait aussi peur que ça ? C'était... déprimant. Mais il ne s'avouerait pas vaincu. Il s'était juré de n'abandonner que si tout était réellement perdu et ce n'était pas parce qu'ils s'étaient fuis pendant des mois que les espoirs de Hawke étaient anéantis. Bien au contraire. C'était un bâtant et il serait prêt à tout pour obtenir sa victoire et récupérer sa précieuse petite Prewett.

Léonie : (...)

Aucun mouvement de recul de la part de Hawke. Elle avait de la force, mais pas assez pour le déloger. Et cette fois, Nicholas ne serait pas là pour venir la sauver. Enfin... il n'aurait pas besoin de la sauver de toute façon, il n'allait pas commettre la même erreur deux fois.
Un petit sourire moqueur apparut sur le visage de Jasper quand il remarqua que le regard de Léonie était passé de la terreur à de la rage. Oh, elle pouvait s'amuser à le rouer de coups si elle le voulait, elle ne lui ferait pas mal. C'était d'ailleurs drôle de la voir tenter de s'extirper de là, comme un petit insecte prisonnier dans les toiles d'une araignée. Mais elle ne partirait de là que lorsqu'il l'aurait décidé. D'ailleurs, de l'autre côté de la porte, deux Serpentards venaient de se poster, au cas où elle tenterait de fuir lorsqu'il relâcherait sa prise.

Enfin, pour le moment il ne souhaitait pas la lâcher. Cette délicate odeur qui émanait d'elle lui avait manqué. Son corps toujours collé à celui de la rouquine, sa main droite n'avait pas bougé de la taille de la demoiselle. Quant à sa main gauche, il vint doucement lui replacer une mèche de cheveux derrière son oreille avant de lui caresser doucement la joue. Un geste qu'il avait si souvent effectué lorsqu'ils passaient un peu de temps ensemble, sans le meilleur ami et le jumeau. Oh, il mourrait d'envie de s'emparer des lèvres de la lionne, comme il le faisait autrefois, mais pas cette fois.
Lentement il se détacha d'elle et fit un pas en arrière. Son regard rivé dans celui de Léonie, il glissa ses mains dans ses poches et ne perdit pas son petit sourire charmeur.

Désolé d'avoir été brutal, mais il fallait qu'on discute. Et je sais que si je te l'avais demandé gentiment tu n'aurais jamais accepté.

Voilà qui était dit. Maintenant, si elle le voulait, elle pouvait le traiter de tous les noms. Comme lors de leur première rencontre. Oh, il avait adoré ça, et il adorait par le passé quand elle lui en lâchait quelques uns parce qu'il ne faisait pas ses devoirs. Elle lui manquait tellement...

14 Février 2134

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► 14 février 2134, Devant la Salle de bains des Préfets

You're mine

Hawke & Léonie

Léonie se retrouve dans une posture des plus inconfortable. Alors qu’elle espérait pouvoir retourner tranquillement jusqu’à sa salle commune, voilà qu’elle se retrouve plaquée contre un mur de la salle de bain des préfets. Imperceptiblement, la jeune fille frissonne au contact de la main sur sa taille. C’est un contact qu’elle n’a plus ressenti depuis un moment et elle ne sait pas trop comment l’interpréter. Mais finalement, c’est le poids du corps d’Hawke contre le sien qui pris le dessus. Ce poids qu’elle ne supportait tout simplement pas de sentir sur elle. Leen l’avait déjà ressenti et elle n’en gardait pas un bon souvenir. C’était même quelque chose qu’elle voulait oublier. Mais le Carrow venait de le lui rappeler de la plus brutale des manière. Et c’était d’abord la peur qui s’était emparée d’elle. Cette angoisse sourde qu’il ne veuille finir ce qu’il avait commencer. Et la Prewett avait beau avoir la voix qui porte, tout le monde devait se trouver dans son dortoir à cette heure. Appeler Nick ? C’était peine perdue, elle ne réussirait qu’à se casser la voix en vain. Non, il faudrait qu’elle se débrouille seule. Et elle savait bien qu’elle ne faisait pas le poids face au Serpentard. Il était plus grand et bien plus fort qu’elle. Elle semblait n’avoir aucune échappatoire, être tout simplement prise au piège. Mais la rage repris alors le dessus, une fois l’angoisse passée.

La rouquine tenta alors de le repousser. Même si cela semblait être en vain, elle ne désespérait pas de le faire reculer. Juste un peu, juste assez pour s’extirper de sa position des plus inconfortable. Rageusement, elle commença à lui mettre des coups de poings sur le torse, oubliant même qu’il avait toujours une main sur sa taille. Ça ne l’atteignait plus, elle avait juste la hargne de son côté. Mais la Lionne se stoppe instantanément quand la main de son ex petit-ami vient remettre en place une mèche de cheveux derrière son oreille. On pourrait croire qu’il lui fait de l’effet mais pas du tout. Léo’ est juste tétanisée, ce demandant ce qu’il va faire d’elle. Elle a l’impression de suffoquer, encore pire que quand Felix ne voulait plus la lâcher dans ce maudit couloir. Mais quand il se recule, elle retrouve un peu de contenance. La première réaction de la Gryffondor n’est même pas de l’écouter. Non, elle ne pense qu’à se défendre et à fuir. Et juste pour se défendre, elle n’hésite pas à lui cracher au visage. Rapidement, elle fait volte-face, déverrouille la porte et tente de faire un pas à l’extérieur. Pourtant, elle se retrouve alors bloquée. Deux types, eux aussi bien plus grands et bien plus forts qu’elle. Léonie comprend alors qu’elle est tombée dans un piège bien pitoyable. Mais elle n’est tout de même pas prête à se laisser faire, refusant de rester sous l’emprise d’Hawke.

Vive comme une panthère, la Prewett tente alors de fuir, de fausser compagnie à ce trio qui la répugne. Malheureusement, cela semble ne servir à rien. Les deux autres la rattrapent sans trop de difficulté, la forçant à retourner dans la pièce, la projetant contre celui qui semble être le chef de cette petite bande organisée. Nerveusement en soupirant, Leen se dégage vivement et passe une main dans ses cheveux. Elle pourrait se battre, jouer des poings et des coudes. Elle pourrait même placer quelques coups de genou. Mais elle sait aussi que ça risquerait de lui retomber dessus. Elle n’a donc pas vraiment le choix. Croisant les bras sous sa poitrine, elle s’adosse au mur, veillant à rester le plus loin possible du Serpent. Son regard est un peu fuyant, elle n’ose pas le regarder dans les yeux. C’est au delà de ses forces, elle sait déjà que l’angoisse la reprendra aux tripes dès qu’elle plongera son regard dans celui du Carrow. « Qu’est ce que tu veux Hawke ? Tu veux finir ce que t’as commencé, ça t’as pas suffit la raclée que tu t’es déjà prise ? » Piquante, la Lionne n’est pas prête à se laisser faire. Mais elle sait aussi qu’elle a intéret à mesurer ses propos, au risque de devenir la victime de ses propres attaques.

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HEAR ME ROAR

ANAPHORE

You're mine

Nouveauté de la salle de bain : il pleut à l'intérieur. Ou pas. Cette réaction de Léonie laisse Hawke un peu bête pendant quelques instants. Il ne s'était pas attendu à ça. Sa main droite se serra si fort qu'il fit entrer ses propres ongles dans sa chair. Mais hors de question de frapper Léonie, alors il devait contenir cet élan de rage qui s'était emparé de lui à l'instant ou la bave de la Gryffondor avait attérit sur son visage.
C'est alors que la tignasse rousse tente de fuir. Poussant un soupir, Jasper se baisse et attrape sa serviette pour essuyer son délicat visage. Il la pose ensuite sur un des portants et observa cette tignasse rousse qui, aussi vive qu'un renard, se glisse entre les deux garçons. S'il pense à courir après Léonie qui vient d'échapper aux deux Derpentards ? Non. Parce qu'il leur fait confiance pour la ramener et... bingo : moins d'une minute plus tard la Prewett est jetée dans ses bras. La réceptionnant par les épaules, il préfère la lâcher. Déjà, parce qu'il n'avait pas vraiment envie de se voir de nouveau cracher au visage et puis parce qu'il ne souhaitait pas lui faire de mal. Même si elle semblait penser le contraire, c'était évident.

Léonie : (...)

Glissant de nouveau ses mains dans ses poches, il le remarque : le regard de Léonie qui le fuit. C'est tellement dommage. M'enfin, il réussit à le capter de nouveau se regard, il se l'était promis. Et si ce n'est pas en tant que Hawke, se sera en tant que Félix. Cette fois, il n'aurait aucun regret à supprimer son frère de l'équation.
Un sourire mauvais étire son visage quelques instants quand elle lui demande si la raclée qu'il a eu ne lui a pas suffit. Oh, bien sûr qu'elle lui a suffit. Perdre un duel face à ce faible de Nicholas, ça avait été humiliant. Et il n'avait jamais prit sa revanche. Parce que Jasper le savait : son niveau magique laissait grandement à désirer. Et de toute façon, il n'aurait pas besoin de pratiquer correctement la magie pour ses ambitions futurs. Oui, la petite Prewette allait devoir s'habituer à entendre son nom. Parce que s'il n'arrivait pas à l'avoir, elle entendrait le nom de Hawke Carrow partout.

Je n'ai pas peur de devoir subir un nouvel échec. Mais je ne suis pas venu finir ce que j'ai commencé. Je souhaitais simplement m'excuser de ce comportement que j'ai eu. On a passé des bons moments ensemble et je suis certain que tu ne retiens que ce dernier instant de notre relation. Alors je m'en excuse.

Elle pouvait en faire ce qu'elle en voulait de ces excuses : les croire, les ignorer, se méfier encore plus... Dans tous les cas, le Carrow était sincère. Il tenait réellement à s'excuser d'avoir écouté l'une de ces pulsions stupides. Enfin, que Léonie se rassure, ces pulsions étaient aujourd'hui sous contrôle. Ou presque. Il avait trouvé quelqu'un de fort agréable pour les contenir.

Je ne te demande pas de me pardonner mais j'avais vraiment besoin de m'excuser. Puisque tu vas faire parti de la famille, il me semblait important de les faire.

"Parti de la famille". Et comment. Soit en tant que belle-soeur et ça voudrait dire qu'il aurait échoué. Soit en tant que sa femme et la victoire serait alors magnifique. Mais la route était encore longue et obtenir d'elle de simples mots comme "excuses acceptées" serait déjà un pas pour arriver à la récupérer.

14 Février 2134

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► 14 février 2134, Devant la Salle de bains des Préfets

You're mine

Hawke & Léonie

Léonie ne veut plus se laisser faire. Parce qu’elle a trop été soumise à ses propres angoisses. Pourtant, ce n’est pas évident pour elle de se dire qu’elle fait le poids face à Hawke. Elle est plus petite et beaucoup plus légère que lui, il n’a d’ailleurs aucun mal à la bloquer. Elle aurait pu lui mettre un coup de genoux bien placé mais en étant bloquée contre le mur, elle n’en avait tout simplement pas eu la possibilité. Même le poids de sa baguette, rangée dans une poche à l’intérieur de la manche de son sweat, ne parvient pas à rassurer la rouquine. Pourtant, elle sait qu’elle n’aurait qu’à la laisser glisser hors du tissu. Elle sait qu’elle gagnerait à ce petit jeu. Parce qu’elle maitrise plusieurs sorts, qu’elle suit même un enseignement un peu plus spécifique depuis le mois dernier avec le professeur Sheridan. Leen est donc totalement en mesure de se défendre, et serait même en position de force une fois armée de sa baguette. Mais non, elle préfère cracher au visage du Serpentard et tenter de prendre la fuite. Elle n’avait en revanche pas envisager que son ex petit-ami déciderait de venir accompagné. Elle se retrouvait prise au piège, s’étant faite avoir en beauté. La Lionne ne supportait pas cette situation, se disant qu’elle aurait dû être plus vigilante. Elle avait sans doute été suivie pour que le Carrow sache qu’elle était ici. Elle n’imaginait pas un Gryffondor vendre la mèche, d’autant plus qu’elle n’avait dit à personne où elle allait. Bon d’accord, sa serviette avait parlé pour elle. Mais quand même, elle n’imaginait pas ceux de sa maison prévenir un Serpentard qu’elle était partie vers la salle de bains des préfets.

La Prewett a beau se faire piquante, elle n’en reste pas moins nerveuse. Elle ne sait pas vraiment à quoi s’attendre face au Serpent. Il est capable de tellement de choses qu’elle redoute ce qu’il pourrait faire. Elle en évite son regard, le cœur battant violemment contre ses côtes en attendant la réponse. Léo’ relève pourtant vivement la tête en fronçant les sourcils quad il annonce venir s’excuser. Elle ose même aller jusqu’à poser le regard sur lui. Par contre, elle ne peut s’empêcher de rouler des yeux quand il parle des bons moments qu’ils ont passés ensemble. Oui, ils ont eu des bons moments. Mais Léonie a toujours eu une certaine indépendance. A commencer par une de ses cachettes dont elle ne lui a jamais parlé, alors qu’elle aurait pu s’y cacher avec lui par exemple. Sauf qu’il n’en avait jamais rien su et qu’il n’en saura jamais rien. Oui, ils avaient une belle amitié qui avait évolué. Il y avait aussi eu des petites choses qui avaient dérangés la jeune fille, sans qu’elle n’en dise rien parce qu’elle pouvait passer au-dessus. Et puis il avait merdé. En beauté même. Hawke avait raison, elle ne gardait en mémoire que ce dernier souvenir, occultant tout le reste. Mais de là à accepter ses excuses, c’était tout autre chose. La demoiselle aurait peut-être pu lui pardonner. Elle en aurait sûrement été capable si son cœur n’était pas aussi meurtri depuis la disparition de son frère. « Tu ne fais jamais rien de manière désintéressée. Tu peux toujours courir pour que je te pardonne. J’aurai pu si tu en étais juste resté à ta tromperie mais là, tu es allé trop loin ! » La rage commence à monter, faisant bouillonner le sang dans ses veines.

Lâchant un profond soupire, la Lionne ramène sa chevelure en arrière. Elle se sentait oppressée dans cette pièce. Elle n’aimait pas du tout l’idée de faire partie de cette famille. Leen ne s’imagine pas mariée, encore moins à un Carrow. Elle a des rêves, des ambitions. Depuis son stage avec les Vautours, même s’il a été écourté de manière brutale, elle en a eu des rêves de Quidditch. Alors en pensant à tout ça, il est évident que la rouquine ne veut pas s’encombrer d’un mari. « Je ferais tout ce que je peux pour ne pas faire partie de ta famille, ça tu peux me croire ! Avec un peu de chance, je quitterai l’Angleterre une fois mes ASPIC en poche. Et tu sais ce qui sera encore pire ? C’est que même quand je serai partie, tu seras totalement incapable de m’oublier parce qu’il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour te rappeler que j’existe. » En disant tout cela, la Gryffondor s’est progressivement rapprochée. Certes, elle pousse sans doute l’idée un peu loin. Rien ne dit qu’elle sera recrutée dans une équipe, encore moins que se sera hors des frontière de l’Angleterre. Mais il est grisant de se dire qu’elle deviendra totalement inaccessible pour Hawke. Et de penser cela la galvanise, lui fait oublier son angoisse. Cette simple idée lui permet de tenir tête au Serpentard. « Maintenant, si tu en as fini, j’ai d’autres choses à faire que de t’entendre t’excuser pour ensuite faire je ne sais quoi. »

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HEAR ME ROAR

ANAPHORE

YOU'RE MINE

Léonie : (...)

Le problème avec Léonie, c'est qu'elle le connait plutôt bien. Malheureusement pendant deux ans ils avaient été pratiquement collés, toujours ensemble, inséparables malgré les commentaires désobligeant qu'ils avaient pu subir parce qu'un Lion et un Serpent, ça ne peut pas sortir ensemble. Alors elle savait qu'il avait toujours quelque chose en tête, que ses actes étaient toujours réfléchis. Par contre, ce qu'elle semblait avoir oublié, c'est que ce dernier acte commis il y avait un peu plus d'un an, il était lui aussi mûrement réfléchi. Certes c'était une pulsion incontrôlable mais à bien y regarder, les pulsions de Hawke cachent toujours autre chose de bien plus profond et qui peut vous détruire sur la durée. Et ça, le garçon ne va pas tarder à lui cracher au visage ; sans jeu de mots.

Léonie : (...)

Tout ce qu'elle pourrait ? Jusqu'où serait-elle capable d'aller pour leur échapper ? Enfin, surtout échapper à ces lois des Pozhiratelis. Il était curieux de connaître la réponse. En tout cas, si elle ne voulait pas faire parti de sa famille, alors soit. S'il ne pouvait pas l'avoir, par vengeance vis-à-vis de son traître de frère il ferait en sorte que Léonie ne lui appartienne pas. S'il ne pouvait pas l'obtenir, Félix ne l'aurait pas non plus. Ainsi son cher frère pourrait le détester encore un peu plus de non seulement avoir brisé celle qu'il aimait mais en plus de l'avoir éloigné de lui. Oh oui, Alphard ne savait pas dans quelle guerre il s'était lancé avec son double.
L'oublier. Comme-ci il allait pouvoir l'oublier. On n'oublie jamais son premier amour, même si on essaye par tous les moyens d'y arriver. Oh, peut-être qu'une potion serait capable d'effacer ce souvenir, mais elle effacerait en même temps d'autres souvenirs, et effacer plus de deux ans ça en fait des trucs à oublier.
En tout cas, ce petit discourt semble lui avoir donné des ailes à la lionne. Elle avait réduit la distance qui la séparait de lui et elle osait enfin poser son regard dans le sien. Oh, elle lui manquait terriblement et si Hawke ne lui faisait plus d'effet, l'inverse était par contre vrai. Mais il s'était promis de ne pas refaire l'erreur deux fois.
Son petit sourire charmeur refit son apparition et Jasper plongea son regard dans celui de la rouquine avant de lâcher une phrase dans un murmure.

(Anglais) Toi non plus tu ne pourras pas m'oublier mon petit renard.

Si Léonie n'avait jamais vu le véritable visage du Carrow, elle aurait sûrement totalement replongé dans ses bras à cet instant précis. Mais elle l'avait vu sous son mauvais jour, dommage.

(Anglais) Je te remercie de m'avoir écouté en tout cas, tu es libre de partir, j'ai dis ce que j'avais à te dire.

Il ne perdit pas son sourire et quand elle tourna les talons il entreprit d'enlever sa cape de sorcier. Après tout, il était venu ici avec sa serviette, il pourrait donc s'accorder quelques minutes dans un bain non ? Et en tant que Préfet en Chef, il pourrait tranquillement rentrer dans une ou deux heures sans que personne ne lui dise rien. Ou si jamais on tentait de lui dire quelque chose, il userait comme toujours de sa ruse pour se défaire de ses mauvaises affaires. Comme avec l'affaire des toilettes de Mimi.
Lorsqu'elle arriva à la porte, Jasper avait aussi enlevé son pull et avait dé boutonné quelques boutons de sa chemise. Et avant qu'elle n'actionne la poignée pour sortir, il lâcha une magnifique bombe qui, il l'espérait, allait réduire à néant les chances de Félix d'avoir Léonie.

(Anglais) Saches que tu as raison sur le fait que je ne fais rien de manière désintéressée. J'allais te dire ce qu'il s'était passé avec cette fille. Mais Félix était jaloux et a été tout te balancer juste avant que je ne le fasse. Alors oui, ce que j'ai tenté de te faire était peut-être affreux, mais saches que lorsque tu regardera mon frère, tu repensera à ce jour là.

Son sourire mauvais au coin des lèvres, le Carrow termina de déboutonner sa chemise, son regard posé sur Léonie. Alors, la bombe avait-elle fait son effet ?

14 Février 2134

Jamy - cophirende-academie

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In the mist of the mornin' while the beast was asleep

Woke up with a plan so brilliant I could not believe. A mother and father, daughter and friends. Don't tell them, don't trust them, they won't understand. If you can't win the battle, it's better to run. Bury it down with my soul. Down in my soul.

Loukoum

► 14 février 2134, Devant la Salle de bains des Préfets

You're mine

Hawke & Léonie

Il est amusant de voir comme cette petite confrontation semble donner des ailes à Léonie. Elle qui passe normalement son temps à fuir Hawke, la voilà en train de lui faire face, presque prêt à l’affronter s’il le faut. Parce qu’elle n’a pas le choix, parce qu’elle a l’impression que tout sa vie est en jeu en cet instant. Alors, elle n’hésite pas à lui cracher toute sa rancœur au visage. Elle n’hésite même pas à vendre un peu la mèche sur ses ambitions une fois ses ASPIC en poche, sans pour autant en dévoiler trop. Non, elle ne dira pas au Carrow qu’elle compte marquer de son nom le monde du Quidditch. Mais ce dont la Lionne est certaine, c’est de ne pas vouloir faire partie de sa famille. Et Felix aurait pu être le plus adorables des garçons que la Terre ait jamais porté, elle persisterait à dire qu’elle ne veut pas de ce mariage avec lui. Le problème, ce n’est pas Felix de toute façon… mais bien son jumeau qu’elle cherche à fuir. Mais en cette instant, elle cherche plutôt à lui dire le fond de sa pensée. Parce qu’elle sait qu’il n’a pas organisé tout ça par hasard. Elle le connait suffisamment pour savoir que le Serpentard ne fait jamais rien sans raison. Et même si la rouquine donne l’impression de se rebeller, il s’avère qu’une part d’elle redoute la raison de cette mascarade. Car même si elle connait suffisamment son ex petit-ami pour savoir que c’est louche, elle n’est pas en mesure de savoir ce qu’il prépare. Et c’est ce point qui avait plutôt tendance à l’inquiéter.

Mais alors qu’elle est aussi proche de lui, qu’elle lui crache au visage tout ce qu’elle a sur le cœur, le cœur de Leen manque un battement. Juste quand il lui dit qu’elle ne pourra pas l’oublier, qu’il ose l’appeler comme autrefois. Elle a alors un léger mouvement de recul, se demande si elle n’a pas fait une connerie en osant lui tenir tête de la sorte. S’il n’avait pas tenté de la contraindre à Agmurdoad, peut-être qu’il aurait réussi à la récupérer. Peut-être qu’elle serait retombée entre ses griffes. Mais elle savait. Et à cause de tout cela, la Prewett ne risquait pas de lui retomber dans les bras. En revanche, elle pouvait comprendre que certaines filles se fassent berner par le jeune homme. La demoiselle fronça légèrement les sourcils quand il lui annonça qu’elle était désormais libre. Non, ce n'était pas normal qu’il la laisse partir aussi facilement. Mais ça ne l’empêcha pas de tourner les talons. Léonie se dirigeait vers la sortie, entendant le bruissement des vêtements qui tombent sur le sol. Elle le trouvait décidément sans gêne, à ne même pas attendre qu’elle soit sortie de la pièce. S’ils étaient toujours ensemble, peut-être qu’ils se seraient rejoint ici plutôt que d’avoir le Serpent qui lui avait tendu un piège des plus lâche. Et lorsqu’elle posa sa main sur la poignée de porte, elle comprit enfin ce qu’il avait en tête. Son geste se stoppa net, son cœur commença à s’emballer dans sa poitrine. Elle avait peur qu’il ne se jette sur elle finalement, alors même qu’il avait dit qu’il ne finirait pas ce qu’il avait commencé. Mais non, l’idée de Hawke était toute autre, faisant se raidir la Lionne sous ses mots. Les mots l’atteignaient bien plus qu’elle ne voudrait l’admettre. Mais puisqu’elle était dos à lui, il n’était pas en mesure de le voir.

Seulement, la Gryffondor refusait de se laisser malmener à nouveau. Se moquant bien du fait que le Serpentard avait déjà déboutonné sa chemise, ses gestes furent rapides. Lâchant la poignée de la porte, elle fit sortir sa baguette de sa manche et, féline, se jeta presque sur son ex petit-ami, plantant la pointe de sa baguette contre la gorge du Serpentard. « Je refuse que tu ais encore le contrôle sur ma vie ! Je ne suis pas ta chose et c’est fini cette époque où tu pouvais obtenir tout ce que tu voulais de moi ! » Leen se savait meilleure que lui en Sortilèges. Et ils savaient tout deux que suite au petite passage par la case Agmurdoad, elle connaissait des sorts qu’elle n’aurait tout simplement jamais dû connaitre. De là à dire qu’elle aurait forcément le dessus, les choses étaient différentes. Mais la rouquine savait bien qu’elle ne pouvait pas attaquer le Préfet en Chef comme ça. Elle lâcha alors un petit soupire. « T’en vaux même pas la peine honnêtement. » Baissant sa baguette, elle commença alors à tourner les talons. Mais l’envie était trop forte : elle revint légèrement sur ses pas et lui colla son poing dans la figure. La Prewett y était allée de toutes ses forces, au point de sentir la douleur irradier dans son poignet. Mais au moins, ça l’avait défoulé. « En fait, ça te rend malade de laisser ton frère avoir la vedette pour une fois ! » Et sans demander son reste, elle alla ouvrir la porte de la pièce, se retrouvant face aux deux autres verts et argents qui montent la garde. « C’est bon, vous allez me laissez passer cette fois ou il faudra que je vous passe dessus !? » non, elle ne veut plus rester ici.

CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne

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HEAR ME ROAR

ANAPHORE

YOU'RE MINE

Bingo. La bombe avait en effet explosé comme il l'avait espéré. Enfin, avec peut-être un effet un peu trop gros. Parce qu'en quelques secondes Léonie lui fondit dessus, baguette dans les mains. Ce morceau de bois planté dans sa gorge ne lui faisait rien. Au contraire, c'était même très amusant pour Hawke. Parce qu'au final il venait d'obtenir ce qu'il voulait : Léonie contre lui encore quelques secondes. Bon, ça aurait été déplacé dans cette situation de glisser ses mains autour de la taille de la rouquine. Il avait déjà subi assez d'humiliation pour cette soirée.

Léonie : (...)

Le visage de Jasper ne laissait rien transparaître mais intérieurement il jubilait totalement. Elle pensait réellement qu'il allait s'effacer comme ça, d'un simple coup de baguette ? Hors de question. Il comptait bien faire parti de sa vie, et peu lui importait de quelle manière. Ami, amant, ennemi, mari. Il ferait toujours parti de sa vie, tel une maladie s'accrochant pour vous dévorer lentement.
Finalement la baguette sembla être moins appuyée puis le corps de la Prewett s'échappa doucement du sien. Au moins il aurait eu la chance de la tenir encore contre lui quelques temps, pour ce soir.

Léonie : (...)

La suite ? Totalement imprévisible. S'il s'était attendu à ça... Il eu le droit à un nouveau contact physique mais celui-là, il s'en serait bien passé... parce qu'un poing dans le visage, ça fait mal, forcément, surtout sur le nez. D'ailleurs, rapidement le Carrow sentit un liquide chaud lui courir sur les lèvres. Elle était plutôt douée pour toucher le bon organe, en même temps son rôle était de lancer un souaffle entre des anneaux, alors forcément...

Léonie : (...) (...)

Si ça le rendait malade ? Absolument pas. Il n'acceptait juste pas que son frère puisse être heureux après ce coup de traître qu'il lui avait fait.
Portant ses mains à son nez, il la regarda partir. L'un des deux serpentards accouru directement vers lui et d'un coup de baguette lui remis en place. Les saignements ne tardèrent pas à cesser et Jasper chassa les deux garçons, histoire de se détendre un peu. Sacrée soirée... Mais au moins il avait obtenu à moitié ce qu'il voulait non ?

Paroles

14 Février 2134

Jamy - cophirende-academie

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In the mist of the mornin' while the beast was asleep

Woke up with a plan so brilliant I could not believe. A mother and father, daughter and friends. Don't tell them, don't trust them, they won't understand. If you can't win the battle, it's better to run. Bury it down with my soul. Down in my soul.

Loukoum

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