[Zora & Tiphaine] La roue tourne ma chère 

Zora Volchine. Tiphaine en entendait parler depuis longtemps de cette petite garce qui s'amusait avec son chère Babylon. Il lui avait fallut du temps, avant de trouver ce dont elle avait besoin : des cheveux d'une de ses amis.
Pour ce genre de petite chose, elle avait du trouver les bonnes personnes. Parce que vous savez, ce n'est pas le genre de magouille que l'on peut demander à ses anciens Mangemorts. C'est une vengeance personnelle. Allez dire que vous avez besoin d'une mèche de cheveux d'une de ces petites pestes, qui vous l'aurez ramené sans poser de questions à part les plus fidèles qui agissent sans se poser de question ? Alors elle l'avait eu cette maudite mèche.
Le plus dur avait été de réussir à convaincre Noam de lui donner une de ses potions pour parler et comprendre n'importe quelle langue. Mais elle avait réussi. Elle ne savait pas trop comment mais... ça avait marché et elle n'allait certainement pas s'amuser à comprendre pourquoi, elle avait d'autres choses à faire dans sa vie.

Bulgarie. Durmnaer. Elle n'aime pas cette ville tout comme elle n'aime pas cette ambiance. En fait elle n'y a jamais mit les pieds. Elle sait juste ce que le petit Stein lui a raconté sur l'endroit. Et elle ne connait pas non plus la jeune demoiselle a qui elle a piqué l'identité. Elle sait simplement que Zora a prévu de sortir ce jour et son contact s'occupera de faire disparaître quelques temps la jeune fille dont elle prendrait l'apparence.
Polynectar dans son organisme, la blonde ne l'est plus. Le Bulgare... elle le comprend comme par magie. C'est fou ce qu'elle aime les potions... Bientôt la troupe de demoiselles arrive. Et... c'est l'heure de devenir une formidable actrice et de replonger dans la tête d'une gamine de 14 ans. Vous me direz, ça ne doit pas lui changer beaucoup à notre petite Victoria...

(Bulgare) Zora !

Et la voilà qui court vers les demoiselles. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour celui qu'elle considère comme son charmant petit frère.

Zora : (...)

Pauvre petite Sloveig. Est-ce que cette peste lui parlait toujours comme ça ? Il fallait espérer que non. Ou Tiphaine se ferait un malin plaisir à l'endurcir une fois cette farce terminée. Zora Volchine. Oui, elle avait la prestance d'une princesse. Faut dire : sang pur, Pozhiratelis, papa bien placé. Oui c'est ça, elle ne vivait que grâce à son nom de famille. Papa Volchine ne serait pas connu, cette petite gamine ne serait pas une peste, ça ne faisait aucun doute.

Prenant donc la suite de Mme Volchine - limite il aurait fallut lui porter sa traîne - Tiphaine ne tarde pas à lancer le sujet Babylon. Et c'est simple : elle avait échangé rapidement avec Babylon sur le forum des métiers. Bien sûr il n'avait pas été sérieux et n'avait absolument rien fait pour s'intéresser à son avenir. Ce qui l'avait amusé, il faut dire. Du Stein en puissance. Mais en même temps il avait encore le temps de penser à son avenir. Donc c'était... compréhensible ? Il lui avait donc raconté ce poisson accroché dans le dos de la jeune demoiselle. Et ça avait été un sujet fortement intéressant à remettre sur la table. Sujet qui avait fait ricaner l'une des demoiselles du groupe. Ce qui avait sûrement valu une remarque désobligeante...

Zora : (...)

La Retrac observe alors les demoiselles se taire instantément. Non mais sérieusement ? Si personne ne lui tient tête à cette petite garce, normal qu'elle continue de mener tout le monde à la baguette ! Pas de chance pour Zora, Sloveig n'était pas celle qu'elle est, hors de question qu'elle garde sa langue dans sa poche.

(Bulgare) Ce ragot était pourtant très intéressant. On reparlait de ce beau poisson d'avril de Stein.

Sur ces mots la brune ne se retient pas de rire. Pas suivie par les autres, forcément. Et vu le regard de Zora, pas sûr que la Sloveig soit du genre à ouvrir sa bouche en temps normal. Mais vous savez quoi, les gens changent. Beaucoup même. Et intérieurement, Tiphaine n'a absolument pas peur de faire face à cette gamine.