(charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué
Charlie Guérin
Chapeau de l'équipe des Canons de Chudley
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Ϟ Sorcier depuis le : 07/02/2019 Ϟ Âge : 27 Ϟ Hiboux envoyés : 2866 Ϟ Points d'Implication : 568929 Ϟ Double moldu : dylan o'brien Ϟ Date de naissance : 08/07/1997
Sujet: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Dim 13 Sep - 17:31
mercredi 16 juin 2134 bibliothèque, premier étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Juin, les examens. Juin l’enfer oui. Les jeunes filles en fleur qui ne venaient plus butiner parce que "trop de pression avec les révisions". Les camarades passe-temps ne désirant plus glander parce que "mes parents vont me détruire si je n’ai pas plus de 15". Ça va les gars, on dirait que ça ne vous dérange pas d’être nuls à chier. Faudra m’expliquer comment je suis censé m’occuper au milieu de tant de médiocrité. Si Lynn était là elle comprendrait. Sérieusement. Est-ce que j’ai l’air de bosser ? Non. Est-ce que j’ai déjà raté un seul examen les cinq dernières années ? Même réponse. Peut-être que je n’ai pas eu des notes folles sur certaines matières, mais en vrai on s’en fout un peu d’obtenir plus de onze en étude des plantes. J’ai au moins pu poursuivre les matières pour le bac que j’envisageais, comme quoi ma stratégie de viser le max en pratique paye. Bon j’admets qu’au milieu de cette nonchalance il y a une matière que je dois bosser. L’histoire. Je sais, ça ne fait pas rêver mais que voulait vous le bac commandeur demande une certaine rigueur là-dedans. Même si ça ne fait pas rêver, je conçois que ce soit nécessaire.
Juin, les examens. Et la fin de la récolte des devoirs. Sur ce point non plus on ne peut pas dire que je me sois fouler, mais bon je vis pour la facilité. Je dois bien admettre que cette année cela ne m’a pas apporté que du positif. Déjà j’ai dû un peu ramer pour retrouver mes petites mains à mon retour de Durmstrang. Disons qu’avec un peu d’expérience dans l’école, les gosses réfléchissent un peu plus et certains ont eu tendance à remettre en doute ma bonne volonté. Enfin, personne ne m’a balancé. Ce qui n’était pas gagné car l’infirmière a commencé à fouiner il y a deux semaines. J’ai envie de dire mauvais timing pour elle parce que ce n’est pas en juin que j’ai le plus besoin de subtiliser de notes pour mes devoirs. Ceci dit, je peux parier qu’elle ne me lâchera pas l’année prochaine. Il faut vraiment que je trouve un autre moyen. Puis à force il y a une sœur qui a fini par avoir connaissance de mon manège. Une harpie. Ceci dit je dois bien dire que c’est un mal pour un bien. La nana a bien grandi depuis notre première année et je dois dire qu’elle est devenue attirante. Bon pour le caractère on repassera par contre. Du style Lynn pas commode. À choisir je préfère sa camarade Féline toute douce de septième année. Sauf que cette dernière est quand même trop coincée et je suis pas certain de conclure d’ici deux semaines.
Bref pour en revenir à Ludmila. Merci petit Salvador de m’avoir permis de croiser la route de cette charmante créature. Charmante peut-être pas. Après pour sa défense j’ai bien forcé avec son petit frère pour la croiser plus souvent. Franchement j’aurais pu me faire griller pour la simple idée de la pousser dans mon lit. L’adolescence rend pas malin, je suis le premier à l’admettre. Ceci dit elle a fait en quelque sorte le premier pas en mars. Dérangement consenti en clair. Ludmila. Alors que je devrais penser à mon examen de métamorphose demain, je pense qu’à elle depuis que je suis sorti de l’épreuve de sortilèges. Malheureusement pour elle je suis obstiné. Comme j’avais la flemme de la chercher dans tout le palais j’ai pris la solution la plus simple. Le petit frère. Encore un service rendu par ce charmant Salvador. Je l’ai trouvé peu avant son examen de Défense physique et mentale et il m’a conseillé d’aller voir du côté de la bibliothèque. Clairement j’ai pas traîné une fois l’information en poche et clairement le gosse ne raconte pas des craques. Elle est là, seule. Plus pour très longtemps.
« J’avais absolument besoin de notes pour mes dernières révisions de Métamorphose. Je suis tout naturellement allait voir ton frangin. Le pauvre, il voulait bien me rendre service, tu sais à quel point il adore les sucreries. Sauf qu’il avait peur de ne pas revenir à temps pour son examen. »
Je lui lance un sourire. Mon charabia n’a peut-être aucun sens mais je sais très bien où je veux la mener. Je suis sûr qu’elle va vite comprendre si ce n’est pas encore fait.
« Je me suis dit Charlie tu peux pas lui faire rater son examen. Du coup je lui ai demandé de me dire à la place où tu étais. Rassure toi, le petit félin est bien entré dans la salle d’examen. Alors j’espère que tu comptais réviser la Métamorphose. Tu me dois bien ça. »
Sur ces mots je s’assoie. Sans gêne, il ne faut pas abuser. Même si elle ne bosse pas cette matière je m’en moque, c’est juste un prétexte pour passer l’après-midi avec elle. Très romantique comme garçon. D’ailleurs je ne suis pas certain de savoir quel bac elle prépare exactement.
Pando
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roi du mensonge
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J. Ludmila Cabestany
Livre : En vol avec les Canons
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Dim 27 Sep - 22:26
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Histoire. J'avais excellé. Forcément. Qui a obtenu 20 l'année dernière ? Ne cherchez pas très loin. Ludmila. Même si c'est loin de ce que j'aime étudier habituellement, il faut croire que je suis attachée au passé. A ce qui se passait avant que tout ne devienne... aussi pourri ? Mes parents seraient encore en vie si ces abrutis de corbeaux n'étaient pas au pouvoir. Mais ils ne sont pas le sujet du jour. Je ne dois pas penser à eux. Pourtant c'est compliqué. Les hiboux de mon père m'encourageant à réussir mes examens, me rappelant que je suis la meilleure et que j'ai tout dans la tête pour y arriver... ils me manquent. Clairement. Mais les larmes ne franchiront pas les yeux de Ludmila. Je ne peux pas me permettre de pleurer. Ludmila ne pleure pas. Potions. J'avais du me donner sur cette matière. Parce que je n'ai pas le choix. Si je veux obtenir ce fichu BAC de Guérisseur il faut que j'y arrive. Allez savoir pourquoi je suis partie là dedans... Peut-être parce que je sais que mon tempérament pourrait faire des ravages si j'entrais dans la Brigade. Et puis mon casier ne m'aidera pas. Mais... soigner des gens ? Non, ce n'est pas pour moi. Mais je me trouverai bien un truc à faire une fois hors de l'école. J'ai encore un peu de temps avant de penser au futur. Enfin je crois. Maintien. Clairement si je n'ai pas un zéro pointé je ne comprends pas où j'ai réussi à avoir des points. Quant à ces foutues lois à apprendre par coeur, c'est chiant. Mais la politique, la diplomatie et le droit font parti de ces foutues options que j'ai décidé de prendre. Qu'est-ce qu'il m'est passé en tête l'année dernière pour faire ces choix ? Je ne sais pas. Mais... connaître les lois me permet de savoir où aller et me rappellent de ne jamais franchir la ligne rouge. Ludmila n'est pas une personne qu'on enferme dans une prison moisie. Et croyez-moi, pour avoir faire la cabane d'isolement et le banc pourri de la brigade, je n'ai pas envie d'aller plus loin et de visiter Azkaban ou je ne sais quelle autre prison magique.
Sortant de l'examen de sortilèges, je souffle quelques secondes dans mon dortoir avant de prendre la direction de la Bibliothèques. Je sais que je pourrais être tranquille dans mon dortoir vu que les autres filles me fuient comme la peste. Mais j'en ai mare de les voir faire des allers-retours en se faufilant dans la chambre pour récupérer leurs révisions. Au moins, entourée de livre je peux me concentrer. Oublier les gens autour de moi. Penser un peu à ce qu'il m'attend pour les jours à venir. Salvador ? Ok, je l'ai totalement oublié pour le coup. Il a le droit à de brefs encouragements le soir mais je passe avant lui. Ma santé passe avant tout. Je n'ai même pas prit le temps d'envoyer une lettre à Benitio pour lui souhaiter bonne chance. Surement que mon petit frère y aura pensé. J'espère. Sinon tant pis. Ce n'était pas comme-ci c'était le grand amour entre nous de toute façon. Je pense que loin de moi Benitio doit mieux se sentir. Au moins je ne suis pas tout le temps sur son dos à éloigner ses amis, comme je le fais avec Salvador. Je sais. Je suis chiante. Mais que voulez-vous. Ils représentent ma seule famille. J'ai besoin de les savoir à mes côtés... A défaut d'avoir mes parents ou Arsène.
Cet aprem c'est sport. Inutile de me préparer. Mais j'ai besoin de me détendre. Alors le nez dans un bouquin d'histoire - que je connais déjà par coeur - je repose ma tête. Il faut qu'elle soit prête pour les derniers examens à passer. Mais c'est sans compter la chaise à mes côtés qui finit par être tirée. Encore, elle aurait disparait de mon champ de vision pour aller à une autre table, ça ne m'aurait pas dérangé. Mais voir une silhouette s'y installer... je bouillonne. Qui n'a pas encore compris qu'on ne parle pas à Ludmila si elle ne vous adresse pas la parole ?
Charlie : (...)
Guérin. Forcément. Qui d'autre aurait pu avoir le cran de prendre place ici de toute façon. Je tourne ma tête vers lui et ma mâchoire se contracte. Clairement, je lui prendrais bien sa petite tête merdique pour venir l'éclater sur la table. Mais je n'ai pas envie d'abîmer le meuble à cause de cet abruti. Est-ce qu'il a vraiment faillit provoquer le retard de mon frère à son examen ou... il cherche juste à me mettre hors de moi ? Je ne sais pas. Avec lui je préfère me méfier. J'ai pourtant était claire sur le sujet : il n'a pas à s'approcher de mon petit frère. Cette fois je sais que je ne fais pas d'erreur en menaçant Guérin. Parce que c'est un microbe que je dois éradiquer de la vie de Salvador.
Charlie : (...)
C'est bien ce que je me disais. J'ai bien fait de ne pas lui exploser la tête tout de suite. Comme quoi ma patience est quelque peu récompensée. Par contre, je ne contrôle pas le petit rire nerveux qui s'échappe de mes lèvres quand il me demande de l'aider. Clairement ? Sous prétexte qu'il a bien vu rentrer mon frère dans la salle d'examen ? Mais l'a-t-il seulement vu ? Oh, que j'aimerai voir son nez s'agrandir par ce mensonge.
(Français) Et tu veux que je le passe à ta place aussi ?
Les mots sont sortis tout seuls de ma bouche sous le coup de l'agacement. Ce qui me vaut un "chut" de la part de quelqu'un. J'ignore d'où vient le bruit mais je lève mon majeur en guise de réponse à... la bibliothécaire. Oh et puis merde. Elle peut me coller si elle veut j'en ai rien à foutre. Et je ne m'excuse pas d'ailleurs, reposant bien vite mon regard sur le Renard qui me fait face. Mais je vais quand même faire un effort pour baisser le ton. Même si je sais que cette vieille peau aura pas le courage de me renvoyer de cet endroit. Je crois que je lui fais trop peur.
(Français) J'ai pas mes affaires de Méta. Alors trouves toi quelqu'un d'autre pour te servir de professeur particulier. Je suis sûre que tu pourras sortir le même mensonge à quelqu'un d'autre qui a un petit frère ou une petite soeur.
Je retourne ma tête et fait mine de reprendre ma lecture. Clairement, je n'ai pas la force de me prendre la tête avec cet abruti. Ce n'est pas la bonne période pour me faire chier. Mais je sais que... quand Guérin veut quelque chose il l'obtient. Alors, on pari que dans trois petites secondes il me refait chier ?
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Sam 3 Oct - 19:55
mercredi 16 juin 2134 bibliothèque, premier étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Une fois assis je la toise en attente d’une réponse. J’ai bien conscience que mon monologue va certainement l’énerver. Rectification, il va la rendre folle. Je veux dire c’est comme ça qu’on fonctionne depuis que j’ai approché le petit Salvador, elle me saute dessus, cris, me menace, et je recommence. Le pire c’est qu’elle ne m’a jamais balancé. Franchement, si elle voulait vraiment me dissuader c’est ce qu’elle aurait du faire. Si ce jeu m’amuse je crois bien qu’une part au fond elle l’apprécie aussi. Puis d’ailleurs c’est bien elle qui est venue me cueillir à mon retour de Durmstrang. Bref, à force j’ai fini par la connaître et je sais que lorsque cela touche à son frangin son cerveau se met en mode alerte rouge. Ceci dit je n’avais pas meilleur moyen d’approche, puis elle ne pouvait pas se permettre de hurler dans une bibliothèque non ?
Sa proposition me fait sourire. Clairement elle ne va pas se laisser faire. Excuse ou non je vais la pousser dans ses derniers retranchements. Juste pour voir si au final elle cèdera à mes caprices. Quoi qu’il en soit elle détient déjà le record en terme de résistance à mon charme. Quoi qu’il y a bien l’autre moldu de Babylon mais c’est différent, avec elle je me suis montré sous mon vrai visage depuis le début. Ludmila voit ma bonne face. Elle ne doit certainement pas s’en douter et me trouver exécrable mais pourtant, mon comportement n’a rien à voir avec celui que j’adopte pour les personnes que je n’aime pas. En revanche, j’expose le renard haut en couleur en moi, celui plein de ruse et de la quête d’autorité. Mise à part ça, elle ne peut pas me reprocher d’avoir été méchant envers elle ou son frère. C’est pour cela qu’elle finira pas céder, personne ne peut détester éternellement ce Charlie.
Je la vois montrer son majeur à la bibliothécaire avant de s’intéresser de nouveau à moi. Par Merlin elle me fait penser à Lynn lors de notre première rencontre. Enfin la différence avec Lynn c’est qu’elle a immédiatement apprécié mon mauvais côté. Pas certain que ce soit le cas de la féline. Quoi qu’il en soit je tâche de réprimer mon sourire, je ne voudrais pas que la bibliothécaire me mette dans le même panier. Je suis censé être bien vu par le personnel. Bref j’appréciais son répondant. Comme prévu elle n’allait pas se laisser faire. C’était un véritable défi pour moi. À force le fan club donnait trop de facilité. J’avais besoin d’un peu de piment.
« Ou quelqu’un qui admet déjà d’être complètement séduite par ma personnalité. »
Un clin d’œil. Il fallait bien que je sois un peu lourd sinon ce n’était pas drôle. Ceci dit je savais que ceci ne fonctionnait pas avec elle. Je gagnerais certainement à être un peu plus sincère, mais le jeu serait nettement différent. Quoi qu’il en soit, je sortis mes affaires pour lui faire comprendre qu’elle ne réussirait pas à se débarrasser de moi. Pour qu’elle ne quitte pas le lieu en réponse, il fallait que je suscite son intérêt.
« Tant pis si tu ne veux pas bosser la Métamorphose, quel cours veut tu que l’on revoit ? »
Et oui Ludmila, je viens bien de me menotter à ton poignet. Impossible pour toi de te débarrasser de moi facilement.
Pando
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J. Ludmila Cabestany
Livre : En vol avec les Canons
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Jeu 15 Oct - 22:58
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Charlie : (...)
Je tourne la tête pour l'observer quelques petites secondes. Assez longtemps pour apercevoir cet abominable clin d'œil qu'il vient de me faire. Charlie a-t-il besoin d'un doigt dans l'autre œil pour cligner des yeux normalement ? Ca me ferait plaisir d'y introduire mon index jusqu'à découvrir s'il y a un cerveau derrière. Enfin, pour être aussi con, rusé et chiant, il doit forcément en avoir un. Sinon il ne serait pas là à tenter de me mettre hors de moi et en utilisant des méthodes qui fonctionnent. A croise que je suis trop prévisible. Et Ludmila n'aime pas être prévisible. Il faut que je trouve une autre manière de raisonner, de lui répondre. Mais... vous savez, ce n'est pas dans mon tempérament. Je fonce tête baissée et je réfléchis après.
Charlie : (...)
Ok. J'ai compris : il ne compte pas me lâcher. Je pourrais donc l'ignorer, mais il finira par être encore plus chiant et ça risquerait de mal finir. Pour lui comme pour moi. Lui parce qu'il risquerait de lui manquer quelques dents. Moi parce que ça me vaudrait certainement une retenue. Ou la fin de mon année dans la cabane d'isolement... Et clairement avec les examens qui sont en cours, je n'ai pas envie de les louper et de me voir redoubler. Je ne passerai pas une année de plus dans cette école de merde. Le Palais. Je l'ai apprécié pendant longtemps. Il était beau, plein de vie, toujours à la pointe de la mode. Comme moi. Même si mes vêtements étaient ceux de la voisine de mes parents, le weekend je pouvais tenter de briller. Mais maintenant... ces chiffons me donnent envie de vomir. Et ce qu'on me donne à l'Orphelinat n'est pas satisfaisant. Avant ils m'auraient plu, aujourd'hui je n'aime que ce qui est cher et volé. C'est comme ça. Et l'excuse de mes parents morts, de "moi je suis orpheline", ça fonctionne toujours pour obtenir de la pitié de la part des autres. Depuis ce jour où tous ces yeux remplis de "je te plains" se sont posés sur moi, le Palais et ses habitants n'ont plus eu la même saveur. Ils ne me faisaient plus rêver. Mais le palais n'est pas le sujet pour le moment. Mon cerveau vient enfin de trouver une réponse à la hauteur de ce petit con de Guérin. Refermant mon livre je me tourne vers lui, collant ma jambe contre la sienne, et lui offre un sourire que je veux charmeur. Et qui l'est d'ailleurs. Mes compétences de séductrice ne sont pas à remettre en cause. Elles fonctionnent. Ludmila est parfaite, qui pourrait résister de toute façon ?
(Français) Et bien il y a sport cet aprem, on pourrait s'entrainer. Ou alors réviser une autre matière que la Méta nécessitant l'utilisation d'une baguette ?
Est-ce que le message est clair ? Oui. Mais ne croyez pas que ce petit con va finir collé à mon sublime corps. Du moins pas longtemps. Jusqu'à ce que je trouve un placard pour l'y traîner et l'y enfermer. Au moins là je serais tranquille vous ne pensez pas ? Et il pourra m'insulter et me balancer, je m'en fiche totalement. Ce Renard ne me fait pas peur. Pas même sa belle gueule.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Sam 14 Nov - 12:58
mercredi 16 juin 2134 bibliothèque, premier étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Dans un sens ça m’embêtait de ne pas optimiser complètement mon temps en revoyant la théorie en Métamorphose. Ce n’était pas le point faible pour mon bac, mais la théorie m’ennuyait toujours. Cette semaine il ne me restait que cette épreuve et la théorique de défense. Pour cette seconde, j’étais déjà au point. Bien sûr j’avais aussi l’étude des plantes, mais pourquoi perdre mon temps avec une matière qui ne me servirait jamais et qui ne m’empêcherait pas d’obtenir mon diplôme. La semaine prochaine serait pratique et j’estimais être suffisamment entrainé. Bien sûr, je reprendrai certainement quelques sorts avant de me présenter aux épreuves, mais pour le moment cela me semblait bien loi. Bref elle ne voulait pas bosser la Métamorphose mais je ne voyais pas ce qu’elle voulait faire à la place. Elle n’avait certainement pas les mêmes objectifs que moi.
Ludmila change d’habitude. Je vois son visage changer avant de sentir sa cuisse contre la mienne. Donc elle est sérieusement en train de me faire du pied ou de la cuisse. Bref de me titiller. Si son changement d’habitude n’était pas si soudain j’en serais presque satisfait. En attendant je préfère me méfier d’elle. Elle était maligne et totalement capable d’établir un plan pour se débarrasser de moi et me ridiculiser par la même occasion. J’étais peut-être un jeune homme butineur, mais je savais me contrôler et surtout faire la part des choses. Ceci dit son sourire était vraiment charmant. Si seulement elle pouvait l’adopter plus souvent. Quoi que non, d’autres personnes tourneraient autour d’elle. Ce n’est pas que je craignais la concurrence, mais avec elle j’avais le champ libre. Les autres fuyaient son sale caractère, alors qu’étonnamment il m’attirait.
Qu’était-elle en train de dire. C’était une invitation là. Sport et baguette. Bon pour une personne extérieure qui entendrait la conversation il n’y aurait rien de sulfureux, mais pourtant. Déjà le sport. L’épreuve était juste après le repas et de toute manière ce n’était pas une option que je suivais. Je détestais bien trop le Quidditch et les chevaux ailés. Seule la danse valait le coup car elle m’autorisait des rapprochements avec les jeunes fleurs qui en plus étaient séduites par mes capacités à me mouver avec grâce. Bref si elle voulait s’entrainer au sport avec une baguette ce n’était pas une matière de l’école. Pourtant c’était une activité souvent pratiquait dans le coin, surtout par les étudiants plus âgés. Si vous voyez à quoi je pense.
« Il est bientôt seize heures. Le sport était à quatorze heures et de toute manière qui poursuis les cours de sport depuis l’an passé ? Ceci dit si tu parles d’un autre type de sport je ne vais pas refuser. »
Autant faire celui qui n’avait pas compris, ainsi on ne pourrait pas m’accuser d’être le pervers. On ne sait jamais si ce n’était pas le fond de sa pensée. Ceci dit je ne devais pas oublier de valider la proposition avec un petit sourire sur les lèvres.
« Que dirais-tu d’un entrainement vers la cabane d’isolement, ou alors un cours de danse si on emprunte une salle de classe ? »
Déjà si quelqu’un entendait ils allaient au choix deux lieux permettant la réalisation d’une vraie pratique sportive à savoir le plein air et une salle pour danser. Deuxièmement dans les deux cas nous serions suffisamment isolés. Peu d’étudiants osaient demander l’utilisation d’une salle et ils évitaient les alentours de la cabane.
Pando
h.RP:
j’ai dit qu’il était 16h car dans ma première réponse Charlie a croisé Salvador peut avant son épreuve qui débute à 16h
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J. Ludmila Cabestany
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mar 17 Nov - 22:45
HRP:
Oki Doki
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Charlie : (...)
Ce sourire qu'il affiche... Il fait semblant de ne pas comprendre ce que je viens de dire mais ce sourire indique clairement que si. Charlie a comprit. Il pense trop avec son entrejambe pour ne pas comprendre le sous-entendu. Du moins c'est ce que je suppose et je sais que c'est vrai. N'empêche... Guérin m'amuse et me permet de passer le temps quand je m'ennuie. Se prendre la tête avec lui et terminer ma langue dans sa bouche, c'est intéressant comme jeu.
Charlie : (...)
(Français avec des "r" roulés) Hum... Il fait beau, trop d'étudiants seraient dehors. Je dirais donc que... la salle de classe est plus intéressante.
Et puis je n'avais pas très envie d'aller dans la cabane d'isolement maintenant. Si Charlie se trouvait coincé dedans... je ne voudrais pas m'y retrouver ensuite. Une salle de classe... c'était peut-être mieux de réussir à l'y enfermer. En lui demandant de... regarder dans les placards ? L'accuser comme un petit voleur ? Pitié, faites que Charlie choisisse une salle de classe d'une matière dans laquelle ils n'avaient pas encore passé l'examen... Ainsi les accusations seraient plus simples à donner. Et je pourrais de nouveau réviser tranquillement. Sans Charlie dans les pieds. Quoique... réviser ? Ludmila n'a plus besoin de réviser. Je me sais assez compétente pour terminer et réussir dans les dernières matières qu'il me reste à passer.
(Français avec des "r" roulés) Alors monsieur parfait, quelle salle de classe est la plus isolée pour que je te mette ta raclée ?
On avait parlé de réviser le sport avec une baguette magique. Nul doute que ça voulait dire duel non ? Ok. Pour les oreilles indiscrètes qui nous écouteraient peut-être. A bien y regarder, aucune groupie de ce cher Guérin n'est dans le coin. Personne ne devrait donc s'amuser à nous suivre et venir nous emmerder. Je vais pouvoir me le farcir en beauté ce petit con. Ah, bientôt les vacances... j'avoue que ce petit con va me manquer pendant deux mois. Mais je serais ravie de retrouver ce Pozhiratelis pour lui soutirer quelques informations. Et puis je compte bien me faire payer et m'acheter ainsi de nouveaux vêtements. Il va falloir que je refasse un peu ma garde robe pour la rentrée quand même. Ce n'est certainement pas ces avares de l'Orphelinat qui vont me permettre d'accéder à leur compte en banque et ainsi me permettre de m'acheter de nouvelles choses.
Fermant mon livre je passe une main dans mes cheveux et le range au fond de mon sac. Attrapant la lanière de ce dernier je me lève et offre un charmant sourire à mon ennemi. Allez Charlie, bouge moi ce charmant fessier.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mar 22 Déc - 11:09
mercredi 16 juin 2134 premier, deuxième et troisième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
La salle de classe. Après celle d’Histoire nous allions donc tester celle de danse. En vérité l’expérience allait être différente en raison des multiples miroirs. Elle serait loin de me déplaire étant parfaitement à l’aise avec mon corps de dieu. La modestie n’était clairement pas une qualité que je portais en effet. La salle de danse donc. Ce ne serait pas trop dur d’obtenir l’autorisation de l’utiliser. Bien que je n’avais pas poursuivi le sport en option, l’enseignante m’adorait. J’avais beau être d’une nullité sans nom sur un balai ou sur un cheval ailé, mes talents en danse avaient su lui plaire. Un beau jeune homme qui s’investissait dans cette discipline n’était pas fréquent. Ce qui était parfaitement bête à mon sens. C’était lors de ces cours que j’avais séduis les premières demoiselles de ma vie. Mes camarades loupés véritablement une occasion de butiner. Bien sûr il y avait beaucoup plus passionnant que pratiquer une danse de salon et ma réputation de bon danseur faite, je n’avais pas poursuivi cette option en cinquième année. Ceci dit la professeure me saluait toujours avec joie. Mon excuse d’allergie aux crains des cheveux avait véritablement fonctionné.
« .Tu veux te battre en duel pour anticiper la pratique de la semaine prochaine ? Tu es consciente que je suis un pro du maniement de baguette. »
Au sens large comme au figuré. Enfin je n’avais pas besoin de préciser elle comprendrait parfaitement. Puis elle ne pourrait pas nier. Le premier, sens elle devait s’en rendre compte depuis la première année. J’étais sorti de chaque examen pratique impliquant une baguette avec un excellente note, parfois même la meilleure de la classe. Le sens plus insidieux, elle l’avait expérimenté cette année. Si elle ne m’évitait pas, ou ne me regardait pas avec gêne c’était que l’expérience s’était avérée satisfaisante. Elle allait même jusqu’à me titiller. Puis, ma réputation au palais était fondée sur une vérité criante. Que voulez-vous, je suis un bon coup, je ne vais pas m’en excuser.
Je me lève à mon tour, conscient que je n’ai toujours pas répondu à sa question. J’ai même fait pire, je l’ai interrogé à mon tour. Je lui indique la sortie pour l’inviter à sortir puis je la suis. Sans un mot nous grimpons deux étages. Je suis certain qu’elle se demande où mon choix se porte entre la Défense, la Métamorphose et les Sortilèges. J’adore laisser planer le doute et pour le coup il est forcément présent. Finalement c’est devant le bureau de la professeur de sport que je m’arrête et propose à Ludmila de rester sur le pas de la porte. La femme est là et je lui demande sans détour s’il était possible d’occuper la salle de danse. Bien sûr je l’informe que c’est pour s’entrainer en duo à la pratique de la semaine à venir et que nous veillerons à laisser les lieux en bon état. Je ne lui indique pas le nom de ma partenaire, sa réputation étant assez volcanique. Lorsqu’elle accepte avec joie, je lui offre un large sourire et la remercie longuement. En sortant j’offre un autre sourire à la féline, puis je l’invite à descendre.
« Je crois que je n’ai plus besoin de te faire un dessin pour répondre à ta question. J’avais évoqué la salle de danse dès le début et je viens d’avoir l’autorisation de l’utiliser. Pense à ne pas faire trop de bruit par contre, l’antre de la gouvernante est juste à côté. »
Sur ces mots, je l’invite une nouvelle fois à ouvrir le chemin pour descendre cette fois un étage. Nous arrivons enfin devant la dite salle. Le couloir est désert et la pièce l’est tout autant. Nous avons vraiment de la chance.
Pando
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Ven 1 Jan - 21:10
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Charlie : (...)
Un pro du maniement de baguettes... Hum... Je n'en étais pas certaine. Enfin les autres filles diront surement que oui. Que ce soit dans le sens premier comme dans le sens pls... mature. Elles ont toutes la bave au coin des lèvres lorsqu'elles le croisent. Et lui sauteraient dessus dès qu'elles le pourraient. Ce qui n'est pas mon cas. Enfin si, je lui saute dessus. Mais pour écraser sa charmante petite gueule sur le sol. Charlie finit par se lever. Mon regard se plante dans le sien quelques secondes. Ce débile n'a pas répondu à ma question encore. Mais est-ce que je le lui fais remarquer ? Non. Je sais qu'il y répondra. Plus tard ou en me conduisant directement jusqu'à cette fameuse salle de classe. Et pour une fois... je n'ai aucun sale coup en tête pour la lui faire à l'envers. J'ai vraiment envie qu'il me fiche la paix pour que je puisse réviser tranquillement. Alors plus vite je l'aurais aidé dans je ne sais quoi plus vite il me laissera tranquille. Même si j'ai un gros doute, il faut l'avouer. C'est Charlie. Ne l'oublions pas.
Finalement je me retrouve à sortir la première. Monsieur est galant ? Mon cul oui. C'est surtout quand ça l'arrange. Là j'aurais préféré qu'il prenne les devants pour nous mener au bon endroit. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'une fois hors de la Bibliothèques je me mets à sa hauteur. Je ne voudrais pas que ce petit con me plante alors qu'il m'indique la droite et part à gauche. Il en serait capable. Parce que j'en serais capable aussi en réalité. Le soucis quand vous avez plus ou moins la même manière de faire chier le monde. Postée devant le bureau de l'enseignante de sport j'attend patiemment que monsieur le charmeur réussisse à obtenir ce qu'il désire. Et c'est chose faite, vu le petit sourire ridicule qui flotte sur son visage lorsqu'il sort de là.
Charlie : (...)
Je pousse un soupir quand il me laisse à nouveau passer devant. Sa remarque ne me fait ni chaud ni froid. Et pour le coup, je suis tellement blasée d'aller dans cette salle que j'en oublie de répliquer à sa remarque. Comme si j'allais faire du bruit ! C'est lui qui va se tordre de douleur, croyez-moi. Couloir : vide. Cela m'évitera un regard d'une Groupie Guérin si elle me voit avec lui. Classe : vide. Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle. J'aurais limite préféré que d'autres soient entrain de s'entraîner déjà. Ca m'aurait donné une excuse pour le planter. Oui, vous croyez vraiment que nos corps vont danser un coller-serré ici ? Je n'ai pas la tête à ça. Et si je me suis lancée sur ce terrain avec lui c'était principalement pour qu'il me fiche la paix. Et ça a bien fonctionné. Il faudrait que notre cher Charlie arrête de penser avec son entrejambe. Entrant dans la salle je jette mon sac contre le mur avant de faire plusieurs pas et de me tourner vers mon camarade de classe.
(Français avec des "r" roulés) Quel type de danse tentons-nous aujourd'hui mon cher ?
Je lui offre un magnifique sourire. A la fois charmant et dangereux. Je sens que cette leçon de danse va être très amusante. Si elle ne se termine pas avec une vraie baguette magique entre les mains pour se taper dessus. Quoique les poings seront plus utiles...
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Sam 23 Jan - 19:03
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
La salle de danse était à nous. Il était certain que l’enseignante ne viendrait pas nous déranger puisqu’elle savait que je l’occupais. Le plus gros risque était la gouvernante qui pouvait, alertée par les bruits, débarquer à tout moment. Peu importe la manière d’user de la baguette il faudrait un minimum être discrets. Ce serait vraiment dommage de se faire cataloguer à la toute fin de l’année. Puis j’avais suffisamment à faire avec l’infirmière reloue pour en rajouter une couche avec la gouvernante.
Ludmila rentra en première et je la suivis. Je la vis jeter son sac contre le mur. Cette fille était le soin incarné, ce qui était surprenant pour une féline. Ceci dit j’avais déjà eu ses notes de cours entre les mains et je devais bien avouer qu’elle faisait honneur à sa maison. Il était clair que ce n’était pas chez les Renards que j’avais l’habitude de trouver autant de sérieux. Que voulez-vous, ce n’était pas notre caractéristique et entre être un binoclard et un rusé le choix était vite fait. Surtout si c’était pour arriver au même point, réussir à se mettre les professeurs dans sa poche. Enfin bref. Ludmila s’avança dans la pièce et finit par se tourner vers moi. Quel type de danse ? Bonne question. J’avais presque envie de dire que cela dépendait d’elle. Quoi qu’il arrive je savais comment cela allait se finir, restait à savoir si les hostilités se lanceraient dès maintenant ou si nous étions capables de nous montrer plus sérieux et civilisés.
« Nous étions censés pratiquer pour les épreuves de la semaine prochaine non ? Après si tu veux reprendre les bases de nos cours de danse je suis un expert dans le domaine. Ou alors il nous reste un autre type de danse. »
Je lui souris. Trois options donc. Soit nous nous dessapons dans la minute, ce qui n’est pas l’idée qui me dérange le plus. Soit nous profitons de la salle pour s’exercer dans sa fonction première. Par la même occasion je pourrai lui montrer qu’il n’y a pas que des baratins qui sortent de ma bouche, je suis vraiment bon en danse. En plus c’est une manière comme une autre de nous diriger par la suite vers la première activité. Après tout, nous ne sommes pas que des sauvages. Enfin, la première idée me convient également puisqu’il s’agit d’un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable. Réviser pour la semaine prochaine, se donner un alibi pour la nuisance sonore auprès de la gouvernante et surtout passer un bon moment.
« Je te laisse choisir, après tout j’ai décidé du lieu et je t’ai dérangé dans tes révisions. »
Un autre sourire. Je suis certain qu’elle me déteste autant que je l’attire donc je risque quoi qu’il arrive d’apprécier sa décision.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mar 9 Fév - 9:05
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Charlie : (...)
Voyez-vous ça. Charlie un expert en danse. Un sourire moqueur étire mes lèvres. Même si je ne suis plus ces cours depuis un moment, j'avoue que je suis bien tentée sur le coup pour voir à quoi il ressemble en dansant. Quoique je doute que la valse lui aille bien.
Charlie : (...)
Ah, il soulevait un point important : il m'avait dérangé pendant mes révisions. D'histoire. Matière qui était déjà passée, je sais. En fait je ne révisais pas, je tentais d'évacuer la pression que ces examens commençaient à poser sur mes épaules. Si jamais je redoublais, ça allait me rendre la tâche difficile pour quitter l'Orphelinat rapidement. Donc je devais redoubler d'efforts, obtenir de belles notes et leur montrer qu'une fois en dehors de leur établissement merdique je saurais me débrouiller toute seule. Mais la tâche n'était pas simple, surtout quand crétin Guérin venait m'emmerder.
(Français avec des "r" roulés) Voyons voir... Nous pourrions nous amuser à te transformer en quelque chose de drôle et hideux pour nous entrainer à la Métamorphose. Ou je pourrais passer mes nerfs en lançant quelques sortilèges dans ta charmante face pour réviser mes sortilèges. Ou encore réviser notre posture pour le cours de maintien ? J'avoue que c'est amusant de te voir avec un balais dans le cul.
Mon regard bleu se pose dans celui de mon camarade. Je suis encore à une distance raisonnable. Je n'ai pas trop envie de m'approcher de lui de toute façon. Si j'avais l'envie de jouer quelques minutes plus tôt, c'était juste pour me débarrasser de lui. Maintenant il pourrait peut-être m'être utile pour réviser en réalité. Quoique... si ce petit con arrive à me surpasser, ça va m'énerver. Mais... d'un autre côté, j'avoue qu'il serait tentant de se lancer dans un petit duel. Avec à la clef une récompense pour le vainqueur. Avoir Charlie comme petit toutou qui porterait mon sac l'année prochaine me tente bien en réalité. Mais si je perds... quel genre de gage serait-il capable de me donner ? Je n'ai pas très envie de tenter le diable, aussi sexy soit-il.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Ven 26 Fév - 19:23
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Je me demande bien quel sera son choix. Au premier abord j’opterais pour le duel afin de mettre en application nos cours pratiques. Ludmila est une féline, il ne faut pas l’oublier. Aussi séduisant que je puisse être, je ne fais pas partie de ses priorités. Ceci dit, je me souviens très bien de la première fois où nous nous sommes retrouvés seuls dans une salle de classe et je sais que son choix peut-être surprenant. Finalement l’option qui me parait la moins probable est le cours de danse. Je ne suis pas certains que mes capacités dans le domaine l’intéresse réellement. Je l’ai bien vu sourire donnant l’impression qu’elle était septique, mais je n’ai pas l’impression que sa curiosité la poussera à en savoir davantage. Enfin, je préfère m’attendre à tout avec elle, Ludmila m’a surpris plus d’une fois.
Me transformer en quelque chose de hideux ou me défigurer à coup de sortilèges. Elle serait bien la seule à en rire car je la sais capable de nuire à mon charmant visage. Ce qui pourrait être drôle pour nous deux est que je riposte. Il est évident que je ne compte pas servir de simple cobaye. J’ai aussi le droit de m’amuser et de m’entraîner pour la semaine prochaine. Puis, je n’ai pas peur de la blesser. La technique de séduction que j’applique sur elle n’est pas dans l’idée de la placer sur un piédestal. Ludmila n’a pas besoin d’un garçon qui s’écrase face à tous ses caprices et qui la dorlote, elle a besoin d’affrontement. Je suis la personne idéale pour elle, elle ne peut pas trouver quelqu’un qui l’a comprenne autant que moi. Si je dois lui montrer en risquant de finir à l’infirmerie à moins d’une semaine des épreuves pratiques je suis prêt à le faire. Cela signifie beaucoup. Premièrement je n’ai pas envie d’être dernier de la promo, mais surtout je n’ai pas envie de me coltiner une fois de plus l’infirmière.
« Réviser ma posture ? Il faudra que tu m’expliques ce qui ne va pas de mon côté, j’ai plutôt l’impression de me tenir parfaitement. »
Je lui souris. La pratique oui, la danse d’accord, mais pas le maintien. De toute manière il suffit de suivre en cours pour détenir les clés de la matière. Ceci dit, quand je la vois agir je me dis que ce n’est pas inné pour tout le monde. Enfin, elle reste encore intéressante.
« Par contre je suis prêt pour un affrontement. Promis j’essayerais de ne pas trop t’écrabouiller. Chacun notre tour on lance une formule apprise cette année et toutes matières confondues. Ou tu veux peut-être faire autrement ? »
Pas besoin d’être modeste, je sais que je suis fort avec la magie. Sur ses mots, je sors ma baguette magique et je la fixe. Je sais qu’elle ne va pas se défiler. Si elle avait voulu me planter elle l’aurait déjà fait depuis quelques minutes. Puis l’idée de m’écraser doit véritablement la titiller. J’ai véritablement hâte que les hostilités débutent, mais j’ai encore plus hâte que cela nous conduise sur une autre activité.
Pando
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Lun 8 Mar - 12:16
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Charlie : (...)
Charlie prétentieux. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. Mais il faut avouer que c'est amusant de le voir se jeter des roses. C'est mieux pour l'écraser ensuite, pour tenter de le faire tomber de son petit trône et lui briser le moral. Enfin... j'ai déjà tenté, et je sais que ça ne fonctionne pas très bien. Il a une sacrée estime de lui-même... et puis coucher avec lui ne doit pas l'aider. Voilà pourquoi je ne dois pas flancher aujourd'hui. Il m'a déjà eu à l'usure, mais pas cette fois. Je ne dois pas lui laisser ce plaisir.
Charlie : (...)
Un fin sourire étire mes lèvres alors que j'attrape ma baguette. Il veut jouer. On va jouer. Et je ne prends même pas la peine de répondre à sa question. Il va vite comprendre que les règles me conviennent.
(Français avec des "r" roulés) Avis
Cinq petits oiseaux bleus se forment au dessus de ma tête et se mettent à chantonner. Oui, ce sort est un peu con mais la suite...
(Français avec des "r" roulés) Oppugno
Est plus intéressante. Les cinq oiseaux partent en direction de mon charmant adversaire, tels des flèches tranchantes. Je me demande s'il va arriver à les esquiver. Quoique... je vois bien que les oiseaux ne semblent pas voler très droits. Pour preuve : l'un d'eux vient d'attérir dans le mur, un autre vient de s'écraser au sol et les trois derniers viennent de se rentrer dedans avant même d'arriver jusque Charlie. Je vous jure... moi qui voulait lui montrer ma puissance... je crois que ça va bien le faire rire.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mar 23 Mar - 18:49
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
J’étais vraiment sympa de lui laisser le choix parce que mon programme me semblait franchement bien pensé. L’équilibre parfait entre se taper dessus et réviser pour les examens pratiques de la semaine prochaine. Puis, j’avais là une bonne excuse pour la coller pendant quelques heures. Ce n’est pas qu’il n’y avait pas d’autres filles plus jolies dans le château, mais étrangement c’était Ludmila que j’avais envie de séduire. Son caractère était véritablement à chier ce qui faisait d’elle une personne très intéressante. Je devais également dire que ce n’était pas un mauvais coup. Avec elle je ne faisais pas semblant d’être gentil et attentionné, elle me supportait comme j’étais et c’était un véritable gage d’intérêt de ma part.
La féline me sourit mais ne me répondit pas. Elle était certainement en train de peser le pour et le contre. Après tout elle avait que j’étais fort et j’étais certain qu’elle ne souhaitait pas perdre. En même temps j’étais à peu près sûr qu’elle allait accepter, ce n’était vraiment pas son genre de se défiler. J’allais faire mine de regarder ma montre pour lui signifier de se dépêcher de réponse lorsque j’entendis un mot sortir de sa bouche. Ni oui, ni non, ni d’accord, mais une formule apprise cette année. Franchement, elle avait carrément sa place chez les renards celle-ci. Ludmila avait fait apparaitre cinq oiseaux. Je pointais ma baguette dans sa direction car j’étais certains qu’elle n’allait pas se contenter de les faire voler au-dessus de sa tête. Même si j’avais proposé un sort chacun, j’attendis qu’elle prononce la prochaine formule, ce qu’elle fit. Les oiseaux foncèrent vers moi mais je ne pris même pas la peine de lancer une parade. Ce n’était qu’une démonstration qu’à moitié réussit de la part de la jeune fille et à présent je n’allais pas lui faire de cadeau.
« Silencio »
Elle voulait mal jouer, je n’allais pas m’en priver à mon tour. Il ne fallait pas qu’elle oublie que j’étais le renard et que par conséquent j’avais davantage de ressources dans ce domaine-là. Muette elle ne pourrait m’attaquer, ni même m’injurier. Je ne savais pas encore si mon sort était une réussite et pourtant je pris le risque de m’approcher d’elle. Au moins si elle recommençait son petit tour avec les oiseaux, je serais suffisamment proche pour qu’ils me touchent. À quelques centimètres devant elle, je lui offris un large sourire.
« Tu n’imagines pas à quel point j’ai hâte de te voir ouvrir la bouche pour constater que mon sort est une réussite. »
J’aurais pu la féliciter pour la maitrise de son premier sortilège, mais je préférais parader. J’étais à peu près certain d’une chose, la situation allait devenir amusante. Tant que je ne mettrais pas fin à mon sortilège elle ne pourrait plus m’insulter, hors nous savions tous les deux que c’était l’une de ses activités favorites.
Pando
h.rp:
sort réussi (dégat si besoin de 24 PV) et Ludmila n'est plus censée parler, donc soit je rajoute un finite à mon rp soit tu fais une réponse en mode Ludmila rage
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Sam 3 Avr - 21:58
HRP:
Alors... J'aurais pu jouer les dés et tenter d'esquiver le sort du coup mais... comme je t'ai dis que j'avais un petit quelque chose en tête, je ne vais pas jouer avec les dés =° Et je m'excuse d'avance pour ce que je vais faire subir à Charlie mais c'est pour la bonne cause (enfin il va s'en prendre plus dans la tronche dans le prochain poste =°)
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Non mais je rêve... je ne suis même pas capable de lancer un sort aussi simple ! Qu'est-ce que ça va donner si jamais l'enseignant nous demande d'user de sort pendant l'examen ? Je n'en sais rien. Mais en vrai je m'en fiche un peu. J'arriverai bien à faire les yeux doux et obtenir une bonne note non ? Qui résisterais à mon charme ? En tout cas, ce qui me déprime le plus, c'est certainement le fait que... ma démonstration de force n'a eu absolument aucun effet devant Charlie. Et je n'aime pas ça du tout ! Je sens que je vais regretter de m'être lancée dans ce genre de duel.
Charlie : (...)
Trop perturbée par ce sort que je venais de lamentablement échouer, je dois avouer que je ne pensais pas à me protéger d'une quelconque manière du sort qu'il venait de me lancer. Et quel sort ! J'aurais du y penser plus tôt. Petit con de Guérin ! Je le voyais s'approcher mais je ne réagissais pas. Je tentais de garder mon sang froid alors que son corps se rapprochait du bien, pour s'arrêter à quelques centimètres. Franchement, ce renard est un petit rusé, je dois l'avouer, mais il n'est pas très futé de venir me narguer.
Charlie : (...)
J'ouvrais alors la bouche mais... il avait raison. Son sortilège était une réussite, et je ne pouvais plus prononcer un seul mot. Mais là où n'importe qui aurait paniqué parce que pas assez expérimenté pour lancer un sortilège sans prononcer de formule, je n'allais pas me laisser démonter. Bien au contraire. Il avait été trop con pour s'approcher... Alors je rangeais ma baguette dans ma poche arrière. Signe de ma défaite ? Absolument pas. Il fallait que je libère mes mains. Et il ne me fallut pas longtemps pour que j'attrape Charlie à la gorge et le pousse contre le mur à côté de moi. Oh, il voulait jouer ? Me priver de ma voix et de sortilèges que je pourrais lancer ? Mais j'étais bien plus forte avec mes poings ? D'ailleurs, mon corps faisait bloc contre le sien alors que mes mains continuaient de tenir sa charmante petite gorge. Et mon regard plantait dans le sien en disait long : il avait intérêt à me rendre la parole très rapidement. Sans quoi je me fiche de le laisser se vider de son air.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Lun 5 Avr - 18:34
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Je savourais ma victoire avant l’heure en m’approchant. Dans un sens c’était quitte ou double. Si en réalité elle n’était pas devenue muette le retour de bâton serait bien violent à quelques centimètres d’elle. Ceci dit, je ne me faisais pas trop d’illusion, j’étais trop fort pour rater un sort à ce point. Ludmila finit par ouvrir la bouche et aucun son ne sortit. Mon sourire fut encore plus large. J’avais gagné le duel avec une facilité déconcertante. Cela voulait dire que j’étais certainement prêt à exceller la semaine prochaine durant les épreuves pratiques. Je n’en doutais pas mais c’était tout de même rassurant d’en avoir la confirmation. Mieux, j’avais battu Ludmila en lui clouant le bec, littéralement. Une chose était sûre j’allais savourer cette petite victoire ce soir. Ce qui l’était moins était le moment où je déciderais de rompre le charme. Une conversation avec cette fille était forte divertissante. Puis je n’étais pas un animal, il me fallait son consentement avant de l’embrasser avec fougue. Ceci dit, c’était également plaisant de savourer cette victoire, encore plus depuis qu’elle avait rangé sa baguette dans sa poche.
Bien entendu, Ludmila n’était pas aussi satisfaite que moi. Ceci dit, je ne m’étais pas attendu à une telle réaction. Sans que je comprenne trop comment, quoi que l’effet de surprise y était pour beaucoup, je me retrouvai en moins de deux plaqué contre le mur. Je ne dis pas, dans certaine circonstance ce n’était pas une position déplaisante. Sauf que cette folle était littéralement en train de m’étrangler. Son visage en disait long, elle ne riait pas et continuerait de me serrer la gorge jusqu’à ce que je capitule. Avant de mourir dans ses bras d’une façon aussi dramatique que risible, mes doigts vinrent rejoindre les siens pour m’arracher de son emprise.
« Va falloir … que tu me lâches … pour que je te libère. »
J’avais réussi à souffler quelques mots en récupérant de l’air. Je continuai de défaire son emprise et quelques secondes plus tard ses doigts n’étaient plus sur ma gorge. Je ne saurais dire si c’était grâce à mon agilité ou si mes quelques paroles avaient fait lumière dans son cerveau. Ce n’était pas le plus important. Je n’étais plus en train d’étouffer, mais son corps me bloquait toujours contre le mur. Techniquement j’aurais pu la repousser, sauf que je ne préférais pas tester sa patiente. Visiblement elle avait une formation de ninja et même si elle méritait que je l’abandonne muette ce n’était pas cela qui allait m’aider à la guider dans mon lit.
« Finite ! »
Je la fixais à présent l’œil un peu noir en rangeant à mon tour ma baguette dans ma poche. Il est clair que je n’avais pas vraiment apprécié le déroulement de ces dernières minutes. Ce n’était franchement pas étonnant que cette fille ne trouve pas de mec si elle ne savait pas se contrôler. Sérieusement il fallait être profondément bête pour tenter quelque chose. J’étais vraiment idiot.
« T’es tarée. Tu vois je préfère qu’on m’attrape comme ça pour m’étouffer avec un baiser. Et maintenant, tu me laisses partir ou tu vas encore chercher un moyen de me tuer ? »
Bon je préférais jouer l’humour mais le ton n’y était pas vraiment. Si elle était un minimum perspicace elle se rendrait compte que je n’étais pas très content à présent.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Dim 18 Avr - 19:12
HRP:
De base je voulais que Ludmi lui fracasse le nez (pour te rappeler un autre duo) mais... voilà XD La fin est plus jolie ici, même si un morceau est identique ^^
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Mercredi 16 Juin 2134
Mon regard planté dans le sien, pour le coup je crois que... je n'étais plus moi même. Je n'avais pas réussi à me défendre. Qu'est-ce que ça serait une fois dehors ? Moi qui souhaitait détruire les Pozhiratelis, j'étais bien loin de pouvoir réussir. Mon niveau était clairement faible face à celui de Charlie, je devais bien l'admettre. Et en réalité, c'était surement ça qui me faisait le plus fort : que je n'arrive pas où je voulais arriver. Qu'on me tue avant que je n'ai eu l'occasion de faire un massacre. Limite je m'en fichais de me sacrifier. Tant que des cadavres pourraient s'accumuler avant que je rende mon dernier souffle. Mais me battre avec une épée contre des sorciers ne m'aiderait pas.
Charlie : (...)
Sa voix me fait quelque peu reprendre contact avec la réalité. Je suis entrain de l'étrangler. Mais qu'est-ce que je suis entrain de foutre bordel ? Ses doigts se glissent entre les miens et me font lâcher prise. Alors que je l'avais desserrée. J'avoue que... mon regard doit certainement trahir cette soudaine perte de confiance que je viens de subir.
Charlie : (...)
Je recule d'un tout petit pas et cache mes mains derrière mon dos. Ces mains qui n'auraient jamais du serrer sa gorge de la manière dont je viens de le faire. Elles tremblent d'ailleurs, alors il vaut mieux qu'il ne les observe pas. Et si je tente de garder la face, je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que...
Charlie : (...)
Le tuer. J'ai faillit le priver de cette chose si essentielle aux humains : l'air. S'il n'avait pas parlé, s'il n'avait pas réagit, qui sait où je me serais arrêté ? Comment arrive-t-il encore à blaguer de la sorte alors que... je viens clairement de lui montrer un visage qui ne me ressemble pas ? Est-ce que Ludmila est une meurtrière ? Non... je ne peux pas. Qu'adviendrait-il de mes frères ? Et pourtant si je suis incapable de me protéger moi-même, comment réussir à les protéger eux ? Telle une petite fille honteuse qui sait qu'elle a fait une grosse bêtise je baisse la tête. En temps normal je n'en ai rien à foutre de ce que les gens peuvent penser de moi. De ce qu'ils pourraient ressentir face aux blessures que je peux leur infliger. Mais bien souvent elles sont morales. Jamais je ne m'attaque physiquement aux autres. Sauf quand on me cherche. Et Charlie... n'avait rien fait au final. Nous étions censé être en duel pour nous entraîner, mais pour qu'il n'en reste qu'un à la fin.
(Espagnol) Désolée.
Ma voix se tord alors que de faibles larmes sont entrain de faire leur apparition aux coins de mes yeux. Je fais alors un nouveau pas dans sa direction et glisse mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi. Ma tête appuyée sur son épaule, je regarde le mur auquel je fais face. Je ne veux pas qu'il voit la larme qui est entrain de couler doucement le long de ma joue. Et je tente de prendre une voix plus assurée.
(Français avec des "r" roulés) Je n'aurais pas du réagir de la sorte. J'admet que tu es plus fort que moi.
Est-ce que je fais ça dans le seul but de gonfler son égo ? Absolument pas. Je recule alors ma tête pour planter mon regard dans le sien, gardant mes bras sur ses épaules et mon corps contre lui.
(Français avec des "r" roulés) Apprends moi à être plus forte. Plus rusée. Il n'y a que toi qui excelle dans ce domaine. Et je ferais ce que tu veux en échange.
Ses devoirs d'histoire pour sa dernière année si il veut. Ou tous ses devoirs d'ailleurs, je m'en fiche. Je dois devenir plus puissante. Il me reste un an pour y arriver. Et même si je sais que Kieran pourra m'aider une fois dehors, je ne peux pas le mettre dans la merde si je décide de mettre à exécution mon plan. Et je dois l'admettre, Charlie pense peut-être avec son entre-jambe, c'est un excellent sorcier. Il me sera d'une grande aide. D'ailleurs, pour prouver que je suis prête à sceller n'importe qu'elle pacte, mes lèvres viennent s'emparer des siennes avec délicatesse. C'était ce qu'il voulait non ? Et puis je sais que ça lui fera plaisir. Enfin j'espère. J'avoue que j'ai quand même du mal à le cerner au fond. N'empêches que pendant quelques secondes j'ai bien cru que j'allais redevenir la Ludmila d'avant... celle de mes débuts dans cette école. Celle qui avait encore deux parents et un petit ami.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mer 21 Avr - 18:22
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Cette fille avait des yeux, un visage, un corps, un caractère même qui coupait le souffle. La réflexion était certainement trop souvent revenue à ses oreilles car elle se mettait à appliquer en pratique la forme figurée. J’avais ce sentiment d’être passé à deux doigts de la mort la plus ridicule de l’univers. À ce stade autant être un moldu insignifiant. Moi Charlie Guérin, mort plaqué contre le mur d’une salle de classe, avec les mains d’une fille canon autour de ma gorge, laissez-moi pleurer. Enfin, cela semblait déjà être de l’histoire ancienne, le visage de Ludmila n’était plus marqué par la folie et son corps ne me bloquait plus. Elle ne s’amusa pas à pointer sa baguette dans ma direction afin de poursuivre ce stupide programme de révision. Je n’étais pas la personne la plus attentive à autrui, ceci dit, je ne pouvais pas manquer qu’elle cachait ses mains du diable dans son dos. S’ajouta à ce spectacle une tête baissée, quelques mots en espagnol et enfin des larmes. Il ne fallait pas être bilingue ou posséder une intelligence supérieure pour comprendre. Ludmila regrettait le déroulement des dernières minutes.
Est-ce que j’avais envie de l’excuser ? La rancune n’était pas l’un de mes défauts. Les dernières personnes qui payaient les mensonges à mon égard étaient mes parents. En même temps je ne laissais pas vraiment d’occasions aux autres de m’atteindre. Que nous soyons arrivés à ce triste moment était assez irréaliste. Ou pas, parce qu’en sa présence je cherchais davantage à la séduire qu’à prouver ma supériorité. L’admiration rend définitivement aveugle. J’étais donc en colère sans forcément avoir envie d’exploser. Je regrettais la situation sans lui en vouloir complètement. D’une manière surprenante j’étais prête à lui pardonner, comme j’avais pardonné à Babylon d’être une balance puis par la suite un troll incapable de mettre une capote. Comme je pardonnais Lynn de ne plus donner de nouvelles parce qu’elle désirait s’investir dans sa cause ce que je n’étais pas prêt à faire.
Ses mains glissèrent de nouveau autour de mon cou, mais vite ce fut ses bras qui l’encerclèrent. Je ne reculais pas puisqu’il n’était pas possible d’étouffer quelqu’un de cette manière. Puis, ce contact était doux. Je ne bougeais pas non plus mes mains, ne sachant pas comment réagir avec ses changements d’humeur si rapide. Un coup la haine, deux minutes plus tard le besoin de réconfort. Je n’étais pas franchement habitué et au fond j’avais de l’empathie pour elle. Les paroles suivantes me sortir de ce dilemme. Je ne m’attendais pas qu’elle insiste et qu’elle admet que j’étais meilleur en pratique. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle me demande de l’aide. Ludmila n’avait pas besoin d’un professeur particulier pour la pratique de la magie, au fond si le duel avait duré plus longtemps elle aurait pu tout aussi bien prendre le dessus de manière noble. En revanche, elle avait besoin d’être plus dure et avisée. Cette fille que je pensais l’égale de Lynn à cet égard ne l’était pas vraiment. Il s’agissait d’un lueur qui ne tenait pas complètement. Elle n’était pas d’une nature à écraser les gens.
Tout ce que je voulais. La proposition était bien trop alléchante. J’en oubliais presque qu’elle semblait véritablement avoir besoin de l’aide qu’elle réclamait. Soit elle n’avait pas froid aux yeux, soit elle était complètement désespérée. Ludmila finit par m’embrasser si bien que je ne savais plus où donner de la tête. Bien entendu je répondis à ce baiser, bien que c’était décevant qu’il s’agisse pour elle d’une simple formalité à remplir pour me faire plaisir. Je n’étais pas sûr qu’elle en ait envie au fond. Cela était presque vexant. Lorsque nos lèvres se décolèrent je la fixai droit dans les yeux.
« En échange j’aimerais ne plus avoisiner la mort de cette manière. Je suppose que je te demanderai autre chose quand cela sera murement réfléchi. Mais avant d’accepter cette proposition j’ai besoin de savoir. Pourquoi fait tu mines d’être une dure ? Pourquoi as-tu tant besoin d’en devenir une ? Je suis certain que ton objectif ultime n’est pas celui d’attirer un renard dans tes filets. »
J’allais profiter de l’occasion même si j’avais le sentiment que ce que je voulais vraiment ne me serait pas donné de gaité de cœur. Je comprenais bien aujourd’hui que je ce qui l’intéressait n’était pas ma personne dans sa globalité. Seulement un trait de caractère qu’elle voulait développer chez elle pour une obscure raison. C’était bien la première fois de ma vie que j’avais l’impression d’être l’arroseur arrosé.
Pando
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J. Ludmila Cabestany
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Sam 8 Mai - 18:25
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Ce qui est bien avec Charlie, c'est que je sais que je peux l'embrasser sans qu'il ne me repousse. Bon j'avais un léger doute, surtout après ce que je venais de lui faire subir, mais il était clair qu'il ne pouvait me refuser ce baiser. Et puis ça me rassurait un peu. Pourquoi ? J'en avais aucune idée. Mais j'avais besoin d'un peu d'attention. Et même si celle que le Renard m'apportait était particulière, je dois avouer qu'elle me fait plaisir.
Charlie : (...)
Il lui faudrait du temps pour réfléchir. Bien. J'étais prête à attendre. La rentrée s'il le fallait. De toute façon j'ai beau être une grosse chieuse, quand je donne ma parole j'ai tendance à la tenir. Ma mère m'a toujours appris qu'il ne fallait jamais faire de promesse en l'air. Alors j'ai juré sur leur tombe de ne jamais laisser tomber ce qu'il me reste de famille. Et c'est ce que je ferais. Même si pour ça je dois... transgresser les règles et parfois faire des folies. Lorsqu'il me pose ces questions je me recule. Je n'ai pas envie d'en parler. Encore plus avec lui ! Qu'est-ce que ça va donner si je me confie à ce Renard de malheur ! Guérin est certainement le dernier à qui j'oserais parler ainsi de moi. Et pourtant je dois avouer que depuis que j'ai enfermé la petite Ludmila au fond de moi, Charlie a toujours été là dans les moments où j'en avais le plus besoin. Même si c'était pour des échanges verbaux peu amicaux. Me dirigeant vers mon sac, je l'attrape et le glisse à mon épaule. Mais... je ne peux pas le planter là sans explications après ce que je viens de faire n'est-ce pas ? Alors la tête baissée, dos à lui, je me décide à ouvrir la bouche. Il mérite quelques réponses. Pas tout, mais au moins certaines.
(Français avec des "r" roulés) Parce que mes petits frères n'ont plus que moi. Parce qu'on ne peut plus vivre dans cet Orphelinat merdique. Parce que... on ne représente pas l'idéal des Pozhiratelis et... je ne veux pas que ce qui soit arrivé à Arsène nous arrive aussi.
Et surtout parce que je les imagine trop faible pour savoir se défendre tout seul. Benitio est à l'autre bout du monde - même si ce n'est pas si loin que ça - et Salvador s'est déjà fait attraper par Charlie. Alors franchement, qui sait ce qui se passera ensuite ? Qui va s'amuser à les manipuler pour leur faire rentrer dans le crâne qu'ils ne sont pas des sorciers parfaits et qu'ils ne méritent pas de continuer à vivre ou à suivre des études magiques ? Je ne sais pas de quoi sont capables les Pozhiratelis, mais quand je sais ce qu'il me raconte... je me dis que tout est possible. Arsène. Parler de lui me fait mal. Très mal. En même temps, comment peut-on oublier son premier amour ? J'étais bien à ses côtés. Mais par prétexte qu'il n'était pas un sorcier pur, parce qu'il n'était qu'un simple moldu né avec la chance de pouvoir créer de la magie... on l'a liquidé. Alors qu'il n'avait rien fait. Et je ne veux pas que ça se reproduise. Je ne veux plus perdre de personnes dans mon entourage.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Mer 19 Mai - 18:34
mercredi 16 juin 2134 salle de danse, deuxième étage, Beauxbâtons
mission drague lourde
Je n’étais aucunement honteux de lui poser des questions plus que personnelles après sa demande. Elle était bien trop curieuse pour que je m’abstienne et j’étais moi-même intrigué. Pourquoi une fille qui faisait mine d’être forte face à l’adversité, tout en étant incapable de se contrôler à la moindre contrariété avait-elle besoin de moi. Qu’est-ce qui la poussait à se transformer en une personne qu’elle n’était pas dans sa nature première. Ludmila était forte, mais pas autant qu’elle le voulait. Les questions semblaient pourtant complexes. La jeune femme hésita longuement. Elle recula même à leur écoute et me tourna le dos pour récupérer ses affaires. Elle n’allait tout de même pas me planter ainsi. Si elle le faisait, elle pourrait toujours courir pour recevoir mon aide. Je n’étais pas son pantin. Elle ne pouvait pas accepter un duel, m’étrangler après un seul échec, m’embrasser pour se faire pardonner, me supplier de l’aider et me planter à la première interrogation. J’étais déjà suffisamment vexé qu’elle apprécie seulement ce que je pouvais lui offrir au détriment de ma fabuleuse personnalité. J’acceptais une contrariété mais pas deux.
Toujours dos à moi, Ludmila finit par répondre. C’était la moindre des choses, mais j’étais tout de même rassuré. Mon ego n’aurait pas vraiment digéré d’être ignoré de la sorte. Ses frères forcément, j’aurais pu m’en douter. Elle m’avait pratiquement arraché les yeux lorsqu’elle avait appris que je me servais du benjamin pour mes devoirs. Pourtant, je ne lui faisais pas de mal et le gamin ne s’était attiré aucun ennui. Je l’aidais même parfois dans sa pratique lors de mes jours de bonté. Franchement, je lui accordais une protection, mais Ludmila telle une louve n’avait pas trop apprécié que quelqu’un s’approche de son petit frère. Puis, j’avais tendance à oublier que ses parents avaient péri durant l’uns des vagues et que la petite fratrie s’était retrouvée dans un orphelinat, visiblement merdique. Si elle voulait des parents je pouvais lui donner les miens, mais je n’étais pas certain que cette remarque lui plaise, elle n’était même pas correcte. Même moi je pouvais faire preuve d’un minimum de compassions et comprendre que la situation était difficile à vivre. Par contre qu’elle me parle de son petit copain mort un peu trop jeune c’était trop me demander. Autant me dire directement que j’étais un lot de consolation à chier et encore ce serait déjà beaucoup m’offrir. Mon égo aurait finalement été davantage préservé si elle ne m’avait pas répondu.
« Ça se voit que tu n’es jamais allée à Durmstrang. Leur sang-purs sont aussi forts que des nourrissons. Même après ta prestation du jour, pour le moins accablante, tu les aurais surpassés. C’est dire. Mais comme tu dois être là pour ta famille et que j’aime bien ton frangin je vais t’aider. Ce sera franchement grisant de montrer aux corbeaux qu’ils ne peuvent pas nous atteindre puisque nous sommes aussi forts qu’eux. »
Incroyable. Et j’essayais de la réconforter en lui rappelant que ces histoires de sang étaient une ridicule plaisanterie. Qu’on vienne me dire après ça que j’étais dénué de bon sentiment. Ceci dit, mon petit égo de sang-mêlé refusait de prendre des coups. Je n’avais aucune affection pour les moldus, mais de là à les exterminer il y avait une sacré différence. Puis j’estimais que tout le talent ne venait pas de la nature de l’arbre généalogique. C’était absurde.
« Bon je crois que je vais rendre les clés à la prof. »
La vexation pouvait presque m’entendre dans ma voix. Arsène quoi, elle aurait pu s’abstenir de me rappeler que je ne l’intéressais pas.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Dim 30 Mai - 20:56
la charité, c'est compliqué
Mercredi 16 Juin 2134
Toujours dos à lui, je préférai ne pas me retourner. Les larmes s'étaient de nouveau formées au coin de mes yeux et je ne voulais pas que Charlie puisse les observer. Franchement, en deux secondes ce garçon venait de me faire perdre la tête. Et venait de ressortir cette faible petite Jewel que j'avais tant eu du mal à faire disparaître. Cette petite féline toute smple, peu sociable, qui ne pensait qu'à ses études et à être la plus parfaite possible. Je ne regrette pas celle que je suis devenue. J'aime observer la nouvelle Ludmila dans un miroir. Mais pour ce soir mon coeur et mon esprit venaient d'être de nouveau réduits à néant, comme ce jour là...
Charlie : (...)
Un fin sourire étira mes lèvres. Alors il allait m'aider. Tant mieux. C'est vrai qu'il avait été à Durmstrang. J'avais tendance à oublier qu'après son retour je lui avait pratiquement sauté dessus. Je n'avais jamais pensé à lui demander des nouvelles de Benitio. Mais je doute sincèrement qu'il se soit intéressé à mon frère durant ses trois mois là-bas. Il avait certainement eu des choses plus intéressantes à faire. Et puis ils ne sont pas de la même année donc jamais il n'aurait pu faire le rapprochement. A part nos yeux, il n'y avait pas grand chose de physique qui me liait à mon premier frère.
Charlie : (...)
(Français) Je... oui...
Me tournant je m'approche doucement de lui et lui dépose un délicat baiser sur la joue. Sans croiser son regard. J'ai trop honte pour lui faire de nouveau face, clairement.
(Espagnol) Merci Charlie.
Et sans attendre une réponse je préfère fuir cette salle rapidement. De retour dans le couloir je tente d'effacer la tristesse de mon visage mais une chose est sûre : c'est vers ma salle commune et plus particulièrement mon dortoir que je me dirige. J'ai besoin d'être seule.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué Jeu 3 Juin - 17:17
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Il y a un truc que je ne comprends pas avec Ludmila, pourquoi elle n’est pas comme les autres à céder facilement à mon charme. Pourquoi elle semble totalement hermétique tout en retournant la situation contre moi. Nous avons fait ensemble ce que les couples font habituellement et pourtant je ne semble pas l’intéresser. Le pire étant qu’elle profite de la situation en me donnant ce que j’attends d’elle mais pour atteindre ses propres objectifs. Ce qui me rend fou est que cela marche. Elle a manqué de me tuer et pourtant j’ai accepté de l’aider. J’ai même été peiné un instant par ses larmes. Babylon serait fier ce qui me désole encore plus. À ce rythme là je vais bientôt ramper à ses pieds pour la supplier de m’accorder une seconde d’attention. Il faut vraiment que cela cesse, il est hors de question que je me laisse faire. Je suis censé écrire les règles de notre jeu, pas les subir. Il est plus que nécessaire que je reprenne mon plan d’approche. Si j’envisage maintenant un plan de rapprochement je suis mort. Je dois m’éloigner d’elle maintenant, tant pis si nous ne sommes pas venus à bout d’un duel digne de ce nom et que je n’ai pas obtenu ce que j’étais venu chercher.
Ludmila semble surprise ou déçue lors que je lui annonce que je souhaite rendre les clés, manière déguisée pour lui dire que la bataille du jour est terminée. Elle s’attendait à quoi d’autres au juste, elle a commencé en jetant à la figure son Arsène. Lorsqu’elle s’approche finalement de moi, je reste sur ma réserve. Comme une gamine elle vient m’embrasser sur la joue sans oser croiser mon regard. De mieux en mieux. Si elle essaye de me torturer c’est réussi. Cible manquée de quelques centimètre et désir grand absent de l’opération. Je ne montre pas ma déception mais je n’essaye pas non plus de la retenir. J’ai annoncé le départ, hors de question que je me mette à genoux pour faire de mes désirs une réalité.
« Pas de quoi. »
C’est la moindre des choses après un remerciement, surtout que c’est bien une des premières fois que je l’entends prononcer mon prénom. Enfin, elle est déjà partie donc je ne suis pas certain qu’elle ait entendu ma réponse. Cela dit, ce n’est pas comme si j’avais dit quelque chose d’extraordinaire. Je ne vais pas non plus ajouter ce grief à la liste du jour. Je remets rapidement en ordre la salle, puis je quitte à mon tour la scène de crime. Pour ne pas ruminer je vais directement retrouver mes camarades renardes dans les jardins, une fois les clés déposées. Elles au moins ne manquent pas de m’apporter une attention particulière.
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Sujet: Re: (charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué
(charlie et ludmila) - la charité, c'est compliqué
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