Pensine de Maddison Jones 

Lundi 13 février 2108

Vous atterrissez dans une pièce dans laquelle il y a un lit superposé, une grosse commode, deux bureaux ainsi qu'une magnifique maison de poupées. Une grande fenêtre donne sur un joli parc dans lequel vous pouvez apercevoir des enfants qui courent.

Une enfant rentre brusquement dans la pièce. Elle est blonde et ses cheveux sont longs et ondulés. Ses deux yeux bleus/verts pétillent et son excitation et sa joie se sentent rien qu'en la voyant. Une femme entre à son tour dans la chambre.

(Anglais) - Maddy chérie voyons, calme toi. Qu'y a-t-il de si extraordinaire pour que tu viennes me faire arrêter toutes activités ?

Maddison laisse échapper un petit cri aigu avant de prendre une profonde respiration.

(Anglais) - Regarde !

Elle se tourne alors vers la maison de poupée et son visage se crispe légèrement. Les vêtements des poupées changent soudainement de couleur. La femme étouffe un cri et ferme la porte derrière elle.

(Anglais) - Maddy ! C'est merveilleux ! Tes pouvoirs se sont manifestés !

(Anglais) - Oui, tu as vu Mathilda !

(Anglais) - J'espère que tu as bien fait comme je t'avais expliqué ?

Maddison hoche vigoureusement la tête en mettant ses mains dans son dos. Bien droite, elle se met à réciter.

(Anglais) - Si un jour quelque chose d'étrange se passe, je ne dois en parler à personne et tout de suite venir te voir ! ... C'est ce que j'ai fais Mathilda ! Je te le promets.

Mathilda sourit, attendrie. Elle ouvre ses bras et Maddison n'hésite pas longtemps avant de venir s'y blottir.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Lundi 21 septembre 2111

Vous vous retrouvez dans une grande salle où sont réunis de nombreuses personnes. Il y a beaucoup d'enfants. Parmi eux, vous reconnaissez Maddison. Vous êtes de nouveau à l'orphelinat Mimosa. Des ballons sont accrochés aux murs et il y a les restes d'un gâteau d'anniversaire sur le centre d'une des tables. Maddison finit par quitter la pièce, deux paquets sous les bras. Vous la suivez.

(Anglais) - Maintenant j'ai dix ans ! Je suis une grande ! Je vais aller essayer ma nouvelle robe !

La petite blonde se met alors à courir et finit par arriver dans sa chambre. La même que celle du précédent souvenir. Elle dépose le premier paquet sur son bureau et le second sur lit. Elle sort du premier une magnifique poupée qu'elle assoit contre une lampe et sort du second une jolie robe bleue ciel.

(Anglais) - Elle sera parfaite pour le Printemps ! Je vais l'essayer pour la montrer aux autres.

Maddy allait se changer quand Mathilda entre dans la pièce.

(Anglais) - Maddison chérie, ce n'est pas le moment, il est tard. C'est l'heure d'aller te doucher.

Elle prend la robe des mains de l'enfant et la pose sur le lit. Vexée, Maddison s'assoit par terre et croise les bras en guise de protestation. L'air sévère et les mains sur les hanches, Mathilda commence à s'énerver. Ce n'est pas dans les habitudes de Maddison d'agir ainsi et le fait qu'elle se mette à faire un caprice le jour de son anniversaire agace Mathilda au plus haut point. Cette dernière menace la jeune enfant de lui prendre sa poupée si elle n'obéit pas rapidement. Maddison fulmine et on peut voir que son énervement est croissant. Lassée, la femme attrape la poupée et la glisse dans la poche de son tablier.
C'est la goutte qui fait déborder le vase. Les jours rouges de colère, la jeune Australienne bondit et se met à hurler. Le son qui sort de sa bouche est si aigu et strident que Mathilda est obligée de se boucher les oreilles. Maddy finit par arrêter. C'est alors que Mathilda essaye de s'approcher d'elle afin d'en profiter pour l'attraper et l'emmener à la douche.

C'est là que le drame se produit. Ses cheveux blonds se teintent d'un bleu nuit, ses mains s'allongent et forment des griffes. Ses pieds transpercent ses chaussons et se transforment en pattes griffues. Ses bras se parent de plumes bleues foncées et finissent par devenir des ailes. Maddison s'est transformée en un oiseau immense aux griffes acérées. Mathilda prend peur, jette la poupée hors de sa poche et quitte la pièce. Un tour de clef se fait entendre. Elle a enfermé Maddy dans sa chambre. Cette dernière met plusieurs heures avant de se calmer. De retour dans son corps humain, elle pleure à chaudes larmes. Ses vêtements complètement déchirés jonchent le sol et sa chambre est entièrement détruite. Mathilda finit par revenir et vient emmitoufler la pauvre enfant dans une couverture. Elle sort alors sa baguette et entreprend de tout ranger et nettoyer au mieux.

Maddison est complètement sonnée. Mathilda la prend dans ses bras.

(Anglais) - Chut ma belle... Tout va bien... Ce qu'il vient d'arriver est tout à fait normal. Tu vas dormir et demain matin, je t'expliquerai tout ce que tu as savoir.

Maddy, épuisée par sa transformation, s'endort dans les bras de sa protectrice. Cette dernière la soulève du sol et quitte la pièce.


Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Vendredi 10 juin 2112

Vous atterrissez dans une chambre. Elle est composée d'un lit simple, d'un bureau en désordre et d'une armoire de laquelle déborde des vêtements. La grande fenêtre donne cette fois sur une rue qui a l'airtres calme.
Sur le lit est étendue une jeune fille blonde. Elle doit avoir une dizaine d'années, peut-être onze. Des écouteurs dans les oreilles, un magasine pour enfant dans les mains et un chewing-gum dans la bouche, elle chantonne un air de musique. Vous reconnaissez Maddison Jones. Malgré son jeune âge, ses traits ressemblent désormais plus à ceux que vous lui connaissez actuellement. Très jolie déjà à l'époque, elle reste fidèle à elle-même.

Un bruit sourd se fait tout à coup entendre. En dépit de ses écouteurs, Maddison sursaute et manque de tomber du lit. Elle va à sa fenêtre et l'ouvre afin de voir ce qu'il y a mais un oiseau entre brusquement dans la chambre. Surprise, elle tombe en arrière et finit les fesses sur le parquet. Ahurie, elle suit du regard l'oiseau qui ne semble pas vouloir se calmer. Ce dernier finit tout de même par se poser sur son bureau. Il tient une enveloppe dans son bec. Maddison se relève lentement et fixe l'oiseau un moment avant de se décider et s'approche de lui. Elle tend une main tremblante et attrape la lettre. L'oiseau, son travail accompli, s'envole et repart comme il était venu.

Désormais assise en tailleur sur son lit, Maddy observe avec curiosité la lettre posée devant elle. Elle l'attrape alors dans ses mains et relit encore une fois ce qui est écrit dessus :

Mlle Maddison Jones
Chambre n°26, orphelinat Mimosa
2 Perth Ave
Yarralumla
Canberra, ACT 2600

AUSTRALIA

sobade.

Au dos de la lettre, un emblème est apposé:


Maddison prend une profonde inspiration et ouvre l'enveloppe. Ses yeux parcourent les lignes à une vitesse incroyable. Cest bien ça ! C'est sa lettre ! Celle qui lui dit qu'elle est inscrite à l'Académie de Beauxbâtons ! L'école de magie française !
Maddison jette l'enveloppe et la lettre dans les airs et bondit sur son lit. Un sourire plaqué sur les lèvres, elle se précipite hors de sa chambre en criant :

(Anglais) - Mathilda !

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Jeudi 25 août 2112

Vous atterrissez dans des jardins. Un vent froid souffle dans les arbre. Deux personnes se trouvent pourtant assises sur un banc près d'un parterre qui doit être recouvert de fleurs au Printemps. Vous pouvez reconnaître Maddison et Mathilda. Toutes deux emmitouflées dans leur manteau, elles discutent. En regardant autour de vous, vous vous rendez compte que vous vous trouvez dans les jardins de l'orphelinat. En vous approchant des deux femmes, vous pouvez les entendre discuter du futur de Maddison dans le monde magique.

(Anglais) - Maddy, tu sais que moi-même, je suis une sorcière.

(Anglais) - Oui bien sûr, tu m'avais tout expliqué lorsque tu m'avais parlé du monde magique et des pouvoirs que j'allais potentiellement avoir.

(Anglais) - Et bien je ne t'ai en fait pas tout dit. Dans le monde dans lequel tu vas aller, tu vas tomber sur différentes sortes de personnes. Il y a des gens qu'on appelle les sang-purs, les sang-mêlés et les nés-moldus. Mais finalement, malgré ces distinctions qu'il peut y avoir, ces gens sont tous égaux.

(Anglais) - Ça veut dire quoi ? Je ne comprends pas très bien...

(Anglais) - Les sang-purs sont des sorciers qui n'ont que des sorciers au sang-pur dans leurs ancêtres. Les sang-mêlés sont des sorciers qui ont des ancêtres sorciers et moldus. Enfin, les nés-moldus, comme moi, sont des sorciers nés de parents moldus.

(Anglais) - Et moi ? Je suis quoi ?

(Anglais) - Je ne sais pas ma belle, mais je pense que tu es une sang-pur ou une sang-mêlé car lorsque je t'ai trouvé devant les portes de l'orphelinat, j'ai trouvé cette lettre glissée sous ta couverture.

Mathilda sort alors de sous son manteau une enveloppe jaunie par le temps. Elle la donne à Maddison qui l'ouvre afin de lire son contenu.

À l'attention de Mathilda Ducros,

Je confie à l'orphelinat Mimosa ma fille Maddison Lilly Jones.
Vous trouverez ses papiers d'identité dans une autre enveloppe.
Veillez sur elle, je vous en prie, et faites en sorte qu'aucun moldu ne lui fasse du tort.

sobade.

La lettre n'est évidemment pas signée. Maddison a les larmes aux yeux. Elle les essuie d'un revers de manche et se concentre à nouveau sur Mathilda tout en rangeant le papier dans son enveloppe.

(Anglais) - C'est donc le mot moldu qui t'a fait penser que j'allais être une sorcière.

(Anglais) - Exactement. Un moldu n'aurait jamais su la signification de ce mot et je me suis dit que ce n'était pas un hasard si l'enveloppe m'était adressée à moi, et à personne d'autre. Je me dis donc que l'un de tes parents est un sang-mêlé ou un sang-pur.

La jeune Australienne se mure alors quelques minutes dans le silence. Mathilda respecte son choix et laisse le temps s'écouler. Elle finir par reprendre, avec un sourire triste.

(Anglais) - Je suis désolée de ne pas pouvoir t'en apprendre plus sur tes origines Maddy.

(Anglais) - Non Mathilda, ne t'excuses pas surtout. Ce n'est pas de ta faute...

La jeune femme attrape son sac posé près d'elle et en sort un petit paquet cadeau.

(Anglais) - Voici pour toi ma belle. C'est un cadeau pour ton entrée dans le monde magique.

Maddy prend le paquet dans ses mains et le déballe. Elle ouvre l'écrin qui se trouvait à l'intérieur et en sort une très jolie bague. Celle-ci est en or jaune et est parée d'une pierre d'un bleu sombre.

(Anglais) - Elle est magnifique ! Merci beaucoup !

Elle saute au cou de Mathilda et l'embrasse sur la joue. Cette dernière se met à rire et dit à la jeune fille de faire attention. Elle attrape alors la bague et la glisse à son majeur droit. La teinte de la pierre passe soudainement du sombre à un teinte beaucoup plus claire, se rapprochant fortement de la couleur des yeux de Maddison.

(Anglais) - Ce cadeau n'est pas vraiment mon idée. À ton arrivée ici, elle était glissée dans tes linges. Comme elle était beaucoup trop grande pour toi, je me suis dit que j'allais la garder en lieu sûr jusqu'à ce que tu sois en âge de la porter.

Maddison admire le bijoux autour à son doigt le sourire aux lèvres. Le changement de couleur de la pierre ne la perturbe pas le moins du monde. Au contraire. On pourrait croire que la bague a retrouvé sa véritable propriétaire. Mathilda sourit et reprend.

(Anglais) - Il est un peu spécial, tu t'en doutes. C'est un bijoux magique et tant que tu le porteras, tu ne te transformeras pas.

(Anglais) - Jamais !?

(Anglais) - Jamais.

(Anglais) - Alors je ne le quitterai jamais !

Heureuse, la jeune Australienne se blottit contre Mathilda qui l'entoure de ses deux bras.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Jeudi 01 septembre 2112

La salle de réception de Beauxbâtons. Que vous l'ayez déjà vu, ou non, vous ne pouvez que la reconnaître. Des lustres brillants, des fenêtres immenses, une foule de jeunes étudiants attendant leur répartition. Il n'y a aucun doute, c'est le jour de la rentrée et tous ces enfants attendent leur moment.

(Français) - Maddison Jones.

La voix a résonné dans toute la pièce. Une jeune fille sort de la foule. C'est Maddison. Le sourire aux lèvres, elles s'avancent face aux directeurs et commence sa présentation.

(Français) - Bonjour, je suis Maddison Jones. J'ai onze ans et je viens d'Australie. Je suis ici car j'ai la double nationalité. Je suis très excitée à l'idée d'être à Beauxbatons et j'ai hâte de commencer cette nouvelle partie de ma vie. Je ne connais encore personne dans cette école, mais je suis certaine que je vais me faire beaucoup d'amis. Et... je crois que ça suffit pour la répartition, non ?

Elle conclut sa tirade avec un magnifique sourire. Les deux directeurs n'ont pas réfléchi bien longtemps avant de donner leur verdict.

(Français) - Je pense que les Loups d'Argent t'accueilleront avec grand plaisirs.

Des exclamations fusent dans la salle. Maddison s'incline légèrement et retourne à sa place. Les Loups d'Argent, sa nouvelle maison.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Lundi 14 septembre 2116

Vous atterrissez dans un bureau blanc étincelant. Tout est blanc. Du sol au plafond, du bureau à la poubelle. Absolument tout. Maddison y entre avec un homme qui l'accompagne en ayant sa main dans son dos. Elle a grandi depuis la dernière fois. Vêtue d'une robe courte noire, elle ressemble désormais à une femme. Un agenda posé sur le bureau vous indique que nous sommes le 13 septembre 2117. La Jones a donc 16 ans. Un coup d'œil par la fenêtre vous permet de savoir où vous vous trouver : la Sydney Tower se dresse devant vous. Sydney, la plus grande ville d'Australie.

(Anglais) - Nous sommes donc d'accord Maddison. Vos études passent avant tout. Nous travaillerons donc ensemble pendant les vacances scolaires, en vous laissant bien sûr le temps pour vos devoirs.

L'homme et Maddison sont désormais assis sur le canapé. L'adolescente laisse échapper un léger rire. Elle sourit.

(Anglais) - Bien sûr ! De toutes manières, ma tutrice n'aurait jamais accepté de signer le contrat si ça n'avait pas été le cas.

À ces mots, Maddison tend une enveloppe en papier kraft à l'homme. Ce dernier la prend, l'ouvre et en sort un paquet de feuilles. C'est le fameux contrat. Il vérifie que tout est en ordre avant d'aller le déposer sur le bureau. Il revient alors vers la jeune femme qui se lève.

(Anglais) - Le monde du mannequinat va t'adorer. J'en suis certain ! Bien, tout est en ordre Maddison. Je vais te faire appeler une voiture.

(Anglais) - Je vous remercie monsieur.

(Anglais) - Appelle moi Scott, je t'en prie. Et tutoies moi. Après tout, nous travaillons ensemble désormais.

Maddison acquiesce tandis que Scott se dirige vers la sortie. Tous deux quittent alors le bureau.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Vendredi 26 juin 2119

La salle de réception de Beauxbâtons. Toujours aussi belle et somptueuse. De nombreux étudiants y sont réunis. Vous percevez des bribes de conversations. Certains ont l'air stressés. D'autres rient. D'autres encore semblent dépassés par les événements. Mais que se passe-t-il ? Les directeurs de Beauxbâtons rentrent alors dans la pièce. Les conversations cessent peu à peu jusqu'à ce que la salle soit complètement plongée dans un silence religieux. Les directeurs, désormais debouts sur l'estrade, prennent enfin la parole.

(Français) - Chers étudiants, ainsi se clôture cette année scolaire. Pour certains d'entre vous, l'aventure Beauxbâtonienne ne s'arrête pas maintenant, mais ne vous en faites, chacun est libre d'aller au rythme qui lui convient le mieux. Pour ceux qui vont quitter notre belle académie, je ne peux que vous souhaiter bonne chance pour la nouvelle aventure qui vous attend. Le monde du travail n'est pas facile, mais nous sommes certains que vous vous en sortirez à merveille. L'éducation que vous a prodigué Beauxbâtons est une des meilleures au monde. Soyez en digne. Sur ce, je vous laisse profiter de la soirée.

À ces mots, de somptueuses décorations apparaîssent dans la salle, accompagnées d'un buffet, d'une grande piste de danse et d'un coin photographie. Les lumières se baissent, la musique envahit l'espace et des projecteurs volants viennent éclairer les différents espaces de la salle. Le bal de fin d'année peut commencer.
Une jeune femme attire de nombreux regards. Sa longue chevelure blonde cascade sur son dos nue. Vêtue d'une robe bleue nuit, elle semble tout droit sortie d'un conte de fée. Les pierres précieuses cousues sur sa robe étincellent de mille feux, la faisant encore plus sortir du lot. Maddison. Fidèle à elle-même, elle monopolise une partie de l'attention avec tant de facilité que c'en est presque déconcertant. Rayonnante comme elle est, on se doute qu'elle a réussi son année et obtenu son diplôme avec brio.
Vous assistez à une soirée plus que réussie. Les étudiants laissent leur stress s'en aller et profitent pleinement des plaisirs qui leur sont offerts.
Si vous observez Maddison, vous remarquerez cependant qu'elle ne reste qu'en compagnie de ces amies. Tous les garçons qui l'approchent se font refouler. C'est à peine si elle leur adresse un regard. Que penser de cela ?

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Mardi 04 juillet 2122

Vous atterrissez au milieu d'une piste de danse. Des personnes de tous âges se déhanchent au rythme d'une musique dont les basses sont amplifiées. Le son vient presque vous faire vibrer les tympans. Un peu plus loin, vous apercevez tant bien que mal un bar où de nombreux barmen et barwomen s'affairent à satisfaire à leur clientèle. Vous êtes dans une boîte de nuit.
Les coins VIP sont bien remplis et maintenant que vous observez votre environnement un peu plus sérieusement, vous remarquez des stripteasers et des stripteaseuses qui se baladent dans la boîte. Le monde de la nuit dans toute sa splendeur.
À une des tables VIP, vous reconnaissez enfin Maddison. Elle semble plus heureuse que jamais. Une des filles qui l'accompagnent l'apostrophe.

(Anglais) - Alors Maddy, maintenant que tu as ton diplôme en poche, que vas-tu faire ?

(Anglais) - Oh ! Quelle idée de me parler de ça maintenant ? On est pas là pour ça !

Quand elle finit sa phrase, elle attrape l'une des bouteilles de champagne posées sur la table et la porte à sa bouche. L'un des garçons éclate de rire avant d'essayer de prendre un air sérieux.

(Anglais) - C'est quand même un peu la raison pour laquelle on est venu ici ce soir... Non ?

Maddison marque une pause et une lutte existentielle semble alors se dérouler dans sa tête. Elle ne doit pas en être à sa première bouteille. Après une longue réflexion, elle s'exclame.

(Anglais) - C'est vrai ! Mais... On est là pour célébrer. On se fera un brunch pour en discuter... C'est moi qui invite.

La blonde et ses amis expriment alors leur joie dans un grand cri avant de continuer leur soirée dans la joie et la bonne humeur.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Jeudi 01 septembre 2123

Vous atterrissez sur une chaise. À côté de vous, il y a Maddison assise sur une autre chaise. Vous faites face à la Directrice de Beauxbâtons qui a été en fonction jusqu'en 2126. La dernière Directrice avant que Maddison n'obtienne ce poste d'ailleurs. C'est assez drôle de la voir de ce côté du bureau.

(Français) - Ne vous en faites pas mademoiselle Jones, cet entretien n'est qu'une formalité. J'ai étudié attentivement votre dossier et vos résultats sont excellents. Vous êtes tout à fait le genre de personne que l'on recherche pour ce poste. Je ne vous cache pas que notre ancien Professeur de Maintien nous a quelque peu déçu, mais je suis sûre que vous serez tout à fait à la hauteur de nos attentes.

Maddison affiche l'un de ses plus beaux sourires. Elle fait mine d'être légèrement gênée avant de répondre.

(Français) - Je vous remercie madame. J'espère que je saurai vous satisfaire. J'avais peur que mon accent puisse poser problème...

(Français) - Bien au contraire ! Il est tout à fait charmant, et votre français est bien meilleur que de nombreuses personnes natives de notre pays. N'hésitez pas d'ailleurs à donner certains cours en anglais aux dernières années. Cela ne pourra leur faire que du bien !

La jeune diplômée acquiesce avec un sourire tout en joignant ses mains sur ses genoux. Elle joue le rôle de la jeune femme gênée à la perfection. Elle a toujours appris à ne pas se montrer trop sûre d'elle dès le début. Cela effraie souvent ses interlocuteurs.

(Français) - Mais dites moi, je suis curieuse. Votre diplôme date d'il y a un an maintenant. Qu'avez-vous fait durant cette année ?

(Français) - Je ne vais pas vous mentir, j'ai pris cette année pour profiter. Je savais que lorsque je travaillerai, je ne pourrai plus autant prendre de temps pour moi. J'en ai donc profité pour voyager, voir le monde mais aussi pour consolider ma carrière dans le mannequinat.

(Français) - Oui, c'est aussi mentionné dans votre CV. Bien, j'espère que vous en avez bien profité car les affaires sérieuses commencent aujourd'hui !

À ces mots, la Directrice se lève et tend sa main à Maddison. Cette dernière se lève et la lui serre.

(Français) - Je vous souhaite un bon retour à Beauxbâtons ! Car finalement, vous y avez déjà fait sept ans...

(Français) - Je vous remercie madame. C'est un plaisir pour moi d'y revenir.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Jeudi 24 août 2124

Le Magic Golden Pub ? Vous ne pensiez pas trouver Maddison dans cet établissement ? Pourtant, c'est bien là qu'elle se trouve, et elle n'est pas en compagnie de nimporte qui. Philipp von Roppelt est assis en face d'elle. Le directeur de Durmstrang et une jeune Professeure de Beauxbâtons. Ils ne pourraient pas faire plus étrange comme association. Les deux ne semblent pas bien se connaître. Si vous vous risquez à écouter leur conversation, vous les entendrez échanger des banalités sur les voyages en transports moldus. Qui aurait cru que deux grands sorciers préféreraient la voiture et le train au balai et au transplanage.
Cet instant n'est pas très long, il passe même plutôt vite. Pourtant, chaque petit détail est bien marqué dans ce souvenir, comme si le moindre battement de cœur avait son importance propre. Vous en déduisez donc que ce souvenir est plutôt important pour sa propriétaire. Étonnant, quand on sait que l'actuelle Directrice de l'Académie et que le Directeur de l'Institut n'entretiennent pas de relation particulière. Du moins, pour le grand public.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Pour ceux qui peuvent y accéder, une image plus nette de ce souvenirs juste ici.

Mardi 28 mai 2126

Encore le bureau de la Directrice de Beauxbâtons ? À nouveau, à vos côtés, est assise Maddison. Cette fois, par contre, vous êtes confortablement installés dans un canapé. En face, est assise la Directrice dans un fauteuil. Les deux femmes sont déjà en grande conversation.

(Français) - Je comprends Maddison. Ça ne fait pas longtemps que vous êtes parmi nous en tant que Professeure, mais en trois ans, je n'ai rien eu à vous reprocher. Vous avez su remplir vos fonctions avec brio et tous vos collègues vous apprécient. J'entends même de très bons échos à votre sujet de la part des élèves.

(Français) - Ça me touche beaucoup madame.

(Français) - Et c'est sincère. Si je ne vous en pensais pas capable, jamais je ne vous aurais proposé de me remplacer à partir de la rentrée prochaine. Nous sommes presque en juin. Je compte débarrasser ce bureau d'ici deux semaines environ. Cela vous laissera le même laps de temps pour vous y installer avant les vacances scolaires. Ainsi, lorsque vous arriverez pour la rentrée prochaine, vous serez déjà convenablement installée.

(Français) - Je vous remercie madame.

(Français) - C'est tout à fait normal.

Les deux femmes enchaînent ensuite avec une conversation des plus banales. Notation, activités extrascolaires, festivités de l'Académie et bien d'autres sujets qui concernent directement ou non Beauxbâtons.
Vous êtes en pleine passation de connaissances d'une future ancienne Directrice à une future Directrice. Maddison semble très enjouée. Elle a l'air ravie de la tournure des choses. Comment ne pas l'être ? En trois ans à peine, elle aura obtenu le poste le plus important de l'école française. Que pourrait-elle demander de plus ?

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Samedi 12 avril 2127

Les pieds dans le sable, la mer s'étend jusqu'à l'horizon. Le ciel est plutôt nuageux et le Soleil semble jouer à cache-cache. Deux personnes sont sur cette plage. Un homme et une femme. Retrac. Malo Retrac est en train de tenir Maddison par la main et de la tirer vers un point invisible. Cette dernière se laisse faire mais ne semble pas tout à fait à l'aise ni sereine. Elle est pieds nus. Ses escarpins sont abandonnés sur le ponton de bois qui se situe un peu plus loin.
Brusquement, Malo s'arrête et attire la blonde face à elle. Le temps semble alors s'arrêter. Le vent balaye la plage. Le seul bruit que l'on peut entendre est celui des vagues qui viennent s'écraser le long de la berge. Soudain, le silence semble se faire et le mot Impero sort de la bouche de Malo dans un murmure. Le visage de Maddison se décompose à vue d'œil. Son regard se vide pour laisser place à l'horrification.

(Anglais) - Vraiment Maddison. Tu es le jouet parfait.

Un petit sourire satisfait imprimé sur ses lèvres, Malo laisse glisser sa main alors dans le dos de la blonde et commence à s'éloigner doucement. Il finit par disparaître complètement.
Maddison reste immobile et ne bouge pas. La peur laisse place à la colère qu'on peut sentir bouiller en elle. Désormais, elle est sous l'emprise de Malo. Son libre arbitre n'est plus. Sa volonté a disparu.
Les heures passent. Le Soleil se couche. La pluie tombe.
Toujours immobile, Maddison subit sans rien pouvoir dire.
La nuit est noire. Un déclic se produit alors dans le cerveau de la blonde qui s'affaisse au sol. Des larmes de rage coulent le long de ses joues. Elle tremble de froid et se met à éternuer à plusieurs reprises. Après plusieurs minutes, elle finir par se lever et arrive à regagner sa voiture.
La Directrice de Beauxbâtons est désormais sous l'emprise de Malo Retrac. Elle n'a d'autres choix que de lui obéir.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Mercredi 23 août 2130

Le bureau de la Directrice de Beauxbâtons. Maddison est là, assise dans son canapé. De nombreux dossiers sont étalés sur sa table basse ainsi que sur le canapé. Elle en tient plusieurs dans ses mains et les parcourt de ses yeux de long en large. Soudain, son regard fige et ses gestes s'immobilisent. La peur envahit ses yeux et son expression, alors plutôt neutre, se déforme petit à petit. Elle se lève et se met à ranger son bureau dans la précipitation. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, la pièce est impeccable. On pourrait croire qu'elle n'y a pas travaillé depuis des semaines. Elle s'asseoit alors de nouveau sur le canapé et semble attendre quelque chose.
Quelques minutes seulement s'écoulent avant que Malo Retrac n'apparaisse dans la pièce en transplanant. Maddison se recroqueville sur elle-même. Malo claque alors des doigts et cette dernière se lève pour venir près d'elle. Il l'attrape par la hanche avec un sourire satisfait et ils disparaissent tout deux.

Vous les retrouvez dans une voiture. Malo au volant, Maddison n'a pas le choix et reste gentiment assise à ses côtés. La route qu'ils parcourent est déserte. Les paysages ne vous sont pas familiers. Une maison commence à se dessiner au loin. La voiture emprunte le chemin de terre qui y mène et s'arrête juste devant la porte d'entrée. Deux hommes en sortent et font sortir Madison de la voiture. Ils commencent à l'entraîner vers l'intérieur tandis que Malo reste dans la voiture.

(Anglais) - Ne t'inquiètes pas Maddy, je passerai te voir souvent. On va bien s'amuser ensemble.

Un rictus étire ses lèvres tandis qu'il repart. Maddison est entraînée dans la maison. Elle ne se débat pas, ne proteste pas. Seuls ses yeux effrayés dévoilent ce qu'il se passe réellement dans sa tête.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Samedi 02 septembre 2130

Une pièce sombre et sans fenêtre. Il y a une ampoule accrochée au plafond mais elle ne dégage qu'une faible lueur clignotante. Il y a une ombre dans un coin de la pièce. Assise, recroquevillée sur elle-même, Maddison garde ses yeux fixés droit devant elle. Elle a l'air affaiblie mais son regard semble déterminé. Déterminé à résister. Cela fait maintenant une dizaine de jours qu'elle est enfermée ici. Les deux hommes restés dans la maison pour la garder ne lui ont rien fait. Du moins, il n'y a rien de visible sur son corps.
Le parquet du couloir se met à grincer. Les mains de Maddison se resserrent sur ses bras. Elle garde un œil sur la porte, curieuse de voir si c'est le premier gorille qui vient la voir ou le second. Malo. C'est Malo qui passe la porte. Son sang se glace dans ses veines et elle se mord la lèvre au point de saigner.

(Anglais) - Je crois que j'ai été un peu trop gentil avec toi jusqu'ici.

Maddison ne bouge pas d'un pouce. Malo s'avance au centre de la pièce, juste sous l'ampoule clignotante ce qui projette une ombre menaçante tout autour de lui. Il sort sa baguette et murmure un sortilège. Le corps de Maddison se détend alors instantanément. Les yeux de cette dernière s'écarquillent lorsqu'elle comprend ce qu'il vient de faire.

(Anglais) - Je..

(Anglais) - Je n'ai pas levé le sortilège pour que tu te mettes à parler. Tu étais juste devenue un peu trop docile à mon goût.

La blonde se relève difficilement et fait maintenant face au sorcier. Elle tente alors de sortir de la pièce dans un dernier espoir mais Malo la bloque de son bras droit. Il la pousse alors au sol. Elle y tombe lourdement. Elle tente une nouvelle fois de se lever mais se prend la bottine de Malo en plein visage. Sonnée, quelques minutes passent avant qu'elle ne reprenne complètement ses esprits. Un goût de fer se répand dans sa bouche. Du sang. Lorsqu'elle ouvre complètement les yeux, les deux sorciers au service de Malo sont présents.

(Anglais) - Messieurs, je ne sais pas quand est-ce que je pourrais revenir. Je compte donc sur vous pour bien vous occuper d'elle.

Les deux sorciers opinent du chef sans un mot tandis que Maddison reste allongée au sol, le nez complètement en sang.

(Anglais) - Vous pouvez vous amuser, mais n'abusez pas trop. Il faut la garder en vie. Elle pourra peut-être me servir si les choses ne se passent pas comme prévu...

L'un des deux sorciers se met à rire doucement. Malo lève les yeux au ciel avant de se diriger vers la sortie. Avant de quitter la pièce, il se retourne une dernière fois.

(Anglais) - Ah et faites attention. J'ai levé le sortilège de l'Imperium. Elle risque donc d'être plus difficile à manier.

Maddison tente alors de se redresser et de dire quelque chose mais l'un des deux sorciers lui lance un sortilège de Stupéfixion.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Mardi 08 avril 2132

Un mois. Un an. Plus ? Maddison a perdu la notion du temps. Toujours enfermée dans la même pièce, elle passe ses journées à gésir sur le sol. Tantôt maltraitée, tantôt abandonnée pendant plusieurs jours seule, elle ne fait plus que subir. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Sa baguette lui a bien sûr été confisquée dès son arrivée dans la maison. Elle n'a, par la suite, jamais trouvé le moyen de la récupérer. Elle ne sait même pas où elle est. Son dernier recours aurait été d'user de ses pouvoirs naturelles pour ensorceler ses deux tortionnaires mais ils doivent être immunisés d'une manière ou d'une autre car elle n'a jamais réussi à les faire flancher.
Maddison n'a plus d'espoir. Malo n'est jamais revenu depuis cette fois où il la libérée de son emprise. Souvent, elle rêve qu'il est en train d'agoniser quelque part, ou emprisonné à Azkaban, voire même mort. Cependant, pour elle, elle ne rêve plus de rien. Au début, elle espérait. Elle espérait que quelqu'un l'entende et vienne la sauver et la tirer des griffes de Malo. Mais personne n'est jamais venu. Personne ne l'a entendue. Alors aujourd'hui elle pense. Elle pense à l'Australie et ses plages de sable fin. Elle pense à l'orphelinat où elle a grandi, à Mathilda. Elle pense à Beauxbâtons, à Paul et à tous les élèves dont la vie doit continuer. Elle s'évade comme elle peut.

Un bruit d'explosion provient du rez-de-chaussée. Maddison ne réagit même pas. Elle reste immobile, recroquevillée sur elle-même, au sol. Des cris. Elle ne bouge toujours pas. Des bruits de pas rapides se rapprochent. Le parquet du couloirs grince. Ses poils se hérissent. Ils viennent pour la torturer. Encore. La porte s'ouvre dans un fracas et la lumière se déverse sur son corps. Elle ferme les yeux, éblouie. Son réflexe est de se protéger le visage avec ses bras. Mais rien ne vient. Pas de sortilège. Pas de coup. Pas de seau d'eau. Pourtant, elle reste immobile, ses bras cachant son visage.

Maddison...

Cette voix. Son cœur rate un battement. Non. C'est impossible. C'est encore une idée tordue pour la torturer. Elle se recroqueville un peu plus sur elle-même et des larmes se mettent à rouler le long de ses joues. Une main vient alors lui toucher le bras. Elle sursaute. Après de longues secondes qui lui semblent durer une éternité, elle dégage ses bras de son visage. Ce toucher est différent des autres. La main semblait douce et protectrice. Elle cligne des yeux à plusieurs reprises afin de s'habituer à la lumière et finit par discerner un visage.
Philipp.
La suite s'est passée très vite. La sortie de cette pièce. Le passage près des deux sorciers qui gisent au sol. Le départ de cet endroit où Maddison aura passé presque deux années. Le retour à l'Académie dans le plus grand secret.
C'est fini, Maddison est libre.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Lundi 12 mai 2132

La ville de Boisjoli. Le temps est maussade. À travers la fenêtre d'un restaurant, on peut apercevoir le Directeur de Durmstrang, Philipp von Roppelt. Que faisait-il ici ? Assise en face de lui, la Directrice de Beauxbâtons. Probablement un dîner professionnel en lien avec les deux écoles de magie.
Les deux sorciers semblent en grande conversation. C'est surtout Philipp qui parle et Maddison qui l'écoute, l'air assez grave.
Si l'on s'approche suffisamment, on peut entendre les mots coup d'état, prise de pouvoir, Pozhiratelis, Tournoi des Trois Sorciers. Philipp est en train d'expliquer les événements à venir à Maddison. Cette dernière paraît étonnée mais ne semble pas choquée. Elle écoute simplement d'une oreille attentive. C'est peut-être simplement ce que recherchait le Directeur de Durmstrang, une oreille attentive à qui se confier, et non quelqu'un qui pourrait le juger.
Le déjeuner continue et la discussion ne s'envenime pas. Maddison promet à Philipp qu'elle gardera son secret et qu'elle ne tentera rien pour l'arrêter. Que pourrait-elle faire de toutes manières ? Agir contre lui serait trahir sa confiance, et perdre Philipp est la dernière des choses dont Maddison a envie. Elle ne peut donc qu'acquiescer et s'inquiéter pour l'avenir.
Vient alors le temps de se dire au revoir. Les deux paraissent gênés. Une accolade finit alors par les réunir avant que chacun ne reprenne le chemin de son école.

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.

Vendredi 20 juin 2132

Le jour fatidique est arrivé.
Maddison n'a rien avalé de la journée. Trop préoccupée par ce qui est en train de se préparer, elle scrute chaque visage à la recherche d'un appui mais personne n'est au courant de ce qui les attend. La remise du Trophée du Tournoi des Trois Sorciers est sur le point de débuter. Beauxbâtons a gagné. La Directrice de l'Académie devrait donc se réjouir. Le sourire a beau être présent sur son visage, l'inquiétude ne la quitte pas.
Puis le moment tant redouté finit par arriver. Les yeux de Maddison se posent tout de suite sur Philipp lorsque ce dernier quitte sa place attitrée. Les secondes qui s'écoulent entre ce moment et celui où il fait son annonce lui semble durer une éternité.
La suite s'est passée très vite. Entre les cris de terreur, les gens qui tentent de fuir et les étudiants qui paniquent, Maddison, accompagnée de ses collègues, tentent tant bien que mal de contenir cette foule.
Les Pozhiratelis avaient réellement tout prévu. Philipp avait tout prévu. Les élèves de Durmstrang renvoyés sur leur bateau, les Poudlardiens sont les suivants à être escortés jusqu'à leur train. Puis c'est au tour des Beauxbâtoniens d'être emmenés aux cachots. Ne voulant pas mettre ses élèves en danger, Maddison reste impuissante face à ce spectacle qui lui brise le cœur et la révolte. Quelle idée d'avoir écouté Philipp sans rien dire ? Quelle idée de l'avoir indirectement soutenu ? Quelle idée !?

Votre vision se floute alors.
Vous êtes de retour devant la pensine de Maddison Jones.