Bal de l'Épouvante [RP COMMUN] 

Alors qu'il attendait une réponse de la jeune fille, le fantôme se matérialisa derrière elle. Il tenta de l'ignorer et fronça les sourcils. Cette fille, il l'avait déjà rencontré quelque part. Elle lui disait quelque chose. Mais quoi ?

Glorya : (...)

Cette voix... Glorya ! La fille de la cabane hantée ! Daniel allait lui demandait comment elle allait depuis leur aventure au sein de cette cabane mais la jeune fille disparu. Est-ce qu'elle était elle aussi un fantôme ? Le Prince ne savait pas. Mais le fantôme de son grand-père se tenait bien là, devant lui, là-même où c'était tenu la jeune Glorya deux secondes auparavant.

(Bulgare) C'est franchement fascinant...

Connor tendit son bras et le passa au travers du fantôme; Il n'avait pas peur. Il en faut plus faire peur à un Prince, de sang Pur, et sur la voix des Pozhiratelis !
Peut-être qu'on le prendrait pour un fou, d'agiter son bras devant lui alors qu'il n'y a personne - ben oui, qui a dis que les autres arrivaient à le voir ce fantôme ? - mais... à bien y regarder, dans cette salle, il ne semblait pas y avoir des personnes totalement nettes... Tout le monde semblait être prit de violentes crises de délires. Mais pourquoi ?

Alors que le regard du Dragsa balaye la salle, il remarque une fille (@Emma M. Duval) qui semble terrorisée par quelque chose. Oubliant le fantôme de son grand-père qui le suivait à chacun de ses pas, Daniel parcourt la distance qui le sépare de la demoiselle. Arrivé à sa hauteur, il lui attrape les épaules et lui murmure à l'oreille quelques mots qu'il essaye d'être apaisants.

(Bulgare) Comme vous je viens de voir un fantôme. Ils sont très réalistes mais... rassurez-vous, il finira par disparaître.

Pendant un moment le Prince ne se soucia pas de savoir qui était cette fille. Il voulait juste la rassurer elle qui était en pleure. Son sang n'avait pas d'importance. Peut-être d'ailleurs que le temps d'une soirée il pourrait discuter aisément avec des sorciers de sang-mêlés ? D'ailleurs est-ce que des nés-moldus se ramèneraient ici ?

Timaël ne bougeait plus. La baguette fermement tenue dans sa main gauche, il ne l’avait toujours pas pointé sur l’anglaise. Les paroles n’arrivaient pas à l’apaiser. Bien au contraire car la femme était visiblement encore plus hystérique. Il se demandait bien comment il allait bien pouvoir sortir de cette affaire. Bien sûr il était totalement en mesure de se défendre, mais il aurait préféré éviter d’en arriver à ce point-là. Se mettre en scène de cette façon n’était clairement pas dans son intérêt. Par ailleurs Sheridan s’exposait à un retour de bâton seulement en dégainant. La famille Marloes n’oublierait pas cet affront, leurs amis proches non plus. Ceci dit cela n’était pas le problème de Tim, bien au contraire.

Il avait presque oublié la présence de Nikita. Il était bien trop occupé à surveiller le moindre mouvement de la femme. Il fut donc surpris d’entendre la voix de son amie qui avançait en direction de son ancienne professeure. Elle tentait de la calmer à son tour. Il espérait que ses paroles auraient plus d’impact. Sans doute qu’elle ferait confiance à Nikita et baisserait sa baguette. En revanche les choses se compliqueraient si elle décidait de changer de cible, comme elle avait décidé soudainement de s’en prendre à lui. Dans l’état dans lequel elle se trouvait il fallait s’attendre à tous. Se détachant un instant de son égocentrisme, il espérait que Nikita ne se fasse pas attaquer à sa place.

La femme ne criait plus mais Timaël voyait dans son regard qu’elle cherchait la faille pour lancer son sort. Il n’y avait absolument rien à faire. Mais un miracle se pointa finalement. Le jeune homme était suffisamment renseigné sur les membres de la rébellion qu’il devina sans mal qu’il devait s’agir de sa nièce. Cette dernière venait de le tirer d’une triste affaire. Gardant Sheridan en vue il s’avança vers Nikita et lui attrapa le bras.

« Ça va Niky ? »

Elle avait un drôle d’air. C’était très surprenant car avec leur travail ils étaient habitués à ce genre de situation. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à ça en cette soirée et venant de cette femme. En attendant une réponse il plongea ses lèvres dans la coupe pour profiter enfin du breuvage. Il alla même jusqu’à prendre une sucrerie. Il pouvait enfin souffler.

C’était sans compter sur un affreux furoncle qu’il vit apparaitre sur sa main.

Un furoncle, voilà qui n’était pas normal. C’était comme si quelqu’un s’était s’amusé à lui lancer un maléfice dans son dos. À bien réfléchir il avait aperçu plus tôt dans la soirée Demetria avec son frère jumeau. Le garçon Dragsa pourrait très bien avoir remarqué la compagnie actuelle de Timaël et vouloir protéger l’honneur de sa sœur. Si c’était le cas il perdait clairement son temps. Or Nikita lui parla d’hallucination. À croire que le champagne leur montait déjà au cerveau. Était-ce pour cela qu’il voyait des furoncles sur sa main ? Ou bien était-il réellement en train de se couvrir de ces horreurs ? Puis il remarquait un comportement étrange chez la jeune femme ce qui posait la question sur la nature exacte de ses hallucinations.

Tim n’eut pas le loisir de poursuivre cette réflexion. Il remarque le changement radical de comportement de Nikita. Bientôt elle lui tient le visage et le prit dans ses bras. C’était parfaitement étrange. Ils n’avaient jamais été ce genre d’amis, du moins pas dans une situation sans gravité comme celle-ci. Habituellement ils se contentaient de discuter de tout et de rien, sans oublier parfois des sujets plus personnels. Timaël ne savait pas comment réagir, il n’était pas suffisamment éclairé sur la situation. Il ne comprenait pas cette histoire de perte de tête. Heureusement elle mit rapidement un terme à l’accolade.

« Si je n’avais plus de tête je comprends que tu t’en sois inquiétée. Quelle triste perte cela aurait été. »

Il rit pour détendre l’atmosphère, pour faire comme si il n’y avait pas eu d’accolade. Il croisait les doigts pour que Demetria n’est rien vue de la scène, il ne voulait pas rendre les choses plus gênantes entre eux. Après tout Timaël faisait sa petite vie mais pas sous les regards de tous.

« En parlant d’hallucinations, j’ai l’impression d’être recouvert de furoncle. Je crois que ce champagne est fortement alcoolisé. »

Pourtant il replongea ses lèvres dans sa coupe pour la finir. Il fut surpris de voir une sorte de précipité, comme une très fine couche de poudre au fond de son verre. Par ailleurs le goût de cette dernière gorgée était plus sucrée que les autres. À croire qu’on avait versé quelque chose dans son verre. Soudain il lâcha le récipient pour mettre ses bras bien droits devant lui. Puis il avança d’une démarche étrange. D’extérieur les gens pouvaient penser qu’il faisait une blague, en réalité il ne contrôlait plus son corps.