OOTD Le nez plongé dans les archives, Darko observe plusieurs dossiers qui n'ont jamais trouvé de réponse. Que cherche-t-il très exactement ? Il ne sait pas trop. Mais surement de quoi occuper ses journées et trouver le moyen d'obtenir une augmentation. Parce qu'il va devenir papa... Et même si son compte en banque déborde à Gringotts - l'avantage d'être un sang pur - il lui en faut toujours plus à notre cher Jovan. Trouver toujours plus de moyens pour se faire remarquer. C'est ainsi qu'après plusieurs heures à lire tranquillement quelques dossiers, l'attention du Marloes reste alors focalisée sur un dossier. En soit, rien de bien très intéressant. Surtout qu'il s'agit de quelque chose qui s'est passé dans le monde moldu. Il y a de ça bien des années. Décembre 2131 si la date exacte des constations effectuées par les personnes en charge de ce dossier à l'époque sont exactes. Et il faut avouer que l'affaire a l'air bien intéressante. Allez savoir pourquoi ce dossier a été ainsi enfui. Que s'est-il passé pour qu'on l'oubli ? Certaines créatures sont dotées du don d'influencer les pensées. Comme les vampires. Alors pourquoi pas cette créature là ? Voilà qui semblait être très intéressant à aller voir. Et c'est ce qu'il fit.
Transplanant non loin de l'endroit où ce fameux "Café des Sources". Poussant la porte, il ne fait pas attention aux quelques personnes qui se trouvent ici. Des moldus. Qui ne méritent pas son intérêt. Alors il prend place à une table, seul. Le thé... tous les Anglais aiment le thé non ? Ce qui n'est pas forcément le cas du Bulgare. Mais il n'a pas vraiment le choix que de faire semblant d'apprécier cette boisson. Il attrape d'ailleurs la carte et observe les différents thés proposés. Noirs. Verts... Quelle est la différence ? Il n'en sait rien. Peut-être qu'il va privilégier celui avec le goût qui lui paraît le mieux. Au pire d'un coup de baguette il pourra toujours faire disparaître le contenu, comme ci il avait tout bu et adoré. Le regard rivé sur la carte, le sorcier reste cependant attentif et observe ce qu'il se passe autour de lui, dans ce salon de thé. Qui est la propriétaire de cet endroit ? Une femme, d'après ce qu'il avait lu, mais ça s'arrêtait là. Et il ne tarderait pas à être bien surpris lorsqu'il se rendra compte de qui est ici...
Sujet: Re: [Tabitha & Darko] Un achat bien trop rapide Dim 2 Oct - 14:00
"I eat boys like you for breakfast - one by one hung on my necklace. And they'll always be mine It makes me feel alive"
Un achat bien trop rapide
Mai 2135 Dans les pensées nuageuses de la jeune femme, celle-ci avait déjà arraché la tête du client pour en faire son quatre-heures. Elle vivait en Écosse depuis suffisamment longtemps pour savoir que tous les quadrillés n’étaient pas aussi indécis que ce pauvre mortel. Son grand âge devait lui faire perdre la tête. Tabitha songea qu’il valait mieux que ce soit la sénilité qui s’en chargeât plutôt qu’elle. Pour la quatrième fois, le vieux monsieur changea l’intégralité de sa commande pour une part de tarte aux fruits rouges et une théière complète de thé noir aux notes fleuries. La gérante tapota sur l’écran tactile de l’appareil moldu pour enregistrer la modification et annonça, pour la quatrième fois, le montant total. Le sang froid de la créature ne fit qu’un tour lorsqu’elle vit ses lèvres trembler de cette façon pathétique qui tordait son visage chaque fois qu’il s’était apprêté à changer d’avis, mais le mortel prouva être plus intelligent qu’il n’en avait l’air et il régla la commande (en prenant bien sûr tout son temps). Le visage iridescent de la brunette ne laissa pas l’ombre d’une envie meurtrière passer et Tabitha prépara le thé après avoir sorti une part de la cloche en verre. Elle replaça une longue mèche ondulée derrière son épaule et envoya le vieillard flottant s’asseoir avec un sourire hypocrite et impénétrable. Les deux clients qui s’impatientaient derrière lui commandèrent en lui adressant un clin d’œil compatissant. La charmante jeune femme passa de l’autre côté du comptoir pour nettoyer une table laissée vacante par un groupe de trois jeunes hommes. Elle détestait ces tâches ménagères ingrates, mais savait mieux que quiconque toute la nécessité de maintenir les apparences. La couleur verte de la devanture se reflétait dans la grande baie vitrée qui laissait entrer la lumière printanière dans le salon. Le torchon sur l’épaule, Tabitha fit demi-tour, une bassine pleine de vaisselles en équilibre sous son bras. Elle ouvrit le lave-vaisselle (une invention incroyable, quand on était dépourvu de magie) et enfourna la céramique dans l’appareil plein pour lancer un cycle de lavage. La diode clignota, annonçant le début du programme, et elle recula pour se laver les mains dans l’évier. Un rapide coup d’œil l’informa qu’elle n’aurait plus à supporter la présence de ces mortels bien longtemps dans la boutique. Elle les observa, un à un, persuadée que certains d’entre eux cachaient un héritage surnaturel. Tabitha se demanda une fois de plus comment ces pauvres sorciers avaient réussi à ne pas trahir leur secret jusque-là.
Elle parcourut une nouvelle fois les petites tables rondes disposées de parts et d’autres dans la pièce et arrêta ses yeux perçants sur le dos large d’un homme. Il regardait un menu qu’il tenait grand ouvert devant lui. Elle prit une grande inspiration pour ne pas soupirer et se décida à passer de l’autre côté du comptoir. Tabitha arrivait près de lui lorsque son cœur salé cessa de battre. (grec ancien) Merde ! Il était trop tard pour faire demi-tour ; il l’avait déjà repérée. La jeune femme le regarda un instant, se demandant quel dieu elle avait encore défié pour qu’il la punît ainsi. Elle opta pour l’ignorance.
(anglais) « Bienvenue au Café des Sources. Avez-vous fait votre choix ? »
Avec un peu de chance, il ne se rappellerait pas d’elle. Tabitha n’était pas du genre à immortaliser les visages de ceux qui avaient pu partager sa couche, mais le visage faussement angélique (elle parlait en connaissance de cause) du jeune homme était resté étrangement ancré dans la mémoire de celle qui se faisait alors appeler Astrid. Il ne lui restait plus qu’à faire ses achats et à repartir bien trop vite.
OOTD Le nez dans le listing de ces affreux thés, Darko finit par entendre du bruit provenant du comptoir. Et il tourna la tête pour croiser le regard de la femme qui semblait être la gérante de cet établissement. Ou du moins une employé, puisqu'elle sortait de l'endroit où seules les personnes qui y travaillent peuvent aller. Etrangement, ce visage lui disait quelque chose. Alors il reporta son attention sur les thés, faisant fonctionner sa mémoire pour tenter de trouver pourquoi ce visage lui disait quelque chose. Mais il avait beau tenter de tourner les moments de sa vie dans tous les sens, impossible de savoir où il avait pu rencontrer cette moldue.
Tabitha : (...)
La voix de cette femme fut comme un déclic : la fin de ses études sorcières. Ce premier été de liberté où lui et ses amis étaient parti profiter de la plage et des femmes auprès de ces moldus qu'ils détestaient temps. Profiter d'une soirée avec une femme différente pour fêter ce diplôme obtenu avec beaucoup d'efforts.
(Anglais) Oui. J'aimerais ce thé là.
Il en pointa un au hasard sur la carte, tout en la penchant vers la jeune femme pour qu'elle puisse le lire. Et il la laissa partir, sans lui demander autre chose. Il prépara même la monnaie, avant qu'elle ne revienne. Et quand enfin elle fut de retour, il ne perdit pas son magnifique sourire charmeur et observa cette femme qui, de toute évidence, ne semblait pas avoir prit une seule ride depuis leur dernière rencontre. Du moins, c'est ce qu'il lui semblait : qu'elle avait toujours le même visage. Même si ses souvenirs étaient flou.
(Anglais) Merci. Je... désolé si je parrais indiscret mais... votre prénom ne serait pas Astrid ?
Technique de drague avec ce beau sourire ? Absolument pas. Jovan est un homme marié, heureux, futur papa, et l'alliance à son annuaire gauche le prouve bien : qu'il est engagé. Après, il pourrait passer pour un infidèle, mais ce qu'il cherche par dessus tout c'est retrouver ses souvenirs. Il en a oublié sa mission pour le moment, la raison qui l'a poussé à venir ici.