how to live like a muggle ✦ Timaël & Lynn 

Timaël se rendait une nouvelle fois à Feudeymon. Décidément l’année commençait aussi mal qu’elle ne s’était déroulée et terminée. Il espérait sincèrement que cette fois serait la dernière avant un bon moment. Entre les coups qu’il avait reçus, l’accouchement épouvantable de Pandora, la tentative de suicide de Darko et l’explosion de ce lieu infernal, il avait eu sa dose d’hôpital. Enfin, entre être ici et suivre sa star de k-pop en tournée, il ne savait pas ce qui était le pire. Surtout qu’aujourd’hui il allait encore faire du babysitting. Mais rassurez-vous, ce n’était pas ce taré de Darko qu’ils libéraient aujourd’hui. Tim aurait pourtant préféré récupérer son frère. Non pas qu’il aurait pris plaisir à passer du temps avec lui, mais il aurait été content de le ramener libre et vivant au manoir.

Sa mission du jour était tout autre. Lynn Londubat. Rien que ça. Quand il repensait à la jeune femme et aux missions qu’ils avaient dû faire ensemble, le Marloes avait comme un goût de cendre dans la bouche. Cette gamine était insupportable, égocentrique et légèrement illuminée à son avis. Cela dit, après son “départ”, il s’était définitivement retrouvé avec son frère dans les pattes ce qui n’était guère mieux. Il n’y avait pas à dire, ses meilleurs partenaires de mission avaient fait surface quand il travaillait pour la brigade. Au sein des Pozhiratelis, il avait surtout supporté des personnalités totalement borderline qui n‘avaient fait qu’alourdir les charges contre lui pour son procès. Heureusement, il n’avait pas terminé sa course dans une cellule et encore il n’était pas totalement satisfait de sa peine. Rien d’étonnant qu’il ait fini par prendre en horreur le tatouage sur sa clavicule. Enfin, il était là, il ne pouvait pas prétendre ne pas être responsable de ses actes. Surtout, il n’aurait jamais été un si bon brigadier sans son éducation et la formation permise par les Pozhiratelis.

Pour en revenir à Lynn. Timaël l’aperçu immédiatement lorsqu’il pénétra dans le hall d’entrée. Elle était bien maigre et il commençait sérieusement à douter de la qualité des soins proposés aux sorciers portant un corbeau sur leur clavicule. Elle le remarqua également et n’hésita pas à souffler. Vraiment, quel plaisir de secourir ce genre de personne. Avec elle, il n’avait pas agi pour avoir de la reconnaissance. Il s’était débarrassé d’elle quand il avait compris qu’elle allait le mettre en danger avec sa trahison. Sauf que quand il lui avait recommandé de fuir, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle fasse n’importe quoi, comme par exemple foncer tête baissée dans une faille. Heureusement pour elle, il était un minimum contentieux, ainsi en voulant s’assurer de sa “disparition, il l’avait retrouvé avant leurs pairs et couverte. Alors que le personnel de l’hôpital pensait que les Pozhiratelis cherchaient désespérément qui était l’oisillon tombé du nid, il s’était assuré que personne ne retrouve son identité. Tim prétendait ne pas la connaître. Il s’était assuré que toute interaction avec l’hôpital concernant l’inconnue devait passer par lui. Il n’avait jamais confié au quartier général où trouver la traîtresse. Il avait même caché la baguette de Lynn là où personne ne pourrait la trouver. Ce secret il ne l’avait pas révélé à Nikita. Londubat pouvait le remercier, il savait pourtant que c’était trop demander.

Tim s’approcha de la jeune femme qui s’était elle-même levée et souffla à son tour en entendant ses jérémiades. Elle avait perdu en muscle mais malheureusement pas ceux de sa langue. Londubat était d’ailleurs toujours aussi agréable. Qu'elle accepte vite de bouger pour se débarrasser d’elle. Surtout que sans transplanage le trajet allait déjà être suffisamment long et agaçant.


C'était puéril, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Il n’avait plus la patiente de supporter les caprices de star. Puis, n’étant plus sa partenaire, sa vie n’était plus entre ses mains, donc plus besoin de la ménager. D'ailleurs, si elle faisait trop de difficultés, elle n’aurait qu’à se débrouiller.


Et dire qu’il aurait pu être avec Nikita à cet instant précis. Lynn Londubat était de retour. Il ne manquait plus qu’un Darko dans la nature pour compléter ce merveilleux tableau. Qu'ils se barrent vite d’ici avant qu’on ne lui demande de le ramener lui aussi.

Pando

Timaël hocha la tête. Ils étaient sur la même longueur d’onde pour en finir au plus vite. Bien. Avec un peu de chance il serait vite débarrassé de Londubat. Il avait un peu réfléchi au déroulement du trajet. Première étape rejoindre le centre de départ du réseau de poudre de Cheminette au sein de la Grande Ville Marchande. Pour cela ils devraient marcher une quinzaine de minutes. Habituellement Feudeymon disposait d’une cheminée reliée au réseau afin que les malades aient un temps de trajet réduit, or depuis l’attaque, cet accès était condamné sans une autorisation conjointe du Secrétariat et d’un personnel soignant certifié. Il avait déposé une demande par acquit de conscience, mais entre son corbeau et l’état acceptable de la patiente à évacuer, cela lui avait été refusé.

L'étape suivante dépendrait des permissions d’accès à la résidence des parents de la jeune femme. Chez les Marloes, par exemple, la cheminée du vestibule était reliée au réseau, mais la pièce disposée également d’un dispositif anti-intrusion. S’ils n’attendaient personne, le système était enclenché et cela permettait d’anticiper toute arrivée impromptue. Tim connaissait l’adresse des Londubat, en revanche il devrait questionner Lynn sur la présence ou non d’une cheminée et des conditions d’accès. En fonction de sa réponse la mission se finirait à la deuxième étape ou serait suivie d'une troisième à pied. Il avait à sa connaissance un point de chute en tête, à seulement vingt kilomètres de leur destination. Autant dire que l’aventure allait soit durer trente minutes, plaintes de Londubat comprises, soit plusieurs heures.

Tim suivit la jeune femme à une distance raisonnable. Il roula des yeux lorsqu’elle manqua de percuter un vieux monsieur, elle n’aurait pas été plus brutale en poussant la porte avec un coup de pied. Il souffla quand elle passa devant l’homme sans s’excuser, elle n’avait pas gagné en bonnes manières. Et il l’a maudit intérieurement quand il se sentit obligé de s’excuser à sa place. Timaël fulminait déjà lorsqu’elle lui tendit le bras avec sur le visage l’expression d’une personne prête à rendre son petit-déjeuner. Si elle croyait qu’il passait un bon moment elle se fourvoyait, simplement il se montrait suffisamment responsable pour s’acquitter de sa mission sans faire de manière. Puis, qu’elle pense qu’ils allaient transplaner l’agaça encore plus. Si seulement il en avait l’autorisation, mais non, le chemin de croix ne faisait que commencer. Le seul point positif était qu’elle ne semblait pas savoir qu’il avait la Trace aux fesses. Elle ne devrait jamais l’apprendre. Jamais. Ou alors il serait temps pour le Marloes de s’envoler dans les airs, bien haut, avec son balai et d’en redescendre sans.


Il la faisait marcher. Il détenait sa baguette et comptait la lui rendre, à moins qu’elle se révèle trop insupportable. Avec la menace des autorités, peut-être se montrerait-elle plus calme durant le trajet.


Disons plutôt qu’il n’allait pas risquer sa conditionnelle pour ramener Londubat chez elle, bien que ce soit très tentant. Enfin, Tim trouvait déjà sa peine trop dure à encaisser, il ne voulait pas voir ses possibilités de pratiquer la magie encore plus réduite, voire même de se retrouver de nouveau enfermé. Il ne s’était pas bien comporté tout ce temps pour rien. Il espérait même une réduction de peine, ce qui était peu probable moins d’un an après sa condamnation. Cela dit, l’excuse était plus que crédible. Les transplanages pouvaient s’avérer dangereux et Timaël était le genre de personne susceptible de respecter les ordres donnés, même les plus barbants. Si elle avait des souvenirs clairs de leur partenariat, elle ne devrait pas être trop surprise, simplement agacée.

Pando

Comme au jeu du chat et de la souris, Timaël rendit à la jeune femme son regard menaçant. Il préférait qu’elle pense que c’était les “autorités”, sans préciser ce que regroupait exactement le terme, qui conservaient précieusement sa baguette et non lui. Au moins elle ne le harcèlerait pas directement pour la récupérer. Il comptait bien le lui rendre, mais une fois arrivés à destination. Avec elle il préférait être sur ses gardes. Si elle décidait sur un coup de tête de le confronter avec sa baguette, il n’aurait pas le choix de répliquer. Il la maîtriserait avec une facilité déconcertante, mais il gagnerait un tas d’ennuis en récompense. L'option sans réplique ne serait même pas envisageable. Puis, si elle était vraiment trop désagréable, il ne lui enverrait sa baguette que dans la semaine par courrier. De plus, il ne la contredit pas quand elle l’engloba dans “les autorités”. Il n’était qu’un vulgaire agent de sécurité depuis sa sortie d’Azkaban et sa fonction du moment consistait à surveiller un sorcier dont la musique n’intéressait que les moldus, à raison. Lynn n’avait pas besoin de savoir dans quelle déchéance il se trouvait. Elle se moquerait de lui à coup sûr et il lui faudrait revenir à l’option confrontation avec la baguette. Bref vous connaissez la chanson.


Là c’était de l’invention pure, mais Timaël était un excellent menteur. Après tout, il avait grandement contribué à ce qu’elle devienne l’inconnue de Feudeymon en cachant sa position à la fois aux Pozhiratelis et aux brigadiers à la chute des premiers. Il n’avait rien dit à Stark quand ils préparaient sa défense, c’était dire car cela aurait pu être un atout en plus. En réalité la baguette de Lynn était sur lui et il savait qu’elle n’aurait jamais le temps de fouiller l’intérieur de son manteau sans se recevoir un maléfice en plein visage.

La suite de la conversation l’agaça définitivement. Comme si ses sales pattes allaient ne serait-ce que frôler sa baguette. Plutôt mourir. Il gardait encore un goût amer du jour de son arrestation, lorsque le plus idiot de ses collègues l’avait confisquée, puis s’était amusé avec sous ses yeux. Sans Nikita dans les parages il l’aurait étripé, menottes magiques ou pas. Il n’avait pas plus apprécié la savoir dans le service évoqué précédemment alors qu’il était coincé dans une cellule avec Darko. Non sa baguette était un sujet trop sensible et il ne put retenir un soupire méprisant.


Autre regard menaçant. Timaël serait malheureusement prêt à en arriver là pour un fichu bout de bois. Il espérait que cela refroidisse les ardeurs de cette teigne de Londubat.


Comme au bon vieux temps. Ou pas. Si Tim avait été ferme, il n’était malheureusement pas certain que cela calmerait son ancienne partenaire. Enfin, si elle pouvait le suivre au moins quinze minutes sans se plaindre ce serait déjà une grande victoire. Elle devait quand même remarquer qu’il était tendu comme un arc, plus que d’habitude du moins.

Pando

Nikita. Nikita. Nikita. Timaël répétait ce mot en boucle pour s’empêcher d’assassiner cette idiote sur place. Il n’attendait rien d’elle, mais il avait eu l’espoir un instant qu’elle s’abstiendrait de tout commentaire. Si ça ne tenait qu’à lui, il aurait laissé ses copains corbeaux s’occuper d’elle, mais il avait préféré prévenir tout risque d’être associé à elle. C’était pour cette raison qu’il lui avait conseillé de fuir et il cela l’avait désespéré de remarquer qu’elle n’en était même pas capable en la retrouvant à moitié morte près du dôme. Pour la suite, elle n’avait peut-être pas si tort, il avait eu un semblant de conscience en la couvrant. Si c’était à refaire il y réfléchirait à deux doigts, surtout si c’était pour l’entendre se moquer.


Son ton était cassant. Il lui ferait bien une remarque sur le surnom qu’elle avait osé employer, mais il ne voulait pas l’encourager à l’utiliser une nouvelle fois. Super Timmy. Elle voulait sa mort. Objectif confirmé puisqu’elle mettait en avant l’option de s’emparer de sa baguette. Enfin, au moins elle ne répliquait pas aux menaces, c’était un bon début. Visiblement ils rongeaient tour à tour leur frein pour ne pas aboutir complètement sur une conversation stérile. Déjà que ça ne volait pas bien haut. C'était à se demander pourquoi le Marloes s’embêtait avec elle. L’hôpital lui avait demandé de venir la récupérer, c’était chose faire. Jamais le personnel soignant ne remarquerait qu’il l’avait laissé là, et si tel était le cas ils ne s’en souviendraient plus d’ici la fin de la journée. Puis, ce n’était pas comme s’il leur devait quelque chose. Et sinon, personne n’était au courant qu’il venait récupérer Londubat. Personne pour lui reprocher de l’avoir abandonné à son triste sort en moins de dix minutes. Même Nikita n’était pas informée de ce qu’il trafiquait aujourd’hui alors qu’il lui avait narré avec pleins de détails son passage chez Katherin. Malheureusement, Timaël était bien trop strict pour ne pas remplir une mission qui lui était confiée.

La réponse de Lynn sur l’accessibilité du logement de ses parents était plus qu’évasive. Il aurait aimé avoir plus de détails sans vouloir donner l’impression que cela l’intéressait. Surtout que cette teigne revenait à la charge avec son histoire de transplanage. Timaël se frotta les yeux. Il n’allait pas tenir. Comment lui dire pour la dixième fois que non ils n’allaient pas transplaner. Qu'elle s’acharne à ce point était fatiguant.


Si elle continuait d’insistait il finirait par s’agacer et révéler le pot aux mandragores et ça il en était hors de question. Elle n’en finirait pas de se moquer, surtout que lorsqu’elle récupèrerait sa baguette elle ne serait certainement pas concernée par de telles restrictions. À moins que le Secrétariat mette son nez dans son histoire. Enfin, ça ne devrait pas la surprendre de le voir répondre aux ordres. Il avait toujours été un bon soldat quand il s’agissait de se conforter aux demandes des Pozhiratelis.


Peut-être qu’elle lui expliquerait plus en détail pourquoi elle n’avait plus accès à la cheminée de ses parents. Cela lui éviterait de poser la question directement.

Pando

C'est avec une mine frustrée ponctuée d’un doux “larbin” que Londubat cessa enfin d’insister sur l’option transplanage. Ils pouvaient donc rejoindre le moyen de transport choisit par Timaël. Le Marloes s’attendait à ce qu’elle remette les pieds dans le plat, mais alors ils seraient certainement devant une cheminée dans laquelle il pourrait la jeter. Est-ce que cela serait considéré comme un crime ou la bonne société le remercierait de s’être débarrassé d’un corbeau non condamné ? Il estimait la validité des deux options équivalente si bien qu’il était préférable de ne pas en arriver là.

Tim avança en direction des cheminées, le trajet ne serait pas bien long. Il ne se retourna pas pour vérifier si elle suivait bien, mais puisqu’il l’entendait encore c’était qu’elle se trouvait bien sur ses pas. Encore un Timmy de prononçait, décidément il allait devoir s’armer de patiente pour ne pas la ramener chez elle carbonisée. Comment avait-il pu la supporter lors des missions qu’ils faisaient ensemble ? Il avait oublié car il s’était ensuite coltiné Darko et ses remarques tout aussi acerbes. Après réflexion, il devait bien reconnaître que son frère était d’une meilleure compagnie. Il avait dû couvrir plus d’horreur et son dossier avait été alourdi, en attendant ce dernier n’était pas un sombre idiot comme la jeune femme. Lui au moins savait se taire et éviter ainsi de répliquer avec des phrases vides de sens. Comment était-il supposé savoir où la jeune femme pouvait et devait se rendre ? Ils n’étaient pas amis, Tim ne pouvait pas savoir qui constituait l’entourage de Londubat. L'option parent était la plus évidente, mais si elle disait que ce n’était pas franchement possible s’était à elle de faire un effort en donnant une autre adresse.


Si elle voulait du sobriquet nul, des yeux qui roulent et un ton condescendant, il allait lui en donner en retour. Il allait lui proposer de la larguer à l’ancien quartier général, sans trop savoir s’il était sous surveillance puisqu’il n’avait pas remis les pieds là-bas depuis la chute de Bulle. Avec un peu de chance des brigadiers seraient en poste et viendraient cueillir ce charmant corbeau tombé du lit. En plus de se débarrasser de ce poids, il pourrait peut-être même être récompensé pour sa bonne action. S'il pouvait repartir avec son permis de transplanage il aurait décidément tout gagné. Tim se demandait même pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt. Il aurait pu mettre quelques méfaits sur le dos de la comateuse lors de son procès, elle n’aurait pas trouvé grand-chose à redire. Bon certes, il n’aurait pas pu s’abaisser à ça, enfin il aurait pu au moins indiquer aux autorités qu’un Pozhiratelis était présentement bien caché à Feudeymon.

Il sortit de sa rêverie lorsqu’elle enchaîna en lui donnant une toute autre porte de sortie. Timaël aimait les missions parfaitement accomplies, mais il se doutait qu’il ne tiendrait pas la journée. La jeune femme avait trop mauvais caractère pour qu’il puisse la supporter encore longtemps et visiblement elle avait décidé de ne pas y mettre du sien. Si elle voulait qu’il la laisse devant les cheminées s’était bon pour lui. Comme elle disait, il n’était pas obligé de lui tenir la main jusqu’au bout.


Tim avait besoin de son propre stock qu’il ne pouvait lui confier, mais il connaissait un sorcier qui en vendait à bas prix à deux pas des cheminées. Ils arrivaient justement à destination. Le Marloes se dirigea vers l’homme, le scoutt à pétard dans le dos. Le vendeur eut l’amabilité de lui faire remarquer qu'il en achetait bien souvent et qu’il commençait à se demander si l’ancien corbeau ne cherchait pas à lui faire concurrence. Puis il rit. Timaël lui fourra des pièces dans la main avant qu’il n’en dise trop. Trop tard, puisqu’il avait un public du non de Londubat aujourd’hui il précisa avec un air entendu qu’au moins avec ses restrictions il se sentait plus en sécurité avant de lui donner une tape dans le dos. Le Marloes allait justement voir cet homme parce qu’il ne lui faisait pas payer au prix fort la présence de son corbeau, il aurait préféré qu’en plus de cela il sache faire preuve de discrétion. Il lui rendit un sourire crispé avant de se retourner vers Londubat.


Il lui tendit la poudre fraîchement acquise. Avec un peu de chance la jeune femme sotte n’avait rien saisi de l’échange. L'idée était de garder un air flegmatique, Timaël était très doué pour cela.

Pando