[Timaël & Darko] Une mission entre frangins 

Darko souffle mais ne dit rien. En revanche il lui tend le même collier que celui qu'il a mis autour de son cou quelques instants plus tôt. De quoi repousser le vampire. Le message est clair. Tim peut parler autant qu'il veut, il se heurte à un mur de détermination. Darko est du genre à suivre ses propres règles et ce n'est pas parce que son petit frère les contestera qu'il s'arrêtera en si bon chemin. Bien au contraire. Aller dans la confrontation est pour lui une seconde nature, surtout lorsqu’il s’agit de contredire l'opinion du Voda. Le peu de crédit qu'il lui accorde n'est pas nouveau alors Tim n’est que peu étonné de ce silence méprisant. Il ne regrette néanmoins pas d'avoir commencé par la manière douce. Il semblerait que le plus dur de la mission soit à venir, à savoir arrêter son frère dans sa bêtise.

Darko ne le ménage pas autant. Il n'hésite pas à être insultant. La tâche. Tim sait que son frère adore le nommer ainsi. Bien sûr il ne se fait jamais prendre à le qualifier ainsi devant les parents ou Petar. Même si l'avis de leur père penche majoritairement pour le cadet, Tim n'en reste pas moins un fils qu'il aime et estime autant que les autres. Il apprécierait moyennement que sa progéniture soit qualifiée ainsi par quiconque. En revanche, il ne peut pas contredire Darko sur le fait qu'il soit moins concerné par les affaires Pozhiratelis. Tim n'a pas été forcé à rejoindre ce camp, il l'a fait en pleine connaissance de cause et ne le regrette pas. En revanche c'est pour lui plus un devoir envers sa famille qu'une réelle adhésion. À côté de Darko il semble plus neutre qu'autre chose et visiblement cela ne plait pas au Pozhar. Enfin, ce n'est pourtant pas une raison pour remettre en doute son allégeance. Jusqu’à lors il a toujours mené à bien les missions qui lui étaient confiées. Seulement, il distingue ses missions de son travail. L’une de ses activités ne doit pas interférer dans l’autre ce qui n’est pas de l’avis du cadet. Or ce n’est pas parce que le département des Êtres ne fait pas de contre-expertise que ce sera le cas de la brigade. Timaël ne dit rien mais il n’en pense pas moins, Stark ne se fera pas berner par le tissu de mensonge proposé par Darko. Il ne pourra certainement pas lui reprocher directement ce rapport foireux, mais il s’en servira pour ne pas lui accorder sa titularisation. Que Darko puisse penser que leurs corbeaux les protéger de tout est bête et dangereux.

Ce qui finit d'exaspérer Tim est la référence à leur mère. Une fois de plus. Comme si c'était un crime d'être plus proche de leur figure maternelle. Darko est définitivement le stéréotype de l'homme riche. Il s'entendrait certainement avec le patriarche Dragsa. Qu’il se sente toujours obligé de lâcher l'argument de la préférence du benjamin pour leur mère est désolant. Il n'avait donc aucun autre point d'attaque ? Il était en tout cas certain qu'il préférait être ce qu'il était plutôt qu'un fou furieux tel que Darko. S'entendait-il parler ? Un vrai gamin avec son histoire d’informations à acquérir coute que coute.


Darko avait le dos tourné mais Tim s'en fichait. À la différence de son frère qui avait employé un ton dur pour prendre l’ascendance, Tim avait opté pour un ton plus léger. Presque moqueur. Il s’était suffisamment énervé pour se rendre compte que cela ne fonctionnait pas avec Darko. Dans le même temps, ils regardaient le vampire se remettre du sort. Le Voda resterait. Dans un sens Darko avait raison, s'il s'en allait c'était comme dire qu'il était contre les corbeaux et cela ne résoudrait pas les affaires du vampire. Il sortirait de cette pièce avec son frère pour rédiger le rapport. En attendant il ferait en sorte d'empêcher le cadet de faire n'importe quoi.


Tim savait une chose avec Darko c'est qu'il était capable de réfuter le moindre des arguments. Il appréciait plus qu'on aille dans son sens. En revanche pas sûr qu'il aime que Tim s'en amuse à ce point. Il n'était pas bête, il savait reconnaitre quand on se foutait de lui littéralement, ce que le Voda ne se privait pas de faire.

Pando

Timaël ne laissait rien paraitre, mais cette pièce le mettait mal à l’aise. La nature des objets exposés ne faisaient aucun doute, ils étaient là pour torturer et en aucun cas se retrouver assis sur cette chaise était un bon signe. C’était presque dérangeant de les voir aussi bien rangés. Il était peut-être tant de s’inquiéter de la santé mentale de Darko. Comment pouvait-il prendre du plaisir à mener à bien cette tâche. Ils n’avaient pas été éduqués de façon à garder un esprit ouvert, mais jamais on ne leur avait vanté les bienfaits des sortilèges impardonnables. Il ne faisait aucun doute que Darko avait su tirer une toute autre expérience de l’initiation et des missions qui lui étaient confiées. En voyant l’attirail sur la table, il était certain que Darko savait diversifier ses méthodes. Tim craignait que la séance dure un moment, le vampire n’aurait pas le temps de s’accoutumer à tout. Il ne lui restait qu’à espérer qu’il parle vite.

Les cris. Ceux du vampire. Timaël resta bien droit le visage fermé. Si son frère se retournait il ne veut pas lui faire le plaisir de lui donner une raison de le charrier. Il n’en était pas moins dégouté. Ce qui était d’autant plus terrifiant était l’absence de sensibilité du cadet et ce en tout point de vue. Il ne semblait pas dérangé par les cris, il ne semblait pas non plus souffrir de l’entaille provoquée par le maintien de son arme. Timaël souhaiterait bien fermer les yeux mais il n’en fit rien. Il aimerait aussi mettre un terme à tout ça, mais il était trop tôt. Il ne pouvait pas céder avant le vampire. Dans une certaine mesure il tâchait de rester digne du corbeau qu’il portait sur la clavicule. Après les cris vinrent les mots. La rapidité du processus était assez déconcertante, Timaël n’était pas certain qu’il obtiendrait lui-même un tel résultat. À la fin Darko se retourna vers le benjamin. Toujours cet air moqueur, toujours les mêmes paroles narquoises. Ceci dit le moment était trop grave pour rentrer dans son jeu.


Il détourna les yeux de son frère pour se concentrer sur le vampire mal en point. Leurs soupçons étaient finalement bien fondés. Il y avait des individus qui s’organisaient pour s’opposer aux Pozhiratelis et quelques vampires avaient été approchés. Ceci dit son carnage en Lettonie n’avait rien à voir avec cela. Malheureusement pour lui il était seulement tombé sur les mauvaises personnes. Ceci dit, il semblait penser que le Secrétariat n’était pas suffisamment hermétique et qu’il pouvait compter sur des alliés là-bas. Il y avait forcément des anti-Pozhiratelis et c’est pour cela que les Marloes devaient absolument falsifier leur rapport. Personne ne devait savoir ce que le vampire avait révélé, encore moins de quelle manière. À un aucun moment un employé devait penser qu’ils avaient été en mesure de l’interroger.


Timaël ne voyait pas comme il était possible de le relâcher. Même en lui faisant oublier l’épisode du repère, ce vampire avait comploté contre les Pozhiratelis et devait être châtié pour cela. Dans un autre sens, s’ils le tuaient, il faudrait le justifier dans le rapport. Il serait plus évident pour eux de lui rendre sa liberté. Finalement la question était bien plus complexe, elle était de savoir ce qui leur importait le plus entre leur travail et leur camp.

Pando

Timaël commençait à en avoir marre des dilemmes. Demetria ou Nikita. Sa famille ou ses sentiments. Les corbeaux ou son travail. La variable commune était que finalement il n’adhérait pas aux idées qu’il était censé défendre. Cela faisait bien longtemps qu’il ne croyait plus en la supériorité de son sang. En revanche, il ne comptait pas renoncer aux valeurs familiales. Il ne voulait pas ternir le nom Marloes par ses choix. Dans le même temps, il voulait aussi pouvoir un jour suivre sa propre voie. C’était bien là le problème, il ne pouvait pas tout avoir. À un moment il devrait faire un choix et quel qu’il soit il y aurait des dommages collatéraux. Le dilemme du jour. Que faire du vampire qu’ils avaient enlevé et que son frère avait torturé sans qu’il n’agisse. Lui faire payer sa rébellion ou agir avant tout pour que cette mission ne soit pas un échec complet. Timaël laisserait bien volontiers son frère choisir alors qu’ils étaient loin d’avoir les mêmes priorités. Enfin, il ne savait même plus où mettre les siennes. Il aimerait avoir la confiance aveugle de Petar sans entrer dans l’extrême de Darko. C’était à se demander si finalement ce n’était pas lui qui ne tournait pas rond. Les membres de sa famille ne s’engouffraient pas continuellement dans des choix impossibles.

La potion d’amnésie. Bien sûr Darko avait toujours une solution pour paraitre blanc comme neige tout en dépassant les limites. Il ne semblait pas en avoir honte, il suffisait de voir son air triomphant. Il est clair qu’il ne connaissait pas les remords et qu’il se sentait tout puissant. Son plan semblait en tout cas prometteur. Ils avaient suivi une piste et n’avaient pas pris de risque disproportionné en appelant des renforts. La seconde équipe se rendrait vite compte que la sécurité était certainement excessive lorsqu’ils trouveraient un vampire certes non prêt à parler facilement, mais peu agressif. On pourrait leur reprocher une mission non aboutie en raison d’un excès de précaution. C’était toujours mieux qu’une mission qui finissait en torture pour le compte des Pozhiratelis et non celui du Secrétariat. Certes les deux étaient intimement liés à présent, mais Timaël ne voyait pas son supérieur l’entendre ainsi. C’était une mission du Secrétariat qui devait se régler au Secrétariat. S’il n’était pas capable de faire la distinction, il n’avait pas sa place au sein de la Brigade. Une mission en demi-teinte, car la piste du vampire était au moins remontée, était mieux qu’une prise de partie. Pour le moment il devait respecter les ordres, pas les interpréter et faire sa potion avec d’autres ingrédients.

L’administration de la potion était sa partie du travail. Au moins son frère n’aurait pas toutes les responsabilités. Réfléchi ou non c’était intelligent. Par un mouvement de baguette Timaël fit venir la fiole à lui. Darko, quant à lui, faisait ses petites affaires de son côté. À qui était adressée la note qu’il venait d’envoyer ? Il ignora les moqueries de son frère en s’approchant du vampire. Il ne fallait pas trainer car la créature finirait par sortir de sa torpeur. À sa place, Timaël n’hésiterait pas à s’attaquer à ses ravisseurs, quitte à mourir dans la bataille. Il plaça la fiole dans la main du vampire avant de s’écarter d’un mètre. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il tendrait son cou à un vampire. Par un coup de baguette il décapuchonna le flacon et avant d’avoir des remords, il prononça le sortilège impardonnable qui poussait la victime à suivre les volontés du corbeau. Face à un vampire la concentration devait être décuplée et l’effet ne durerait certainement pas longtemps, seulement il suffisait de l’inciter à lever son coude et de porte la potion à sa bouche pour n’en laisser aucune goutte. Par surprise, le vampire ne put pas luter immédiatement et le procédé fonctionna.


Timaël n’avait qu’une envie, qu’ils se séparent quelques instants. Il ne voulait pas que son frère ait la grossièreté de le féliciter d’avoir usé du sortilège de l’Imperium. Il en serait certainement capable et ceci accentuerait le sentiment du benjamin que ce procédé était l’un des pires.

Pando

Il s’en souviendrait de cette première mission sensible sans tuteur. Comme il l’avait pressenti depuis les premières minutes, faire équipe avec Darko était une très mauvaise idée. Le résultat était en effet médiocre. Ils allaient devoir passer la main parce qu’ils avaient fait passer les intérêts de leur clan avant ceux du travail. Ils devraient bidouiller un rapport officiel pour n’éveiller aucun soupçon. Timaël se demandait encore si Stark se laisserait prendre. Darko était confiant, mais son chef était plus intelligent et était en mesure de lui faire sauter sa titularisation. Enfin, ce qui était fait ne pouvait être changé. Il avait accepté de prendre ses responsabilités de corbeau pour cette soirée. Il avait regarder l’être se faire torturer sans broncher, il l’avait forcé à boire cette potion d’amnésie d’une façon tout autant abjecte. Tim était trop grand pour rejeter toute la faute sur son frère.

Darko lui indiqua que les renforts étaient prévenus. Timaël avait déjà honte de devoir les accueillir. Enfin il était préférable que ce soit lui plutôt que la langue bien trempée du cadet. Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention à la pause dans le discours de son frère. Une seconde plus tard il vit avec surprise le poing du cadet s’écraser sur son nez. Le Marloes sentit immédiatement le sang affluer. Cette espèce de goule ne l’avait pas raté, au moins n’avait-il pas vaciller. Il espérait que Darko avait autant mal au poing que lui au nez. Le cartilage avait craqué, il était à coup sur déplacé.


Il lui cria ses mots avec un regard noir, mais son frère tournait déjà les talons. Ni une ni deux il se plaça au côté du vampire encore un peu sonné. Il fallait qu’il agisse vite avant qu’il comprenne qu’il n’était plus dans son repère. Malgré les gouttes de sang qui tombaient sur le sol, ce qui n’arrangeait pas la situation devant un vampire à deux doigts de reprendre ses esprits, il attrapa son bras et transplana. Retour à Riga, dans la cuisine miteuse du semblant de domicile de la créature. Ni une ni deux, il transplana pour atterrir cette fois dans la rue adjacente à celle de l’immeuble. Il aurait dû prendre le temps de récupérer la boite de mouchoirs de la salle de torture, au moins pour cacher un peu la misère sur son nez. Enfin, il n’eut pas le temps de s’en préoccuper que l’équipe de rattrapage fit son apparition. Nikita était malheureusement dans le lot, pour une fois il aurait préféré éviter sa présence. En même temps, elle était une supérieure directe. Il la fixa immédiatement l’air de dire je t’expliquerai. Il leur donna ensuite les informations nécessaires à leur sécurité, description des lieux, nombre de personnes, caractéristique du vampire. Tim expliqua qu’après un échange houleux et face aux dommages qu’ils avaient déjà, ils avaient dû fuir non sans manquer de neutraliser un instant l’être. À cet instant il était certainement en train de ressortir des nuages. Son frère plus amoché n’avait pas attendu pour retourner au Secrétariat et avoir des soins.

Timaël n’était pas surpris de savoir mentir avec une telle conviction. Il ne fallait pas oublier qu’il avait passé l’initiation sans grand accroc. Il avait été élevé pour protéger les intérêts de sa famille et de son clan. En l’occurrence il ne devait pas se planter pour que personne ne sache que son frère s’occupait à torturer des gens pour le compte des corbeaux. Darko était exécrable, mais il restait son frère. Restait maintenant à déterminer s’il déciderait d’en dire davantage à Nikita. Pour l’heure il regarda ses collègues titularisés foncer au sein du repère et n’attendit pas leur retour pour transplaner au Secrétariat. Les dernières personnes qui restaient sur place ne manquèrent pas de le reluquer, son nez devait être dans un état pitoyable. Il fonça directement dans le bureau de Darko et entra sans frapper. Kent était là et les deux hommes riaient de bon cœur. Darko était il en train de raconter au corbeau comment il lui avait cassé le nez pour couvrir les arrières du clan. Tim ne put pas en avoir le cœur net, son frère monopolisa immédiatement la parole. Classique.


Il le regarda d’un œil mauvais. Oui il était obligé de lui rappeler qu’il lui avait cassé le nez, au cas où cela ne se voit pas suffisamment. Surtout il détestait qu’une des options était de le valoriser lui. Et puis quoi encore. Déjà qu’il devait mentir à Nikita et voir potentiellement sa titularisation lui filer entre les doigts.


Ce soir les mensonges coulaient de source. Il se tourna ensuite vers l’autre sorcier pour lui demander s’il savait remettre un nez en place. Les Marloes n’étaient pas les spécialistes dans les soins ce qui était ridicule pour des sorciers de terrain. L’homme hocha la tête et Tim s’approcha pour qu’il fasse le travail vite et bien. Dans le même temps ceci l’obligeait à rester auprès de son frère qu’il avait envie de frapper. Il devait rester jusqu’à ce que ce dernier envoi le rapport pour être certain de ce qu’il écrirait.

Pando

Timaël ne broncha pas lorsque Kent lui remit le nez en place. Ce n'était pas sa première blessure et ce ne serait certainement pas la dernière. Après tout il s'engageait dans une profession de terrain qui n'était visiblement pas de tout repos. Puis il restait aussi les missions ordonnées par les Pozhiratelis. Aujourd'hui ce n'était qu'un nez après tout. Il était d'autant plus important de rester impassible qu’il se trouvait en face de Darko. Il ne lui ferait pas le plaisir de broncher pour une blessure qu'il lui avait infligé. Le cadet devait déjà être suffisamment satisfait de son coup. Le benjamin regrettait bien de ne pas avoir pensé à cela avant, il aurait apprécié écraser son poing sur le visage de son frère, encore plus suite à cette mission chaotique.

Avec surprise Tim entendit son frère valider sa proposition. Il n'aurait pas parier que cela serait si évident. Ils avaient certainement envie de rentrer au plus vite chez eux. Après tout, la soirée avait été suffisamment mouvementée pour qu'ils continuent de se tirer dans les pattes. Il regarda son frère rédiger le rapport tout en tachant d'enlever le sang sécher de son visage. Il avait certainement une sale tête vue le regard que lui avait lancé ses collègues de l'équipe de renfort et les quelques employés qu'il avait croisés en venant dans ce bureau. Ceci dit cela avait peu d'importance. Tant que l'excuse passait il pouvait rester défigurer le reste de sa vie. Enfin, c'était une réflexion bien fataliste, il ne s'agissait que d'un nez déplacé et d'une titularisation.

Timaël releva la tête quand il vit du coin de l'œil son frère lui tendre sa copie. Il l’attrapa et lut rapidement le roman rédigé par son frère. Il n'y avait rien à redire, les Marloes avaient clairement une appétence pour le mensonge. Il fallait bien cela pour mener un double jeu quotidiennement. Le cadet ne manqua pas de se pavaner une nouvelle fois ce qui lui valait un regard noir du benjamin. Comme toujours, Darko se pensait malin et Tim ne répliqua pas, jugeant l’ignorance plus pertinente qu’un énième débat stérile. Il n’était plus question de donner du crédit au cadet.


Sur ce, il ensorcela le papier pour en faire une note volante. Demain leurs supérieurs respectifs pourraient consulter ce rapport. Il se leva ensuite pour se diriger vers la porte. Il ne manqua pas de saluer Kent mais ne se retourna pas pour son frère. Ce ne fut qu'une fois la porte ouverte qu'il lâcha.


Les Marloes risquaient de ne pas voir Timaël aux prochains repas dominicaux. Il n'était pas encore question pour le Voda de supporter Darko le troll.

Pando