Famille Dimitrov 

Libre.

Petar a hérité du caractère de sa mère, doux, agréable et gentil. Toujours souriant, il aime plaisanter, faire des farces et apprendre. Avide de nouvelles connaissances, il n'est pas rare de le trouver plongé dans des bouquins ou dans l'ombre de ses professeurs pour leur poser des milliers de questions. Il n'est jamais satisfait de ce qu'il apprend, veut toujours savoir pourquoi et comment, aller toujours plus loin. Il veut comprendre. Peu colérique, il est du genre à régler les conflits autour de lui, à apaiser les tensions. Il n'aime pas les disputes et fera toujours tout pour les éviter, quitte à prendre sur lui et accepter d'avoir tort quand il avait pourtant raison.

Né d'une mère moldue et d'un père au sang pur, il a connu les deux mondes dés son plus jeune âge. Il jouait aux jeux vidéos avec sa mère, aux bavboules avec son père, au foot avec ses amis, à la bataille explosive avec sa soeur... Il avait le meilleur des deux mondes, en somme. Il ne comprit jamais pourquoi son grand-père ne voulait pas les rencontrer, ne voulait même pas entendre parler d'eux. Oui, son père avait épousé une moldue, mais quel était le problème ? Lui n'en voyait aucun. Il alla à l'école moldue jusqu'à ses onze ans, jusqu'à aller à Durmstrang dans la maison de Zemlya. Là, il appris des tonnes de choses, fit des erreurs, pris de bonnes décisions, se fit des amis et un ou deux ennemis qui se moquaient de son sang. Il appris également qu'il n'était pas fait pour le Quidditch, ce que son père ne lui reprocha jamais. Il est à présent en cinquième année.

Bien entendu, l'arrivée de la guerre sur l'Europe jeta un froid sur la famille. Son père était un traître à son sang, sa mère une moldue... Ils n'étaient pas en sécurité. Pourtant, Petar et sa soeur furent obligés de rester à Durmstrang et il devra, quand il sera majeur, rejoindre les rangs des Pozhiratelis. Autant dire qu'il ne s'en réjouit nullement.

Libre.

Rosica est indéniablement une Dimitrov. Un poil hautaine, elle aurait préféré être de sang pur, être dans la haute société des sorciers et connaître ses grands-parents. Elle n'en veut pas à son père, loin de là, et rêve de trouver un jour le grand amour comme lui, mais préférerait juste se marier à un sorcier. Un poil capricieuse, elle prend les gens de haut et écarte de sa route ceux qu'elle ne juge pas assez bien pour elle. Grande adepte de la vie américaine, elle a longtemps voulu étudier à Ilvermorny, mais a renoncé quand son frère lui a présenté des amis qu'il s'était fait à Durmstrang. Avec ses copines, elle aime faire du shopping, parler garçons, échanger des ragots et semer le trouble dans la vie des gens. Elle n'est pas méchante non, elle n'aime juste pas les vies trop calmes, trop rangées. Elle aime aussi s'énerver et le fait bien, s'engueule souvent avec son père pour des broutilles, juste pour le plaisir de crier et se défouler.

En entrant à Durmstrang, elle a été envoyée à Voda comme son père et s'est montrée moins bonne élève que son frère. Plus intéressée par ses copines et les garçons qu'elle dévorait du regard, elle rendait souvent ses devoirs en retard ou incomplets et se fichait pas mal des cours. Elle n'en avait de toute façon pas besoin, ayant trouvé sa vocation depuis bien longtemps : elle serait joueuse de Quidditch comme son père. Elle excellait sur un balais, n'était jamais en retard aux cours de sport et impressionnait les professeurs par ses prouesses aériennes.

Bien que en danger à cause de la nature de sa mère, Rosica n'est que moyennement contre les Pozhiratelis. Non qu'elle les approuve, au contraire, mais elle se fiche pas mal de toute cette politique. Tant que ça ne la touche pas, ça ne l'intéresse pas.